François Denis-Bée (Directeur d'Espérances Banlieues) : Nos élèves chantent déjà la Marseillaise"

  • il y a 9 mois
Avec Vincent Ferré, chef de secteur du service territorial routier de Cahors

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##LA_VIE_EN_VRAI-2024-01-18##

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Transcription
00:00 - Le Grand Matin Sud Radio, la vie en vrai.
00:03 - La vie en vrai, alors l'uniforme à l'école est la marseillaise.
00:06 Certains établissements l'appliquent déjà.
00:08 À quoi ça sert vraiment ?
00:10 Nous sommes avec quelqu'un qui l'applique,
00:13 c'est François-Denis Bé, qui est directeur d'Espérance banlieue.
00:18 C'est un réseau d'établissements en banlieue dans les quartiers prioritaires,
00:23 je crois qu'il y a 17 écoles, c'est ça ?
00:25 Bonjour !
00:26 - Bonjour.
00:27 - Oui, des écoles où vous accueillez des élèves, de la maternelle à la troisième.
00:32 Vous vous l'appliquez déjà justement à la fois l'uniforme et la marseillaise,
00:36 ou simplement l'un ou l'autre ?
00:38 - Tout à fait, nous appliquerons les deux.
00:40 Les écoles d'Espérance banlieue, comme vous le dites,
00:43 sont implantées dans les quartiers prioritaires.
00:47 On est présent de Roubaix jusqu'à Marseille.
00:49 Et nos 17 établissements, qui existent depuis maintenant une dizaine d'années,
00:54 utilisent parmi les moyens télégraphiques,
00:56 effectivement à la fois le port de la même tenue, le port de l'uniforme,
01:00 et d'autre part, nos élèves connaissent et chantent la marseillaise ainsi que l'hymne européen.
01:06 - Oui, pas tous... Ah, bon d'accord, les deux.
01:09 Pas tous les jours quand même la marseillaise à l'école, non ?
01:13 - Effectivement, on a des avis, on a un rassemblement hebdomadaire
01:16 qui permet à chacun, que ce soit les élèves de primaire ou les collégiens,
01:20 puissent par ce biais en fait manifester,
01:23 qu'ils font partie de la communauté nationale, tout simplement.
01:26 - Et qu'est-ce que ça change alors pour les élèves ?
01:30 De connaître les paroles de la marseillaise,
01:32 qui sont quand même, quand on les étudie en détail,
01:35 c'est cru, c'est quand même dur, quoi.
01:38 Et puis ensuite de porter l'uniforme.
01:40 - Alors le premier point, le port de l'uniforme,
01:43 parce que c'est vraiment le quotidien chacun de nos élèves,
01:46 en fait c'est une fierté pour nos élèves.
01:49 C'est un élément qui permet de manifester une appartenance à un groupe,
01:53 donc le groupe de classe, le groupe de l'école.
01:56 Et c'est une fierté, l'uniforme qu'il leur est remis
02:00 après quelques jours après la rentrée scolaire,
02:02 une fois que chacun a bien compris les règles de fonctionnement de l'école où il est,
02:06 permet de dire voilà, on est solidaires ensemble.
02:09 Et puis le point le plus important, parce que c'est ça qu'on vive,
02:12 par l'uniforme, c'est de faire en sorte qu'on s'intéresse à la personne,
02:15 plus qu'à ce qu'elle dégage physiquement.
02:18 Et donc c'est en fait progressivement, les élèves comprennent
02:22 que l'intérêt que portent les professeurs à leur personne,
02:26 elle est vraiment due à leur personnalité,
02:27 ils comprennent les compagnies dans le meilleur de ce qu'ils sont.
02:31 - Oui. Dans l'uniforme, est-ce que c'est un uniforme,
02:37 j'allais dire, assez traditionnel,
02:40 ou c'est par exemple pour les garçons comme pour les filles,
02:43 ou peut-être qu'il y a une différenciation,
02:45 mais un jean et puis des t-shirts,
02:47 et il y a une panoplie de t-shirts ou des pulls,
02:49 et il y a une panoplie de couleurs ?
02:52 - Effectivement, la tenue que chacun a,
02:55 donc pour nos élèves de primaire,
02:57 c'est un polo blanc et puis un sweatshirt de couleur.
03:00 Et pour nos élèves collégiens,
03:02 c'est une chemise blanche avec un pull gris,
03:04 qui va progressivement vers des côtes qui sont plus les côtes des adultes.
03:07 Donc ce n'est pas tant le...
03:10 On n'est pas dans une image peut-être un peu anglo-saxonne
03:12 qu'on peut avoir en France de l'uniforme,
03:14 le blazer, la chemise et la cravate.
03:15 - Non, oui, voilà.
03:16 - Mais sur le fait d'avoir un outil pratique,
03:19 qui soit d'ailleurs beaucoup plus économique pour les familles,
03:22 et plus simple, parce que maintenant on ne se pose pas la question
03:24 de ce qu'on va mettre.
03:26 - Et pour les filles ?
03:28 - Pour les filles c'est la même chose,
03:29 c'est simplement la couleur du sweatshirt qui est différente au niveau du primaire,
03:32 et au collège on a la même tenue.
03:34 - D'accord.
03:35 Mais il n'y a pas obligatoirement des jupes ou des robes,
03:38 ça peut être des pantalons ?
03:39 - Non, dans notre cas là exactement,
03:41 on a une uniformité sur le pantalon,
03:44 ce n'est pas la jupe qui fait partie de l'uniforme.
03:46 En fait ça met un aspect très pratique,
03:49 et un aspect qui donne une unité et un corps à l'ensemble de l'école.
03:53 - D'où viennent les enfants dans vos écoles,
03:56 François, Denis, B, dans le réseau Espérance ?
03:59 De quel milieu ?
04:01 - Alors nos écoles sont forcément implantées
04:03 dans les quartiers d'éducation prioritaire,
04:06 et comme on est principalement sur des écoles primaires,
04:08 comme vous le disiez, et collèges,
04:10 la proximité c'est une des conditions pour que les familles nous fassent confiance,
04:13 donc c'est des familles qui habitent dans ces quartiers prioritaires,
04:16 qui nous font confiance.
04:18 - De toute confession, hein ?
04:20 - De toute confession bien sûr,
04:22 on suit la typologie de différents quartiers prioritaires,
04:25 comme on a des écoles qui sont vraiment implantées
04:29 dans l'ensemble de la France,
04:30 on colle à la sociologie de ces quartiers.
04:34 On a aujourd'hui à peu près 1200 élèves dans nos quartiers,
04:38 au travers de ces 17 établissements Espérance,
04:40 dont l'UE a implanté depuis maintenant 11 ans.
04:43 - Depuis 11 ans, absolument, nous en avions déjà parlé.
04:45 Merci beaucoup François Denis B, d'avoir été avec nous.
04:48 Tiens, les écrans sont autorisés, les portables ou pas,
04:51 dans vos collèges, dans vos établissements ?
04:54 - Alors, considérons que ça, effectivement,
04:56 ça perturbe la concentration des élèves,
04:58 lorsque les élèves arrivent, pour ceux qui en ont,
05:00 on récupère leur téléphone, qu'on leur rend en fin de journée scolaire.
05:05 - En fin de journée scolaire, non, parce que,
05:07 c'est bon à savoir, dans un quart d'heure,
05:09 on va s'interroger sur le temps passé devant les écrans pour les enfants,
05:12 il y a un groupe de travail qui doit rendre ses conclusions d'ici le mois de mars.
05:16 Il est 6h42, bon réveil sur Sud Radio,
05:20 et peut-être sous de la neige pour certains.

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