• il y a 11 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 On va passer tout de suite au coup de gueule du jour,
00:01 on va revenir sur un phénomène encore illégal qui se répand de plus en plus.
00:05 Il s'agit de commerçants victimes de vols qui décident de diffuser des photos
00:08 de leurs voleurs sur les réseaux sociaux et je suis complètement pour.
00:11 Voilà, donc là, Gilles Verdez, je sais ce qu'il en pense,
00:15 donc on va encore avoir une leçon de...
00:18 - De droit.
00:19 - De laxisme.
00:19 - De droit.
00:20 - De légalisme.
00:21 - Non, non, de légalisme, j'en ai rien à foutre de ton légalisme.
00:23 Donc on va voir ce que tu vas dire.
00:25 Mais tu peux dire ce que tu veux, de toute façon je t'attendais là-dessus,
00:27 j'ai fait cette émission juste pour t'entendre là-dessus.
00:30 Parce que vous allez voir ce que fait Gilles Verdez quand il a des voleurs
00:32 qui viennent rouler dans son magasin, vous allez voir, ils lui disent
00:35 "Eh, vous avez oublié ça les gars !"
00:37 - Merci.
00:38 - Pour nous en parler, on va recevoir Jérôme Jean qui était déjà venu nous voir,
00:40 que j'aime beaucoup Jérôme, qui est venu nous voir il y a un an
00:42 et qui va nous raconter tout ce qui lui est arrivé depuis son passage sur notre plateau.
00:44 Vous vous rappelez de Jérôme Jean ?
00:46 - Oui.
00:46 - On lui a mis la photo, on avait donné bien entendu raison,
00:48 vous allez voir tout ce qui lui est arrivé à cause de gens comme Gilles.
00:50 Et Johan Soyer, qui a été victime d'un vol il y a quelques jours,
00:55 il n'a pas hésité à publier sur les réseaux et je dis bravo Johan.
00:59 Et je ne sais pas combien on risque au niveau justice là-dessus.
01:03 - Un an de prison et 45 minutes.
01:04 - Quand on dit un an de prison avec brassée électronique pour avoir égorgé un gars,
01:08 je ne pense pas qu'on va prendre beaucoup pour avoir mis des photos de voleurs
01:11 sur les réseaux sociaux.
01:13 Donc je vais vous dire, à la limite il vaut mieux le faire.
01:16 Mais bon, il ne faut pas le faire mais il vaut mieux le faire.
01:18 Toi tu vas nous dire quoi ?
01:20 - Je vais vous expliquer pourquoi il ne faut pas le faire.
01:21 - Je n'ai pas besoin de tes explications, pour moi il faut le faire.
01:23 Je vais te dire, je n'ai pas besoin de tes explications pourries
01:25 et de ta vie pourrie à Paris-Minière.
01:27 Avec les bras.
01:29 Le vol à l'étalage, c'est la hantise de nombreux commerçants.
01:35 - Ça arrive régulièrement.
01:37 Ils n'ont pas peur de la justice, ceux qui font ça, ils se sentent intouchables.
01:40 Alors pour tenter d'endiguer ce phénomène,
01:42 ces commerçants en colère n'hésitent pas aujourd'hui
01:44 à poster le visage de leur voleur sur les réseaux sociaux
01:47 capturé grâce aux caméras de vidéosurveillance.
01:50 - Si quelqu'un connaît cette personne, merci de nous appeler au restaurant.
01:53 Mais cette pratique illégale punie d'un an d'emprisonnement
01:56 et de 45 000 euros d'amende en vertu de la présomption d'innocence
01:59 et de la protection de la vie privée est approuvée par certains Français.
02:02 - Je ne vois même pas le problème d'afficher la tête d'un voleur.
02:04 On s'en fout, il a volé, c'est de sa faute, quel est le problème ?
02:07 Alors de plus en plus de commerçants victimes de vol
02:09 diffusent des photos de leurs voleurs sur Internet.
02:11 Les comprenez-vous ?
02:13 - Je comprends.
02:14 - Bon là, ça va commencer à secouer dans l'émission 1 9 48.
02:17 Parce qu'on va avoir ça et après on va voir les manifestations anti-vax.
02:20 Il y avait toute une frange antisémite.
02:22 Géraldine Maillet a-t-elle été trop loin ?
02:23 C'est le titre qu'a choisi la rédaction.
02:25 Je vous dirai la vérité, il y aura Gérard Delépine,
02:27 le médecin aux sandales qui viendra vous voir,
02:30 Florian Philippot que vous connaissez et Béatrice Rosen,
02:33 ex-collègue à vous qui ne peut pas vous blairer.
02:36 Et on aura avec vous, qui viendra vous porter, voilà,
02:39 - Secours !
02:40 - Eric Nolot qui a décidé de venir, énormément défendu sur les réseaux,
02:43 qui sera là également.
02:44 Donc voilà, vous aurez comme un soutien de poids avec Eric Nolot.
02:47 - Un bodyguard.
02:48 - Mais sachez que Béatrice ne peut pas vous blairer.
02:50 Merci, merci Gérôme.
02:52 Merci d'être avec nous.
02:53 Gérôme, on se rappelle de votre histoire.
02:55 Est-ce que vous vous rappelez de ce qui t'est arrivé
02:56 il y a un an dans votre magasin ?
02:58 - J'étais victime de vols comme malheureusement beaucoup de commerçants français.
03:01 Et puis j'ai pris l'initiative de diffuser les images
03:04 de vidéosurveillance des voleurs.
03:05 Et grâce à vous, il s'est passé énormément de choses dans ma vie depuis.
03:09 Je vous en remercie.
