La Méthode Cauet de retour : Cécile de Ménibus et Sébastien Cauet sont nos invités !

Sud Radio

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Transcript

00:00 Bonjour Gilles, bonjour Valérie, et nous avons deux invités aujourd'hui.

00:04 Incroyable ! Sébastien Coé et Cécile Domenibus.

00:07 Bonjour ! La méthode Coé, le retour.

00:10 Ça va ?

00:11 Ben ouais, on est ravis.

00:12 Merci de nous accueillir chez vous.

00:13 Ben ouais, on était un peu obligés.

00:14 C'est chez toi ici.

00:15 On a eu reçu une note, merci de recevoir Cécile Domenibus.

00:20 Et d'être sympa, de dire que c'était génial.

00:22 Mais c'était génial, quand on regarde ça, on se dit mais c'était il n'y a pas si longtemps

00:26 que ça et pourtant ça paraît.

00:27 Et quelle liberté !

00:28 C'est ce qui surprend, c'est ça, c'est la liberté, c'est les habitats que vous aviez.

00:35 On va en reparler.

00:36 Et puis j'ai tellement jeune !

00:37 Elle n'a pas changé !

00:38 On a pris un coup de pelle, mais sinon...

00:39 Non, pas tant que ça !

00:40 Donc la méthode Coé, 20 ans, c'est ce soir sur C8 à 21h20.

00:51 Donc c'est un peu comme il y a que la vérité qui compte, vous reprenez les meilleures séquences

00:58 et vous êtes tous les deux entre ces séquences où on peut vous admirer devant le fauteuil

01:04 bleu.

01:05 Et on va en reparler dans un instant avec vous.

01:07 Mais on commence avec le zapping de Gilles qui démule son micro.

01:10 Sud Radio Média, l'instant zapping.

01:13 C'est un peu dyslexique.

01:15 C'est un peu comme vous.

01:18 On dirait nous, c'est ouf non ?

01:20 C'est rigolo.

01:21 Hier Emmanuel Macron a été boycotté par la plupart des associations sur le handicap.

01:26 En France, l'accessibilité est un vrai souci.

01:28 Coup de gueule de Dominique Farruggia, c'était dans cet avou hier.

01:31 Les Français, on a le droit de voter.

01:33 Moi, ça me révulse.

01:35 Ça m'est arrivé une fois, je votais dans le 16e arrondissement à la mairie.

01:40 L'ascenseur était en panne.

01:42 Je n'ai pas pu voter.

01:43 Je n'ai pas pu voter.

01:44 Ça me rend fou.

01:46 Encore une fois, moi, je fais partie des privilégiés.

01:48 Je gagne bien ma vie, j'ai un travail.

01:50 C'est formidable.

01:51 C'est formidable.

01:52 Je pense aux autres aussi.

01:53 C'est terrible.

01:54 Vous avez reçu les nuls dans la méthode Coeur ?

01:57 Non, jamais.

01:58 Non, ils n'étaient plus ensemble à l'époque.

02:00 C'était bien après qu'on les a revus ensemble.

02:04 Et puis, ils étaient Canal.

02:05 Canal TF1, ce n'était pas mon ménage à l'époque.

02:07 Ce n'était pas la meilleure relation.

02:08 Ça sentait mauvais TF1.

02:09 Oui, enfin non, on a reçu quand même des gens de toutes les chaînes.

02:12 Oui, mais bon.

02:13 Non, si, quand même.

02:14 Mais c'est surtout qu'ils ne faisaient plus rien ensemble à cette époque.

02:17 Alors, c'est vous Sébastien qui avez eu la primeur des déclarations d'Ahmed Silla

02:22 après celle de Blanche Gardin sur le salaire de 200 000 euros.

02:25 Il a fait toutes les chaînes grâce à vous.

02:27 Et après que vous l'ayez reçu à la radio.

02:30 C'était à l'ouest, oui.

02:31 Et bien oui, pour les 200 000 euros pour LOL sur Prime Vidéo,

02:34 hier, Ahmed Silla est revenu une nouvelle fois sur cette déclaration.

02:37 Il était dans Clique sur Canal+.

02:39 Il y a deux choses.

02:40 Il a refusé l'émission et dénoncé tout ce que représente Amazon, le système,

02:46 tout ça, Jeff Bezos, machin, machin, machin.

