Sonia Rolland, Miss France 2000

  • il y a 8 mois
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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, il reçoit Sonia Rolland, Miss France 2000 qui raconte son histoire dans un film "Un destin inattendu" sur France 2.
Retrouvez "L'invité média" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-du-grand-direct
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Transcript
00:00 Culture Média 9h11 sur Europe 1, Thomas Hill avec votre invitée ce matin.
00:04 Oui, je reçois ce matin celle qui est et restera Miss France 2000,
00:07 - Sobhia Roland. - Je suis plutôt une archive aujourd'hui.
00:09 Pas du tout, pas du tout.
00:11 Je vous invite à aller sur europe1.fr pour constater que Sonia Roland
00:14 est toujours la plus belle de nos Miss.
00:16 - C'est la plus belle. - C'est assez exceptionnel.
00:18 Et d'ailleurs je me suis demandé pourquoi vous n'avez pas incarné votre propre rôle ?
00:22 Parce que visiblement vous en avez encore toutes les qualités.
00:25 Non mais c'est vrai, vous y avez pensé ça ou pas ?
00:27 Non mais attendez, à 40 ans c'est pas possible.
00:30 J'étais pas du tout crédible dans le rôle de la gamine de 18 ans.
00:32 Ah oui ?
00:33 Non, non. Et puis Esther Roland, mon actrice, est juste formidable.
00:37 - Elle est magnifique. - Elle est pleine d'émotions, elle est intuitive.
00:41 J'ai trouvé, je pense, l'actrice parfaite pour ce personnage.
00:45 Ça s'appelle "Un destin inattendu", c'est ce soir sur France 2.
00:48 Et alors c'est aussi le portrait d'une époque que vous dressez.
00:50 Vous êtes la première Miss France ayant des origines africaines
00:54 et vous montrez que ça n'était pas évident pour tout le monde.
00:56 Est-ce que, comme dans la fiction par exemple, votre mère a reçu des lettres anonymes ?
01:00 Ah oui, oui, des lettres de discrément, oui.
01:04 Elle a reçu des choses vraiment très désagréables.
01:06 Alors pendant et après mon élection de Miss France,
01:10 je pense que ça s'est même multiplié tout de suite après mon couronnement de Miss France.
01:16 Et vous-même vous avez reçu des lettres ?
01:19 Moi, Madame de Fontenay à l'époque était outrée.
01:22 Elle ne comprenait pas que des fans, en plus de Miss France,
01:24 lui écrivaient des lettres en disant qu'il fallait me destituer,
01:28 que les armes allaient parler.
01:30 Nous, à l'époque, on avait le choix de mettre en lumière ou pas ces gens-là.
01:35 Donc on avait décidé du contraire de justement leur faire un peu la nique
01:40 en allant sur les plateaux sourire.
01:44 Enfin, sans évoquer ce problème-là, on l'a fait plus tard.
01:48 C'est vrai qu'avec les réseaux sociaux aujourd'hui, on en aurait déjà parlé.
01:53 Mais moi, je l'ai vécu avec des gens peut-être un peu plus courageux
01:56 puisqu'ils envoyaient des lettres et ils n'étaient pas anonymes.
01:59 Ils assumaient pleinement leur complot.
02:02 Même entre les Miss, on se rend compte que les rapports sont compliqués.
02:05 Ça, j'avoue qu'on amène du mal à croire que ce soit aussi violent entre vous.
02:08 Ça se passe vraiment comme vous le décrivez, avec des coups bas,
02:12 de la pure méchanceté parfois ?
02:14 Oui, ça peut arriver.
02:14 Bon, moi, je n'ai pas vécu ce truc-là parce que, en fait, pour être honnête,
02:18 je pense que j'étais tellement outsider pour ces femmes-là que je n'étais pas du tout...
02:23 - Personne ne croyait en vous ? - Ah non, mais...
02:24 Alors, non, et pourtant, j'avais quand même eu le prix de la camaraderie.
02:28 Si je n'avais pas été Miss France, j'aurais eu ce prix-là de mes camarades.
