• il y a 11 mois
Des agriculteurs venus de plusieurs départements de la région Occitanie ont bloqué l'autoroute A64 entre Toulouse et Bayonne pour alerter sur la crise qu'ils traversent, incarnée notamment par l'inflation et de la hausse de leurs coûts de production 

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Transcription
00:00 Notre rhalobol provient de... comment dire...
00:05 On a une inflation croissante et énorme qui fragilise complètement la compétitivité de notre agriculture.
00:14 Aujourd'hui, il n'y a pas moyen de faire des retenues collinaires sur n'importe quel bercin.
00:20 Nous, dans la Basse-Ariège, il y a un adducteur du Toure qui permet la sécurisation d'un remplissage d'un lac qui s'appelle le lac de Montbelle
00:29 qui nous permettait de faire des cultures semences qui apportaient à nos différentes exploitations de la valeur ajoutée conséquente
00:39 qui nous permettait de vivre. Aujourd'hui, il n'y a pas moyen avec les services de l'État de pouvoir signer une convention avec le maître d'ouvrage.
00:47 Où on va à ce rythme ? L'irrigation, c'est la vie. Ensuite, on a une crise sanitaire. Nous, on a un secteur, le Couserand.
00:55 80% des troupeaux bovins sont atteints par la maladie de la MHE. Il se moque complètement de nous, l'État.
01:03 On demande un dossier d'indemnisation avant la fin janvier. Ce qu'ils viennent d'annoncer, là, en fin de journée, c'est inacceptable. C'est insuffisant.
01:14 Sébastien Durand, on a beaucoup de téléspectateurs qui vous regardent, qui s'intéressent au sujet et de questions qui arrivent,
01:22 notamment Dominique qui nous demande quelles sont vos revendications. Est-ce que vous avez une ou deux revendications principales ?
01:34 Oui, les revendications, c'est que l'État favorise la création de retenues culinaires, favorise l'accès à l'eau pour tous les agriculteurs.
01:45 Pourquoi ? Parce qu'on a besoin pour nos productions de l'eau. Et ensuite, que l'État nous permette de vivre de notre métier.
01:55 Aujourd'hui, on se mobilise. Nous, à Nariège, on a bloqué un national bank. C'est pour faire réagir les services de l'État. Ce n'est pas pour embêter les gens.
02:03 Vous avez combien, M. Durand, pour vivre par mois, pour qu'on se rende compte concrètement ? Quels sont vos revenus mensuels ?
02:13 À moyenne, sur notre département, les exploitations sortent moins de 7 000 € par an. Est-ce que vous trouvez une autre profession qui permet de vivre avec ce revenu-là ?

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