02:47 OK, c'est deux choses complètement différentes.

02:49 Mais soit tu dis rien, sinon on prend l'oseille, donne-le à des associations,

02:54 tu vois, tout.

02:55 Mais tu peux, voilà, tout peut s'arranger, mais tu n'es pas obligé de critiquer tout.

02:59 Tu vois, ou alors, je ne sais pas, c'est très compliqué, quoi.

03:03 Mais je n'ai pas aimé la manière dont ça s'était fait,

03:05 parce qu'il ne s'agissait que de l'argent.

03:07 Et genre, ça la faisait passer pour une reine, une princesse d'avoir refusé de l'argent.

03:12 - Qu'est-ce qu'il vous a dit une fois le micro éteint ?

03:14 Est-ce qu'il vous a donné son salaire ?

03:16 Est-ce que vous n'avez pas voté avec lui ?

03:17 - Non, non, non, mais ça a été, c'est très étonnant.

03:18 Vous savez, des fois, les choses qui sont reprises comme ça, elles avancent vite.

03:21 - Oui, c'est quelque chose.

03:22 - Parce que vous faites une émission complète, super drôle,

03:24 et l'émission sur l'énergie avec lui était incroyable du début à la fin.

03:28 Et ça, ça a presque été anecdotique, parce qu'en fait,

03:31 dès le début, on en a parlé, mais c'est...

03:34 Vous savez, des fois, quand vous êtes interviewer, vous voulez faire dire quelque chose.

03:38 Mais ce n'était pas ça du tout.

03:39 Il n'était pas là pour ça, il était là pour son film et pour s'amuser avec nous à l'émission.

03:42 Or, il se trouve qu'on en a parlé comme ça pendant cinq minutes, de façon très décontractée.

03:46 Mais elle n'en pensait pas que ça allait être repris comme ça.

03:48 Au moins, il a dit ce qu'il avait envie de dire.

03:50 - Et vous en pensez quoi, vous ?

03:52 - Vraiment, alors là, ça ne me concerne pas du tout.

03:56 Je trouve que c'est marrant qu'on bloque des fois sur des salaires pareils,

04:00 quand c'est des footballeurs qui mettent des buts, on en parle moins.

04:03 Moi, je trouve qu'on se doute bien que si vous avez tout le cinéma français

04:08 qui vient faire une émission où il ne faut pas rire, c'est qu'ils prennent de l'argent.

04:12 - À 200 000 euros, la somme peut choquer aussi.

04:14 - Est-ce qu'à 100 000, elle choque ? Est-ce qu'à 60 000, elle choque moins ?

04:18 Ça reste quand même énormément d'argent.

04:20 C'est parce qu'on met une somme.

04:22 Si on vous avait dit qu'ils sont venus pour 15 000 la journée, c'était la même chose.

04:28 Ce n'est pas le montant, c'est qu'on a l'impression qu'on découvre

04:31 que des gens de cinéma sont venus à la télévision par plaisir.

04:34 Non, ils sont venus... - Ils viennent parce qu'ils sont payés.

04:36 - La seule fois où ils sont venus par plaisir, c'était la méthode Coé.

04:39 Hop ! - Aucun nazi n'a été payé à la méthode Coé.

04:42 - Non, aucun, même les américains.

04:44 - À part une qui avait été payée, mais on ne peut pas le dire.

04:50 - C'était vraiment la première année de la méthode.

04:53 - Ça s'est très mal passé, donc elle est partie.

04:55 Elle a pris tous les cadeaux, mais on ne l'a jamais payé.

04:57 - Ça ne s'est pas mal passé à cause de nous. - C'est quoi les initiales ?

05:00 - Non, mais les initiales... - Pourquoi ça s'est mal passé ?

05:03 - Un autre invité qui est autour de la table lui a fait une blague.

05:06 Elle n'a pas écrit du tout, elle sait lui, elle est partie.

05:09 On s'est regardé avec surprise, on s'est dit "quand même incroyable".

05:12 Parce qu'à l'époque, on avait genre deux mois d'existence,

05:14 il avait fallu faire un dédommagement, et c'est vrai qu'on le dit très honnêtement,

05:18 quand on fait ce genre d'émission, vous avez du mal à remplir.