02:33 Non, mais en fait, c'est vrai que ça peut tirer parfois à balles réelles.
02:36 C'est clair que tout est un peu exacerbé.
02:39 C'est un concours où il y a énormément de pression sur les épaules de certaines
02:43 parce qu'elles viennent de régions très fortes où on mise vachement sur elles.
02:46 D'autres, c'est des pressions familiales.
02:48 Tout dépend des enjeux, mais parfois, oui, ça peut être très violent.
02:52 Après, je parle aussi de sororité dans ce film.
02:55 Oui, il y a un peu de solidarité entre certaines.
02:59 Il y en a quand même à la fin. On le sent quand même qu'elles sont...
03:02 Mais même la manière dont les Miss sont traitées par les organisateurs
03:05 qui cherchent à les faire entrer un peu dans le moule Miss France,
03:08 elles ne sont pas appelées par leur prénom, par exemple, mais par leur région.
03:11 Ça se passe vraiment comme ça.
03:12 Alors vraiment, j'essaie de dédramatiser dans ce film au moins certaines choses.
03:18 Par exemple, les écharpes, c'est normal parce que nous, on est 48 candidates.
03:22 Ou alors il aurait fallu avoir un badge avec notre prénom.
03:25 Je pense que pour retenir nos noms en trois semaines,
03:27 ce n'était pas évident pour toute l'équipe.
03:28 Donc c'est Bourgogne vient ici, pays de la loi.
03:31 Mais nous aussi, on s'appelait entre nous par les écharpes.
03:34 Moi, j'avais Midi-Pi, Poitou, c'était Poite-Poite, c'était Bourgogne, c'était Bourbourg.
03:40 Non, mais ça devenait un peu un jeu.
03:45 Et puis, au milieu de toute cette ambiance, on retrouve Clémentine Scellarié,
03:48 qui joue le rôle du bras droit de Geneviève de Fontenay.
03:51 Oui, qui existe, Madame Leblanc.
03:52 C'est ça, une Geneviève de Fontenay, d'ailleurs, qui est absente de votre fiction
03:56 parce qu'en fait, vous ne l'avez pas beaucoup vue avant votre élection, Sonia.
03:58 C'est-à-dire qu'en tant que candidate, elle, elle mettait un point d'honneur
04:01 à ne pas être trop proche de nous parce que par souci de transparence, on va dire.
04:06 Et du coup, on avait beaucoup à faire à notre chaperone, Madame Leblanc,
04:09 qui était un personnage en couleur aussi.
04:12 Oui, Clémentine Scellarié est formidable dans la série.
04:15 Oui, et puis c'est drôle parce qu'elle ne m'a pas posé énormément de questions
04:17 sur ce personnage.
04:18 D'ailleurs, je ne suis même pas certaine qu'elle savait qu'elle existait.
04:21 J'ai dû lui dire quand même, mais c'est fou parce que et Thierry Godard,
04:25 qui joue mon père,
04:27 Matha Gabin aussi, qui joue ma mère, elle, c'était vraiment...
04:30 Même au casting, tout de suite, j'ai pleuré quand j'ai reçu sa tape.
04:34 Je me suis dit "c'est elle", quoi.
04:36 Mais ils ont tous été très justes.
04:38 Alors peut-être que le scénario était...
04:40 Il y avait suffisamment de descriptions et puis ce sont des gens hyper instinctifs,
04:44 intuitifs, je ne sais pas.
04:46 Et puis c'est des monstres de travail aussi.
04:50 Et alors vous, vous faites une très, très brève apparition dans le téléfilm.
04:53 Un petit moment, il faut vraiment avoir l'œil.
04:55 À un moment, on voit passer une femme de chambre.
04:57 Mais ça, c'est mon équipe.
04:58 Ils m'ont tous obligée à le faire.
05:00 Je ne voulais vraiment pas le faire.
05:01 Je n'avais pas que ça à faire en vrai.
05:02 Mais bon, tout le monde m'a demandé de le faire.
05:05 J'ai joué la réceptionniste d'un hôtel.
05:07 Cédric Clapiche, ils le font tous, des caméos.
