Les Vraies Voix avec Bruno Pomart, maire de Belflou, ex policier du RAID, et fondateur de Prox’Raid Aventure, Corinne Tapiero, conseillère d’arrondissement et présidente de l’Observatoire des parents et des élèves, René Chiche, directeur des rédactions du groupe Entreprendre Lafont presse
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-01-04##
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00:00 C'est l'heure ! 17h31, si vous nous rejoignez, vous savez qu'à ce moment-là, le grand débat commence.
00:06 Alors l'émission, elle commence à 17h déjà, et puis sur de bons rythmes.
00:11 La question que nous vous posons est passionnante, vous réagissez nombreux sur le compte X de Sud Radio,
00:17 je rappelle, X Twitter, il faudra vraiment toujours le dire encore longtemps parce qu'on ne s'y fait pas.
00:22 0826 300 300, c'est Haute qui vous accueille au téléphone, vous pouvez intervenir.
00:28 Allez, c'est parti !
00:30 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:34 La rumeur bourdonne, Elisabeth Borne serait remplacée prochainement au poste de Premier ministre.
00:41 Pas de conseil des ministrières, détention chez les ministres à cause de la loi immigration,
00:46 non, je t'ai plus, depuis le 2 janvier, une fois la question des voeux pour 2024 réglée,
00:52 de nombreuses prédictions sont faites, très rarement sur le thème
00:56 "Quel Premier ministre voudrait vraiment les Français ?"
00:59 Alors nous, nous posons vraiment la question, puisque rarement on dit "Qu'est-ce que veulent les Français ?"
01:05 On dit souvent "Qu'est-ce que veut le Président ?"
01:07 Eh bien nous lançons la question sur Sud Radio en votre direction, chers auditeurs.
01:11 #remaniement #crisepolitique
01:13 Le nouveau Premier ministre doit-il être issu de la majorité, LR, la gauche ou le RN ?
01:21 Vous y allez sur le compte X, vous donnez votre avis, pour l'instant vous êtes nombreux.
01:27 Je vais vous donner tout de suite la tendance.
01:30 RN à 59%, gauche à 10%, LR 19%, et ce qui semble quand même le plus probable, la majorité, 12% seulement.
01:41 Voilà la tendance auprès, alors vous êtes pour l'instant, ouais, assez nombreux, près de 250 et ça va continuer là.
01:47 Allez-y, faites-vous plaisir, dites-nous ce que vous en pensez.
01:51 Nous ferons le point aussi au 0826 300 300, appelez, c'est Aude au téléphone, vous savez, vous êtes caliné, bercé,
01:57 et placé sur un piédestal pour nous rejoindre.
02:01 Commençons par cette question, vous, que diriez-vous, les vrais voix, déjà ?
02:06 Commençons par René Chiche.
02:07 J'ai pris ces quatre possibilités, on est bien d'accord que ça ne sera pas un parti anticapitaliste ou quoi que ce soit.
02:14 - Oui, bien sûr. - Allons-y, René.
02:16 Alors, bon, alors moi j'ai une autre analyse, si je peux me permettre, par rapport à cette question excellente.
02:21 - Je vous remercie. - C'est une rumeur, personne n'est dans la tête de Macron.
02:26 Souvenez-vous qu'après la réforme sur les retraites, on avait prédit le départ d'Elisabeth Borne.
02:32 - Elles étaient vraiment sûres, elles partaient de sera, ça n'a pas été le cas. - Et elle n'est pas partie.
02:35 - Elle n'est pas partie. - Est-ce que vous êtes en train de botter en touche en me disant que vous pensez qu'elle ne partirait pas
02:39 et que vous ne vous mouillez pas donc sur ma question ?
02:42 - Je vais enchaîner. - Oui, oui.
02:44 À mon avis, il y a une probabilité que Macron, certes, remanie son gouvernement, mais conserve Elisabeth Borne.
02:50 Pourquoi ? Parce que, d'abord, c'est finalement une bonne petite soldate de Macron, elle ne lui fait pas trop d'ombre.
02:57 En plus, n'oublions pas quelque chose quand même, c'est que le 9 juin, il y a les européennes.
03:01 Imaginez que Macron nomme un ou une nouvelle première ministre maintenant, la semaine prochaine,
03:07 et que la liste présidentielle, enfin la majorité présidentielle, se prenne une bonne toile,
03:14 - Le 9 juin prochain. - Le 9 juin, il devra en plus, maintenant, à mon avis, renommer quelqu'un d'autre de nouveau.
