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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Caroline Roux, journaliste.

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News
Transcription
00:00 Europe 1 Culture Média. Alors Caroline Roux, on va parler tout à l'heure de cette passionnante
00:03 enquête de C'est dans l'air diffusée dimanche soir sur France 5, mais d'abord un mot
00:08 de l'émission politique de France 2 que vous présentez, l'événement, parce que ce rendez-vous va évoluer en cette rentrée.
00:15 Qu'est-ce que vous allez changer ?
00:17 En fait il va y avoir deux versions.
00:19 Une version, l'événement l'invité qu'on retrouvera à 20h30, qui va être un espace d'interview d'une trentaine de minutes
00:26 avec une personnalité ou une personnalité politique, c'est un temps d'interview assez long à cette heure là.
00:31 Pas forcément politique alors vous dites ?
00:33 Pas forcément politique, ça peut être des personnalités,
00:35 je sais pas moi, des responsables internationaux.
00:38 L'idée c'est quand même de rester un événement politique, mais il faut ouvrir aussi
00:42 exactement de l'actualité.
00:45 Ça dure 40 minutes à peu près ?
00:47 30 minutes après le 20h.
00:49 Et puis ensuite il y a l'événement prime time qui sera des grandes soirées
00:52 organisées sur France 2 à 20h50, sur deux heures et demie, avec une approche plus thématique.
00:58 L'idée c'est que des thématiques traversent le débat politique depuis des années et qu'on va le prendre plutôt dans ce sens là, plutôt que
01:05 d'essayer d'imaginer une émission autour d'un seul invité.
01:08 Donc ça c'est fini le grand oral de l'invité pendant deux heures ?
01:11 Pour l'instant oui, ça reviendra parce qu'il y aura des échéances.
01:13 Il n'y a plus assez de personnalité forte pour ça ?
01:14 On est dans un moment où les gens ont des inquiétudes, où ils veulent comprendre,
01:17 et c'est là qu'on va je pense apporter des réponses.
01:21 On n'est pas dans un moment où on veut savoir qui va être élu tout de suite, il reste un tout petit peu de temps.
01:24 Donc ce rendez-vous évoluera peut-être dans l'avenir, mais pour l'instant c'est plus comme ça qu'on a décidé d'approcher la politique.
01:31 Est-ce que vous avez choisi déjà le thème de la première ?
01:33 On hésite, on hésite, mais je vous promets que je vous dirai dès que ce sera calé...
01:38 C'est dans combien de temps, ça arrive bientôt ?
01:39 Ça va arriver bientôt, avant Noël on en aura un bien sûr.
01:42 Mais il faut pas non plus, enfin je veux dire, il faut venir, c'était Jacques Pilon qui disait ça aux politiques à l'époque,
01:47 il disait il faut aller voir les Français quand on a quelque chose à leur dire.
01:50 Moi je suis à l'antenne tous les jours en quotidienne, j'ai une interview, je suis pas en manque de visibilité.
01:58 Oui mais ça se décide pas du jour au lendemain non plus.
02:00 Non, ça se monte exactement.
02:01 Mais l'idée c'est vraiment de venir quand on est prêt, quand on a quelque chose de soigné,
02:05 quand on a des problématiques affûtées, quand on a un beau plateau,
02:08 quand on a des invités qui sont vraiment à propos sur le sujet.
02:11 Donc il y en aura évidemment une ou deux avant les vacances de Noël,
02:15 mais les dates sont pas encore totalement arrêtées.
02:17 Ça fait quelques années maintenant que vous réalisez des interviews politiques,
02:20 vous l'avez fait longtemps ici même sur Europe 1, mais aussi dans les 4V sur France 2,
02:23 ou c'est Politiques sur France 5.
02:25 Comment l'exercice a évolué au fil du temps ?
02:28 Est-ce que c'est devenu par exemple plus compliqué de faire sortir les personnalités politiques de leurs éléments de langage ?
02:33 Je sais pas, tout le monde me pose cette question en fait.
02:35 Moi je prends toujours autant de plaisir à faire ce métier là.
02:38 C'est pas plus compliqué qu'avant ?