03:10 Et puis je ne regrette pas aujourd'hui.
03:13 C'est ce que j'affirme au effort.
03:14 Et d'ailleurs, comme on ne les a pas retrouvées encore
03:16 alors qu'on a identifié le véhicule, un des auteurs,
03:19 je persiste et signe.
03:21 Je rediffuse à nouveau les images.
03:23 Et puis je ne suis pas le seul à le faire.
03:25 - Et Yoann va nous raconter tout à l'heure.
03:27 Qu'est-ce qui s'est passé donc depuis un an ?
03:29 - Beaucoup de choses.
03:30 C'est-à-dire qu'à l'issue de l'émission,
03:33 j'ai eu énormément des milliers de témoignages de commerçants
03:36 qui se retrouvent dans ce combat.
03:38 - On pense à eux fort.
03:39 - Voilà.
03:40 Beaucoup de messages de soutien sympathiques,
03:44 contrairement aux propos de Gilles Verdes que j'ai détestés.
03:47 Mais que j'ai gérés avec beaucoup de calme ce jour-là.
03:50 Je vous ai trouvé détestables en fait.
03:52 - Il n'y a rien dit encore.
03:54 - Il parle de la dernière fois.
03:56 - Il y a un autre message.
03:58 - J'ai bien entendu, mais la dernière fois, je suis resté calme.
04:00 - J'ai rien contre vous, monsieur.
04:02 - Écoutez, alors.
04:03 - Vous me chauffez, le débat n'a même pas commencé.
04:05 - Non, mais c'est normal, parce qu'il te connaît.
04:06 - Je ne te chauffe pas, je m'exprime.
04:07 - Non, mais il parle de la dernière fois, Gilles.
04:09 - J'ai bien compris, ce n'est pas débile.
04:11 - J'avais été absolument non agressif.
04:13 - Jérôme, je vous dis juste, vous êtes venu en colère.
04:15 - Il peut te dire des choses.
04:17 - La dernière fois, j'étais calme, là, je le suis moins.
04:19 Vous êtes journaliste, je pense qu'il serait nécessaire d'ouvrir un dictionnaire.
04:23 Vous vous êtes permis de me dire que j'étais un délinquant.
04:25 - Ah !
04:27 - Vous avez un temps.
04:29 - Vous risquez un an de prison.
04:31 - Aujourd'hui, tous les commerçants qui nous regardent sont des délinquants
04:33 quand ils diffusent les images.
04:35 Vous êtes allé trop loin.
04:37 - On passe à autre chose.
04:39 - On va pas passer à autre chose, on va continuer le débat.
04:41 - Jérôme dit ce qu'il a à dire, en plus il est assez courtois.
04:43 - Il a tout à fait raison.
04:45 - Bien sûr, de dire ça, j'ai aucun problème.
04:47 - Pour vous, on va ouvrir le débat dans un instant.
04:51 Jérôme, moi, je vous le dis,
04:53 je ne devrais pas le dire, mais je suis complètement d'accord avec vous.
04:55 Je ne comprends pas cette loi qui dit qu'on n'a pas le droit
04:57 de mettre les vidéos de gars qui viennent voler.
04:59 On est où, là, ici ?
05:01 - C'est au nom de la présomption d'innocence.
05:03 - On peut plus de ces gens.
05:05 - On ne peut plus de ces gens.
05:07 - On ne peut plus de Valérie Bédaïm et Gilles Vernez.
05:09 - C'est toujours une prime aux délinquants.
05:11 - C'est toujours une prime aux délinquants.
05:13 - C'est une prime aux délinquants pour les squatteurs.
05:15 C'est une prime aux délinquants quand c'est des gens qui squattent une maison,
05:17 on leur donne, on fait tout pour les protéger.
05:19 Une prime aux voleurs aussi quand on les chope en le flagrant délit,
05:21 on fait tout pour les protéger.
05:23 C'est insupportable.
05:25 Et ceux qui réagissent, ils s'en prennent plein la gueule.
05:27 - Alors, je vous laissez la parole.
05:29 Merci déjà de nous inviter à nouveau.
05:31 Parce que, merci, ce que je veux vous dire,
05:33 c'est qu'aujourd'hui, on a créé un collectif
05:35 grâce à votre émission qui s'appelle "Ralvol".
05:37 - Bravo, bravo.
05:39 - On est sur Facebook, Instagram, Twitter.
05:41 Tous les jours, M. Vernez, on a des commerçants qui nous appellent.
05:43 - Mais là, vous me cherchez vraiment.
05:45 - Je donne votre nom, ce n'est pas méchant, c'est alucal.
05:47 - Oui, parce qu'il retient ton nom.
05:49 - Tous les jours, des commerçants nous appellent.
05:51 Ils ont parté plainte pour certains, de moins en moins.
05:53 La plainte, elle est classée sans suite.
05:55 Par contre, le jour où moi, je diffuse des images,
05:57 vous me mettez tombé dessus
05:59 en me traitant de délinquant.
06:01 Et vous avez d'ailleurs traité l'ensemble du plateau de délinquants.
06:03 Je trouve qu'il ne faut pas oublier
06:05 l'origine de tout ça. Pourquoi tous ces commerçants
06:07 diffusent les images ? Parce que, présomption d'innocence,
06:09 vous avez raison, mais il y a absence
06:11 totalement de décision pénale.
06:13 C'est pour ça qu'ils le font, les commerçants.
06:15 - Bien sûr, ils en ont marre. Regarde comment ça s'appelle, "Ralvol".
06:17 - Je crois qu'on va passer à TPMP.
06:19 - Je pense que Fatou va rejoindre le collectif.
