• il y a 11 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, c'est le nouveau gouvernement qui est cœur du débat, et notamment la nomination de Rachida Dati en tant que ministre de la culture.

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 - Europain, 11h-13h, Pascal Praud et vous.
00:06 - Et de 11h à 13h sur Europain avec Pascal Praud.
00:08 Vous réagissez aux érans à 80, 20, 39, 21.
00:11 - Je salue Géraldine Amon bien évidemment.
00:13 Louis Dragnel est là présentement.
00:16 Fabrice Laffitte est avec nous et M. Guenec également pour la page Facebook.
00:21 Un nouveau gouvernement, mesdames, messieurs, à droite toute, Rachida Dati, ministre de la Culture.
00:25 C'est la surprise du chef.
00:26 Est-ce pour vous un bon choix ?
00:27 Ça va bouger dans le monde de la culture.
00:30 Autre recrue venue de la droite, Mme Vautrin.
00:33 On peut peut-être écouter Gabriel Attal pour commencer.
00:36 Il était sur TF1 hier.
00:38 Je veux de l'action.
00:39 - Moi, ce que je veux, c'est de l'action, de l'action, de l'action.
00:42 Des résultats, des résultats, des résultats.
00:45 Et puis, c'est l'énergie des femmes, des hommes engagés à 200 %
00:49 pour répondre aux attentes des Français.
00:51 - Rachida Dati, ministre de la Culture lors de la passation des pouvoirs.
00:55 C'était ce matin. Écoutez-la.
00:56 - Je suis à la fois très fière, très fière, mais aussi très émue
01:02 d'avoir été nommée par le président de la République
01:05 sur proposition du Premier ministre.
01:07 C'est en effet un impressionnant projet.
01:13 Alors, permettez-moi de dire que je sais personnellement,
01:16 c'est d'ailleurs pour ça que ça surprend,
01:20 permettez-moi de dire que je sais personnellement
01:21 ce que je dois à la culture française.
01:24 Chacun sait que j'aime me battre.
01:27 N'ayez pas peur.
01:30 Je serai donc toujours là pour défendre cette exception culturelle.
01:35 - Et puis, il y a eu le discours des adieux de Mme Rima Abdoulmalak.
01:37 J'ose dire qu'il n'en finissait pas, d'ailleurs.
01:39 J'ose dire également que c'était assez prétentieux,
01:41 mais ça lui ressemble peut-être la malédiction
01:44 de la ministre de la Culture, Mme Rima Abdoulmalak.
01:47 - Je dois vous faire un aveu.
01:49 J'espérais parvenir à déjouer la malédiction
01:53 qui s'est abattue sur le ministère de la Culture
01:55 depuis plus de dix ans,
01:57 qui fait que les ministres restent moins de deux ans à leur poste.
02:00 Mais cette malédiction est décidément tenace.
02:04 - C'est autocentré, disiez-vous, Louis de Raguenel,
02:08 que ce discours qui n'en finissait pas,
02:09 que j'ai trouvé particulièrement indélicat en plus,
02:12 salué par la claque qui était dans son palais,
02:19 en tout cas dans cet immeuble du ministère de la Culture,
02:24 où il y avait sans doute beaucoup de ses supporters qui étaient présents.
02:28 - Oui, oui, oui.
02:28 Moi je trouve que c'était assez autocentré.
02:30 Pardon, elle parlait de sa durée de vie au ministère.
02:32 - Elle parlait que d'elle.
02:33 - Les gens s'en fichent un petit peu.
02:35 Et puis ensuite, c'est un discours assez politique, clairement.
02:39 Ce sera intéressant d'ailleurs d'analyser la différence de discours
02:42 entre celui de Rima Abdoulmalak et celui de Rachid Adati.
02:45 Deux salles, deux ambiances, et pourtant, ils étaient au même endroit.
02:48 - Alors évidemment, il y a des auditeurs qui vont pouvoir réagir.
02:50 Il y a beaucoup de réactions, Eric Ciotti,
02:52 puisque Mme Dati est exclue des Républicains.
02:55 Je vous propose de l'écouter, M. Ciotti.
02:58 M. Ciotti, président des Républicains.
03:01 - J'ai appris la nomination de Rachid Adati,
03:04 qui m'en a informé dans ce gouvernement avec tristesse.
03:08 Elle a fait par là même le choix de quitter notre famille politique.
03:13 J'ai de l'estime pour elle, mais bien entendu, je regrette ce choix.
03:18 Qui est totalement incompatible avec sa place dans notre famille politique.
03:22 Et naturellement, aujourd'hui, nous en tirons toutes les conséquences.
03:27 Rachid Adati ne fait plus partie des Républicains.
03:29 - Même si tout le monde chez les Républicains n'est pas sur cette ligne.
03:32 J'étais avec Franck Louvrier, qui est le maire de La Baule,
03:34 qui lui, n'est pas sur cette ligne.
03:36 Il pense que les Républicains doivent effectivement recueillir la main tendue,
03:40 disait-il du président de la République.
03:42 Autre réaction, elle m'intéresse.
03:44 François-Olivier Gisbert, éditorialiste au Point.
03:47 Il était invité ce matin de Romain Desarbres sur Europe 1 et sur CNews.
