On a volé nos enfants et notre avocat n'a pas le droit de nous défendre ! Y a pas d'âge la chronique

  • il y a 9 mois
Avec Maître Michel Amas - Avocat

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##YA_PAS_D_AGE_CHRONIQUE-2024-01-14##

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News
Transcription
00:00 Bon Goût depuis 1971 vous présente
00:03 Sud Radio, il n'y a pas d'âge.
00:05 Bonjour Jean-Marie et bonjour à tous.
00:07 Ce matin dans l'il n'y a pas d'âge pour pousser un coup de gueule,
00:10 ce coup de gueule va être contre la justice
00:12 qui n'écoute pas les arguments des avocats des familles et des enfants
00:16 dans les histoires de placement d'enfants dans les foyers de l'ASE,
00:19 l'Aide Sociale à l'Enfance.
00:21 Un son de cloche unanime de la part des avocats en droit de la famille
00:24 et un cri d'alarme qu'ils poussent face aux dérives et à la toute-puissance de l'ASE.
00:28 Ce matin pour lever le voile sur ce scandale,
00:30 nous recevons Maître Michel Amas, avocat marseillais
00:33 spécialisé dans les affaires de placement abusif d'enfants.
00:37 Bonjour Maître Amas.
00:38 Bonjour.
00:39 Bonjour, alors depuis un an Maître Amas,
00:41 Franck, le fils de vos clients Karine et Michel,
00:44 alors Franck a 17 ans,
00:46 il est placé depuis plus de 3 ans et demi dans des foyers de l'ASE.
00:49 Il vous envoie donc depuis un an des SMS toutes les semaines
00:52 pour vous supplier de l'aider à retourner chez ses parents
00:55 et à lui permettre de voir son frère.
00:57 Vous envoyez plus de 3 courriers par mois aux juges dans ce sens
01:01 en relayant les SMS de Franck.
01:04 Que vous répond-on Maître Amas ?
01:07 En un mot c'est simple, rien.
01:09 On ne répond rien.
01:11 La situation de ses enfants est proche de l'apocalypse.
01:15 Ses enfants, il y en a un qui avait mal au dos.
01:18 Ses parents ont vu un médecin, ils habitent dans la région de Foix,
01:21 ils sont allés voir un médecin à Toulouse
01:23 qui a mis ses enfants dans un protocole de soins assez lourd,
01:26 avec des prises de médicaments.
01:28 À un moment, ils ont mis un des enfants en fauteuil roulant,
01:30 l'école a fait un signalement.
01:32 Et là, ils ont été placés quasiment immédiatement,
01:34 disant que les parents avaient un syndrome de Munchausen par procuration,
01:37 c'est-à-dire qu'ils sur-médicalisaient les enfants.
01:39 Ça fait 4 ans.
01:40 Et alors comment se déroule la procédure judiciaire
01:43 qui en découle depuis 4 ans ?
01:45 Il ne se déroule rien, il n'y a pas de procédure.
01:47 C'est-à-dire que les enfants sont placés,
01:50 ils ont des droits de visite de loin en loin.
01:52 Au début, c'était une fois par mois en lieu médiatisé,
01:55 c'est-à-dire avec des gens.
01:56 Donc, droit de visite des parents.
01:57 Les parents peuvent venir de loin.
01:58 Le droit de visite des parents, c'est-à-dire que les enfants se rencontrent
02:01 une fois par mois dans un lieu avec des gens,
02:03 c'est médiatisé, qu'ils regardent comment ça se passe.
02:05 Et puis, les services ont éloigné ce droit,
02:09 c'était une fois par mois, maintenant c'est une fois par trimestre.
02:11 Par exemple, ils ont eu quelques heures à Noël.
02:14 Alors concrètement, Maître Hamas,
02:16 pourquoi les juges n'écoutent pas les arguments des avocats
02:19 et ne prennent pas en considération les témoignages de professeurs en médecine,
02:23 justement dans ce cas-là,
02:24 alors qu'ils écoutent des arguments de représentants de la ZEUG
02:27 qui sont un peu moins qualifiés ?
