Retrouvez le webinaire de COMETE sur "Les limites planétaires : intérêts et usages à l'échelle locale", organisé le 18/01/2024 à 13h30. »
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00:00:00 pour votre présence.
00:00:01 Voilà, on va enregistrer le webinaire
00:00:03 afin qu'il puisse être disponible en livret,
00:00:08 l'enregistrement soit disponible.
00:00:10 On fait les derniers réglages...
00:00:17 Pardon, on fait les derniers réglages techniques
00:00:21 de partage des tous et à toutes.
00:00:24 Merci beaucoup, Quentin, pour le partage du support.
00:00:30 Bienvenue à ce nouveau webinaire sur les limites planétaires,
00:00:35 ce webinaire Comet.
00:00:37 Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore Comet,
00:00:41 c'est la communauté écologique et territoire
00:00:45 qui regroupe environ 3 000 acteurs,
00:00:48 membres territoriaux et nationaux
00:00:52 engagés dans la transition écologique,
00:00:55 dont une majorité de collectivités.
00:00:57 C'est un réseau qui permet de partager, de valoriser,
00:01:01 mais aussi de s'informer à partir d'exemples de démarches de collectivité.
00:01:05 C'est ce qu'on va faire aujourd'hui autour des limites planétaires.
00:01:10 On a le plaisir d'accueillir pour ce webinaire
00:01:13 Quentin Daciba, qui est doctorant en laboratoire EVS,
00:01:17 Environnement, Ville et Société,
00:01:19 et qui vient nous partager les travaux de sa recherche en cours
00:01:22 qui porte sur la territorialisation des limites planétaires.
00:01:27 On aura aussi le retour d'expérience de la ville de Grenoble.
00:01:31 Quentin, si tu peux passer à la diapo d'après,
00:01:34 comme ça on verra le déroulé. Merci beaucoup.
00:01:37 Le retour d'expérience de la ville de Grenoble
00:01:39 avec Nathalie Moyon et Nathalie Le Meur,
00:01:43 qui reviendront sur l'élaboration du portrait de territoire
00:01:47 de la ville de Grenoble dans la démarche prospective Grenoble 2040,
00:01:52 qui va utiliser le donut, c'est-à-dire les limites planétaires,
00:01:55 complétées d'un plancher social qu'elles nous expliqueront.
00:01:59 Il s'agira d'une intervention à deux voies
00:02:01 qui rendra également compte de la façon dont cette démarche,
00:02:04 dont cette mobilisation du donut s'inscrit et s'articule
00:02:07 avec l'élaboration du rapport développement durable de la ville.
00:02:11 Et puis pour conclure les interventions,
00:02:13 on a le plaisir également de recevoir Sébastien Maire,
00:02:16 qui est délégué général de France Ville et Territoires Durables,
00:02:20 qui présentera les travaux en cours de France Ville et Territoires Durables
00:02:25 autour des limites planétaires.
00:02:28 Je vous propose qu'on garde le temps d'échange
00:02:30 à la suite des trois interventions.
00:02:33 C'est pourquoi je vais demander aux intervenants et aux intervenantes
00:02:36 de respecter le temps afin qu'on puisse commencer les échanges
00:02:39 à 14h10 dans l'idéal
00:02:42 et de garder une quinzaine, vingtaine de minutes pour les échanges.
00:02:46 Et puis vous, toutes et tous en ligne,
00:02:49 n'hésitez pas tout au long du webinaire à poser vos questions, vos remarques,
00:02:53 à partager votre expérience dans le chat
00:02:56 en indiquant, si ce n'est pas déjà fait dans votre identifiant,
00:03:00 le nom de la structure à laquelle vous appartenez.
00:03:04 Voilà, c'est tout pour cette courte introduction.
00:03:07 Et puis je laisse tout de suite la parole à Quentin Daciba.
00:03:11 On va départager notre support et se laisser, Quentin, partager le tien.
00:03:16 [Silence]
00:03:24 - Voilà, a priori, c'est bon. Vous devez voir mon support.
00:03:27 [Silence]
00:03:31 Merci Camille pour l'invitation.