03:19 Il ne pourra pas conserver le ou la chef du gouvernement.
03:21 Donc moi, toutes ces rumeurs, d'ailleurs, ça empiète un peu sur mon tour d'actualité que je crois tout à l'heure,
03:25 - tous ces emballements... - Bah dites-tout tout de suite !
03:27 - Tout ces emballements, moi, pour l'instant, je ne les crois pas trop.
03:32 Bien sûr, je peux me tromper comme tout le monde, quelqu'un va dire "oui, il va nommer un tel, un tel".
03:35 Mais moi, mon analyse, elle est un peu différente.
03:37 - Donc, à la question que je posais, votre réponse, c'est la majorité,
03:41 puisque vous garderiez la première ministre actuelle, qui est donc de la majorité.
03:45 Je pose la même question à Corinne Tapiero.
03:48 - Alors, j'ai lu avec intérêt cette question, cher Frédéric.
03:51 Si je peux me permettre, j'espère qu'Éric Ciotti, par exemple, m'écoute.
03:55 - Ah oui ! Disons tout de suite aux auditeurs de Sud Radio que vous avez une proximité avec les LR.
04:00 - Ah non, je n'ai pas une proximité, je suis un carton.
04:02 - Alors, il faut être très clair. - Très bien.
04:04 - Et également au président du groupe à l'Assemblée nationale et au Sénat.
04:08 Ils seraient bien inspirés tous de se garder et d'aller dans ce gouvernement.
04:12 Parce qu'ils viennent à peine de reprendre un petit peu de couleur avec cette histoire de loi sur l'immigration,
04:18 même si on sait que le Conseil constitutionnel risque d'y mettre un grand coup de canif.
04:23 Je trouverais extrêmement maladroit d'afficher après un soutien total à Emmanuel Macron.
04:28 - C'est le fameux syndrome de la cohabitation, c'est-à-dire...
04:30 - Mais c'est même pas une... - Mitterrand prenait un Premier ministre de droite pour l'envoyer à l'échafaud.
04:34 - Alors, c'est pas ça, parce que quand Mitterrand a pris un Premier ministre de droite,
04:37 c'est que l'Assemblée nationale était à droite, majoritairement à droite.
04:40 Là, c'est pas le cas. - C'est pas le cas.
04:42 - C'est toujours une majorité d'à-point.
04:44 Donc là, ce n'est absolument pas... Enfin, stratégiquement, je pense que ce serait une erreur.
04:49 En revanche, je suis pas tout à fait d'accord avec René Chiche, mais je m'en rapproche.
04:54 Je pense que l'entourage de Macron s'amuse systématiquement à occuper un petit peu la scène médiatique
05:05 autour de ces sujets de personnes.
05:07 Parce que la réalité, elle est extrêmement sévère, de mon point de vue.
05:11 Elisabeth Borne fait le job, elle est...
05:14 Bon, elle fait le job, on va dire.
05:16 Je pense que c'est pas une mauvaise Premier ministre,
05:18 c'est pas une Première ministre qui laissera des souvenirs impérissables à part le 49-3.
05:23 - Puis le fait que ce n'était que la deuxième femme de l'histoire à être Première ministre, après Edith Cresson aussi.
05:28 - Et qui est restée plus longtemps qu'Edith Cresson.
05:30 Néanmoins, je ne vois pas qui il a encore comme fusible à même comme Premier ministre.
05:35 Et ça, c'est une vraie difficulté. - Vous vous dites la majorité, mais...
05:38 - Parce que quand on parle de Bruno Le Maire, pour lui de le mettre en tant que Premier ministre,
05:42 c'est une vraie difficulté de lui faire quitter les finances.
05:45 Parce que c'est quand même un très très gros... - L'économie.
05:47 - L'économie et les finances, c'est quand même un très gros poste.
05:49 - Alors, Bruno Pommard, avant d'aller au 0826-300-300, parce que Stéphane de Pézenas, qui est notre auditeur fil rouge, va réagir,
05:57 vous aussi les auditeurs, dites-nous ce qui est le mieux, ce que vous choisiriez, à la place d'Emmanuel Macron,
06:03 comme profil de Premier ministre. Vous, Bruno Pommard.
06:07 Donc, soit la majorité, soit LR, soit gauche, soit RN.
06:10 - Alors, tout est possible, moi, je pense, avec Macron. On l'a déjà vu.
06:13 - Alors, vous dites tous Macron, moi je dis le Président Macron.
06:16 - Tout est possible, Emmanuel. Moi, je suis un bon... - On disait Chirac, on disait...