05:21 Parce qu'il faut prouver les audiences, il faut prouver que les invités sont bien traités,

05:26 les américains vous demandent des bandes, il faut montrer pas de blanche.

05:31 - Et ça a été très compliqué. - Et on s'est dit "quand même elle est gonflée".

05:35 - Avec tous les cadeaux, je trouvais ça dingue.

05:37 - Il y avait quoi comme cadeaux ?

05:39 - Il y avait un genre d'iPad.

05:41 - Vous voulez faire du buzz ? Il y avait des Rolex !

05:44 - C'est vrai ? - Comment ?

05:46 - Bien sûr que non !

05:48 - Excusez-moi, je suis naïf.

05:50 - Non mais je crois que c'était une sorte d'iPad, de l'époque, on parle de ça il y a 20 ans.

05:55 - C'est-à-dire un TO770 ?

05:57 - Non mais c'était un joli code, donc elle avait pris toute la bouffe et tous les cadeaux.

06:00 - Qui ?

06:01 - Oh !

06:03 - Vous n'avez pas le droit de le dire ?

06:04 - Non, c'est pas qu'on n'a pas le droit de le dire, c'est que je pense qu'aujourd'hui elle doit regretter.

06:08 - C'est une Américaine ?

06:10 - Non, c'est une Française.

06:12 - Voilà, donc là c'était pour Sébastien. J'ai pensé aussi à vous, Cécile.

06:15 C'est l'émission la plus regardée d'M6.

06:17 Mais oui, vous avez vu, dans "L'amour et dans le pré", pour la première fois,

06:20 ils ont un candidat qui n'a pas reçu de lettre.

06:23 Vous pourriez lui écrire à David.

06:25 David, il ne reçoit aucun courrier, c'est un agriculteur.

06:28 - C'est horrible ça.

06:30 - Vous vous souveniez ? Mais vous connaissez Karine, elle a un grand cœur.

06:33 - On va lui envoyer une lettre.

06:35 - Du coup, elle a été le voir, surtout pour ne pas buzzer, c'est le cœur qui parle,

06:39 pour si jamais on peut lui écrire et lui envoyer une lettre.

06:43 Il ne se sort pas du tout de lui, M6.

06:46 - Comment vas-tu David ?

06:47 - Je vais très bien.

06:48 - T'as enlevé tes lunettes ?

06:49 - Oui, pour qu'on voie mieux mes yeux bleus.

06:52 - Opération séduction.

06:55 - Voilà, oui, j'essaye tout à fond.

06:57 - Malheureusement, il n'y a pas de speed dating aujourd'hui.

07:00 - C'est la vie, il faut avancer après.

07:02 - Il y a des choses que toi, quand t'as vu ton portrait, tu t'es dit "ah, qu'est-ce qu'on n'a pas montré ?"

07:06 - Le côté très joyeux quand je fais la fête et tout ça.

07:09 - Oui.

07:10 - C'est un problème, c'est que des fois je parle très vite.

07:13 - En plus, t'as la langue un peu qui zézote.

07:16 - Est-ce que c'est ça qui les fait peur ? Je ne sais pas.

07:19 C'est juste une particularité que j'ai, c'est tout.

07:21 On y va à la ferme, avec la valise, la cote et les bottes.

07:24 - Franchement, il est trop chaud.

07:27 - Vous êtes en train de dire que c'est un peu fabriqué peut-être ?

07:30 - Je trouve en train de dire qu'on utilise quelque chose de pas très bien.

07:35 Moi, moralement, nous sommes jeunes, personnellement.

07:38 - C'est vrai que c'est un peu triste.

07:40 - Apprendre quelqu'un de dire "ben là, on n'a pas reçu de courrier, on est moches, on zézote".

07:44 Comment ça se fait ?

07:46 - Il va recevoir, c'est pour faire une jolie story.

07:49 Bon allez, on continue. Je vais le demander au mariage, vous allez voir.

07:52 - Bon sinon Sébastien, il est aussi jeune que vous, Philippe Laville.

07:55 Comme vous, il fait de l'argent avec du réchauffé.

07:57 Et oui, il sort un nouvel advert.

07:59 - Mais qu'est-ce qu'il a mangé ce matin ?

08:02 - Il tape sur des bambous.