03:51 - Rachid Adati, c'est un personnage, c'est l'événement en fait.
03:55 Vous savez pourquoi ? Parce que c'est Cruella, le personnage de Disney.
03:59 Elle est très drôle, elle est totalement défiltrée.
04:02 On imagine déjà, on la voit déjà au Festival de Cannes, balancer des horreurs.
04:09 - Et puis, c'est vrai que le monde Internet a de la mémoire.
04:12 Rachid Adati, voici ce qu'elle disait le 21 juin 2021.
04:17 C'était sur France Inter et elle parlait ainsi du mouvement En Marche.
04:23 - C'est un parti de quoi ?
04:24 Moi, j'ai du respect pour les écologistes,
04:27 mais le parti social, il est fondé sur une doctrine, une idéologie, des convictions.
04:32 On a des positions.
04:33 En Marche, c'est quoi ?
04:34 C'est des traîtres de gauche, des traîtres de droite.
04:37 - Des traîtres de gauche, des traîtres de droite ?
04:39 - Non, mais c'est des gens qu'on trahit.
04:40 - Des traîtres ou des traîtres ?
04:41 - Non, mais c'est des gens qu'on trahit à gauche et des gens qu'on trahit à droite.
04:45 C'est ça, ce parti.
04:46 - C'est un parti de traître, c'est ce que vous résumez comme ça.
04:49 C'est un peu dur, non ?
04:50 - Non, c'est pas dur.
04:51 C'est la réalité.
04:52 Arrêtez de dire "c'est dur" quand on vous dit la vérité.
04:54 C'est dur, c'est la réalité.
04:56 - Madame Dati, est-elle une traître de droite ?
04:59 C'est une question qui lui sera certainement posée lorsqu'elle interviendra pour la première fois devant un média.
05:05 Il est 11h11, nous sommes avec Louis de Raguenel.
05:08 Appelez-nous, c'est vendredi.
05:09 - Et ce qu'on dit dans ces cas-là ?
05:11 - "Thanks God it's Friday".
05:12 - "Thanks God it's Friday", comme on dit dans les bureaux new-yorkais.
05:15 - New-yorkais, New York Times.
05:16 - On arrive ce jour-là un peu en...
05:18 - Je reconnais être un peu loin de tout ça.
05:19 - Mais oui, mais vous n'avez pas vécu à New York.
05:22 - Non.
05:23 - Quel dommage, quel dommage.
05:25 À tout de suite.
05:26 - Vous réagissez aux 01.80.20.39.21.
05:28 De 11h à 13h, c'est "Pascal Proé-vous" sur Europe 1.
05:30 - 80.20.39.21.
05:32 Europe 1.
05:33 - Pascal Proé-vous.
05:34 - Sur la proposition du Premier ministre, le Président de la République a nommé...
05:38 - On démarre une autre histoire.
05:44 - Madame Rachida Dati, ministre de la Culture.
05:48 - Mais c'est pas possible !
05:49 - Madame Amélie Oudéa Castera, ministre de l'Éducation nationale,
05:53 de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques.
05:58 - Mais comment as-tu pu faire ? Mais comment as-tu pu faire ?
06:00 - On démarre une autre histoire.
06:04 - Bon, Louis de Ragnel va être avec nous et c'est un Louis également qui va nous accueillir au Standard.
06:10 Bonjour Louis.
06:11 - Bonjour Pascal.
06:13 - Vous êtes ingénieur, vous habitez Tours.
06:15 - C'est ça.
06:16 - Vous avez quel âge Louis ?
06:17 - 30 ans.
06:18 - 30 ans.
06:19 Est-ce qu'on peut savoir de quel camp politique vous êtes ?
06:22 Vous êtes à droite ou vous êtes à gauche ?
06:24 - Alors j'aime pas beaucoup ces diminutifs de droite et gauche,
06:27 mais je m'identifie comme un conservateur.
06:29 - Donc vous êtes un conservateur.
06:30 La dernière fois par exemple à la présidentielle, vous avez au premier tour voté peut-être Valérie Pécresse.
06:35 - Alors non, c'était la première fois d'ailleurs et j'ai voté Éric Zemmour au premier tour.
06:40 - Ah oui, donc vous êtes effectivement plutôt à droite.
06:43 - Mais à l'origine, à l'origine je vote plutôt LR moi.
06:47 - Comme beaucoup de LR, vous êtes passé chez Reconquête.
06:50 Il y en a quelques-uns.
06:51 Alors votre sentiment sur la nomination d'abord de Madame Dati
06:55 sur ce ministère qui effectivement, avec Catherine Vautrin,
07:00 avec des gens comme Bruno Le Maire,
07:05 comme Gérald Darmanin, comme Monsieur Lecornu,
07:08 comme Monsieur Béchu, tout ça c'était des sarkozistes parfois,
07:12 en tout cas des gens des LR.
07:13 - Exactement, exactement.
07:15 Des gens qui se revendiquaient, on va dire très très proche du camp duquel je me revendique,
07:21 on va dire ça comme ça, de la famille politique.
07:23 Et c'est une des choses qui m'ont fait basculer en électeur Reconquête
07:29 et maintenant je vous l'avoue d'ailleurs en électeur plutôt RN,
07:32 c'est que c'est la béquille du macronisme, la béquille d'Emmanuel Macron.