02:39 Moi je trouve pas que ce soit plus compliqué qu'avant.
02:41 Les réseaux sociaux ont pas changé la donne ?
02:43 Pardonnez-moi, j'ai pas entendu la question.
02:46 Les réseaux sociaux ont pas changé la donne ?
02:48 C'est ce que j'allais dire.
02:49 En fait ce qui a changé la donne, c'est pas tant le buzz permanent, etc.
02:52 Pour moi ce qui est plus compliqué, c'est le tri de l'information.
02:57 C'est à un moment donné de pas se laisser embarquer dans des buzz de 24h,
03:00 d'arriver à garder contact avec les vraies préoccupations des français,
03:06 de pas être dans ce petit bocal dans lequel on est tous,
03:09 où d'un coup on se met à parler d'un sujet qui a émergé en deux heures,
03:12 mais qui n'existera plus le lendemain.
03:13 Ça c'est plus difficile, garder la tête froide, trier.
03:16 Moi le matin quand je prends mon téléphone et que j'essaie de lire la presse,
03:20 ça me prenait une heure il y a cinq ans,
03:22 ça me prend trois heures et demie pour arriver à hiérarchiser l'information.
03:26 Donc c'est là que c'est plus difficile.
03:28 En revanche j'ai toujours autant d'appétit à faire des interviews politiques.
03:31 Je suis toujours autant stressée, je suis toujours à me scénariser l'interview,
03:35 à me dire "bon si je lui pose cette question, qu'est-ce qu'il va me dire ?
03:37 Ah oui mais il est mou, il faut le lancer dès le début."
03:39 Voilà, donc ça me plaît toujours, et peut-être que ça s'entend,
03:42 et si c'est le cas tant mieux.
03:43 Alors avant le retour de l'événement, le rendez-vous important,
03:46 c'est donc dimanche soir sur France 5 avec cette spéciale de C'est dans l'air.
03:49 On en parle juste après la session de rattrapage de M. Jean-Luc Lemoyne.
03:53 A tout de suite sur Europe 1.
03:54 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 avec Thomas Hill.
03:58 Et votre invité Thomas, vous recevez Caroline Roux,
04:01 à l'occasion de la diffusion dimanche à 21h sur France 5
04:04 d'une émission spéciale de C'est dans l'air.
04:06 L'armée française a-t-elle une guerre de retard sur ses adversaires ?
04:11 Est-elle prête pour faire face aux nouvelles formes de guerre ?
04:15 20 ans d'économie forcée ont mis le doute sur ses capacités.
04:20 "La guerre en Ukraine a fait l'effet d'un électrochoc.
04:23 Elle a provoqué finalement une espèce de réveil stratégique des Européens."
04:27 "Si on engageait l'armée française dans une guerre comme celle d'Ukraine,
04:31 l'armée française tiendrait un front de 80 km.
04:34 Le front ukrainien, il fait plus de 1000 km.
04:38 Donc ça dit quelque chose des capacités."
04:41 On est tout de suite dans l'ambiance de ce doc,
04:44 "Demain la guerre, la France est-elle prête ?"
04:46 C'est la question que vous posez Caroline Roux dans cette spéciale de C'est dans l'air dimanche soir.
04:49 C'est vrai que quand on regarde ce doc, on se dit que la réponse est non.
04:52 On se dit non, la France n'est pas prête. En tout cas qu'elle a pris beaucoup de retard.
04:55 C'est vrai qu'il y a certains domaines dans lesquels la France a pris beaucoup de retard.
04:59 On voit ce qui se passe sur le terrain ukrainien, notamment avec la guerre des drones,
05:02 qui a donné un nouveau visage à cette guerre-là.
05:04 Très clairement, la France a raté le virage stratégique des drones.
05:08 Il y a d'autres sujets qui sont assez criants,
05:11 par exemple la présence française en Indo-Pacifique,
05:14 avec un sous-équipement par rapport à d'autres grandes puissances
05:18 quand on imagine une possible guerre navale,
05:20 puisque c'est là-bas en ce moment qu'il y a le plus de tensions,
05:23 avec la Chine, avec Taïwan.