08:04 - Il est content d'être venu, il va partir, il va prendre les cadeaux dans la loge.

08:08 Il va prendre la Rolex et la Ferrari et il va partir.

08:12 - Les cadeaux dans la loge, c'est un stylo Sud Radio.

08:14 - Il n'y en a même pas, on l'a vu.

08:16 - Si, il y a des stylos Sud Radio.

08:18 - Attends, t'as pas payé ton café déjà ?

08:20 - Il tape toujours sur des bambous, c'est le seul point commun qu'il n'a pas avec Sébastien Coët.

08:25 - Et il était où ?

08:26 - Il était dans ses taffes.

08:27 - Il tape sur des bambous et ses numéros.

08:32 Dans son île, on est fous comme on est musiciens.

08:37 Sur Radio Jamaïque, il a des copains.

08:40 - Sur Radio Jamaïque.

08:41 - Ça marche toujours et t'as beau derrière.

08:43 - J'adore Philippe Laville, il est tellement mignon.

08:45 - Il est très gentil.

08:46 - Vous l'avez reçu dans la méthode ?

08:48 - Philippe Laville, ouais.

08:49 - La méthode.

08:50 - Il est tellement bien élevé.

08:51 - Vous vous souvenez de tous vos invités ?

08:53 - Non.

08:54 - Il y a des gens, vous voyez, vous vous dites "est-ce qu'on l'a reçu ou pas ?"

08:56 - C'est lui ma mémoire, je me souviens de rien.

08:58 Je raconte un truc, il me dit "non, c'est pas lui, c'est l'autre".

09:00 Je raconte une anecdote, il me dit "non, ça s'est pas passé là, ça s'est passé là".

09:03 - Vous vous souvenez de Rocco Siffredi quand même.

09:05 - Ah oui, ça je m'en souviens.

09:06 - C'est un diable.

09:07 - Moi aussi.

09:08 - La méthode Coët les 20 ans, ce soir sur C8.

09:11 On en parle dans un instant avec Sébastien Coët et Cécile de Ménibus.

09:14 A tout de suite.

09:15 Sud Radio Média, les invités du jour.

09:19 - Ça fait bizarre d'entendre ça.

09:25 - C'est bizarre d'entendre ça.

09:26 - Non, je fais pas bien.

09:30 La méthode Coët, Sébastien Coët, Cécile de Ménibus, les 20 ans.

09:33 Déjà 20 ans.

09:34 - Ah c'est fou hein.

09:35 - Déjà 20 ans, c'est incroyable.

09:36 - C'est dingue.

09:37 - Quand on regarde, on se dit "mais c'est incroyable la liberté qu'il y avait, la liberté de ton,

09:42 le côté déjanté, pas formaté des choses".

09:46 - Je rappelle qu'à l'époque, Étienne Mougeot venait nous voir en disant "allez-y, envoyez du lourd".

09:51 Il trouvait que parfois on n'allait pas assez loin.

09:54 "Allez-y, allez-y".

09:55 - Comment ça a commencé ?

09:57 Qui a eu l'idée ?

09:59 Les producteurs étaient bataillés fortes à l'époque.

10:01 - Vous savez, c'est le mélange de plein de circonstances.

10:05 On faisait de grosses émissions qui marchaient fort à la radio à l'époque.

10:08 On était déjà la bande que vous connaissiez, Cécile, Miko, Cartman, etc.

10:12 Moi j'avais fait un peu le tour des télés, j'avais compris que personne ne voulait de moi.

10:16 - Vous aviez marché sur M6, ça avait pas mal marché.

10:19 - Non, je faisais des petits trucs au démarrage, j'étais gamin.

10:22 J'avais fait une croix sur la télévision en disant que la radio était vraiment l'endroit d'expression pour moi,

10:27 dans lequel j'étais bien.

10:29 Et puis, vous savez, c'est toujours pareil.

10:31 D'un seul coup, Étienne Mougeot se retrouvait avec une vidéo de Coé TV,

10:35 qui était une émission un peu dingue, où on recevait un politique

10:38 avec à côté Nicolas Sierkis, à côté d'un chanteur des années 80.

10:41 Ça ne ressemblait à rien, on se balançait du fromage, des petits lus.

10:45 On pourrissait le studio de Laurent Ruquier.