06:21 - On a lancé une pétition.
06:23 - Elle est en désaccord avec moi là-dessus, c'est sûr.
06:25 - Elle a bien raison, Fatou. Fatou, je t'aime.
06:27 - On a lancé une pétition ce soir. Je n'ai pas expliqué ce qu'on avait mis de bas.
06:29 - Elle ne t'assignerait pas quand même.
06:31 - Attends qu'il t'explique.
06:33 - Il y a Fatou qui va l'assigner.
06:35 - J'espère. J'essaie de la convaincre.
06:37 Aujourd'hui, ce qu'on aimerait, c'est qu'on autorise
06:39 les commerçants. Pour être commerçant,
06:41 il faut... Vous faites un certain nombre de démarches.
06:43 Vous déposez, vous avez un registre du commerce.
06:45 Voilà. On n'est pas commerçant en claquant des doigts comme ça.
06:47 Ce qu'on aimerait, c'est demander aux autorités
06:49 que les commerçants qui sont victimes de vol
06:51 et qui ont clairement les images des voleurs
06:53 puissent les diffuser sans être inquiétés.
06:55 On a mis une pétition en ligne il y a 5 minutes
06:57 avant de rentrer sur le plateau.
06:59 J'aimerais que des millions et des millions de commerçants
07:01 la signent. Parce qu'à l'issue de votre émission,
07:03 on a eu 98% de gens qui nous ont dit
07:05 "Mais vous avez mille fois raison.
07:07 Sinon, on ne fera jamais la justice."
07:09 - Et les 2% se téléphonent de Gilles.
07:11 Les chers Johan, vous avez été victime de vol
07:13 dans une de vos boutiques il y a quelques jours.
07:15 Qu'est-ce qui s'est passé ?
07:17 - Un couple, monsieur, madame, tout le monde,
07:19 est entré dans notre boutique.
07:21 Après avoir analysé, je dirais comme des professionnels,
07:23 l'angle de la caméra, la disposition de la caisse,
07:25 le responsable qui était occupé a encaissé.
07:27 Ils se sont passés tout simplement à l'action.
07:29 La scène a duré peut-être 3 minutes.
07:31 Ça a été très vite.
07:33 Ils sont repartis avec une parka d'une certaine valeur.
07:35 Encore une fois, depuis le début,
07:37 on a eu des problèmes de l'image.
07:39 On a eu des problèmes de l'image.
07:41 On a eu des problèmes de l'image.
07:43 On a eu des problèmes de l'image.
07:45 Et encore une fois de plus,
07:47 c'est la fois de trop.
07:49 Et je pense qu'aujourd'hui,
07:51 on est démuni.
07:53 - Déjà que c'est compliqué
07:55 pour les commerçants en ce moment.
07:57 C'est très, très dur.
07:59 Le commerce, c'est très dur en ce moment.
08:01 Et en plus, si tu dois faire
08:03 avec des gars qui te volent
08:05 et en plus que derrière, on ne fait rien,
08:07 et que si tu dis, tiens, j'ai la photo du gars
08:09 qui m'a volé, on te tombe dessus,
08:11 c'est vrai qu'on ne sait pas comment s'en sortir
08:13 parce qu'en vrai, on ne va pas se mentir,
08:15 ces gars-là aussi qui volent un blouson,
08:17 un truc, même si on les attrape,
08:19 48 heures après, ils sont dehors.
08:21 - Et d'un coup, il y a le problème.
08:23 - Jérôme, je vous le dis,
08:25 il ne faut pas rêver non plus.
08:27 - Il faut changer.
08:29 - Il faut changer tout ça.
08:31 - Parce que sinon, ça va se généraliser.
08:33 - Et à un moment, ce qui va se passer,
08:35 c'est que les commerçants vont se faire justice
08:37 eux-mêmes et il ne faut pas le faire.
08:39 Et c'est eux qui vont derrière avoir des soucis
08:41 pour les faire faire leur travail.
08:43 - Vous avez diffusé les images,
08:45 les gens sont allés voir sur les réseaux sociaux,
08:47 les réseaux sociaux, ça a des avantages
08:49 et des inconvénients.
08:51 Grâce à ça, on pouvait les suivre quasiment
08:53 à la trace, les voleurs.
08:55 On savait dans quelle boutique
08:57 ils étaient passés, où ils étaient allés.
08:59 Parce que les gens ont témoigné en disant
09:01 "on vous a vu sur TPMP, ils sont là,
09:03 ils sont là, ils sont là".
09:05 Là, vous voyez les images de ce que Johan
09:07 a fait dans son magasin, il y a encore
09:09 des gens qui sont là.
09:11 La question qu'on vous pose aussi chez vous
09:13 à 19h55, de plus en plus de commerçants,
09:15 victimes de vols, diffusent les photos
09:17 de leurs voleurs sur Internet, les "comprenez-vous"
09:19 oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui,
09:21 et le "non" qu'on attend tous.
09:23 - J'avais une question à vous poser,
09:25 c'est parce que là, on crée une pétition
09:27 pour légiférer le fait d'afficher
09:29 les gens sur les vitrines.
09:31 Et du coup, vous incitez les commerçants
09:33 à le faire aussi, je suis de votre côté,
09:35 il n'y a pas de soucis.
09:37 - Est-ce qu'il y a un impact positif ?
09:39 - Bah oui, il l'a dit.
09:41 - Non, parce que du coup, les gars ne sont pas condamnés.
09:43 - Ils n'ont pas été retrouvés, mais quand même,
09:45 on arrive à les tracer.