07:38 Ils disaient tous "jamais on fera d'alliance, on est un parti d'opposition".
07:44 Moi c'est ce que je retenais dans ce qu'ils déclaraient déjà
07:47 dès la première élection de Macron et des premières législatives il y a 5 ans.
07:52 Et là l'hémorragie continue, vous voyez ?
07:58 - J'entends bien mais c'est un vrai choix stratégique.
08:03 Les LR, ils représentent aujourd'hui 4%.
08:08 Donc ils ont deux solutions, soit ils cherchent une alliance sur la droite,
08:12 et ils vont vers Reconquête, pourquoi pas, et le Rassemblement National,
08:15 même s'il y a discussion sur un programme de droite avec le Rassemblement National
08:19 parce que c'est plutôt un programme de gauche.
08:21 Soit ils vont chez Macron, beaucoup ont choisi Emmanuel Macron.
08:27 Avec Reconquête, quelques-uns ont pu passer peut-être d'ailleurs,
08:31 je pense à des gens comme Sébastien Chenu, lui était passé au Rassemblement National.
08:34 Mais s'il reste tout seul, et c'est ce que dit Franck Louvrier, maire de La Baule,
08:39 les LR vont mourir.
08:40 L'analyse de Louis Dragnel.
08:42 - Non, non, alors s'agissant de Rachida Dati,
08:47 moi je pense qu'elle est un peu inclassable, un peu hors norme.
08:50 Je pense que l'arrivée de Rachida Dati au gouvernement
08:53 n'aura pas d'impact sur les Républicains.
08:55 Il y aura un impact sur la reconfiguration politique à Paris,
08:59 puisque manifestement son groupe qui s'appelle Aimer Paris va la soutenir,
09:03 et donc soutient sa démarche.
09:05 Mais je pense que LR ne perdra ni ne gagnera pas,
09:08 enfin il n'y aura absolument pas d'impact.
09:10 Ensuite le pari des Républicains, et surtout le pari de Laurent Wauquiez,
09:14 c'est que Emmanuel Macron va s'effondrer,
09:16 et il y a peut-être un trou de souris pour essayer de récupérer
09:20 les déçus du macronisme, peut-être les déçus d'Éric Zemmour,
09:24 et c'est ça qui pourrait permettre aux Républicains d'émerger,
09:28 et éventuellement de gagner la prochaine présidentielle.
09:31 Alors on en est très très loin, vous avez rappelé le score de Valérie Pécresse
09:35 à la dernière élection présidentielle.
09:37 Pour l'instant c'est la grande inconnue, on verra ce qui se passera,
09:40 mais les tendances qu'on observe aujourd'hui,
09:42 ce n'est pas celles que je viens d'expliquer.
09:44 Les tendances qu'on observe aujourd'hui, c'est Jordan Bardella
09:47 qui est l'aspirateur de toutes les droites,
09:49 en tout cas pour les élections européennes,
09:51 et ce qu'on appelle le vote du bloc central, c'est-à-dire les macronistes,
09:55 qui globalement restent à peu près les mêmes.
09:58 – Bon, Louis, vous, l'électeur de droite que vous êtes manifestement,
10:02 vous êtes plus tenté d'aller plutôt à droite que d'aller plutôt au centre ?
10:07 – Complètement, c'est complètement ça.
10:12 – C'est la difficulté du choix de ce mouvement,
10:16 est-ce qu'il doit aller plutôt vers le centre,
10:19 ou est-ce qu'il doit aller chercher des alliés à droite ?
10:21 – Mais attendez Pascal, si on fait une rétrospective,
10:25 ils se sont suicidés depuis l'élection de Chirac.
10:29 Chirac a fait une campagne RPR avec une dialectique conservatrice.
10:37 – Pas en 95, c'était la fracture sociale,
10:40 ça c'est le Chirac d'avant.
10:42 – Oui, j'entends bien, mais c'était des calvitudes.
10:44 – En fait, le seul qui avait fait une campagne très à droite,
10:47 c'était en 2007 Nicolas Sarkozy.
10:48 Mais on marque une pause parce qu'il est 11h19,
10:51 vous pouvez bien évidemment nous appeler,
10:53 on aura plein de sujets aujourd'hui,
10:55 sujets essentiellement politiques,
10:57 on parlera évidemment de l'éducation nationale également,
10:59 puis on essaiera d'être un peu plus léger
11:01 dans la deuxième ou dernière partie de l'émission.
11:03 – Et vous appelez au 01 80 20 39 21,
11:06 le numéro est non surtaxé,
11:08 et la page Facebook Pascal Pro et vous existe aussi.
11:11 De 11h à 13h sur Europe 1,
11:14 et avec Louis qui est avec nous au standard, Pascal.
11:16 – Eh bien Louis, effectivement, on va le remercier grandement.
11:20 Louis, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter
11:22 pour cette nouvelle année qui commence ce vendredi 12 janvier ?
11:26 – Écoutez, je veux être franc avec vous, la santé,
11:31 c'est un peu notre objectif à tous,
11:32 et j'espère l'atteindre, peut-être pas cette année,
11:34 mais enfin être sur le chemin, voilà ce que je peux vous dire.
