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NewsTranscription
00:00 - Il est 7h53, c'est l'heure de Carrier Libre, avec Laurie qui est à mes côtés évidemment.
00:07 Nous allons nous plonger dans la dure réalité des nouvelles du monde tout à l'heure.
00:11 Laurie, bien sûr, on va parler de la neige.
00:13 Mais je vous propose de nous détendre avec Guy dans un bain au monoeil de l'humour.
00:19 - Oh ! Bonjour Guy !
00:21 - Oui, le monoeil de l'humour, comment dire ?
00:24 On comprend mieux pourquoi on a besoin de Laurie pour les lancements de cette chronique, Patrick.
00:29 Donc, quoi qu'il en soit, je m'apprêtais à plonger les auditeurs dans un bain de monoeil d'humour
00:36 en vous racontant ce matin "Les sports d'hiver" de Patrick Roger,
00:39 lorsque j'ai appris la mort de Franz Beckenbauer.
00:43 Aussitôt, j'ai pensé à la phrase de David Pierce, l'entraîneur mythique de Liverpool, qui disait
00:49 "Le football n'est pas une question de vie ou de mort, c'est bien plus que ça."
00:54 Voilà pourquoi j'ai renoncé aussitôt à mes plaisanteries de garçon de bain sur votre séjour à la neige, Patrick,
01:01 dans une station...
01:03 Et là, c'est vrai, une station à la mode des Alpes-Bernoises, qui se nomme,
01:08 et je vous jure que c'est authentique, sinon ça n'aurait aucun intérêt,
01:11 cette station s'appelle "Le sexe des branlettes". C'est le nom de la station.
01:15 Ne vous affolez pas, ne prenez pas ces mots au pied de la lettre, c'est du patois.
01:20 C'est du patois des Alpes-Bernoises, en réalité, "sexe", c'est le rocher,
01:25 et "branlette", c'est la ciboulette.
01:29 C'est ce que les traducteurs appellent des faux amis, vous savez.
01:33 Je sais, Patrick, que pour vous, au contraire, ces deux mots-là sont de vrais amis,
01:38 mais enfin, quand je dis que ce sont des faux amis, c'est une expression de linguiste.
01:42 Donc voilà, "sexe", "rocher", "branlette", le nom de la ciboulette en patois bernois.
01:46 Le rocher, la ciboulette, c'est donc purement alimentaire, une recette locale,
01:51 il n'y a rien de grivois, même si c'est une recette que l'on sert souvent le week-end
01:56 au "Body Body Love", le fameux concombre à la crème blanche et à la ciboulette.
02:00 Je n'insiste pas sur ce stage en Suisse, Patrick, où vous avez initié de jeunes stagiaires
02:06 à l'art du fartage, qui, je le rappelle, consiste à bien enduire le matériel
02:09 avec de la graisse de phoque, afin de faciliter la glissée, la pénétration dans la poudreuse.
02:15 Mais oublions les stages de ski, car, triste nouvelle disais-je,
02:18 on a appris le décès de Franz Beckenbauer, le célèbre footballeur allemand,
02:23 et ça va bien au-delà du foot, car, comme je vous disais, cet homme était l'élégance incarnée,
02:28 l'intelligence, et pas seulement dans le foot.
02:31 Et d'ailleurs, j'ai remarqué souvent que les gens vivent un peu comme ils jouent au foot,
02:36 ou ils vivent comme ils jouent aux échecs, je ne sais pas si vous avez remarqué ça.
02:40 Donc Franz Beckenbauer, dans son attitude, avait une espèce de raffinement, d'aristocratie, de rayonnement.
02:47 On avait l'impression qu'il jouait assis dans un fauteuil.
02:51 C'était un seigneur.
02:55 Voyez, par exemple, pour vous donner une comparaison,
02:59 l'équivalent de Franz Beckenbauer à l'époque en France, c'était Raymond Domenech.
03:05 Voilà, choisis ton camp, camarade.
03:07 Donc Beckenbauer a donc rejoint Johann Kreuf au paradis des élégants,
03:10 et il restera cette image, cette image de Coupe du Monde au Mexique,
03:15 où on le voit, le bras en écharpe, il joue contre l'Angleterre, je crois que c'est une demi-finale,
03:20 il est blessé, mais comme à l'époque les remplacements ne sont pas autorisés,
03:24 il se fait bander pour continuer à jouer.
03:26 Oui, je sais, Patrick, se faire bander par une infirmière pour continuer à jouer au bout de la nuit,
03:31 ça fait rêver, mais enfin, quoi qu'il en soit.
03:33 Quoi qu'il en soit, c'est cette image qui restera de ce seigneur des pelouses.
03:39 En tout cas, il fait froid ce matin, alors pour terminer cette chronique,
03:43 j'ai envie de vous dire, comme dans le film "Un jour sans fin",
03:49 au liqueur, les amis, n'oubliez pas vos bottes, parce que ça caille.
03:53 Ça caille tous les jours par ici, on n'est pas à Miami.
03:56 Et pour vous aider à affronter cette journée,
03:59 je vous propose de prendre une dose de Saint-Jean de Cher.