05:25 Et puis ça nous permet, ce documentaire, d'interroger l'ensemble aussi de notre stratégie.
05:28 Parce que si la France n'est pas prête,
05:30 alors il y a eu des économies qui ont été décidées par le passé,
05:32 peut-être qu'on les regrette aujourd'hui,
05:34 puisqu'il y a une loi de programmation militaire de 413 milliards,
05:37 ce qui est énorme, voilà, c'est ça, on va mettre les moyens sur les prochaines années
05:41 pour rattraper peut-être une partie du retard.
05:43 Mais ce qui est intéressant à voir aussi,
05:45 c'est que l'armée française ne va pas essayer de racheter des chars
05:49 pour refaire l'armée d'hier,
05:50 elle va essayer de se positionner sur les guerres de demain,
05:53 et là ça devient vertigineux, ce qu'on démonte dans le documentaire.
05:56 Parce que la guerre de demain, elle est dans l'espace,
05:59 c'est Star Wars, mais c'est déjà maintenant.
06:01 Il y a une séquence qui est absolument incroyable,
06:03 où on montre qu'en ce moment dans l'espace,
06:05 il y a des intimidations des nations qui sont agressives
06:09 vis-à-vis de nos satellites ou des satellites occidentaux,
06:12 avec des moyens qui datent des bandits de grand chemin.
06:16 C'est-à-dire que dans l'espace, vous avez des filets
06:19 qui sont parfois lancés pour capturer d'autres satellites, etc.
06:22 C'est à la fois des opérations d'intimidation,
06:25 à la fois des opérations d'espionnage avec des satellites,
06:28 et on le montre, des satellites notamment russes
06:31 qui viennent, bim, se coller à des satellites franco-italiens
06:34 pour aspirer des données.
06:36 Ça se passe en ce moment, et alors là, il faut être bon,
06:38 parce qu'un blackout d'un satellite,
06:40 ce sont toutes vos communications qui sont
06:42 du jour au lendemain interrompues,
06:44 ce sont des transitions bancaires,
06:46 donc ce sont des enjeux majeurs,
06:48 et on voit que la guerre se déroule aujourd'hui
06:50 d'une manière un petit peu à la fois l'ancienne avec de l'artillerie,
06:53 en même temps avec des attaques cyber en Ukraine,
06:55 mais quand on se projette sur l'après,
06:57 il y a des enjeux stratégiques majeurs
06:59 et qui nous dépassent parfois.
07:01 - Et c'est ça qui est passionnant, c'est que justement,
07:03 vous montrez ces nouvelles technologies,
07:05 vous montrez notamment la guerre des drones,
07:07 vous parliez avec notamment des images assez impressionnantes
07:10 d'esseins de drones,
07:12 racontez-nous ce que c'est qu'un essein de drone.
07:14 - Effectivement, grâce à l'intelligence artificielle,
07:16 aujourd'hui on a la capacité de dessiner des cœurs
07:18 dans le ciel pour dire "je t'aime" à son amoureux
07:20 ou à son amoureuse, mais on peut aussi
07:23 organiser des charges,
07:26 des offensives avec 40 drones
07:29 qui sont pilotés par l'intelligence artificielle.
07:31 Vous imaginez un porte-avions,
07:34 vous imaginez 350 drones équipés
07:37 de munitions qui fondent sur cet objectif-là.
07:40 - Des drones qui sont souvent indétectables,
07:42 parce qu'il y a aussi des mini-drones,
07:44 des nano-drones minuscules,
07:46 qui peuvent aller attaquer.
07:47 - Et qui sont commandés avec l'intelligence artificielle.
07:49 Donc là, il faut avoir un temps d'avance,
07:51 c'est-à-dire qu'il faut imaginer comment on va mettre en place
07:53 des brouilleurs pour qu'à un moment donné,
07:55 ces drones-là ne puissent plus répondre
07:57 à une consigne qui serait organisée ailleurs.
08:00 Mais en même temps, il ne faut pas que les cibles
08:02 et les munitions tombent sur ce porte-avions,
08:05 si on garde cet exemple-là.