11:36 – La sainteté ? – La sainteté, ouais, ouais, soyons ambitieux.
11:40 – Mais vous avez envie d'être un saint, sérieusement ?
11:42 – Bah, j'ai envie, bah ouais, je l'espère.
11:45 – Mais c'est quoi un saint ?
11:47 – Eh bien un saint, c'est répondre complètement
11:50 au chemin que Dieu veut pour moi.
11:53 Voilà, je suis chrétien, donc c'est vraiment mon objectif de vie,
11:57 et chaque année j'espère avancer un peu plus sur ce chemin-là, humblement.
12:00 – Je suis d'accord avec vous, mais alors c'est quoi être un saint ?
12:04 Ce que veut Dieu de vous ? Comment le savoir d'abord ?
12:09 Et puis c'est quoi ? C'est tellement vaste, forcément.
12:12 – Je peux vous répondre rapidement.
12:14 – C'est faire le bonheur autour de soi ? C'est rayonner ?
12:16 – Non.
12:17 – C'est diffuser son bonheur ? C'est être gentil ? C'est être bienveillant ?
12:20 C'est quoi être un saint ?
12:21 – Non, c'est plus que ça, Pascal, je vais vous dire comment je le vis.
12:25 C'est, Dieu appelle chacun à faire quelque chose de particulier,
12:29 ce qu'on appelle une vocation.
12:31 Alors pour certains ça va être prêtre, être moine, ceci, cela,
12:34 pour d'autres c'est être père ou mère de famille,
12:37 ou être engagé dans un associatif, ou des choses comme ça.
12:41 Donc il faut être à l'écoute, prier pour savoir,
12:44 essayer de comprendre, demander des signes sur ce que Dieu veut pour nous,
12:47 et puis après progresser vers cet objectif.
12:51 – Au travail, a dit Emmanuel Macron, c'est peut-être au travail également pour la sainteté,
12:58 c'est ce qu'il a dit au début du premier conseil des ministres du gouvernement Attal,
13:01 au travail, merci Louis, en tout cas parce que c'est une belle ambition
13:07 que de vouloir être un saint, et puis je ne sais pas si c'est une ambition
13:12 que vous partagez Louis Dragnev ?
13:14 – Oui, sincèrement oui.
13:15 – Ah vous l'êtes aussi ?
13:16 – Ah bah oui.
13:17 – Non, vous l'êtes tous aussi, quand il s'y fout.
13:19 – Tout le monde essaie d'aspirer à…
13:20 – Vous voulez tous être des saints, monsieur Bouboucle c'est pas un saint,
13:23 je m'en rends compte, j'ai la peine de saluer d'ailleurs.
13:25 – Bah même pas du tout, bonjour à tous.
13:27 – Comment ça va ?
13:28 – Ça va très bien.
13:29 – Chez Olivier Guenec ?
13:30 – Ça va très bien monsieur.
13:31 – Bon, qu'est-ce que vous pensez de ce nouveau gouvernement ?
13:32 – Oh il est très bien, j'aurais rien touché, c'est parfait.
13:35 Monsieur Macron m'a écouté, vous voyez.
13:38 – Ça c'est du commentaire politique.
13:41 Bon, nous sommes avec qui ?
13:43 – Monsieur Aubert.
13:44 – Ah, Julien Aubert, vice-président des Républicains, il en reste quelques-uns.
13:49 Bonjour monsieur Aubert.
13:50 – Bonjour Pascal Praud.
13:52 – Bon, j'ai entendu des voix discordantes chez vous,
13:55 j'ai entendu par exemple Franck Louvrier, maire de La Môle, républicain,
14:00 proche de Nicolas Sarkozy, qui était assez virulent sur ceux qui,
14:07 et notamment donc sur Eric Ciotti, qui critiquaient l'attitude de madame Dati.
14:12 Il dit "qu'est-ce que vous voulez, vous voulez qu'on termine dans notre cabine téléphonique ?
14:15 Ben non, le président de la République nous tend la main donc on y va."
14:18 Et puis j'ai entendu d'autres voix, évidemment Eric Ciotti,
14:20 mais également Georges Fenech avec qui j'étais sur le plateau de CNews,
14:23 ancien des Républicains, qui disent "non, c'est des débauchages,
14:27 on ne va pas chez le président de la République,
14:29 c'est pas une plateforme de travail qu'il propose, c'est juste des débauchages."
14:33 Quelle est votre position à vous ?
14:36 Et je rappelle que vous êtes vice-président des Républicains.
14:38 – Ben ma position c'est celle qui a été défendue par Eric Ciotti,
14:42 c'est-à-dire que je peux comprendre, si vous voulez,
14:44 le coup tactique qu'a joué Emmanuel Macron,
14:48 je peux comprendre l'envie de Rachida Dati, que j'apprécie par ailleurs,
14:52 de sécuriser ses chances à Paris,
14:54 je crois, si vous voulez, que la politique se grandit,
14:57 d'avoir quand même des idées qui se matérialisent par des clivages,
15:00 donc soit on est d'accord avec la politique d'Emmanuel Macron
15:03 et on y participe, mais quand on a longtemps critiqué ce qu'il fait,
15:08 et à plusieurs reprises critiqué les alliances ou les débauchages
15:12 qu'il avait pu faire, il est assez comique après de céder soi-même
15:16 à la tentation et de devenir ministre, d'autant qu'il n'y a pas de cohérence
15:20 pour moi d'ensemble de ce que le président de la République veut faire.