09:47 - Est-ce qu'il y a un réel impact positif,
09:49 où c'est juste le plaisir de se dire "bon bah au moins
09:51 nous on aura fait ça de notre côté,
09:53 on a notre petite vengeance".
09:55 Est-ce que vous avez eu un réel retour positif
09:57 sur ces actions-là ?
09:59 - Mais votre question est intéressante,
10:01 c'est aussi un peu le cri de ce soir,
10:03 c'est que là, on a diffusé les images,
10:05 et souvent, 9 fois sur 10,
10:07 on arrive à avoir une identité,
10:09 ou alors on arrive à avoir un autre commerçant
10:11 qui vous dit "je les ai vus dans ma boutique".
10:13 On arrive à fournir des informations à la police.
10:15 C'est ce qui s'est passé en ce qui me concerne.
10:17 - C'est eux qui n'en font rien parce que c'est pas légal,
10:19 c'est ça le problème ?
10:21 - Non, c'est pas ça, c'est que derrière, il faut du temps.
10:23 Je ne sais pas si un jour,
10:25 je ne sais pas si la justice parle à la police
10:27 et la police parle à la justice.
10:29 Personne n'est capable de me dire où en est mon affaire.
10:31 - Je suis d'accord avec vous.
10:33 - C'est inadmissible.
10:35 Je suis désolé, on n'en peut plus
10:37 parce que derrière, ils ont été volés d'autres gens.
10:39 C'est inadmissible.
10:41 Aujourd'hui, on est dans un monde
10:43 où c'est le laxisme total.
10:45 Excusez-moi.
10:47 Et Gilles, pourquoi je m'énerve après toi ?
10:49 Ce n'est pas contre toi que je m'énerve.
10:51 C'est que je t'aime beaucoup.
10:53 Mais pour moi, tu es le symbole de ce laxisme
10:55 et de cette France qui va dans le mur.
10:57 Et je te le dis, c'est pour ça que je t'aime beaucoup.
10:59 Mais je vais te dire, en fait,
11:01 tu symbolises la France du mauvais côté.
11:03 Et en ce moment, on le voit.
11:05 La France privilégie.
11:07 On le voit.
11:09 Regarde le gars qui a égorgé un mec
11:11 un an de prison avec bracelet électronique.
11:13 C'est quoi cette connerie ?
11:15 Des mecs qui volent toute la journée.
11:17 Ils restent 24 heures.
11:19 Tu vois bien que la police leur parle aux policiers.
11:21 Ils n'en peuvent plus de la justice.
11:23 Ils disent qu'ils n'ont pas envie de faire leur travail.
11:25 À quoi ça sert ?
11:27 On va se faire chier, aller poursuivre des mecs
11:29 et derrière, ils vont être dehors au bout de 48 heures.
11:31 À quoi ça sert ? On n'en a rien.
11:33 On s'en fout. Et tu es pour moi
11:35 le symbole de la France de l'échec.
11:37 Excuse-moi de te dire ça.
11:39 Parce que moi, la France, aujourd'hui,
11:41 elle est en échec, surtout sur le plan sécuritaire
11:43 et surtout sur le plan de la justice.
11:45 Et Gilles, à chaque fois, tu te caches
11:47 derrière les lois.
11:49 – Je ne me cache pas. – Si, tu te caches.
11:51 – Je ne me cache pas. – Tu te caches derrière les lois.
11:53 Parce que tu vas dire, oui, légalement,
11:55 ce n'est pas possible.
11:57 Aujourd'hui, c'est un sentiment.
11:59 Si les lois étaient toutes parfaites, on le voit bien aujourd'hui dans cette émission.
12:01 Chaque sujet qu'on fait, on voit qu'il y a tout à revoir.
12:03 Aujourd'hui, il y a tout à revoir.
12:05 Il y a un travail colossal à faire en matière de justice
12:07 et en matière de peine. Je suis désolé.
12:09 Aujourd'hui, on voit bien qu'il y a un problème.
12:11 On voit bien que parfois, il y a des peines
12:13 qui sont bien trop importantes
12:15 et parfois, des peines sur des choses importantes
12:17 qui sont minimes.
12:19 Et toi, aujourd'hui, c'est bon.
12:21 C'est bon, merci.
12:23 C'est bon.
12:25 Valérie Dupond-Moretti, c'est bon.
12:27 Merci.
12:29 Merci. Donc, Gilles Vernet,
12:31 je te le dis, je n'ai rien contre toi, tu sais que je t'aime beaucoup.
12:33 Mais pour moi, quand je te vois, je vois l'échec.
12:35 Voilà. Excuse-moi.
12:37 – Heureusement que vous m'aimez. – Oui, je t'aime, oui.
12:39 Et j'aime les gens qui… On aime aussi les gens qui sont en échec.
12:41 – Non, mais je vais vous répondre.
12:43 Je suis du côté des commerçants à 100%.
12:45 – Ça se voit. – Heureusement.
12:47 – Mais pas comme ça. Et votre colère vous aveugle.
12:49 C'est ça, le problème. Et en faisant ça,
12:51 vous créez deux problèmes majeurs.
12:53 – Un. – Vous êtes hors la loi,
12:55 donc vous êtes potentiellement délinquant,
12:57 puisque vous, 15 ans de prison, vous diffusez des images
12:59 sans autorisation, quoi qu'on pense des voleurs ignobles,
13:03 mais vous les diffusez.
13:05 Et deuxièmement, là, j'ai parlé à des policiers,
13:07 vous cassez… – Je te parle des policiers,
13:09 après tout ce que tu dis sur eux.
13:11 – Je ne dis jamais de mal des policiers.
13:13 – Est-ce que je dis du mal des policiers ?
13:15 – Non, mais tu veux les désarmer.