06:20 - Non, non, mais l'Emmanuel, moi. - Tout est possible avec Macron.
06:22 Si, à mon sens, moi je trouve qu'Elisabeth Borne est rincée, après la loi immigration et tout ce qui s'est passé auparavant,
06:29 elle est quand même rincée, il a intérêt de remettre du renouveau, pour donner peut-être un semblant de départ,
06:35 de relancer un petit peu la politique du gouvernement.
06:39 Je verrais bien Lecornu ou Béchut, parce que Lecornu est quand même très très proche de Macron depuis 2007.
06:45 Il est avec lui en permanence.
06:47 - Sébastien Lecornu, l'actuel ministre des armées, maintenant le maire aussi.
06:52 - Alors, ça serait une prise en même temps un peu à droite, parce qu'il est...
06:55 - Non, non, non, non. - Il était à l'ère, excusez-moi.
06:57 - Ah oui, il était à l'ère il y a 10 ans, maintenant, ça il s'est terminé.
07:00 - On va dire Bruno Pommard, c'est vrai que Bruno Le Maire, désormais, fait partie de la majorité.
07:05 Il est actuel ministre d'économie et des finances.
07:08 Continuez, Bruno Pommard. S'il vous plaît, s'il vous plaît. Bruno Pommard.
07:12 - Et moi, je pense que, essayer de capter... ça, si Macron est capable de faire quelqu'un de à l'ère,
07:17 ça serait une prise de guerre intéressante à mettre en tant que premier ministre.
07:21 Enfin, c'est mon point de vue. - Très bien.
07:23 - La difficulté, c'est que Macron est arrivé au pouvoir sans parti.
07:31 Il a un agglomérat d'individus qui le suivent, mais il n'y a pas de doctrine.
07:36 Il n'y a pas de ligne politique.
07:38 - C'est une ligne centriste, c'est quand même à affirmer.
07:42 - Non, il n'a pas de ligne politique, il a la ligne du en même temps.
07:45 Donc, pour trouver son chemin en même temps... - Ça peut être une ligne en soi.
07:48 C'est une ligne centriste en même temps, finalement.
07:50 - Non, ça peut être... - Ça prend un peu à droite, ça prend un peu à gauche.
07:53 - Non, une ligne centriste, elle prend un peu à droite, un peu à gauche,
07:55 mais une ligne centriste, elle ne prend pas un peu à droite, un peu à gauche sur le même sujet,
07:58 parce qu'après, c'est incohérent.
08:00 - En fait, elle est censée prendre ce qu'il y a de mieux des deux.
08:03 - Laissons l'argument, si j'ai le juste mot, Bruno.
08:07 Parce que c'est vous, Bruno, parce qu'on file au 0826-363.
08:10 - Oui, c'est ça. - Oui, c'est ça.
08:12 - Ah bah moi j'ai peur de Bruno Convance. - Stop, stop, stop, stop, stop.
08:15 - Renaissance, on n'entend pas parler ces journées. - Bah non, c'est ça.
08:18 - On n'entend pas parler depuis. - Non, non, il n'y a pas de doctrine.
08:22 - C'est passionnel, nous le savions, nous l'imaginions, nous...
08:25 Stéphane, peut-être, de Pesnace, on commence par Stéphane de Pesnace.
08:29 Heureux de vous retrouver, Stéphane.
08:31 Tout à l'heure, on était dans le coup de cœur, là, vous êtes toujours dans le coup de cœur.
08:34 Ça serait quoi, votre option ?
08:36 - Alors, non, c'est pas à proprement parler un coup de cœur,
08:39 mais moi je pense que, bon, je suis pas à la place de Macron,
08:42 mais je pense qu'il faut qu'il ait une vision démocratique des choses,
08:45 et que je pense qu'il faut nommer Bardella, Méméni.
08:50 Parce que, en fait, c'est le chef du parti qui est présent au second tour
08:53 avec 13 millions d'électeurs, quand même, c'est pas rien.
08:56 Ça permettra de voir si ce parti, ou pas, est doté d'une matrice politique suffisante
09:00 et d'une maturité politique pour gouverner le pays.
09:03 Donc là, il sera au pied du mur, ce parti.
09:06 Et cela obligera aussi à mettre en place, peut-être, un gouvernement d'union nationale,
09:09 parce que le contrat serait de demander au Premier ministre
09:12 de composer un gouvernement faisant appel à toutes les forces vives du pays.