15:24 - La cohérence c'est simplement de répondre simplement à la demande du public
15:30 ou en tout cas de la France, et que la France est penchée à droite.
15:34 On va marquer une pause, Julien Aubert, on va se retrouver dans une seconde,
15:38 parce que moi le sentiment que j'ai c'est que si le président de la République
15:41 vous appelle hier, vous serez comme les autres, monsieur Aubert,
15:44 vous irez prendre un poste de ministre.
15:46 - Oui, je pense que vous vous trompez, monsieur Pascal Traut.
15:48 - Oui, mais tout le monde dit ça, et puis tout le monde se trouve
15:51 des bonnes raisons lorsqu'il est appelé.
15:53 - Non, je le prouve.
15:55 - Moi je voudrais bien, mais comme vous n'avez pas été appelé,
15:59 vous ne pouvez pas savoir, parce qu'il vous dira "Viens",
16:02 et puis vous dira "Oui, c'est peut-être une bonne chose de faire avancer mes idées".
16:06 - Vous avez une vision très cynique de la politique et de l'homme.
16:09 - Oui, je vous le confirme.
16:11 Je vous confirme qu'effectivement, depuis que je suis la politique,
16:15 je vois bien comment ça se passe.
16:17 Il est 11h27, on revient tout de suite.
16:19 Europe 1.
16:20 - Pascal Traut et vous.
16:21 - C'est de 11h à 13h, vous écoutez Pascal Traut sur Europe 1.
16:24 - Bon, Julien Aubert, au-delà de l'affaire Dati,
16:26 il y a un vrai problème de stratégie pour les Républicains,
16:29 parce que vous semblez l'évacuer.
16:32 Laurent Wauquiez sera sans doute le candidat naturel des Républicains.
16:36 C'est un secret pour personne que monsieur Wauquiez, d'ailleurs,
16:39 a beaucoup de qualité, a une ligne éditoriale,
16:42 ou une ligne politique très forte, une ligne de droite très forte.
16:45 Mais quel espace pour lui ?
16:47 C'est vrai que monsieur Wauquiez est persuadé, il a bien raison d'ailleurs,
16:50 qu'il sera président de la République.
16:52 Mais je ne vois pas comment, en 2027,
16:55 Julien Aubert, s'il n'y a pas d'alliance parmi les Républicains,
17:00 je ne vois pas comment vous vous retrouvez au second tour.
17:03 - Monsieur Proulx, déjà je voulais vous poser une question.
17:08 Parce que tout à l'heure, avant la publicité, vous m'avez dit,
17:10 je pense que si on vous appelle, vous auriez rejoint.
17:13 Donc vous, par exemple, vous seriez capable d'aller chez Chroniqueur,
17:16 chez France Inter, avec Guillaume Meurice, ou à l'Humanité,
17:18 si on vous offre les avantages nécessaires ?
17:20 - Non. Mais ce n'est pas une promotion d'aller...
17:23 Attendez, excusez-moi, ce n'est pas une promotion de vous me proposer...
17:26 - Je vous propose de présenter...
17:27 - Quand je suis Européen, il n'y a plus de promotion possible.
17:29 On est déjà au sommet.
17:32 Donc par définition, nous sommes indébauchables, voyez-vous ?
17:37 - Ah d'accord. Mais vous voyez, les Républicains, c'est pareil.
17:39 - Sauf que vous êtes tout seul ?
17:41 Non mais sérieusement, c'est une question de fond que je pose.
17:43 - Tout seul, on a un réseau territorial.
17:45 - Non mais Julien Aubert, la question que je pose, vous vous la posez.
17:48 Pourquoi ? Parce qu'il y a beaucoup de vos électeurs qui sont passés...
17:51 - Oui, je les ai reconquêtes.
17:52 - Il y a beaucoup de vos électeurs qui sont passés chez Reconquête.
17:54 Il y a beaucoup d'électeurs du RPR des années 80 qui ne se sont plus reconnus.
18:00 Laurent Wauquiez, il pourrait se reconnaître d'ailleurs.
18:02 Mais comment vous faites pour être au second tour ?
18:05 - D'abord, si vous voulez, ça se pose de se poser la question du projet national que vous portez.
18:11 Et donc effectivement, il faut sortir de la logique sarcosiste, même chéracienne, qui était celle du MP,
18:17 en revenant au cœur de votre message et en se demandant ce qui vous distingue à la fois de Macron et de Le Pen.
18:23 Moi, je crois fondamentalement que ce qui nous distingue, c'est la cohérence dans la nation.
18:27 Nous sommes deux droits d'un parti non fédéraliste, un parti qui est libéral,
18:32 mais qui en même temps a le souci des classes populaires qui ont été massacrées par la mondialisation.
18:37 Donc ça se suppose, voilà, on n'est pas forcément d'accord.
18:40 - Ça s'appelle Reconquête, ce que vous êtes en train de dire.
18:42 - Non, Reconquête est un parti ultra-libéral, libéral si vous voulez en tout cas.