08:07 En fait, c'est tous ces scénarios-là qui sont,
08:09 et c'est ce qu'on montre dans le documentaire,
08:11 et c'est assez fascinant,
08:12 il y a une équipe aujourd'hui qui s'appelle la Red Team,
08:15 c'est une équipe de scénaristes de science-fiction
08:17 qui travaillent sur les guerres de demain
08:20 et sur les hypothèses qu'il va falloir travailler.
08:23 Typiquement, c'était sain de drone,
08:26 c'est aujourd'hui une donnée que prend en compte
08:28 l'armée française pour se dire
08:29 comment est-ce qu'on protège nos sites stratégiques.
08:32 - Et sur laquelle ils avouent qu'ils ne sont pas allés tout de suite
08:34 et ils ont aussi un petit peu de retard.
08:36 Alors en écoutant ces haut-gradés expliquer aussi
08:39 toutes les faiblesses de l'arsenal militaire français,
08:41 on se dit qu'il y a aussi des enjeux financiers
08:43 extrêmement importants, vous en parliez,
08:45 et quand on travaille sur un sujet comme celui-là,
08:47 comment est-ce qu'on fait pour éviter d'être aussi
08:49 le relais de communication, pour ne pas dire
08:51 du lobbying de l'armée française
08:53 qui demande toujours plus de moyens ?
08:55 - On enquête, alors effectivement,
08:57 ils demandent des moyens, ils les ont obtenus.
08:59 Si on avait fait ce sujet il y a six mois,
09:01 ça aurait été peut-être un peu différent.
09:02 Là, ils ont obtenu une loi de programmation militaire
09:04 énorme, 413 milliards,
09:06 c'est vraiment un rééquilibrage,
09:08 ils ont obtenu gain de cause les militaires.
09:10 Non, ce qu'on a fait, c'est qu'on a quand même enquêté,
09:12 on a montré qu'il y a des choix stratégiques
09:14 qui ont été faits qui n'étaient pas les bons.
09:16 Donc aujourd'hui, on va voir comment est-ce que
09:19 les fonds sont repositionnés
09:21 pour répondre à ces nouveaux enjeux.
09:23 Mais voilà quoi.
09:25 - Et vous vous êtes fait aider aussi, je sais que vous vouliez en dire
09:27 un petit mot ce matin, de fixeurs aussi sur place.
09:29 - Oui, je voulais dire un mot déjà d'Alain Pierrot
09:31 et Coraline Salvoche qui ont
09:33 réalisé ce documentaire
09:35 et qui ont été au plus près
09:37 de la ligne du front en Ukraine pour voir
09:39 justement cette guerre des grunes. Et dans ces cas-là,
09:41 quand les journalistes sont sur le terrain,
09:43 ils sont aidés de fixeurs.
09:45 Et ce fixeur-là qui nous a aidés
09:47 a été ciblé hier soir par un tireur russe.
09:49 Il s'en est sorti.
09:51 Quand on voit les images de sa voiture,
09:53 c'est angoissant.
09:55 Et je voulais en dire un mot ce matin
09:57 parce que sans ces personnes qui risquent leur vie
09:59 tous les jours, on n'arrive pas à faire ces sujets-là.
10:01 On n'arrive pas à aller sur le front.
10:03 - C'est important de saluer leur travail. - Oui, vraiment.
10:05 - Demain, la guerre, la France est-elle prête ?
10:07 C'est dimanche soir à 21h sur France 5.
10:09 - Dans un instant, le journal des médias
10:11 de Julien Pichiné. Vous savez, c'est tous les jours
10:13 à 9h30.
10:15 - C'est vrai. Culture Média sur Europe 1
10:17 avec Thomas Hill et votre invité média du jour.
10:19 Thomas, vous recevez Caroline Roux.
10:21 - Alors, on l'a dit, il y a cette spéciale de C'est dans l'air
10:23 dimanche soir en prime.
10:25 Et on n'oublie pas votre rendez-vous quotidien sur France 5
10:27 avec d'abord l'invité de C'est dans l'air.