09:16 Parce que, je pense que, vu les enjeux auxquels on est confrontés,
09:20 aujourd'hui, ce qui est important, c'est de rassembler les gens.
09:23 Donc, on doit tenir compte du résultat des élections,
09:25 qu'on soit d'accord ou pas d'accord, qu'on soit...
09:28 Moi, je ne fais pas d'idéologie, là.
09:31 - On a bien compris.
09:32 Alors, rebondissons, justement, avant de retourner au 0826-300-300.
09:37 Vous êtes nombreux, on arrive au standard.
09:40 Je vois qu'Aude est prête, elle me fait signe.
09:43 Mais, sur ce que dit, et il le précise bien Stéphane,
09:46 sans parti pris, mais il y a une espèce de logique.
09:49 Alors, je pose la question à René Chiche.
09:51 Tout à l'heure, vous avez dit qu'en fonction des européennes,
09:54 ça pourrait remodifier.
09:55 Justement, il est tête de liste du RN aux européennes.
09:59 - D'accord, mais là, on parle d'un remaniement dans les prochains jours.
10:02 - Donc, il dira non.
10:03 Donc, il dira non, Bardella.
10:05 - Excusez-moi, si je peux me permettre, c'est de la politique fiction.
10:07 - Exactement.
10:08 - Que Macron nomme Bardella.
10:09 - Oui, mais c'est ça qui nous excite, on est heureux.
10:11 - Allons-y, allons-y.
10:12 - Moi, je n'y crois pas du tout.
10:13 - Comme il y a même, il dirait non.
10:15 - D'abord, il dirait non, exactement.
10:16 Moi, je persiste à dire que Macron,
10:20 ce n'est pas qu'il va créer la surprise, à mon avis.
10:23 - Il a annoncé une surprise, quand même.
10:24 - Oui, la surprise, ça va être la surprise, c'est que finalement,
10:26 alors que tout le monde croit qu'il va nommer quelqu'un de nouveau,
10:29 il est capable, peut-être, alors...
10:32 - Il rappelle Castex, alors, si c'est quelqu'un d'ancien.
10:34 - C'est une autre humeur, ça.
10:35 C'est une autre humeur, ça, qu'il rappelle Castex.
10:37 Soit, effectivement, il conserve Borne jusqu'aux européennes,
10:40 ce qui est un peu mon analyse, ce qui est possible.
10:42 - Oui, ça se tient, ça se tient.
10:44 - Ou alors, il fera comme, et j'en ai pour une minute maximum.
10:48 - Non.
10:49 - Ou alors, il va nommer qui ?
10:52 Il va nommer quelqu'un qui va lui être loyal jusqu'à la fin de son mandat.
10:56 - Le Cornu.
10:57 - Alors, voilà, il y a quelques noms comme Le Cornu,
10:59 comme, oui, Béchu, pourquoi pas ?
11:01 Quelqu'un, voire même, mais je n'y crois pas trop, de Normandie.
11:04 - Christophe Béchu, l'actuel ministre de la Transition écologique, on le rappelle.
11:08 - Il fera...
11:09 - Très apprécié de Normandie.
11:10 - Il fera, comme les anciens présidents,
11:12 regardez, je prends quelques égouts, après j'arrête.
11:14 - Oui.
11:15 - François Hollande, son dernier premier ministre,
11:17 c'était quelqu'un de très très proche.
11:18 Bernard Cazeneuve, Mitterrand, son dernier premier ministre,
11:21 avant la cohabitation c'était qui ?
11:22 Pierre Bérégovoy, un très très proche.
11:24 - Arrêtez de taper sur la table.
11:25 - Pardon, excusez-moi.
11:26 - Parce que c'est le mot que je veux méliter à néant.
11:28 - Oui, oui, je vois ça, je vois ça.
11:29 - Jacques Chirac, son dernier premier ministre c'était qui ?
11:31 C'était Dominique de Villepin, aussi un très très proche.
11:33 - Oui.
11:34 - Donc moi, je pense que Macron ne va pas vouloir s'embêter jusqu'à la fin de son mandat.
11:38 Alors maintenant, on apprécie ou pas cette attitude, bien sûr.
11:41 Mais je ne pense pas qu'il va prendre un risque.
11:43 - Regardez là, je vais poser la question aux autres vrais voix,
11:47 mais nous filons retrouver Simon de Perpignan au 0826 300 300.
11:53 Vous réagissez, bonsoir Simon.
11:55 - Bonsoir, c'est le radio.
11:57 - Salut.
11:58 - Bonsoir.