05:09 Donc pourquoi pas vous ?
05:10 C'est vrai.
05:11 Et alors, parce que vous, vous êtes aussi comédienne.
05:13 Vous incarnez la capitaine de police, Mélissa Saint-Rose, dans la série "Tropiques criminels".
05:18 La saison 4, elle s'est terminée en juin dernier.
05:20 Il y aura une saison 5 ?
05:21 Il y a une saison 5 qui arrive bientôt, très bientôt sur nos écrans, sur France 2.
05:25 Et puis je repars en tournage pour la saison 6 à partir du mois d'avril.
05:31 Donc oui, c'est une super aventure.
05:33 Donc six saisons, on n'attendait pas autant.
05:35 Mais ça a fidélisé un public.
05:37 On est super heureuse, Béatrice Delapoula et moi.
05:39 Et là, ce n'est pas la première fois que vous passez derrière la caméra,
05:42 mais c'est la première fois que vous faites une fiction.
05:44 C'est vers ça que vous voulez vous diriger petit à petit ?
05:47 Vous avez d'autres projets en tête, d'autres fictions en tête ?
05:49 Ah oui, oui, j'ai d'autres projets en tête.
05:51 Des documentaires aussi, parce que j'adore l'exercice du doc.
05:54 Et non, en fait, j'ai plein de projets en tête.
05:57 Mais j'aime jouer, j'aime réaliser.
06:01 Et puis je pense aussi que les deux m'aident beaucoup en tant qu'actrice.
06:05 Par exemple, j'ai un petit peu...
06:07 Enfin, je doute beaucoup moins depuis que je réalise,
06:11 parce que je me rends compte que ce qui se passe derrière la caméra,
06:15 c'est aussi flippant que quand on est acteur.
06:18 Donc finalement, les deux, je me sens bien...
06:22 Enfin, je n'arrive même pas à trouver mes mots, en fait.
06:24 Je me trouve...
06:26 Oui, ça nourrit l'un, nourrit l'autre.
06:28 Oui, l'un nourrit l'autre, exactement.
06:29 Et est-ce que vous êtes en flip aussi sur les résultats ?
06:32 Non, en fait, je vous parle depuis tout à l'heure,
06:33 mais moi, je suis en super flip, en fait.
06:35 Parce que ce soir, mon film va être diffusé, il s'invite chez les gens.
06:39 Il va être vu par des millions de gens.
06:41 Je ne dors pas depuis deux jours.
06:42 Non, mais c'est énorme.
06:43 Ces six ans de travail que je porte avec mon associé Amanda Herzberg,
06:47 avec mon coproducteur Harold Valentin et Simon Trouillot.
06:51 Et puis une chaîne qui m'a fait confiance.
06:54 Donc, évidemment, on est...
06:55 Il y a un enjeu.
06:56 Bah ouais, et puis il y a du monde qui vous suit.
06:58 Il y a votre équipe aussi.
06:59 On a fait un film, un 90 minutes en 21 jours.
07:03 Je pense que les gens du métier savent ce que ça veut dire.
07:05 Oui, c'est clair.
07:06 Mais le public ne peut pas comprendre que ça demande un investissement énorme.
07:10 C'est un travail colossal.
07:13 Donc, on vous croise les doigts pour les résultats.
07:15 Et donc, le résultat, j'en suis très, très fière.
07:17 Mais si en plus, il y a le public ce soir, alors...
07:19 Eh bien, écoutez, on verra ça demain matin à 9h02 avec Julien Pichnay.
07:24 9h04.
07:24 Aïe, aïe, aïe, aïe.
07:25 J'écoute ça.
07:26 On t'embrasse les doigts pour vous.
07:27 En tout cas, ça me fait un destin inattendu, Sonia Roland,
07:29 pour rester encore un petit peu avec nous.
07:30 Parce que dans un instant, ce sera le journal des médias.
07:32 Oui, le journal des médias de Julien Pichnay.
07:34 On reviendra d'ailleurs dans un instant sur ce cambriolage raté
07:37 chez un très célèbre animateur télé.

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