10:29 Ça, c'est une courte interview en face-à-face
10:31 à 17h30. Ça dure quoi ? 10-15 minutes ?
10:33 - 10 minutes. - Voilà, chrono.
10:35 Et puis, C'est dans l'air à 17h45.
10:37 Donc, il reste une référence
10:39 malgré la concurrence
10:41 quand même assez féroce maintenant
10:43 de ces chaînes d'info qui font des émissions
10:45 qui vous ressemblent beaucoup parfois
10:47 avec des invités qu'on peut ou qu'on
10:49 pouvait voir chez vous aussi.
10:51 - Ça ne vous a pas échappé ?
10:53 - Non, ça ne vous embête pas ?
10:55 - Non, ça ne m'embête pas. Il ne faut pas refuser la concurrence.
10:57 C'est le jeu. C'est un format
10:59 en même temps d'une simplicité absolue.
11:01 4 personnes intelligentes autour d'une table,
11:03 une animatrice, 3 reportages.
11:05 La différence, c'est 3 reportages.
11:07 C'est que nous, on a encore une rédaction.
11:09 On a 15 personnes qui travaillent tous les jours et qui ramènent
11:11 de l'information, qui ramènent de l'enquête.
11:13 Et ça, je trouve que ça fait aussi la spécificité
11:15 de ces dans l'air.
11:17 L'autre sujet, c'est qu'effectivement, on se fait
11:19 piller nos invités
11:21 allègrement. C'est-à-dire qu'on a une équipe
11:23 de 5 programmatrices qui sont des bombes
11:25 et qui vont chercher des talents.
11:27 On fait monter des femmes, on les
11:29 forme, on les aide
11:31 et puis on nous les pique.
11:33 Et on garde le sourire parce qu'en même temps
11:35 encore une fois, c'est parce qu'on est bons et qu'on trouve les bons
11:37 qu'on vient nous les prendre.
11:39 - Mais là où le match... - On ne les paye pas, je rappelle juste.
11:41 On ne paie pas nos experts, nous.
11:43 - Mais c'est là où le match est un peu injuste
11:45 parce que vous dites "on ne les paye pas" parce que d'autres le font.
11:47 D'autres les payent. On va dire
11:49 les choses, par exemple sur LCI, dans l'émission
11:51 de David Pujadas, les invités
11:53 sont rémunérés. Ils deviennent des chroniqueurs
11:55 de cette émission. Et du coup,
11:57 parfois, évidemment, la
11:59 concurrence est un peu déloyale avec nous sur ce terrain.
12:01 - Mais du coup, on accepte ces règles du jeu. On ne peut pas
12:03 dire à un invité
12:05 "non, tu ne viens pas". Et quand à partir du moment où on sait
12:07 qu'ils sont pigés et qu'ils sont devenus chroniqueurs,
12:09 ils changent un peu de catégorie. - C'est ça.
12:11 - Mais on a des gens, et je tiens à le dire, on a des experts
12:13 qui sont vraiment brillantissimes,
12:15 qui sont des pépites
12:17 et qui se rendent disponibles
12:19 systématiquement pour ces dans l'air.
12:21 Qui sont fidèles, qui ne vont pas ailleurs,
12:23 qui ont compris en fait ce que...
12:25 À un moment donné, on a le sentiment que quand on allume la télé,
12:27 on voit la même chose partout, tout le temps, avec les mêmes experts,
12:29 les mêmes sujets. Et ils ont compris
12:31 qu'en gardant une forme d'exclusivité avec une émission
12:33 qui est quand même une référence,
12:35 Omar y sauve aussi une partie de ce qu'ils sont
12:37 et ils ne s'abîment pas d'une certaine manière
12:39 en allant faire trop de médias. On en a vu quelques-uns
12:41 qui explosent en vol
12:43 parce que c'est la notoriété. Après, c'est dans l'air,
12:45 il y a la notoriété, on vous reconnaît à la boulangerie.
12:47 - C'est ça. - Donc pour certains, ils brillent
12:49 et ils finissent par faire toutes les jeunes infos.