10:47 On partageait celui de Ruquier sur Europe 1, donc on pourrissait son studio chaque semaine.

10:51 Il voit la vidéo avec Sékolène Royal, qui avait fait un truc marrant chez nous,

10:54 puis il en parle, et on reçoit en même temps Bataille et Fontaine quasiment à quelques semaines près,

10:58 comme invités, qui me disent "ce que tu fais là, il faut que tu le fasses à la télé".

11:01 Puis finalement, quand TF1 nous a dit "on aimerait bien", on les avait rencontrés,

11:04 on s'est dit "eux sont bien, ils ne font pas ce qu'on fait,

11:07 donc ils seront des bons conseilleurs, sans être des donneurs d'ordre".

11:11 Je ne voulais pas être produit ou coproduit par quelqu'un qui faisait la même chose que moi.

11:15 - C'est vrai, vous avez une compétition.

11:17 Et ça, je ne voulais pas ça.

11:19 Et on a commencé comme ça, parce qu'on ne savait pas du tout faire de télévision.

11:22 - Et Cécile n'avait jamais fait de télé, Cécile Lébou-Mulus.

11:25 - Ah bah non, jamais, jamais.

11:27 - Vous faisiez Coé TV ?

11:29 - Oui, on faisait Coé TV, mais on faisait de la radio en fait.

11:32 Je ne savais pas faire de la radio non plus à l'époque, je ne sais toujours pas.

11:35 - Ici, on a Martia qui dit "Cécile, je vous préfère largement actuellement

11:39 chez les vraies voix de Sud Radio".

11:41 Certains disent "quelle évolution, Cécile".

11:44 - Effectivement, vous avez fait du chemin depuis la méthode Coé.

11:47 Vous acceptiez ce rôle de blonde à forte poitrine ?

11:52 - Non seulement je l'acceptais, mais en plus je poussais sur le trait.

11:56 J'allais jusqu'au bout de l'histoire.

11:58 C'est pour ça que souvent je dis aux gens, tout le monde me dit "oui mais ce n'était pas vous".

12:01 Bah si, c'était moi, sauf que c'était poussé à son paroxysme.

12:04 Et souvent on joue un rôle, on est une caricature de nous-mêmes.

12:08 - Mais ça a été compliqué d'en sortir.

12:10 - Ça a été compliqué d'en sortir.

12:12 Ça a été compliqué de se désengager de la marque TF1,

12:15 de se désengager de mon binôme avec Coé.

12:17 Parce que pendant 20 ans, il est où Coé ? Il est où Coé ?

12:20 - Il est sympa Coé.

12:22 - Il est sympa, il est comme en vrai, il est machin.

12:25 Je rappelle toujours une anecdote, je terrais la marque.

12:29 Au début, on me traitait de potiche.

12:31 Et au bout d'un ou deux ans, je ne sais pas si tu te souviens,

12:34 il y a une marque de fleurs, Fleurix, qui est venue me voir en me disant

12:38 "comment on vous traite de potiche, je ne voulais pas faire une..."

12:41 - C'est sympa.

12:42 - "une pub avec nous, dans un pot de fleurs."

12:45 - C'était élégant.

12:47 - Très classe.

12:48 - Si c'était bien payé.

12:49 - Non mais, en plus j'ai posé la question à Coé, qui m'a dit

12:52 "non, je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne idée,

12:54 mais avec du recul, je trouvais ça hyper violent, ça m'aurait fait marrer."

12:57 Aujourd'hui je pourrais le faire, parce que j'ai beaucoup de recul.

12:59 - Avec du recul, mais sur le coup, c'était difficile.

13:01 - Mais c'était l'anti-potiche, vous savez, il y a un moment donné,

13:03 il ne faut quand même pas oublier qu'on sortait de la télé des années 80-90,

13:06 qui est toujours l'actuel d'ailleurs, par exemple dans des pays comme l'Italie,

13:09 où la jolie fille sert de déco, on lui fait lancer la pub,

13:13 et Cécile, c'était tout l'inverse de ça.

13:16 Elle avait son rôle, elle prenait la parole, quand elle voulait.

13:19 - T'es une sniper.

13:20 - Elle s'engueulait comme elle le voulait, avec qui elle le voulait,

13:22 si elle voulait faire une bise pour déconner, un bisou sur la bouche,

13:25 à Kevin Costner ou à d'autres, elle le faisait.