13:17 – Comme Julien Mélenchon, tu veux les désarmer.
13:19 Donc un policier sans arme… – Non, non, jamais d'ici.
13:21 – Tu veux que les policiers se battent avec des frestes à gadades.
13:23 – Non, non, non. – Arrête un peu.
13:25 Les policiers, par encore, Agile Vernez.
13:27 Les policiers sont bien gentils, ils sont bien tolérants.
13:29 – Non, mais ne dites pas ça. – Agile Vernez, non, mais…
13:31 – Ne dites pas de la violence policière.
13:33 – J'ai beaucoup de contacts parmi les policiers.
13:35 – À mon avis, tu ne vas plus en avoir longtemps.
13:37 Non, mais ça, Cyril, c'est… Non.
13:39 – Et vous cassez leur travail.
13:41 – On casse leur travail, parce que quoi ?
13:43 – Je vais vous expliquer pourquoi. – On va aller les voir ensemble, les policiers.
13:45 – Ce n'est pas eux qui cassent leur travail, c'est la justice derrière.
13:47 – Non, parce que, Cyril, quand on…
13:49 – J'en peux plus, parle à Jérôme.
13:51 – Jérôme, et monsieur, quand on diffuse des images, ok, de voleurs,
13:55 si ces voleurs sont retrouvés, si la police…
13:57 – Je ne peux plus. – Trop fou, disent les gens.
13:59 Si la police les interpelle, la procédure va être annulée
14:03 à cause de la diffusion d'images.
14:05 – N'importe quoi. – Mais bien sûr que oui, c'est la loi.
14:07 – N'importe quoi. – Mais non, mais c'est la loi.
14:09 – C'est faux, ça. – C'est faux.
14:11 – Mais c'est vrai. – Non, c'est faux.
14:13 – Ne crie pas, tu nous fatigues. – C'est faux.
14:15 – S'il te plaît. – C'est faux.
14:17 – Ne crie pas, tu nous fatigues. – Ça serait vrai si c'était les policiers
14:19 qui le diffusaient. – Tu dis n'importe quoi.
14:21 Écoute ce qu'il va te dire, parce que tu dis encore…
14:23 – Il va me dire qui ? – Jacques Cardo…
14:25 – Jacques Cardo, il… – Arrête, arrête, arrête.
14:27 Arrête de monter sur les grands jours et d'essayer de vanner Jacques Cardo,
14:29 ce qui est bien plus au courant que toi, Jacques.
14:31 Est-ce que tu peux lui dire, est-ce que tu peux lui dire, chemise-man ?
14:33 – Alors, aux États-Unis… – Mais on n'est pas aux États-Unis.
14:35 – Non, non, tais-toi, tais-toi, laisse-le parler un peu.
14:37 – Mais pas du tout, pas de la France. C'est Jacques Cardo, c'est pas Jacques Cardo.
14:39 – Tu vas comprendre pourquoi.
14:41 Aux États-Unis, il y a un principe qui s'appelle le "name and shame".
14:43 – Oui, oui, voilà, chutez, laisse parler les gens, là.
14:45 – C'est exactement le même système. – Ils refusent.
14:47 – C'est exactement ce qu'ils demandent.
14:49 C'est utilisé par la justice. – Ils refusent, ce gars.
14:51 – Il s'agit en fait de montrer quels sont les auteurs d'un acte.
14:55 – Ils refusent. – Et de leur mettre la honte.
14:57 C'est comme ça, "name and shame". – Voilà, c'est ça, exactement.
14:59 – Et le procédé a été repris par le gouvernement français.
15:01 – Voilà. – Dans certains cas,
15:03 je te signale que les entreprises qui, notamment, pratiquent de la discrimination,
15:07 des entreprises peuvent les dénoncer de la même façon.
15:09 – Écoute, écoute avec tes oreilles, pas avec ton nez.
15:11 – Le principe, tu vas sur les sites aujourd'hui, je suis allé regarder,
15:13 le "name and shame", il est utilisé.
15:15 – Mais voilà, chut, je suis en train de te dire que le principe est utilisé.
15:17 – Tu dis n'importe quoi. – Mais non, je ne dis pas n'importe quoi.
15:19 – J'ai plus confiance en lui qu'en toi.
15:21 – Écoute-moi, le principe légal a été utilisé par le gouvernement français.
15:25 – Écoute ce qu'on te dit, au lieu d'être lambé.
15:27 – Dans trois cas, par la DGCCRF, lorsqu'il y a des entreprises qui doivent être…
15:31 – Après, il y en a Jean-Michel.
15:33 – …dénoncées dans des cas de vol d'argent ou dans des cas de discrimination.
15:39 Je ne vois pas pourquoi, dans ces cas-là, ce ne serait pas utilisé.
15:41 Donc, ton argument de dire… – C'est nul.
15:43 – Mais si, ton argument de dire que ce n'est pas légal…
15:45 – Ce n'est pas du tout la loi. Tu dis des bêtises.
15:47 – La loi est faite pour être… – Tu dis des bêtises.
15:49 – C'est énorme, mais tu dis des bêtises.
15:51 – Mais non, mais il y a des gilles. – Jean-Michel, merde.
15:53 – Il y a 50 lois qui sont refaites sous les ordres, pourquoi on ne les referait pas ?
15:57 – Mais ça, on n'a qu'à la refaire. – Mais là, il se rend bien compte.
16:01 – S'il te plaît, Jean-Michel, merde.
16:03 – Gilles, on est le 16 du mois. T'as encore le temps, rattrape-toi, bosse tes dossiers un peu.
16:07 Là, tu dis absolument n'importe quoi.