00:03:33 Donc effectivement, je suis doctorant au laboratoire UMR 5600
00:03:37 Environnement, Ville, Société, qui est basé à Lyon.
00:03:40 Et je suis accueilli à l'École des mines de Saint-Étienne,
00:03:45 où se trouve ma directrice de thèse, Natacha Gondran,
00:03:47 directrice de thèse principale,
00:03:48 et également à l'École nationale des travaux publics à Lyon,
00:03:53 où se trouve mon directeur, mon co-encadrant, Fabrice Bardet.
00:03:56 Donc je suis en troisième année sur le sujet qui s'affiche,
00:03:59 la territorialisation des limites planétaires.
00:04:01 Et dans cette présentation, je comptais vous parler,
00:04:05 alors pas forcément de mon sujet en tant que tel,
00:04:07 enfin de mes travaux, mais plutôt de vous proposer un cadre un peu global
00:04:12 pour réfléchir à cette question de la territorialisation des limites planétaires.
00:04:17 Un petit aperçu en fait.
00:04:20 Alors, comme le titre l'indique, il y a deux objets
00:04:23 dans la territorialisation des limites planétaires.
00:04:25 Il y a d'un côté les limites planétaires et de l'autre,
00:04:29 la territorialisation, ou autrement dit, le passage au territoire.
00:04:33 Et donc j'aimerais bien qu'on s'arrête sur ces deux objets.
00:04:37 Alors l'objet 1, les limites planétaires,
00:04:39 donc c'est un cadre qui fête ses 15 ans cette année
00:04:43 et qui est issu d'une publication qui fait référence,
00:04:47 qui a été publiée dans Nature par Johan Rockström et ses collègues en 2009,
00:04:52 qui s'intitule "A safe operating space for humanity".
00:04:57 Alors Johan Rockström, c'est lui qui apparaît ici.
00:05:00 Donc il a fait beaucoup de "tell talks",
00:05:02 si vous voulez aller voir, c'est assez didactique.
00:05:07 Il appartient ou il fait partie du Stockholm Resilient Center,
00:05:10 qui est un centre d'études en sciences du système Terre basé à Stockholm.
00:05:15 Et c'est au sein de cet institut que se sont réunis une vingtaine de chercheurs
00:05:19 qui ont publié en 2009, donc la première publication sur les limites planétaires.
00:05:26 Donc, assez rapidement,
00:05:30 ça fait, disons que le cadre, la façon de penser les limites planétaires
00:05:34 s'inscrive dans une longue histoire en sciences de l'environnement,
00:05:38 qui est celle de l'environnement perçu comme un système.
00:05:42 D'ailleurs, c'est pour ça que je vous ai mis cette représentation de Johan Rockström
00:05:45 qui est aux manettes d'un vaisseau spatial, la Terre.
00:05:49 Voilà, donc c'est vraiment la Terre vu comme un modèle qu'on peut modéliser
00:05:54 et qu'on peut décrire sous forme de variables.
00:05:57 L'une des publications les plus, enfin,
00:06:00 les plus pionnières, on va dire, dans cette épistémologie,
00:06:05 c'est le rapport Halt à la croissance ou The Limits to Growth,
00:06:09 autrement appelé rapport Meadows ou rapport du Club de Rome,
00:06:13 qui a été publié en 1972.
00:06:16 Donc, voilà un peu dans quoi s'inscrivent les limites planétaires.
00:06:20 Alors, il y a eu plusieurs versions du cadre depuis 2009.
00:06:24 Donc, j'ai appelé ça laquelle retenir.
00:06:28 Il n'y a pas forcément une bonne, mais il y a des avancées
00:06:30 et des améliorations successives.
00:06:33 Donc, comme je vous disais, en 2009, c'est la première version.
00:06:36 Ah oui, précision sur ces slides, on va suivre en particulier une limite,
00:06:40 qui est la limite sur l'eau,
00:06:42 qui est celle sur laquelle je travaille particulièrement.
00:06:45 Donc, en 2009, c'est la formulation initiale du cadre en neuf variables.
00:06:51 On nous dit que trois limites sont dépassées à l'époque.
