• il y a 10 mois

Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, le coup de blues de Gérald Darmanin, la polémique Amélie Oudéa-Castéra, le début de la campagne électorale américaine et les papis artistes de France qui montent toujours sur scène.

Retrouvez "La revue de presse" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-revue-de-presse2

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00:00 La revue de presse d'Europe 1, Olivier Delagarde. On commence par le coup de blouse de Gérald Darmanin.
00:07 « On aide le ministre de l'Intérieur tout juste reconduit dans ses fonctions qui laissent entendre que dans huit mois,
00:12 il ne faudra plus trop compter sur lui, c'est Tristan qui nomme au poil du Figaro qu'il a accompagné samedi sur cette terre nordiste.
00:19 Au chenil des chiens de guides aveugles, le ministre se fait lécher la joue par un toutou, raconte-t-il.
00:25 « Ma mission c'est de réussir les Jeux Olympiques », déclare Darmanin. Après, un cycle au ministère de l'Intérieur sera atteint.
00:31 D'ailleurs, ce gouvernement est fait pour gagner les élections européennes, pas pour durer.
00:36 Et malgré les coups de langue du canidet, le premier flic de France, lui, ne peut s'empêcher de mordiller les mollets du premier ministre.
00:43 « La parole ne suffit pas », explique-t-il à l'adresse de celui qui n'a pas eu de mandat local notable.
00:48 « Le temps long, c'est important », explique Darmanin. « Quiconque a été maire sait qu'une ville se construit en 15 ans, pas en 2. »
00:56 Mais évidemment, Gabriel a eu raison de dire oui à Matignon, ajoute-t-il.
01:00 Peut-être conscient d'être allé un peu loin, un joueur de foot qui refuse de jouer la finale de la Coupe du Monde, ça n'existe pas.
01:07 Alors, pendant ce temps-là, Attal ne jouait pas au football, mais goûtait aux joies du terrain.
01:11 Attal à l'école, Attal dans un hôpital, Attal sur le marché.
01:15 C'est un peu les séries des Martins, ce gondole un membre du gouvernement, raconte Olivier Beaumont du Parisien Aujourd'hui en France.
01:22 Mais en ce début de semaine, c'est Emmanuel Macron qui veut reprendre la main.
01:26 Grande conférence de presse demain où il pourrait faire des annonces.
01:29 Et dès ce soir, réception à l'Elysée pour les parlementaires de la majorité, en présence du gouvernement, et peut-être des membres de l'ancien qui n'ont pas été reconduits.
01:39 Ça va être un peu les rencontres du troisième type Samus, ton d'avance dans l'exécutif, écrit Arthur Berda du Figaro.
01:46 Dati qui se présente aux marcheurs, Vautrin qui trinque avec Houllier.
01:50 Macron veut écouter les parlementaires, mais le problème c'est que tous ceux qui espèrent être repêchés comme secrétaire d'Etat ne vont pas le lâcher.
01:58 Évidemment, tous les regards seront tournés vers Amélie Oudéa Castera.
02:01 La nouvelle ministre de l'éducation nationale clouée au pilori par la gauche, car coupable d'avoir inscrit ses enfants dans le privé.
02:09 Libération va même ce matin jusqu'à enquêter dans l'ancienne école maternelle publique de son fils et arracher les confidences de son institutrice d'il y a dix ans.
02:19 Mais trop c'est trop.
02:20 A la une de l'opinion, Rémi Gaudreau tape du poing sur la table.
02:23 Tous parents cherchent la meilleure option éducative pour ses enfants.
02:27 C'est légitime.
02:28 Le cynisme, ajoute-t-il, est dans le camp de ceux qui, aveuglés par leur obsession redistributrice,
02:34 interdisent toute réforme et refusent de voir les succès du privé.
02:38 Les familles attendent des résultats et non des fables sur l'avenir fracassé réservé à leurs enfants.
02:45 A la une également le début de la campagne électorale américaine.
02:48 Oui, parce que la primaire républicaine débute aujourd'hui et semble d'ailleurs déjà gagnée pour Donald Trump.
02:54 Alors pour comprendre le succès de l'ancien président, lisez dans les échos la longue enquête signée Véronique Le Billon.
03:00 Elle a sillonné l'Iowa et n'a pas eu de mal à rencontrer ses électeurs républicains.
03:05 "C'est vrai qu'en Europe vous pensez qu'on est fou ?" l'interroge l'un d'eux.
03:08 "C'est juste que nous sommes conservateurs. Nous allons à la messe tous les dimanches et on tient à nos armes.
03:14 On n'est pas très émus par cette idée d'une menace sur la démocratie.
03:17 C'est pas ça qui détermine notre vote."
03:19 Voilà, lisez ce papier et vous comprendrez pourquoi.
03:21 Il y a de fortes chances que le 5 novembre prochain, Joe Biden, 81 ans, se retrouve face à Trump, 78 ans.
03:29 Soit dit en passant, il n'y a pas qu'aux Etats-Unis que les vieux ont le vent en poupe.
03:33 En France aussi, pas sur la scène politique mais sur la scène tout court, le Parisien était hier à l'Olympia pour écouter cela.
03:42 "Tiens bon la vague, tiens bon le vent, il sait haut, il sait haut, sans pire."
03:48 Et il continue à tenir la vague et le vent et la rampe.
03:53 Hugo Frey, 94 ans, il a enchaîné les tubes sans souci.
03:58 "La voix, nickel", écrit Christophe Levent.
04:01 Et il n'est pas le seul d'ailleurs.
04:02 Pierre Perret, 89 ans, Enrico Macias, 85 ans, Henri Dès, 83 ans, continue à se produire au théâtre.
04:09 Judith Magre, 97 ans, monte sur scène tous les lundis.
04:13 Et qui revient bientôt, à bientôt 90 ans, pour un seul en scène ?
04:18 Tiens, tenez, écoutez un avis.
04:20 - Ah ouais, c'est Pierre Richard.
04:23 - Pierre Richard qui part en tournée à travers toute la France.
04:28 Voilà, c'est juste plus le Grand Blanc, c'est le Grand Blanc.
04:31 - Voilà exactement, un millénaire, ouh joli.
04:33 - Grand Blanc, le jouet, la chèvre, sur scène.
04:35 - Un millénaire d'expérience de la scène dans les quelques noms que vous nous avez cités là pratiquement.
04:40 - Pas loin, pas loin, l'avenir est aux vieux.
04:43 - Merci Olivier Delaguerre, nous en serons tous.
04:46 8h47, ça c'est parfait, l'avenir est aux vieux.
04:50 Moi j'aime bien, donc je me sens concerné.

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