• il y a 11 mois
Amaury Brelet, journaliste Valeurs actuelles, à propos de la prise de parole de la ministre de l’Education Amélie Oudéa-Castéra : «Ces propos illustrent aussi cette hypocrisie d’une partie des élites qui vantent en public l’enseignement public, mais qui préfèrent scolariser leurs enfants dans le privé pour échapper à la mixité sociale, à l’insécurité et à l’effondrement scolaire».

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Transcription
00:00 Oui, ce choix de la ministre, il est tout à fait légitime.
00:04 C'est un choix personnel.
00:05 Et d'ailleurs, elle a l'honnêteté de l'assumer face caméra,
00:08 ce qui est une bonne chose.
00:09 En revanche, discréditer...
00:10 Elle n'est pas la première en plus.
00:11 Elle n'est pas la première, notamment, je pense évidemment à Papendia
00:13 qui avait lui-même scolarisé ses enfants à l'école Alsacienne.
00:16 Et Gabriel Attal.
00:18 Et Gabriel Attal, qui lui-même était scolarisant il y a quelques années quand même.
00:21 En revanche, discréditer l'enseignement public
00:24 lorsqu'on vient d'être nommé ministre de l'Éducation nationale,
00:28 c'est quand même surréaliste.
00:29 Ses propos, ils illustrent aussi, on l'a dit,
00:31 cette hypocrisie d'une partie des élites
00:33 qui préfèrent scolariser, qui vantent en public l'enseignement public,
00:38 mais qui préfèrent scolariser leurs enfants dans le privé
00:41 pour échapper à la mixité sociale, pour échapper à la sécurité,
00:44 à l'effondrement du niveau scolaire.
00:46 Et ce n'est pas que les élites, ce sont aussi les enseignants
00:50 qui sont les champions du contournement de la carte scolaire.
00:52 Et sur l'argument qui a été avancé par Madame Oudéa Castera,
00:56 qui est l'absentéisme des professeurs,
00:59 c'est un vrai sujet, un vrai problème,
01:00 qui coûte près de 4 milliards d'euros par an,
01:02 selon un rapport de la Cour des comptes,
01:04 et qui concerne évidemment ses enfants à l'époque,
01:07 mais des millions d'autres petits Français
01:09 dont on ne se soucie guère.
01:12 Et j'ai envie de dire, pour reprendre les mots
01:14 d'Emmanuel Macron et de Gabriel Attal,
01:17 acte, désacte, désacte,
01:19 c'est ce qu'attendent les Français aujourd'hui.
01:21 [Musique]
01:24 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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