02:30 C'est un système, c'est tout ça.
02:32 C'est un système.
02:33 Le magistrat délègue quasiment tous les pouvoirs aux services sociaux.
02:36 Les services sociaux donnent le fruit de leur travail.
02:39 Ce qu'on appelle un rapport des services, ils le donnent la veille.
02:42 Et le magistrat homologue, alors il y en a qui résistent,
02:46 mais il y en a très peu.
02:47 Moi, j'ai tous les juges français, je les ai tous dans mon cabinet.
02:50 Ils se comptent sur les doigts de nos deux mains.
02:53 Les juges qui résistent à la ZEUG,
02:55 simplement, ils homologuent ce que dit la ZEUG.
02:57 Et comme là, les parents sont en souffrance,
02:58 ils n'ont pas vu les gamins depuis quatre ans.
03:00 Il n'y avait aucune...
03:01 J'ai rapporté la preuve qu'il n'y avait aucune raison.
03:03 C'est important.
03:04 J'ai rapporté la preuve qu'il n'y avait aucune raison de placer ces enfants.
03:06 Donc, tout le monde sait depuis quatre ans qu'on n'avait pas les placés.
03:10 Mais maintenant, on est dans la durée.
03:12 Donc, il faut rétablir le lien.
03:13 Et pour rétablir le lien, on dit, les juges disent,
03:17 on verra quand il y aura moins de souffrance.
03:18 Mais la souffrance, elle est énorme.
03:20 Les parents souffrent parce qu'ils ne voient pas les enfants.
03:22 Les enfants souffrent parce qu'ils ne voient pas les parents.
03:24 Moi, ces gamins, notamment un des deux, ces deux frères,
03:27 il y en a un des deux qui, avec un téléphone,
03:30 qui prend, ce n'est jamais le même numéro, qui m'appelle,
03:33 m'envoie des SMS de manière extrêmement allusive,
03:35 quasiment un par semaine, en disant, il écrit, je te supplie,
03:39 je vous en supplie, laissez-moi les voir.
03:41 Laissez-moi refaire Noël avec mon frère et ma mère.
03:45 En plus, ils ont séparé la fratrie.
03:47 - Oui, on voit les SMS actuellement à l'écran
03:50 pour les gens qui nous regardent en podcast.
03:52 - Les enfants ne se voient qu'une fois par an ou deux.
03:55 A foie, les services sociaux et le magistrat de foi
03:59 sont simplement maltraitants.
04:01 - Vous gérez combien d'affaires de placements en ce moment, Maître Hamas ?
04:06 - Deux mille, un peu plus.
04:08 - Deux mille, un peu plus.
04:09 Alors, dans toutes ces affaires de placements,
04:11 est-ce que la souffrance des enfants est systématiquement méprisée ?
04:16 - Ah oui. La parole de l'enfant n'intéresse personne.
04:19 La parole de l'enfant, elle est sacralisée quand au début,
04:22 il dit, papa et maman, ils se disputent, là, on prend.
04:25 Et après, quoi que disent les enfants,
04:27 ça n'intéresse personne.
04:28 Je vous donne un exemple en trois mots.
04:31 J'ai un gamin qui était placé parce que la mère et le père étaient dépressifs.
04:34 Il est d'Araguignon, le place à Marseille.
04:37 L'enfant fait des lettres régulières à tout le monde en disant,
04:40 je comprends que je ne les vois pas, mais je vais les voir un peu.
04:43 Personne n'a répondu.
04:43 L'enfant s'est jeté d'un pont à côté de la bonne mère chez nous
04:46 et il s'est écrasé par terre et ça n'intéressait personne.
04:49 Le magistrat, ça n'intéresse pas, les juges, ça n'intéresse pas.
04:51 Des condoléances, on n'en a pas eu non plus.
04:53 Tout le monde s'en fout.