16:09 Quand tu dis qu'à partir du moment où c'est filmé, c'est diffusé,
16:11 il y a un vice de procédure et du coup, ils ne seront pas condamnés.
16:13 – Il dit n'importe quoi. – Les vices de procédure, c'est uniquement
16:17 quand il y a un vice de procédure par les policiers ou les juges d'instruction
16:21 qui, eux, peuvent faire les mêmes procédures.
16:23 – Il suffisait de diffuser des images pour que les procédures soient annulées.
16:27 Tous les cambrioleurs se filmeraient et posteraient après pour ne pas aller au criminal.
16:31 – Mais c'est n'importe quoi ce qu'il dit.
16:33 Je dis que les avocats des interpellés font jouer la diffusion des images
16:37 pour annuler les procédures. Mais ça ne marche pas.
16:39 – Où est-ce que t'as vu ça ? Montre, montre.
16:41 – Où est-ce que t'as vu ça ? Arrête un peu.
16:43 Tu dis n'importe quoi. Écoute, chemise man et la mèche.
16:47 – Il faut l'utiliser, mon frère.
16:49 – Tu peux dire qu'il y a un système de défense.
16:51 – Du pomo réti, là. Vas-y, là. – J'explique.
16:53 – Qu'est-ce que veut dire Gilles ? C'est que c'est un système de défense
16:55 qui est utilisé par les voleurs, par la partie des voleurs.
16:59 – Mais ce qu'il dit, c'est que ça ne marche pas.
17:01 – C'est pas parce que c'est un système de défense qui est utilisé par les avocats
17:03 qu'on doit s'arrêter et dire "non, on ne le fait pas, c'est illégal".
17:06 – Ça fait annuler les procédures. – Ça fait annuler les trucs.
17:09 – Il y a des conneries. – Il y a des jours.
17:11 – Je vous dis qu'il y a des procédures, mais pourquoi je devrais donner des exemples ?
17:14 – Il faut que tu montres la preuve de ce que tu dis.
17:16 – Mais lui, il dit une connerie. Il dit "mais c'est pas une connerie".
17:19 – On ne change pas de tête, Michel.
17:21 – "C'est pas un texte de loi", il dit n'importe quoi.
17:24 Les mecs se servent de ça. – Voilà.
17:26 – Les avocats, c'est pas un texte de loi.
17:28 – Ça n'annule pas. – Mais les avocats, non.
17:30 – La loi, elle est faite pour être changée.
17:32 – Je veux dire, qu'est-ce que c'est ? – Mais alors, changeons-la.
17:34 Mais ce n'est pas le débat. – Mais si, c'est le débat, justement.
17:36 Le débat, c'est comment on fait pour changer la loi.
17:38 – Bien sûr que tu veux changer la loi, mais changeons-la.
17:40 – Arrêtez de prendre la dépense de Gilles qui dit des bêtises, Jérôme.
17:42 – Non, il dit qu'il est pour changer la loi.
17:44 – Pour l'instant, c'est comme ça, en fait, les gars.
17:46 – Jérôme, parlez à Gilles Verdes.
17:48 – Alors, changer la loi, on est tous très ambitieux ce soir, mais ça va compliquer.
17:52 – Exactement, il arrête de vous arrêter.
17:54 – C'est ce que la police dit souvent. – Il tente de dire des conneries.
17:56 – Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que bien souvent,
17:58 on a une commerçante dans l'allier.
18:00 Elle a diffusé les images des voleuses.
18:02 Elle est dans une parfumerie dans l'allier.
18:04 Trois voleuses sont arrivées, la mère et ses deux filles.
18:06 Ça commence bien en termes d'éducation.
18:08 – Bien sûr. – Elles sont reparties avec 800 euros de parfum.
18:10 Elle a diffusé, comme le Gilles Verdes.
18:12 – Tu sais ce que va leur dire Gilles Verdes ?
18:14 "Hum, vous sentez bon." [Rires]
18:16 – C'est intéressant.
18:18 – Elle a diffusé les images des voleuses en disant, voilà, c'est pas normal,
18:22 ramenez-moi ce que vous m'avez volé.
18:24 Elle a porté plainte.
18:26 Elle a reçu un courrier d'avocat qui lui disait,
18:28 "Bonjour madame, madame machin, madame machin, madame machin."
18:32 Donc comme ça, elle a l'identité des trois voleuses.
18:34 C'est l'avantage.
18:36 "Je vous demande de retirer rapidement les images, sinon elle portera plainte."
18:38 – Elle culot. – C'est ce qui vous explique.
18:40 – Oui, je sais. – Il a le nom des personnes.
18:42 – Il dit que ça va se retourner contre eux.
18:44 – C'est exactement ce qu'il dit.
18:46 – Mais oui, mais alors, tu fais rien, arrête un peu.
18:48 – Elle a l'identité des voleurs, merci.
18:50 – Et bien évidemment que ça fait plus de deux mois qu'ils n'ont pas porté plainte.
18:52 – Bien sûr.
18:54 – Par ailleurs, monsieur, est-ce que vous n'avez pas peur que…
18:56 – Non, non, non, non, non. – Toi, tu rentres dans ces conneries.
18:58 – Je ne rentre pas dans ces conneries. – Non, juste une question.
19:00 – Qu'est-ce qu'elle veut du Pomorita ?
19:02 – Est-ce que par ailleurs, vous n'avez pas peur justement que ça se retourne ?
19:04 Et non pas de façon juridique, parce que là, ils ont été gentils.
19:06 Ils sont venus avec un avocat, avec un employé, mais qu'ils viennent faire le coup de poing, se venger.
19:10 Il y a un risque de ça aussi, de déravage.