00:06:53 Et pour ce qui est de la consommation, enfin, pour ce qui est de la limite eau,
00:06:57 c'est une consommation mondiale d'eau douce
00:06:59 qui doit être inférieure à 4000 km3 par an.
00:07:03 En 2015, actualisation du cadre,
00:07:06 cette fois, ce n'est plus Johan Rockström, qui est l'auteur principal,
00:07:10 mais Will Stefan, publié dans Science.
00:07:14 Là, on va distinguer trois zones dans la construction d'une limite.
00:07:17 Une zone verte ou une zone sûre pour l'humanité.
00:07:22 Une zone jaune qui correspond à une incertitude de modélisation.
00:07:26 On ne sait pas trop où on en est quand on est dans cette zone.
00:07:28 Une zone rouge où là, pour le coup, se mettent en place des effets de seuil.
00:07:34 Et pour ce qui est de la limite eau dans cette version 2015,
00:07:36 on garde le seuil de 4000 km3 par an.
00:07:40 Et en plus, on ajoute une limite locale
00:07:43 qui est décrite à l'échelle des cours d'eau.
00:07:45 On dit que les prélèvements ne doivent pas excéder 25 à 55 %
00:07:50 du débit moyen mensuel des cours d'eau.
00:07:54 L'année dernière, on a eu deux actualisations du cadre.
00:07:57 Donc une un peu avant la deuxième,
00:08:01 qui a été cette fois-ci publiée par Johan Rockström, dans Nature.
00:08:07 Où là, on change un peu de philosophie en ajoutant une limite juste
00:08:13 qui pourrait être considérée comme un plancher social, on y reviendra,
00:08:17 qui consiste à dire qu'une limite environnementale,
00:08:22 on peut la définir, mais ce n'est pas garantie
00:08:25 que cette limite environnementale garantisse un état juste du monde.
00:08:29 C'est-à-dire juste pour les générations futures,
00:08:33 les générations actuelles et vis-à-vis du vivant.
00:08:37 Donc, on va rajouter une frontière qui est dite juste
00:08:39 et on va prendre la plus stricte entre les deux.
00:08:42 Pour ce qui est de la limite sur l'eau,
00:08:45 là, on change de philosophie par rapport aux limites précédentes,
00:08:49 qui étaient vraiment sur les consommations d'eau.
00:08:51 Là, on va regarder l'altération des cours d'eau,
00:08:54 avec comme hypothèse forte, comme partie pris fort,
00:09:00 que c'est l'altération du débit qui est la principale cause
00:09:03 de l'effondrement de la biodiversité aquatique.
00:09:06 Et avec comme seuil, un 20% d'altération, en plus ou au moins,
00:09:11 par rapport à un débit qui est qualifié de non entropisé.
00:09:16 S'ajoute aussi une limite sur les eaux sous-terraines et l'eau verte.
00:09:21 Et la dernière publication en date, publiée par Richardson,
00:09:26 elle a l'intérêt de reprendre la formulation des variables de 2015,
00:09:30 ce qui permet d'avoir un suivi entre la version 2015 et 2023.
00:09:36 Là où les autres, comme les limites sont modifiées dans leurs indicateurs,
00:09:41 on a du mal à suivre entre 2009 et 2023,
00:09:44 ils ont fait l'effort de reprendre les variables de 2015,
00:09:46 avec quelques ajustements tout de même.
00:09:50 Par exemple, pour la limite eau,
00:09:52 on va s'intéresser à la variabilité du débit,
00:09:56 c'est-à-dire non pas l'altération, mais les variations moyennes,
00:10:00 annuelles, observées sur un cours d'eau.
00:10:04 Et ils vont conserver une nouvelle formulation de limite
00:10:06 qui porte sur l'eau verte.
00:10:09 Voilà un peu pour les évolutions du cadre.
00:10:13 Maintenant, je voulais vous présenter ce qu'est une limite planétaire.
00:10:18 Assez simplement, c'est le fait de comparer une pression environnementale
00:10:24 à un état de référence environnemental.