04:54 - Oui, mais alors, alors, alors, Maître Hamas,
04:56 pourquoi on est dans cette situation ?
04:58 - Parce qu'il faut nourrir l'administration de l'aide sociale à l'enfant.
05:00 C'est une administration qui est extrêmement goulue,
05:03 qui travaille très peu, du moins, qui n'est pas compétente.
05:06 Celui qui prend la décision, ce n'est pas le sachant.
05:09 Par exemple, moi, je suis orgueilleux de mes 10 années d'études,
05:11 pas parce que je les ai faites, c'est parce que je les ai réussies.
05:13 Le juge aussi, l'expert psychiatre, Bac +12, le psychologue, Bac +8.
05:18 Celui qui décide, ce n'est pas l'un d'entre nous qui est un sachant.
05:21 C'est l'EDUXPE qui est formé en 18 mois, 8 mois de stage, 8 mois de formation.
05:25 Et il y a un intérêt.
05:27 Le budget de la justice, par exemple, 100.
05:29 La médecine, c'est 200. L'armée, c'est 400.
05:32 L'aide sociale à l'enfant, c'est temps par enfant.
05:34 - Oui. - C'est tout simple.
05:36 On ne parle que des détenus, des voyous en France,
05:38 des cas infélivaires, on ne parle que d'eux.
05:39 C'est 76 000 personnes, la population pénale en France,
05:44 le stade des Lodromes.
05:46 Et des enfants qui relèvent de l'ASE, c'est 324 000.
05:49 Et des enfants reclassés, c'est 224.
05:52 - Bon, écoutez, Maître Hamas, on va se quitter sur ce chiffre.
05:56 On y reviendra.
05:57 On ne se lâche pas parce qu'il faut faire savoir les choses.
05:59 Merci beaucoup pour votre éclairage sur cette dérive judiciaire.
06:03 Je rappelle que vous êtes l'auteur du livre "Chronique du mépris ordinaire",
06:06 "Placement abusif", qui vient de sortir aux éditions du Panthéon
06:09 et qui est un livre absolument passionnant et édifiant
06:12 par rapport à ce que vous révélez.
06:14 Je tiens juste à dire quelque chose.
06:15 Elle s'appelait Méline Vissocky.
06:17 Elle avait 11 ans.
06:19 Elle était hébergée en maison d'accueil à Pierrefont.
06:21 Et le lundi 23 octobre 2023,
06:23 elle a été retrouvée pendue dans sa chambre de la MEX de la Clairière.
06:27 Si son placement pour la protéger d'une vie familiale dangereuse
06:30 ne fait aucun doute.
06:31 Il faut pointer du doigt le nombre exponentiel de suicides d'enfants placés,
06:34 car les conditions d'accueil dans les lieux censés les protéger
06:37 sont de plus en plus inhumaines.
06:41 Jean-Marie, après ce qu'on vient d'entendre,
06:43 écoutez, on va se retrouver à midi pour une émission de "Y a pas d'âge"
06:47 avec Catherine Bulli, beaucoup plus chaleureuse,
06:49 mais dans laquelle nous reviendrons sur ce que nous venons de dire.
06:52 Et dans "Y a pas d'âge" pour oser en parler,
06:54 nous parlerons du maintien à domicile des seniors avec Guillaume Richard,
06:57 le PDG du groupe WICARE, le leader du service à la personne à domicile.
07:01 Il vous fera découvrir toutes les solutions et les aides financières
07:04 qui existent.
07:05 Dans "Y a pas d'âge" pour s'informer, nous irons voir que
07:09 les complémentaires santé pour seniors, il y a du grand n'importe quoi dedans.
07:13 On va vous aider à trouver la meilleure et qui vous couvrira le mieux.
07:17 Et Philippe Bouvard, qui n'a rien perdu de son mordant et de son humour,
07:20 sera avec nous. A tout à l'heure.
07:23 Sud Radio "Y a pas d'âge"
07:25 avec Cochonou, le saucisson au bon goût depuis 1971.
07:30 ♪ ♪ ♪

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