11:59 - Alors vous, le profil, c'est qui pour vous le profil ?
12:01 - Le profil, ça sera Elisabeth Borne, pour deux raisons,
12:06 parce qu'elle est assez servile pour lui,
12:08 et c'est un profil qu'il recherche systématiquement.
12:11 C'est une très bonne fonctionnaire, mais elle ne gouverne pas du tout.
12:15 Voilà, et ensuite, elle est surtout anti-RN de manière irruptive.
12:22 - Différente, oui.
12:23 - Voilà, et ça, ça lui convient parfaitement, donc ça ne sera pas Bardella, bien entendu.
12:28 Et deuxièmement, il adore prendre le contre-pied de l'opinion publique,
12:31 parce que l'opinion publique, il s'en moque littéralement, au contraire.
12:35 Il préfère justement, c'est là où il dit toujours, c'est une surprise, effectivement.
12:40 Je prends toujours le contre-pied de l'opinion publique.
12:42 Voilà, et de toute façon, je n'en tiens jamais compte.
12:45 - Vous dites donc, Simon, depuis Perpignan, et on vous salue,
12:48 vous dites donc, quelqu'un de la majorité.
12:50 Pour l'instant, sur le compte X de Sud Radio, ça évolue, ça évolue.
12:54 Alors toujours, vous dites un Premier ministre RN à 62%, ça a baissé pour la gauche.
13:00 Vous dites un Premier ministre de gauche à 10%, ça monte pour LR à 18%.
13:05 C'est comme si tout le monde avait voulu dire le contraire de Corine.
13:08 - C'était 19% tout à l'heure. - On l'a mise à sa tapir.
13:10 - Oui, mais avant, j'avais vu où c'était pas encore.
13:12 - Ça va être pour une tapir, moi, le Premier ministre LR.
13:14 - Et puis, la majorité à 11%.
13:16 Voilà donc pour...
13:19 Alors, je reviens quand même sur ce que nous a dit Stéphane de Pesnasse au 0826-300-300.
13:26 Vous continuez de nous appeler.
13:28 L'idée de nommer, par exemple, Jordan Bardella, là, ça repose une question
13:32 de positionnement de parti républicain, c'est-à-dire Emmanuel Macron
13:36 le premier à avoir un Premier ministre du Rassemblement national.
13:41 Ça, est-ce qu'on peut l'imaginer une seule seconde, Corine Tapiero ?
13:44 - Alors, d'abord, je voudrais répondre à ce qu'a dit Stéphane.
13:48 - Vous voulez pas répondre à ma question ?
13:50 - Il a parlé d'un gouvernement d'entente nationale, assez large.
13:56 Mais la réalité, c'est que si on faisait ça, le Premier ministre ne pourrait pas être issu du RN,
14:01 puisqu'il faudrait qu'il soit issu de la formation la plus importante à l'Assemblée nationale.
14:05 Donc, il en soit, ce serait forcément un renaissance.
14:08 Ensuite, de quoi je ne suis pas certaine qu'on arrive à mettre des ministres LFI
14:12 dans ce gouvernement d'entente nationale, parce que de Concord, je sais pas comment on l'appellerait,
14:16 franchement, je vois pas comment.
14:18 - C'est-à-dire que les LFI ne sont plus unis ?
14:20 - Elle est fine UPS.
14:22 - Mais vous avez des PS comme Carole Delga, Bernard Cazeneuve, qui l'a déjà été.
14:27 - Mais qui n'est plus à l'Assemblée nationale.
14:29 - Et Cazeneuve, il n'est plus au PS, d'ailleurs.
14:31 - Et il n'est plus au PS. Et Carole Delga, elle est au PS ancienne formule.
14:34 - Oui, ça.
14:35 - Donc, il n'existe pas.
14:36 - La présidente du conseil régional de l'Occitanie.
14:38 - Mais ça me paraît extrêmement compliqué.
14:40 Je pense que Jordan Bardella, même s'il a dit parfois sur un certain micro
14:45 qu'il était prêt à prendre des responsabilités,
14:47 honnêtement, je pense que pour les partis d'opposition
14:50 qui sont susceptibles d'être au deuxième tour de la présidentielle,
14:53 ils ont zéro intérêt à être Premier ministre de Macron.
14:56 - Pourquoi de le risquer ?
14:57 - C'est juste, c'est pas possible.
14:59 - Ou alors un autre du Rassemblement national.
15:01 Vous avez peu parlé, Bruno Pomar.
15:03 - Ça prouve quoi ? Ça prouve que vous êtes sage.