18:47 - Ultra-libéral, Éric Zemmour ? Et il est colbertiste ?
18:50 - Oui, c'est ça.
18:51 - Bah, vous parlez d'un...
18:52 - Bon, bah...
18:53 - Il est étatiste.
18:55 - Je vais vous faire des plaintes de Colbert, hein.
18:57 Désolé, pour moi, Éric Zemmour, il a des solutions au plan économique,
19:00 qui sont d'ailleurs parfois connexes avec certains membres des Républicains,
19:04 mais qui sont très libérales, oui.
19:06 - Vous pourriez travailler avec lui, vous le savez bien, il y a des passerelles.
19:10 - Attendez, attendez, attendez, je vous rends compte.
19:12 - Entre François-Xavier Benhamy et Marion Maréchal, je vous assure...
19:17 - Monsieur Pron, laissez-moi répondre à vos questions, je vous en prie.
19:20 - Ses cousins germains.
19:21 - Monsieur Pron, laissez-moi répondre à vos questions.
19:24 Au sein des Républicains, nous avons une longue habitude de travailler
19:27 avec des gens qui ne pensent pas forcément toujours comme vous.
19:30 Et Dieu merci, c'est synonyme que vous êtes tolérant et intelligent.
19:33 Nous avons des débats internes.
19:35 Donc, ça n'est pas parce qu'on a, si vous voulez,
19:38 un point de vue économique différent de celui d'Éric Zemmour,
19:41 ou du Front National, etc.,
19:43 qu'à aucun moment, si vous voulez, on pourrait discuter.
19:47 Simplement, vous avez la logique des institutions.
19:49 Et la logique des institutions, c'est que si vous n'avez pas de candidat
19:52 à l'élection présidentielle, vous n'existez pas et vous disparaissez.
19:56 Donc, les Républicains auront un candidat à l'élection présidentielle.
19:59 Et donc, toutes les questions de coalition ou d'alliance,
20:02 contrairement à des pays qui fonctionnent avec des parlements
20:05 élus à la proportionnelle, où vous avez besoin de coalition
20:08 pour gagner le pouvoir et devenir Premier ministre,
20:11 ça ne s'applique pas en France.
20:13 C'est pour ça, d'ailleurs, la logique d'Éric Zemmour n'était pas la bonne.
20:16 C'est-à-dire qu'en réalité, soit vous avez un candidat dès le départ,
20:19 et donc, ce candidat, si je suis votre raisonnement, c'est Marine Le Pen.
20:22 C'est-à-dire qu'en fait, on dit que tout, c'est Marine Le Pen.
20:25 Enfin, même sans parler des Républicains, d'abord, j'ai quand même
20:28 quelques distinctions fondamentales avec Marine Le Pen,
20:30 notamment au plan économique.
20:31 Je pense qu'Éric Zemmour a des distinctions encore plus fortes.
20:34 Voilà. Donc, ensuite, il y a le projet que vous portez,
20:37 le projet qui est porté par Laurent Wauquiez,
20:39 qui est centré sur, notamment, le travail,
20:42 et la nécessité de ressusciter cette valeur dans un pays
20:45 qui a quand même un peu tourné le dos ces dernières années.
20:48 On le voit, d'ailleurs, sur le récent projet Igration,
20:52 où on préfère faire venir des gens de l'extérieur
20:55 plutôt que de former nos chômeurs ou les Français qui sont au RFI.
20:59 Je veux dire, ce projet-là, il a son sens,
21:01 et Laurent Wauquiez a sa personnalité, il a son expérience.
21:05 Donc, moi, je suis désolé, il ne fait pas pâle figure
21:07 par rapport à d'autres candidats.
21:08 – Donc, il n'y aura pas d'alliance, vous serez tout seul,
21:10 et vous présenterez un candidat aux présidentielles,
21:12 à l'élection présidentielle en 2025, a priori, qui sera Laurent Wauquiez.
21:16 Et je maintiens ma question, qui n'en est pas une d'ailleurs,
21:19 mais je ne vois pas comment vous arrivez au deuxième tour,
21:21 mais peut-être les choses se changeront-elles.
21:23 – Parce que la politique, ce n'est pas une galette des rois,
21:26 ce n'est pas un truc qui sort du four et ensuite vous découpez les pains.
21:29 – Je suis d'accord avec vous, c'est ce que disait Jacques Chahat
21:31 quand il était parti avec les 44 ministres en 1974
21:34 pour voter Giscard contre Jacques Chabot-Delmas, bien évidemment.
21:38 – C'est une question de justice, c'est un espace secret.
21:41 – On va se laisser, on va se quitter, exactement.
21:44 – Oui, c'est dommage parce que c'est toujours intéressant d'abord de vous écouter.
21:47 Les gens s'interrogent souvent, vous avez été député, député réélu,
21:50 puis vous avez été battu la dernière fois.
21:52 Qu'est-ce que vous faites aujourd'hui professionnellement ?
21:54 – Professionnellement, je suis revenu à mon corps d'origine,
21:57 qui est la Cour des comptes, et donc j'ai récupéré mon travail d'avant,
22:01 qui était ma vocation initiale professionnelle.