12:51 - Ils sont partout. - Ils travaillent moins et du coup,
12:53 nous, on les prend moins. - Et alors, dans Culture Média,
12:55 on aime bien envoyer notre journaliste Alexandre Omar
12:57 à la rencontre des téléspectateurs
12:59 et il leur a donc demandé aujourd'hui ce qu'il pense
13:01 de vous et de votre émission "C'est dans l'air". Écoutez.
13:03 - C'est une émission
13:05 qui aborde tous les sujets et on a
13:07 plaisir à écouter jusqu'au bout
13:09 parce qu'il y a un respect de chacun.
13:11 - Ça parle de tout.
13:13 Un jour c'est ça, un jour c'est autre chose.
13:15 C'est assez varié. - Écoutez, j'aime bien
13:17 la diversité des sujets. J'aime bien
13:19 l'animatrice Caroline Roux
13:21 qui est assez franche et directe
13:23 et qui sait stopper ses
13:25 interlocuteurs quand il le faut
13:27 et je la trouve très naturelle
13:29 et à son aise.
13:31 - Alors j'apprécie tout particulièrement le fait qu'il y a
13:33 un panel de spécialistes et souvent
13:35 un panel bien choisi qui permet
13:37 de répondre vraiment à toutes les attentes
13:39 et à toutes les questions que se posent
13:41 à la fois les téléspectateurs mais aussi
13:43 Caroline Roux qui mène très très bien son émission.
13:45 - Oui, je regarde "C'est dans l'air"
13:47 après j'avoue que je zappe assez régulièrement
13:49 car je trouve que c'est souvent
13:51 les mêmes intervenants. - Caroline Roux,
13:53 elle est directe, elle est entière,
13:55 elle fait pas de fioritures,
13:57 on reçoit bien ses propos,
13:59 c'est pas filandreux, ça s'étire pas
14:01 mais c'est vrai que
14:03 cette façon de faire, il faut qu'elle la garde,
14:05 je pense qu'elle est dans le bon couloir.
14:07 - C'est une belle personne, déjà, qui accroche
14:09 quand on regarde l'émission
14:11 et qui surtout est très intelligente.
14:13 Elle sait poser les bonnes questions
14:15 et elle se laisse pas faire aussi. C'est vraiment un plaisir de l'écouter
14:17 et de la voir. - Oui, ils sont
14:19 dix tirants, les gars. - Vous avez un peu le coup de ma famille là-bas.
14:21 - Et je vous promets qu'on a pas
14:23 enlevé de messages désagréables,
14:25 vous cautionnez un juillet. - Ce sont les gens
14:27 qui passaient le Nord-Ouest européen,
14:29 hier après-midi. - Vous avez entendu
14:31 le seul petit bémol, ça concerne le fait que certains
14:33 invités reviennent souvent. C'est ce qu'on disait,
14:35 mais c'est ce qu'on appelle les bons clients aussi.
14:37 - Oui, c'est que sur certains
14:39 sujets, quand vous parlez d'économie
14:41 et que vous avez la chance d'avoir
14:43 Philippe de Sertines, vous le prenez. Quand vous êtes
14:45 sur les questions de sécurité, vous avez Alain Bauer
14:47 et vous avez la chance de l'avoir, vous le prenez.
14:49 Quand vous avez Daphné Benoît
14:51 sur les questions de défense, qui est extraordinaire,
14:53 qui est dans le documentaire aussi,
14:55 vous la prenez. Donc c'est vrai, on essaie de renouveler
14:57 et on essaie de féminiser, comme vous l'avez
14:59 remarqué, parce que franchement, on est aussi
15:01 les seuls à le faire, donc j'insiste lourdement
15:03 de manière directe, puisque je suis direct.
15:05 - Vous êtes à 50/50 ?
15:07 - On n'est pas loin de 50/50.
15:09 C'est dur, ça reste dur.
15:11 Et quand on se relâche, j'ai un petit
15:13 mail, attention, warning, il faut
15:15 qu'on se ressaisisse. - Allez, on va
15:17 revenir dans quelques instants et comme chaque vendredi,
15:19 on va parler sport et médias avec
15:21 avec Sacha Nokovitch.