Gabriel Attal, nouveau Premier ministre : «Il est condamné à décevoir», avance Sébastien Chenu

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Transcript
00:00 Les résultats parce qu'il est aussi présenté, Gabriel Attal, comme étant, en tous les cas, présenté ou pensé comme étant l'arme anti-Jordan Bardella.
00:07 Quand on voit les deux hommes côte à côte, je le dis aux auditeurs qui nous écoutent, on voit l'image à la fois de Gabriel Attal et de Jordan Bardella.
00:15 On a vraiment l'impression d'une gémellité, évidemment pas au niveau des idées, mais Gabriel Attal, on pourrait dire que c'est Jordan Bardella sans l'ERN.
00:22 Non, mais vous savez, moi, je me méfie de tout ça. Oui, parce que je me souviens de l'arme anti-Rassemblement National qui était Gérald Darmanin.
00:30 Le moins qu'on puisse dire, c'est une arme qui s'est un peu enrayée. Ça n'a pas produit les effets escomptés.
00:36 Ce n'est pas le même rapport. Gabriel Attal, vous le reconnaissez vous-même. Est-ce que vous, d'ailleurs, pardonnez-moi, ces propos sont vraiment les vôtres dans Le Parisien ?
00:43 Il est écrit à propos de Gabriel Attal que vous trouvez qu'il est correct, sympa, qu'il a du recul sur les choses.
00:49 Oui, c'est vrai. Non, mais moi, je ne combats pas un homme, je combats ses idées. Et je note deux choses.
00:54 Par exemple, lorsque le gouvernement cherche à nous combattre, il essaye d'aller sur des thématiques que nous connaissons et sur lesquelles nous travaillons depuis longtemps.
01:02 Je pense à l'immigration. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça n'a pas été couronné particulièrement de succès. Mais ça valide le fait.
01:09 Et moi, ce que j'aime, c'est qu'en fait, ce gouvernement, il s'ajuste à nous. Il essaye d'aller sur des thématiques que nous déployons depuis longtemps, mais il ne va pas jusqu'au bout.
01:16 Donc, bien sûr, ce n'est pas le succès. Et maintenant, il s'est dit à le Rassemblement national, un jeune président, Jordan Bardella, il est populaire.
01:24 Regardons ce que nous avons en magasin. On a un jeune homme populaire qui s'appelle Gabriel Attal. Et on va essayer d'en faire quelque chose.
01:30 On a deux jeunes hommes habiles, communiquants, stratèges politiques, bien sous tous rapports, si je peux dire.
01:35 Et puis, si je peux me permettre d'ajouter, grignotons un peu la statue de celui ou celle qui les a adoubés.
01:41 Emmanuel Macron pour Gabriel Attal et Marine Le Pen pour Jordan Bardella.
01:43 Mais le problème, c'est qu'ils ne proposent pas du tout la même chose.
01:47 Et moi, je crois que Gabriel Attal subira exactement ce que la loi immigration a subi.
01:52 C'est-à-dire qu'en réalité, il est condamné à décevoir parce qu'il est condamné à appliquer la politique d'Emmanuel Macron.
01:59 Il ne va pas en sortir. Il a d'ailleurs été choisi pour ça. C'est Narcisse, Emmanuel Macron.
02:02 Il se regarde dans un miroir à travers Gabriel Attal.

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