22:04 – Eh bien merci en tout cas, monsieur Aubert,
22:07 et puis peut-être qu'on va vous appeler comme secrétaire d'État,
22:10 si le téléphone sonne, mais vous nous avez déjà…
22:12 – Je refuserais, d'abord vous savez pas si on m'a pas déjà appelé.
22:14 – Ah, est-ce qu'on vous a appelé ?
22:16 – Non, il m'a pas appelé, je vous rassure.
22:18 J'ai eu d'autres appels d'autres partis, mais pas celui-ci.
22:20 – Ah oui, vous avez eu des appels de quel parti ?
22:23 – On en prendra une autre émission, Pascal Praud.
22:25 – J'imagine que c'est pas les écologistes, c'est pas le Parti Socialiste,
22:27 je pense que c'est Reconquête qui a dû vous appeler,
22:29 parce que vous avez le profil de Reconquête,
22:31 et vous avez aussi le profil parfois du Rassemblement National, forcément.
22:34 – Vous savez, je vais vous faire un secret, Pascal Praud.
22:37 Les Républicains c'est comme l'Europe 1.
22:39 Une fois que vous y êtes, vous y êtes bien.
22:41 Et donc j'ai pas forcément envie de bouger de crèmerie.
22:43 Parce que vous vous inscrivez dans une histoire,
22:46 et il se trouve que je fais partie des gens qui ont fait avancer…
22:48 – J'entends bien, j'entends M. Aubert, mais…
22:51 – Mais on souffre, on meurt de ça, on meurt d'avoir des gens qui achètent des postes pour faire le beurre.
22:57 – M. Aubert…
22:58 – Ils n'ont aucun projet, aucun bilan, et donc on projette comme des pots de yaourt.
23:01 Donc à un moment donné, il faut revenir au fond.
23:03 – J'entends ce que vous dites, mais vous êtes aussi responsable de ce que vous avez créé.
23:07 Vous êtes échappé de la ligne de départ du RPR avec Jacques Chirac.
23:12 – C'est pas moi qui fais ça, moi j'ai fait l'héros de Chirac.
23:14 – Mais bon, et vos électeurs, ils sont partis.
23:16 Parce qu'ils sont allés notamment à Roque-Conquête,
23:19 et puis d'autres sont partis évidemment chez Emmanuel Macron.
23:23 Bon, il est 11h40 en tout cas.
23:25 – Et peut-être qu'un jour on va être prêts.
23:27 Allez, bon week-end, bonne journée.
23:29 – Mais moi vraiment, je vous invite, au contraire,
23:31 je regrette même que vous ne soyez plus député,
23:33 parce que lorsqu'on voit le niveau des députés aujourd'hui de la Chambre,
23:36 évidemment avec des gens de votre qualité,
23:39 la Chambre gagnait en hauteur de vue, M.Aubin.
23:44 – Bon, écoutez, j'ai peut-être essayé de le redevenir un jour,
23:46 avec un super compliment.
23:48 – Mais non, mais c'est vrai, vous le savez bien d'ailleurs,
23:50 c'est pas donné sur un avis politique de dire ça,
23:53 c'est qu'il y a un certain niveau de discussion que vous avez,
23:56 un certain niveau de connaissances que n'ont pas forcément tous les députés aujourd'hui.
24:01 Il est 11h40, alors c'est le retour des chemises bleu marine, j'ai l'impression.
24:06 Vous la lavez entre deux passages ?
24:08 – Pardon, j'ai pas entendu.
24:10 – Vous la lavez la chemise bleu marine entre deux passages ?
24:12 – Elle est noire, hein.
24:14 Donc la vue, il faut la contrôler, monsieur.
24:16 – Elle est noire, aujourd'hui, oui.
24:18 – Je suis en deuil.
24:20 – Vous êtes en deuil, mais c'est vendredi.
24:22 – Bien sûr que c'est vendredi.
24:24 – Vous faites une petite fiesta avec quelqu'un que vous invitez au "flunch" ?
24:28 – Au "flunch" ?
24:30 – Chez "flunch", pardon.
24:32 – Ah bah j'ai pas les moyens de me mettre à l'aise, moi.
24:34 Non, non, non, mais ce week-end, non, malheureusement.
24:36 – J'ai connu vos invitations avec les filles, qu'est-ce qui se passe ce week-end ?
24:38 – Qu'est-ce que vous dites ? Ça veut dire quoi, ce que vous dites, là ?
24:40 – Ça veut dire que vous vous faites entretenir.
24:42 – Oh !
24:44 – Ça veut dire que vous avez des oursins dans les poches.
24:48 – On fait toujours 50/50, c'est l'homme moderne, ça.
24:51 – Non.
24:52 – Oh ça c'est horrible.
24:54 – Vous faites vraiment 50/50 ?
24:55 – En fait, je fais plutôt 60/40. Je paye une petite entrée et oui, sinon 50/50.
24:59 – Et vous sortez votre cartulette et vous payez 60% de l'argent.
25:03 – Vous payez une petite entrée et je pense qu'elle, elle fait une grande sortie.
25:06 – Oh !
25:08 – Vous oubliez pas le dessert.
25:10 – Je vous ai déjà dit qu'on invite les filles.
25:12 – Oui, j'ai bien compris.
25:14 – On est seigneurs dans la vie.