13:27 En fait, elle faisait intégralement ce qu'elle voulait.

13:29 On avait réparti les rôles au départage, et puis après c'était...

13:32 - Le plus dingue que vous ayez fait, Cécile, vous l'avez fait,

13:34 Kevin Costner sur la bouche ?

13:36 - Bah non, c'est le seul que...

13:37 - Non, elle t'a pas commencé ?

13:38 - Bah non ! Je voulais Kevin Costner.

13:40 - Il est ce soir dans l'émission, vous le savez.

13:42 - Ça me faisait marrer, ça me faisait rigoler, finalement,

13:44 de faire des bisous aux garçons, de me dire "Ah là là, moi je vais embrasser Will Smith",

13:48 et ça faisait marrer les gens dans la rue, les filles me disaient

13:51 "Allez, vas-y, embrasse le prochain".

13:53 Et Kevin Costner, j'étais ultra fan, mais ultra fan,

13:55 et je le suis encore aujourd'hui.

13:57 Et en fait, j'ai fait totalement l'inverse.

13:59 C'est-à-dire qu'à un moment donné, il me dit une question,

14:01 et je lui dis "Oui, je voudrais vous embrasser sur la bouche".

14:03 Et Kevin Costner me dit à l'antenne "Bah non, je viens d'arriver avec ma femme,

14:06 qui était sublime d'ailleurs, que j'ai détestée tout de suite,

14:08 qui était en loge, je viens de me marier, c'est compliqué".

14:11 Et plusieurs fois, plusieurs fois, je le relance, je le relance,

14:14 et il me dit non, et il finit par me dire oui.

14:17 Et à la fin, je lui dis "Mais ça va pas ou quoi ?

14:19 Pourquoi vous me payez pour une fille facile ?"

14:21 Et j'aurais adoré le faire.

14:22 - Et Valérie, la méthode Coé, c'est aussi les premiers

14:25 où vous avez mis en valeur des anonymes et des histoires.

14:28 Faut pas oublier qu'il y avait aussi des anonymes.

14:31 Et oui, mais il y avait aussi des anonymes incroyables.

14:34 Est-ce que vous vous souvenez de votre plus grand fou rire ?

14:36 - Ah bah oui, c'est notre ami portugais.

14:38 - Je pleure, je pleure à chaque fois, je le regarde.

14:40 - Alors Paulo, maçon, racontez-nous en quelques mots.

14:44 - C'est pas grave, hein.

14:46 - Vous êtes plus un portugais, hein.

14:47 - Moi je comprends très bien le portugais.

14:49 - Comment vous avez découvert le trésor ?

14:52 - A faire un tréchet à côté d'un chimilé.

14:56 - C'est à dire ? Comment ça se organise ?

15:07 - Et vous avez découvert quoi ?

15:11 - Un trésor.

15:13 - Il est incroyable ce moment.

15:17 - Il est dingue. Je en pleure encore tellement ça me déraille.

15:19 - Le fou rire, faut quand même le dire, ça n'a jamais été une moquerie de l'accent du monsieur.

15:23 - C'est parce qu'on était venu nous voir, avant, en nous disant "je vous préviens, il a un tout petit accent".

15:29 - Ça nous rappelle que c'est ce que j'ai pas révisé.

15:31 - Et ce à quoi on dit au gars qui nous prévient "oui bon bah d'accord, c'est pas très grave".

15:33 - Et quand le monsieur en fait, on était resté sur "tout petit accent" et quand il...

15:37 - Et voilà, j'ai fait un blocage là-dessus et c'était... on l'embrasse ce monsieur.

15:41 - On vous rappelle quand même le contexte, c'est que nous on faisait les matinales le matin,

15:44 - Donc on se levait à 3h du matin, là on était à 5h de tournage,

15:47 - Donc la fatigue est bêtement... et ça a duré je ne sais pas combien de temps,

15:51 - Mais moi plusieurs fois je suis allée au maquillage, et au début ils nous regardaient comme ça,

15:57 - Ils comprenaient pas. - Ils comprenaient pas et ensuite...

15:59 - C'est pour ça qu'on est allé le voir tout de suite.