19:12 – Non, je n'en ai pas peur. – À ce moment-là, tu ne fais plus rien.
19:14 – Exactement.
19:16 – Ils sont tellement abandonnés qu'en fait, ils n'ont même pas le droit de se faire.
19:18 – Alors, ça peut peut-être vous sembler étonnant.
19:20 – Dis-moi, Gilles Verdez, mais la peur doit changer de camp.
19:22 – Non, mais, Cyril, moi, j'ai une question à vous poser.
19:24 Vous permettez, sur quoi ? Tous les soirs, vous avez des questions à me poser.
19:26 – Mais répondez à le, monsieur.
19:28 – Attendez, Johan, après, tu me poseras ta question.
19:30 – C'est un risque.
19:32 – Mais si on ne fait rien, on les met dans un certain confort,
19:34 qui fait que ça ne s'arrêtera jamais.
19:36 – Bien sûr.
19:38 – Donc, quelle est la solution ?
19:40 – Il faut serrer les couilles.
19:42 – Et être vigilant.
19:44 – Mais ça ne paye pas.
19:46 – Non, mais, attendez, il y a une question à me poser, s'il te plaît.
19:48 – Vous êtes un animateur regardé par des millions de personnes.
19:50 L'article 221…
19:52 – Ce qu'il veut là…
19:54 – Pardon ?
19:56 – Ce qu'il veut…
19:58 – Vous posez une question, si vous le permettez.
20:00 – Allez-y, avec ton article, vas-y.
20:02 – L'article 221 du code pénal, donc puni d'un an de prison et de 45 000 euros d'amende,
20:04 les gens qui diffusent des images de vidéo protection.
20:06 – Et alors ?
20:08 – Vous êtes donc pour entrer dans l'illégalité en disant que vous comprenez…
20:10 – Qu'est-ce que tu racontes ?
20:12 – Les mots sont pour faire bouger les gens.
20:14 – Tu crois que je suis comme toi ?
20:16 – Si tout le monde était comme moi, on serait encore plus d'un peu dans le bonheur.
20:18 – Allez, va parler à Mathilde Pannot et Jean-Luc Mélenchon.
20:20 – C'est parce que les gens qui se promènent contre les inepties de la loi, ça bouge.
20:22 – Vous n'êtes pas capable de dire que vous n'êtes pas amoureux, en fait.
20:24 – Ça veut dire que tu ne fais rien pour eux ?
20:26 – C'est-à-dire que tous ceux qui mettent "oui" sont pour entrer dans l'illégalité.
20:28 – Ils sont pour changer les choses.
20:30 – On est pour faire bouger les gens de temps en temps.
20:32 – Tu chies dans ton froc.
20:34 – Tu chies dans ton froc.
20:36 – Tu chies dans ton froc.
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21:52 – Tu chies dans ton froc.
21:54 – Tu chies dans ton froc.
21:56 – Tu chies dans ton froc.
21:58 – Je lance une nouvelle séquence, demain, "Le monde de Gilles".
22:00 – Oh non. – Je vous jure que c'est vrai.
22:02 – Il est réel. – Il est irréel.
22:04 – Maintenant les voleurs vont porter plainte.
22:06 C'est comme les squatteurs.
22:08 – Mais c'est grâce à des gens comme toi qui se sentent protégés.
22:10 – Il s'agit pas de... – Non mais deux minutes, Meshman.
22:12 – Oui, Girod, contrairement à ce que vous venez de dire,
22:14 la majorité des commerçants qui l'ont fait
22:16 ont eu, sans les caméras, sans les micros,
22:18 les encouragements de la police.
22:20 – Bravo.
22:22 – Vous êtes en décalage avec la réalité, monsieur Verlet.
22:24 – En décalage, j'ai l'avis à l'analyse.
22:26 – Vous êtes là pour ça, et vous le faites très bien.
22:28 Je peux vous assurer que tous les commerçants
22:30 qui vous regardent ce soir, ils sont en colère.
22:32 – Tu sais quoi ? Va pas chez des commerçants de l'ordre.
22:34 – S'il te plaît, Gilles.
22:36 – J'en connais plein, des commerçants.
22:38 – Mais vous avez entendu que vous connaissez pas ceux que vous connaissez ?
22:40 – Je les comprends tout à fait, mais pas la méthode.
22:42 – Mais il faut se bebar.
22:44 – Comment ? Mais vous voulez qu'ils fassent quoi ?
22:46 Il se passe rien, monsieur Verlet.
22:48 – Faites confiance à la police. – Mais la police !
22:50 – La vidéo-surveillance, il l'exploite maintenant, il bosse.
22:52 – Mais il faut se bebar.
22:54 – Il faut se mettre à jeter des chaussures devant.
22:56 – Parce que là, ce qui me gêne chez vous,
22:58 c'est que vous remettez en question la qualité, le travail des policiers.
23:02 C'est ça qui me gêne.
23:04 Alors là, tu sais ce que tu fais, là ?
23:06 C'est horrible ce que tu es en train de faire.
23:08 C'est comme ce que tu viens de faire il y a deux secondes,
23:10 quand tu dis "vous êtes dans l'inégalité, hors la loi, hors la loi".
23:12 Tu sais ce que c'est ? Tu es vraiment un petit hypocrite.
23:14 – Moi ? – Oui, je vais te dire la vérité.
23:16 Parce que là, tu sais ce que tu es en train de faire ?
23:18 Tu es en train de le mettre en porte à faux par rapport à la police.
23:20 Et ça, c'est très grave ce que tu es en train de faire.
23:22 Je trouve ça nul ce que tu es en train de faire.