15:05 - Non, ça prouve qu'il est d'accord avec nous.
15:07 - Je ne veux pas que René et Corine, je prends ma parole au sens du terme.
15:10 - Mais dites-nous, par rapport à ce que Stéphane dit sur Jordan Bardella, par exemple.
15:15 - Moi, en tant que maire du rural non étiqueté, à l'inverse de Corine,
15:19 Jordan Bardella, je ne vois pas si ou bien ça serait un coup de Macron.
15:27 Tout est possible avec Macron, mais trop jeune, manqué d'expérience, c'est un brillant.
15:31 - Un brillant garçon, je ne sais qui il est.
15:33 - Mais moi, je vois Chenu, du Rassemblement national.
15:36 - Oui, oui, il a plus d'expérience, effectivement, il a été élu depuis longtemps.
15:40 - Il a une expérience politique, quand même.
15:42 - Non, mais vous voulez passer au perchoir ?
15:44 - Déjà que les expériences sur le perchoir, ou au perchoir,
15:46 dans le milieu de l'Assemblée nationale, il a été un peu...
15:48 - Moi, ce que je voulais, c'est Julien de Normandie.
15:50 - Continuez, Bruno.
15:51 - Julien de Normandie, qui a été ministre de la culture.
15:53 - Pour venir à Matignon, ça fait loin de Normandie.
15:55 - Là aussi, c'est drôle, continuez.
15:57 - Reposons un peu d'histoire.
15:59 - Vous vous foutez de moi, en plus.
16:01 - Julien de Normandie, il faut savoir qu'il a quitté le gouvernement
16:04 parce qu'il souhaitait être Premier ministre.
16:06 - Il souhaitait retourner à la vraie vie.
16:09 - Si on lui avait proposé le poste de Premier ministre,
16:11 je ne suis pas à sa place, il l'aurait prise.
16:13 Et compte tenu qu'il a laissé un bel impact en tant que ministre de l'Agriculture,
16:16 il a été très apprécié des agriculteurs,
16:18 pourquoi pas un garçon comme Julien de Normandie, qui est brillant ?
16:21 - Et qui est très proche de Macron.
16:23 - On ne peut pas faire de mieux.
16:25 - Après, il y a le cornu, le carnot aussi.
16:27 - Il avait de bonnes...
16:29 - Bardella, on ne peut pas y penser, même si c'est un mec brillant.
16:31 T'as su, à son âge, mais trop jeune, pas d'excellénce politique, mais il est brillant.
16:35 - Bellatar, sinon ?
16:37 - Terminons parce que nous sommes tenus par le temps.
16:39 - Bellatar, sinon ?
16:41 - Corinne, vous divaguez.
16:43 Il reste 50 secondes, les vrais voix.
16:45 Les auditeurs de Sud Radio vous écoutent.
16:47 Dites-nous clairement si vous pensez qu'il va y avoir
16:51 un changement de Premier ministre dans les jours qui arrivent.
16:55 Corinne Tapiero ? - Non.
16:57 - René Chiche ? - Non.
16:59 - Bruno Pomard dit oui.
17:01 - Moi, je suis un courageux.
17:03 - Je rigole.
17:05 - Maintenant, les 30 dernières secondes.
17:07 Si jamais il y a un changement de Premier ministre, pour vous, c'est qui ?
17:11 - Elisabeth Borne.
17:13 - Vous, René Chiche ?
17:15 - Si il y a un changement...
17:17 - Vous m'aviez piégé, je n'ai même pas réagi.
17:19 - Changement, je ne vois pas.
17:21 - Vous passez votre tour.
17:23 René Chiche ? - Je pense les deux noms.
17:25 Le Cornu ou le Normandie.
17:27 - Lequel ? - Le Cornu.
17:29 - Le Cornu. - Le Normandie.
17:31 - C'est votre dernier mot ?
17:33 - Clément Bonne.
17:35 - Vous êtes fantastique, pile sur le gong.
17:37 On suivra, parce que tout cela est enregistré.
17:39 Vous voyez ce que je veux dire ?
17:41 Si jamais vous avez le bon nom...
17:43 - On ne revient plus à Sud Radio.
17:45 - On vous fait rentrer au gouvernement.
17:47 Nous revenons dans un instant.
17:49 Et là, on va encore solliciter les vraies voix.
17:51 Stéphane, reste avec nous, notre auditeur.
17:53 File rouge, puisque voici le moment
17:55 du grand quiz musical.
17:57 - Ouh là ! - Et là encore !