16:01 - Mais aujourd'hui vous auriez toutes les ligues anti-racistes sur le dos,

16:04 - Bien sûr, bien sûr, sur l'accent.

16:07 - Oui mais bon, si vous voulez par exemple disséquer le...

16:12 - Comment s'appelle ces deux mecs que j'aime beaucoup, là qu'on fait le truc sur TF1,

16:15 - Le spécialiste de la télé, le machin chaud.

16:17 - Le palmashow.

16:19 - Si vous voulez disséquer le palmashow, vous verrez qu'il y a des blagues,

16:22 - Ou à chaque fois vous pouvez dire "grossofobes", "racistes",

16:24 - Le but du jeu à un moment donné c'est quand même de savoir mettre une forme d'aigreur,

16:29 - Ou de repérage de vis, des fois dans des endroits inexistants,

16:34 - Et pouvoir se dire "quand c'est drôle c'est simplement drôle".

16:36 - Nous on a passé des années, moi je continue à la radio, sur NRJ tous les jours,

16:41 - Et c'est l'affaire de la bienveillance.

16:43 - Alors des fois on se rate, oui, c'est vrai que quand vous faites des fois,

16:47 - Moi ça fait bientôt, j'ai fêté mes 40 ans de radio, j'ai commencé quand j'avais 13 ans,

16:51 - Des fois vous vous ratez, ça arrive, l'exercice du direct, une blague que vous pensez drôle,

16:55 - Bah elle est pas drôle, des fois vous remettez votre...

16:58 - Quand vous êtes en quotidien ou comme ça...

17:00 - Dans ce cas là vous vous excusez, vous dites "si j'ai heurté quelqu'un on s'excuse".

17:02 - Nous on a toujours fait ces émissions pour faire rire les gens,

17:05 - Faire rire des millions de gens, et je continue, et je crois même que je creuse.

17:08 - Un peu plus le sillon.

17:09 - Un peu plus le sillon. Je trouve que dans cette période très agitée,

17:11 - Quand les gens ont envie de rire, ils ont envie de bienveillance,

17:15 - Ils ont envie de moquerie, peut-être de tout, y compris les institutions en ce moment.

17:18 - Mais voilà, il faut savoir se moquer, et puis ne pas faire de mal dans un sens ou dans un autre.

17:23 - Chose importante qui arrive assez peu dans des émissions,

17:26 - C'est que d'abord on se moquait beaucoup l'un de l'autre,

17:28 - Physiquement déjà moi je pouvais me moquer de moi, je ne faisais jamais de travail.

17:32 - Même moi, enfin on se moquait beaucoup.

17:34 - Il y avait une vraie complicité, c'est ce qui ressort de...

17:36 - On incitait les invités à nous vanner aussi, sur plein de sujets,

17:39 - Donc c'était pas juste "je vous envoie des vannes et je ne peux pas les récupérer".

17:43 - On leur disait toujours, et d'ailleurs dans plein d'émissions,

17:46 - Moi je me suis fait vanner par plein de gens, et ça n'a jamais été un problème.

17:49 - Au moins on était dans l'équité totale.

17:51 - Pourquoi c'est sur C8 et pas sur TF1 ?

17:53 - Bonjour, vous êtes bien sur la visage avec Cécile ?

17:56 - Non, mais ça ne sert à rien, parce qu'ils ont dégainé vite,

17:59 - On avait fait d'abord des approches, moi à ma propre maison,

18:04 - Bon ben voilà, ça n'avait pas abouti.

18:07 - Rappelons quand même que C8 nous demande depuis 2 ou 3 ans de...

18:10 - Oui, de refaire, vous le referiez ?

18:12 - Déjà sur TF1, ça ne les a pas intéressés.

18:15 - Non, alors vous savez, moi je ne suis pas sûr que les choses doivent se refaire.

18:18 - Je pense que ce qu'on fait ce soir, c'est un cadeau pour le public,

18:22 - Pour leur dire "voilà, vous avez aimé une émission, vous nous en parlez depuis 20 ans,

18:26 - On vous offre ça, il faut remercier Cyril aussi,

18:29 - Parce que C8, c'est quand même Cyril Hanouna qui à un moment donné a dit "je le veux" etc,

18:33 - Et qui a boosté le reste des équipes, donc merci à lui,

18:36 - Mais c'est aussi un cadeau, sans aller voir plus loin que ça.