23:24 C'est pas du tout ce qu'il a dit.
23:26 Tu transformes ce qu'a dit M. Jean.
23:28 – J'essaie d'argumenter.
23:30 – C'est extrêmement grave.
23:32 Demain, il va aller porter plainte à la police.
23:34 On va retenir ce qu'a dit Gilles Berdet.
23:36 Tu dis n'importe quoi. C'est pas du tout ce qu'il a dit.
23:38 Il a dit que la police faisait très bien son travail,
23:40 sauf que derrière, comme tout le monde le dit,
23:42 si derrière, ça ne suit pas, les policiers peuvent arrêter 250 000 personnes par jour.
23:44 Si derrière, le lendemain, ils sont dehors,
23:46 à un moment, ils vont dire "les gars, c'est bon, on va rester à la maison,
23:48 on va rester avec notre famille, on va arrêter de prendre des risques".
23:50 – Mais je peux poser une question.
23:52 – Voilà, donc Gilles Berdet, excuse-moi mon Gilles.
23:54 – La France de l'échec.
23:56 – Je t'aime beaucoup, mais tu es le symbole de l'échec.
23:58 – Mais je peux poser une question à Gilles Berdet.
24:00 Gilles, il y a quelques années, je me souviens, dans cette émission,
24:02 ça m'avait frappé, tu étais contre la vidéosurveillance dans les rues.
24:04 – Oui, généralisé, oui. Dans les rues.
24:06 – Voilà, parce que tu trouvais que c'était liberticide.
24:08 – Mais barre-toi, barre-toi.
24:10 – Et tu vois, c'est un problème, parce que tu vois,
24:12 il y a des vidéosurveillance dans les villes, dans des quartiers compliqués,
24:14 des accidents de voiture, et tu vois ça, par exemple,
24:16 typiquement, et bien là, c'est une erreur gravissime de ta part.
24:18 – Et là, vous remettez le travail de la police en question.
24:20 – C'est vrai, Thierry Rome.
24:22 – Vous remettez en question le travail de la police, c'est pas bien.
24:24 – Moi, il paraît qu'il y a des copains à la police.
24:26 – Parce que tous les jours, ils s'appuient sur la vidéo pour éliminer.
24:28 – Je ne suis pas contre la vidéo, ce que vous faites.
24:30 – Je ne suis pas contre la vidéosurveillance dans les établissements.
24:32 – Et partout, dans les rues, partout.
24:34 – C'était le débat sur avoir une France totale.
24:36 – Mais on sait pourquoi tu es… Arrête un peu.
24:38 – Partout, partout, les vidéosurveillance.
24:40 – Je veux faire un débat sur la vidéosurveillance.
24:42 – Gilles, dans la vie, on t'adore, sur le plateau,
24:44 toutes tes idées sont des idées des années 80,
24:46 et des idées qui ont été faites et refaites, et refaites, et refaites,
24:48 qui font qu'aujourd'hui, la France est dans l'état dans lequel elle est.
24:52 C'est tout. Les gars, en fait, tu sais quoi ?
24:54 Tu es très bien représenté par tous ceux qui ont été au pouvoir jusqu'à présent.
24:58 Tu sais ce que tu dis ? En vérité, tu as toujours gagné,
25:00 parce que tu as toujours été dans l'échec.
25:02 Et en fait, tu symbolises, tu es vraiment le symbole de l'échec français.
25:06 Et continue, mais tu verras qu'à un moment, ça va bouger.
25:08 Et je te dis, tu es complètement en désaccord.
25:10 – Hors cadre. – Tu sais quoi ? Tu es hors cadre.
25:12 C'est à côté de la plaque. – Mais si ça marchait,
25:14 il n'y aurait pas de confusion. – Gilles Verdez, c'est à côté de la plaque.
25:16 – Je tourne la loi. – Mais nous aussi.
25:18 – Je dirais qu'on voit le sondage, une fois de plus, pour mettre une claque à Verdez.
25:20 Voilà, merci, 96%, 4,4. Voilà, merci.
25:22 [Applaudissements]
25:24 – Bravo, monsieur Gilles. – Bravo.
25:26 [Applaudissements]
25:30 – Bravo, 4,4%. – La France de Gilles Verdez.
25:32 On a le Paris d'Alida L'Gaux, maintenant on va avoir la France de Gilles Verdez.
25:34 – Allez, merci Gilles Verdez.
25:36 – 4,4, c'est les gens qui n'ont pas compris la question.
25:38 – Exactement. – Avant ça.
25:40 – Non mais 4,4, c'est la famille Gilles Verdez.
25:42 Et c'est le seul policier qui connaît, qui est à la retraite depuis 25 ans.
25:44 Merci à vous deux.
25:46 Merci d'avoir été là. Et on pense à la pétition.
25:48 On espère qu'elle va bien monter. Et vous revenez nous voir quand vous voulez.
25:50 Dès que vous avez un souci ou si vous avez un message à faire passer,
25:52 vous êtes toujours les bienvenus.
25:54 Je pense aux commerçants pour qui c'est extrêmement dur.
25:56 Et qui doivent en plus gérer ces conneries de mecs qui pensent qu'il y a une chose,
26:00 c'est aller dans les magasins pour voler et faire des stratagèmes.
26:02 Voilà, donc je vous le dis, Gilles Verdez, c'est gentil de faire cette tête-là.
26:06 Merci. – Je pense aux commerçants.
26:08 – Lui, il met le feu, il fait "Ah bah merde".
26:10 – "Ah bah merde, ça brûle". – "Ah merci, ça brûle".
26:12 Allez, à tout de suite.
26:14 ♪ ♪ ♪

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