00:10:26 Un indicateur de limite planétaire,
00:10:28 il se construit vraiment par rapport à deux sous-indicateurs,
00:10:31 un indicateur de pression et un indicateur d'état de référence,
00:10:35 qu'on peut aussi appeler capacité de charge.
00:10:39 Alors, quel est un état de référence environnemental à choisir ?
00:10:42 Je vous ai mis ce graphe qui est repris dans les Supplementary Materials
00:10:46 de la publication originelle en 2009.
00:10:49 En fait, ce qu'on voit, en abscisse, c'est le temps avant notre ère,
00:10:56 donc avant 2005 en particulier,
00:10:59 pas avant notre ère, mais avant la publication de 2005.
00:11:03 Ils se sont dit, quel est l'ère climatique ?
00:11:08 Là, ce qu'on voit, c'est l'évolution du CO2 et du méthane.
00:11:11 Quelle est l'ère climatique qui pourrait faire état de référence environnemental ?
00:11:16 Ils se sont dit qu'on allait partir sur l'ère climatique
00:11:22 qui est associée à la plus grande stabilité.
00:11:25 Cette ère climatique la plus stable, c'est l'Holocène,
00:11:28 qui est l'ère climatique qui a débuté il y a près de 10 000 ans,
00:11:32 donc qui est beaucoup plus récente que l'humanité,
00:11:35 et plus récente encore que notre espèce
00:11:38 et son développement massif sur Terre,
00:11:41 qui remonte à Homo sapiens il y a 300 000 ans.
00:11:44 Ils se sont dit, on va prendre cette période
00:11:47 parce qu'elle correspond au développement des grandes civilisations
00:11:50 et qui permet de soutenir, du fait de sa stabilité,
00:11:53 l'expansion humaine sur Terre.
00:11:55 C'est un parti prime, en tout cas c'est l'état de référence
00:12:00 qui est utilisé dans le cadre des limites planétaires.
00:12:02 Ce qu'on peut noter, c'est que cet état de référence
00:12:08 n'a pas été choisi pour ce qui est du CO2 par exemple,
00:12:12 il était au niveau le plus bas enregistré
00:12:16 au cours des chroniques très anciennes,
00:12:19 mais parce qu'avec ce niveau-là,
00:12:21 on avait une stabilité des processus de régulation climatique.
00:12:25 La température en étant...
00:12:29 Par exemple, si on remonte à plusieurs milliards d'années avant nous,
00:12:33 c'est ce que montre le graphique qui s'affiche à droite,
00:12:37 les concentrations de CO2 par rapport au CO2
00:12:40 qui fait aujourd'hui référence, le CO2 pré-industriel,
00:12:43 ou encore la concentration de CO2 normale sous le Leuzen,
00:12:47 on avait des concentrations qui pouvaient être beaucoup plus élevées,
00:12:51 de l'ordre de 10 à 40 fois plus.
00:12:54 On n'a pas choisi cet état par rapport à la quantité
00:12:58 de CO2 comme étant la plus basse,
00:13:01 mais parce que les processus de régulation
00:13:04 sont au plus stable.
00:13:06 Alors quels sont-ils, ces grands processus de régulation,
00:13:12 ces grandes variables de régulation ?
00:13:14 Le cadre des limites planétaires,
00:13:16 tel qu'il a été initialement formulé, en identifie 3.
00:13:19 Donc la couche d'ozone,
00:13:21 qui correspondrait au compartiment biosphère du système Terre,
00:13:26 avec comme variable de contrôle,
00:13:29 c'est-à-dire l'indicateur qui permet d'évaluer l'état
00:13:32 de cette couche d'ozone,
00:13:34 la concentration d'ozone dans la stratosphère.
00:13:37 Avec une valeur qui est constatée,
00:13:39 donc là c'est les graphiques qui sont issus de la publication de 2015,
00:13:43 une valeur constatée qui se situe dans l'espace de sécurité.
00:13:47 La deuxième, et peut-être la principale,
00:13:53 de ces variables de régulation,
00:13:55 c'est le système climatique,
00:13:57 qui correspond à la composante atmosphère du système Terre,
00:14:00 avec comme variable de contrôle,
00:14:02 le forçage radiatif, c'est-à-dire le trop-plein d'énergie,
00:14:06 qui est le résultat d'un trop-plein
00:14:09 ou d'une surconcentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
00:14:12 Donc la valeur constatée se situe à la limite
00:14:16 entre la zone d'incertitude et la zone de risque
00:14:19 pour cette variable.