18:41 - Vous savez, des fois vous mettez une émission et la chaîne vous dit "attention, si ça fait un bon score, il y en a 50 derrière".

18:46 - Non mais là, pas du tout, là c'est un cadeau que l'on fait au public,

18:50 - Pour leur dire quelque part merci, et puis je ne sais pas combien de temps il reste encore...

18:54 - Parce que c'est les 20 ans, c'est l'anniversaire.

18:56 - Oui, et puis demain c'est le mien.

18:58 - Vous m'avez pris de vitesse !

19:00 - Ah bon, cadeau !

19:02 - Vous n'avez pas mis Patrick Sébastien ?

19:05 - Non, je n'ai pas mis Patrick Sébastien.

19:07 - Montez ma loge !

19:09 - Et donc, je voudrais juste dire un merci, sinon je n'aurais peut-être pas le temps de le dire,

19:14 - Parce qu'évidemment il y avait Cécile et moi, mais c'est une équipe de dingue la méthode Coé,

19:19 - Qui chaque semaine faisait 2h30 ou 2h15 de programme 9,

19:24 - Où on effaçait le tableau de l'ardoise de la semaine d'avant,

19:28 - Et je pense, pardon, je ne sais pas si en France, avant nous, et surtout après nous,

19:34 - Il y a eu des équipes qui ont su faire un tel travail.

19:37 - Et là, je me mets complètement en retrait, parce que moi j'étais celui qui mettait en musique l'histoire,

19:43 - Mais on avait des auteurs incroyables, on avait Miko, Cartman, Jeff,

19:47 - On avait des gens...

19:50 - Cette équipe là, elle est restée ou pas ?

19:52 - Ah bah moi je suis tous les jours à la radio avec une grande partie.

19:55 - Oui c'est ça, c'est cette même équipe qui est là.

19:57 - On a fait tellement de trucs, si vous savez !

19:59 - Non mais vous êtes le seul à avoir réussi à faire un talk show à l'américaine,

20:02 - Ce que tout le monde veut faire, et n'a jamais réussi, de l'arture à Jean-Pierre Foucault.

20:05 - L'un des gros succès de la méthode, c'était que quand on a commencé la télé,

20:08 - On était déjà une bande rodée à la radio.

20:10 - Vous donnez votre numéro de compte.

20:12 - Et on recevait aussi des stars qui nous avaient déjà eu ailleurs.

20:14 - Donc il y avait une espèce de mise en confiance, et le reste après, amusement, rigolade entre nous.

20:19 - Mais il y a quelque chose que j'aime dire assez régulièrement, c'est de dire que nous on s'amusait quoi.

20:24 - Bah c'est ça !

20:25 - Nous on était pas en train de faire une émission de télé, on était pas en train de se regarder.

20:28 - C'est ça qui ressort quand on voit les extraits, c'est que ça paraît pas du tout formaté.

20:32 - Il y avait beaucoup de boulot derrière, comme dans beaucoup d'émissions de cette époque là,

20:36 - Mais qu'il y avait une espèce de légèreté qu'on ne retrouve plus forcément aujourd'hui.

20:40 - Vous allez rester comme des molliers ici Valérie, quand on vous met la musique, c'est que vous devez arrêter.

20:43 - Oui c'est fini, bon j'arrête, j'arrête.

20:45 - Bon bah c'est dommage, j'en aurais bien continué, en tout cas nos auditeurs sont contents au moment de cette émission.

20:49 - Bon anniversaire !

20:51 - C'est demain, il peut arriver beaucoup de choses ici demain, faites attention.

20:53 - De la méthode, de la méthode !

20:55 - La méthode c'est ce soir sur C8, les 20 ans, regardez, c'est vraiment sympa.

21:00 - Ça commence par Céline.

21:02 - Vous croyez qu'il reviendrait, je vous propose encore une question, vous croyez qu'il reviendrait ces gens là aujourd'hui ?

21:06 - Des stars américaines ?

21:08 - Oui, américaines oui.

21:10 - Les français non ? Allez c'est fini.

21:12 - En même temps il y a plus d'endroits pour les recueillir, bisous et bisous.

21:15 - Bisous bisous à Jean-Jacques.

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