25:15 – Oui, oui, oui, bon, payer, payer, toujours pour avoir des amis, moi ça m'intéresse plus.
25:18 Moi j'en ai assez d'amis maintenant.
25:20 – Je vous répète qu'un garçon invite les jeunes femmes toute sa vie.
25:24 On est seigneurs, on est un troubadour.
25:26 – Forcément, une femme peut inviter aussi son conjoint, ça sent pas aussi ?
25:29 – Ça c'était il y a 40 ans ça.
25:31 – Attendez, je vous en prie. Et pourquoi il y a ce nounours ?
25:34 – Je ne sais pas, je suis arrivée dans le studio, il était là.
25:37 – Je le dis, je suis très quand même…
25:38 – C'est le nounours de Sonia Mavrouk.
25:40 – Ah oui, le nom de Mionours.
25:41 – Mais non, c'est le nounours, mais pourquoi ?
25:42 Alors je le dis pour les auditeurs, je ne sais pas si on le voit à l'antenne,
25:45 il y a un nounours, un gros nounours.
25:47 – Sur lecombo.fr vous pouvez le voir.
25:49 – On a un panda qui nous écoute et qu'on salue, c'est vendredi.
25:54 – On a un ours maintenant, un âne.
25:56 – On a un âne qui est venu dans le studio l'autre jour, et maintenant on a un nounours.
26:01 – En fait Sonia Mavrouk l'a volé, on l'a volé à Sonia Mavrouk.
26:04 Voilà, vous avez toute l'histoire.
26:05 – Mais pourquoi ? Elle l'a volé à qui ce nounours ?
26:07 – Elle l'a volé à l'entreprise, je n'irai pas plus loin.
26:09 – Elle est dedans ?
26:10 – On a une nounours.
26:11 – Vous auriez vendu du pain aux amants ?
26:15 – Bon, il n'y a pas beaucoup de musique en revanche aujourd'hui, alors que c'est vendredi.
26:19 On aimerait un peu de la musique qui illustre.
26:22 – Les semaines de 4 jours.
26:23 – On a explosé le budget de droits d'auteur, il faut faire très attention.
26:26 – Non mais vous rigolez là ?
26:27 – C'est un mytho, moi je m'excuse.
26:29 Parce que j'avais pas envie de bosser, c'est ça le truc.
26:32 – Oui, c'est vendredi, mais le problème c'est que vous n'avez pas envie de bosser le lundi, le mardi, le vendredi, le jeudi.
26:37 Je vous connais.
26:38 À tout de suite.
26:41 – Europe 1, Pascal Praud.
26:43 [Musique]
26:49 – J'avais juste envie d'écouter un Jacques Dutronc aujourd'hui.
26:51 Vous m'avez demandé de la musique, j'ai trouvé ça...
26:55 C'était le premier disque qui m'est venu sous le bras.
26:57 – Et parce que vous ne comprenez pas le sens de la politique, il faut servir ses idées, si on vous tend la main.
27:06 Bon, est-ce que ce gouvernement se droitise ?
27:08 – Eh bien moi, je lis partout que le gouvernement se droitise.
27:12 Vous aussi Pascal ?
27:14 – Allez-y.
27:16 – Eh bien moi je pense qu'il ne se droitise pas.
27:18 La raison pour laquelle il y a plus de ministres de droite,
27:21 c'est simplement parce qu'Emmanuel Macron a compris que ces ministres qui étaient issus de la gauche globalement
27:27 avaient du mal à gouverner, n'étaient pas loyaux, n'ont pas la culture du chef,
27:30 et donc mécaniquement il a voulu trouver Rachida Dati, parce que c'est le feu d'artifice politique.
27:34 Mais quand on voit par exemple la nomination de Catherine Vautrin à ce grand ministère social,
27:39 la seule raison, le sens de tout ça, c'est qu'en fait, comme il n'y a plus personne à gauche qui est capable de gouverner,
27:45 eh bien ils se tournent vers des gens de droite, parce que c'est des gens qui ont une vraie culture du gouvernement.
27:50 Ça rejoint un peu ce que disait Julien Aubert tout à l'heure.
27:53 C'est-à-dire qu'à droite, il y a une vraie culture historique de la pratique politique.
27:58 Ceux qui, comme on dit, savent faire de la politique globalement,
28:01 ils sont aujourd'hui essentiellement à droite.
28:04 - Donc c'est des professionnels, et ils ont été choisis plus parce que ce sont des professionnels,
28:07 que parce que ce sont des gens de droite.
28:08 - Et ils ont la culture du chef, de l'autorité.
28:10 - Oui.
28:11 - Ça c'est intrinsèquement lié à la culture de droite.
28:14 - Alors que les gens de gauche sont ingérables, c'est ce que vous voulez dire.
28:17 - Absolument.
28:18 - Ils sont frondeurs.
28:19 - Mais c'est l'analyse que fait Emmanuel Macron.
28:20 - Oui, mais il a raison.
28:21 - Il cherche désespérément des gens de gauche.
28:23 - Mais c'est vrai qu'avec Olivier Faure et Boris Vallaud du PS,
28:27 on est dans la pensée Lilliputienne, disons-le.
28:30 disons-le, donc c'est pas des gens que tu imagines au pouvoir.

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