00:14:21 On pourra la formuler différemment,
00:14:23 on peut la formuler également en concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
00:14:27 Et enfin, la dernière variable,
00:14:29 c'est les océans, donc l'hydrosphère,
00:14:32 avec comme variable de contrôle,
00:14:34 le degré de saturation de l'eau de mer en aragonite,
00:14:37 c'est-à-dire la capacité des organismes à calcifier.
00:14:41 Et donc ça rend compte du niveau d'acidification des océans,
00:14:45 qui est une conséquence d'un excès de concentration de CO2 dans l'atmosphère.
00:14:53 Sur cette variable de contrôle,
00:14:55 on est en 2015,
00:14:57 pas très loin d'entrer dans la zone d'incertitude.
00:15:01 - Quentin, je suis obligée de faire un peu la régulation du temps,
00:15:05 il te reste une petite minute pour conclure.
00:15:10 Merci beaucoup.
00:15:11 - Et donc à cela s'ajoutent six autres variables,
00:15:16 qui en fait, ce sont des variables qui agissent par rétroaction
00:15:19 sur les grandes variables de régulation.
00:15:21 Donc on a la biodiversité, les cycles des nutriments,
00:15:25 l'azote et le phosphore, l'affectation ou l'usage des sols,
00:15:29 les entités nouvelles introduites dans la biosphère,
00:15:34 c'est-à-dire les polluants, la quantité d'air au sol,
00:15:38 et aussi le cycle de l'eau.
00:15:41 Voilà, donc pour aller plus loin sur les limites planétaires,
00:15:47 vous pouvez vous référer à cette bibliographie.
00:15:51 Et je voulais juste conclure en disant
00:15:55 que l'état de référence est un changement de paradigme
00:15:57 en évaluation environnementale,
00:15:59 parce qu'on passe d'une évaluation relative de la soutenabilité
00:16:03 à une évaluation qui est dite absolue,
00:16:05 parce qu'on se sert d'un état de référence.
00:16:07 Et comme je n'ai pas le temps de vous parler plus que ça de ce point,
00:16:12 je vais passer directement à mon autre objet qui est le territoire.
00:16:20 Voilà.
00:16:21 Donc sur l'application territoriale,
00:16:23 et je vais aller très vite là-dessus,
00:16:25 puisque du coup on aura des présentations plus axées sur ce point,
00:16:28 la façon dont on peut utiliser les limites planétaires
00:16:32 à une échelle territoriale,
00:16:34 on peut les utiliser en tout cas de trois façons.
00:16:37 Donc d'une part comme un canevas,
00:16:39 c'est-à-dire comme un outil de dialogue ou de réflexion
00:16:41 pour penser à ce que j'écris là,
00:16:43 à nouveau frais, les politiques environnementales.
00:16:45 Donc par exemple, en éliminant la vision en silo,
00:16:48 en passant à une vision systémique,
00:16:49 c'est-à-dire quelle est l'interaction entre différents compartiments environnementaux,
00:16:52 et en remontant les chaînes d'impact.
00:16:54 Donc c'est par exemple ce que fait,
00:16:57 enfin c'est le type d'utilisation du cadre qui est fait par Kate Rowers,
00:17:02 avec sa théorie du donut,
00:17:05 où elle se dit bon ben on va partir des limites planétaires
00:17:08 pour définir un plafond environnemental,
00:17:10 mais ce n'est pas grave si on ne respecte pas exactement
00:17:13 la formulation à la lettre des indicateurs.
00:17:15 Et on va définir en contrepartie un plancher social,
00:17:18 et le but ça va être de se situer entre les deux.
00:17:21 Ensuite on a des utilisations plus rigoureuses du cadre,
00:17:24 en tout cas qui essayent de respecter vraiment la formulation des indicateurs,
00:17:28 donc une utilisation qui est un peu en mode observatoire,
00:17:31 donc on va s'en servir comme un outil de diagnostic environnemental.
