• il y a 10 mois
Une dizaine de points de blocage d'agriculteurs persistaient ce mardi pour réclamer des mesures concrètes au gouvernement, notamment sur la question des taxes et de l'accumulation des normes. En visite en Ariège, où une agricultrice est décédée sur un barrage, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a admis que cette mobilisation constituait “un moment de crise et de défiance” et a affirmé qu’il fallait “renouer la confiance” entre les agriculteurs et le gouvernement

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Transcription
00:00 - Nous aujourd'hui à la FNSEA... - Et est-ce que vous appelez à cela ?
00:03 - Bien évidemment. Le président de la FNSEA et le président des jeunes agriculteurs ont appelé à se mobiliser davantage.
00:11 En fait, on recense d'ici à vendredi 85 mobilisations sur le territoire. Aujourd'hui, on n'en est pas à ce niveau-là.
00:23 Estampillé FNSEA, jeunes agriculteurs d'ici vendredi. Encore une fois, c'est un rapport de force qui s'instaure avec le gouvernement
00:32 pour qu'en fait nos revendications puissent être portées, comme je le disais tout à l'heure.
00:37 Sur le sujet européen, moi j'ai envie d'être davantage européen. Parce qu'en fait, on voit bien que sur certains sujets,
00:43 la réhomologation du glyphosate, où Emmanuel Macron s'était empressé de dire "je l'interdirai",
00:48 on voit bien que c'est grâce au niveau européen qu'on a obtenu cette réhomologation.
00:52 Je suis ravi que vous nous parliez de l'Europe. Je comprends tout à fait que ce soit une préoccupation pour vous.
00:56 Mais là, le premier souci pour l'instant, c'est est-ce que le mouvement prend de l'ampleur sur le terrain en France ?
01:02 Vous nous dites "oui, on veut qu'on continue à faire pression".
01:05 Bien évidemment. On continue à faire pression.
01:08 Dans les préfectures, avec des actions coup de poing ?
01:11 L'idée, c'est de faire pression sur le gouvernement pour que nos revendications puissent être entendues
01:17 et qu'à un moment donné, on puisse avoir des éléments tangibles à expliquer à nos agriculteurs du changement.
01:23 Je vais prendre un terme. Je pense qu'il faut qu'on envoie auprès de nos agriculteurs qu'on a pris la mesure du problème
01:30 et qu'on a changé de logiciel.
01:31 Est-ce que vous n'êtes pas d'ores et déjà dépassé par votre base ?
01:34 Pas du tout.
01:35 Vous ne preniez pas des opérations coup de poing qui vont vous échapper ?
01:37 Mais moi, je suis un gars de la base.
01:38 Aujourd'hui, je me suis retrouvé vice-président de la FNSR, mais je suis président de mon département.
01:43 Hier soir, j'ai organisé un conseil d'administration exceptionnel de ma FDSEA
01:48 et on s'est retrouvé à 50 en convoquant les gens deux heures avant.
01:52 Donc, en fait, on n'est absolument pas débordé.
01:54 Aujourd'hui, on est en totale maîtrise du mouvement et on l'appelle de nos voeux
01:59 parce que la question, ce n'est pas d'aller dégrader, d'aller emmerder les gens ou d'aller faire quoi que ce soit.
02:05 L'idée, c'est de faire pression sur ce gouvernement pour qu'enfin, dans ce pays,
02:09 on puisse entendre les revendications des agriculteurs.

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