00:17:35 Donc ça c'est par exemple ce qui a été fait à l'agence d'urbanisme
00:17:39 sur le scot du Sud-Noir par Épure,
00:17:42 qui est toujours mon terrain de thèse d'ailleurs,
00:17:44 où les limites planétaires ont été quantifiées
00:17:46 dans un but d'observation environnementale.
00:17:49 Et enfin on pourrait envisager une utilisation
00:17:52 mais qui n'est pas du tout...
00:17:54 enfin qui a encore à venir,
00:17:56 comme outil de planification,
00:17:58 c'est-à-dire comme un outil d'aide à la décision et de pilotage
00:18:01 où les indicateurs deviennent contraignants
00:18:03 dans les documents d'urbanisme par exemple.
00:18:05 Un peu sur le modèle de la stratégie nationale bas carbone
00:18:08 qui envisage une limite environnementale sur le CO2
00:18:13 et qui prévoit une planification.
00:18:17 Voilà.
00:18:19 Merci beaucoup Quentin
00:18:22 pour cette présentation fine d'expertise
00:18:25 de ce cadre des limites planétaires
00:18:27 et puis pour cette ouverture sur comment elles peuvent se mobiliser
00:18:31 à l'échelle locale
00:18:33 et puis pour illustrer l'opérationnalisation
00:18:36 de ce cadre de référence.
00:18:38 Je vais laisser la parole à Nathalie Moignon
00:18:42 et Nathalie Lemaire de la ville de Grenoble
00:18:45 et je vais vous laisser partager votre écran
00:18:49 et puis nous présenter la démarche conduite à Grenoble.
00:18:55 Oui.
00:18:57 Bonjour à toutes et à tous.
00:18:58 Est-ce que vous voyez bien notre écran ?
00:19:00 Alors non, il n'y a pas de partage en cours.
00:19:05 Si vous voulez, moi je vais partager.
00:19:12 Ah ça y est, on a quelque chose.
00:19:15 Ok, d'accord, ça y est, on voit votre partage d'écran.
00:19:18 Si vous arrivez à le mettre en plein écran, c'est parfait.
00:19:22 Merci.
00:19:23 Bonjour à toutes et à tous.
00:19:25 Moi c'est Nathalie Lemaire
00:19:26 et je laisserai ensuite Nathalie Moignon se présenter.
00:19:28 On est toutes les deux rattachées au sein de la ville de Grenoble
00:19:31 à la direction Ville Ouverte
00:19:33 qui est une direction qui regroupe à la fois
00:19:35 des coopérations transversales, européennes, locales, internationales
00:19:39 et jumelage avec d'autres villes
00:19:42 et on a tout un volet sur les innovations,
00:19:45 expérimentations territoriales
00:19:46 qui va regrouper à la fois des méthodes de prospective,
00:19:49 d'observatoire du territoire,
00:19:52 des bifurcations, redirection écologique
00:19:54 ou le rapport développement durable,
00:19:55 mais on vous en parlera après.
00:19:56 Et donc ce qu'on pourrait dire,
00:19:59 c'est que ce dernier pôle que je viens de présenter
00:20:01 au sein de notre direction
00:20:02 répond en fait à une démarche politique
00:20:04 qui s'appelle Grenoble 2040
00:20:06 qui a été lancée en février 2022
00:20:08 suite au vote au conseil municipal
00:20:11 à l'initiative de Lilian Thrunbach
00:20:14 qui a adjoint au risque prospective, résilience territoriale,
00:20:16 évaluation et nouveaux indicateurs
00:20:18 avec cette ambition d'offrir aux enfants
00:20:22 qui sont nés en 2022
00:20:23 la possibilité de fêter leur majorité en 2040
00:20:27 dans une ville et dans un monde socialement juste
00:20:30 et écologiquement sûr.
00:20:32 Concrètement, il s'agit notamment
00:20:35 au niveau de la collectivité et du territoire
00:20:37 de proposer un cadre commun
00:20:39 pour pouvoir penser nos futurs,
00:20:40 questionner ce à quoi nous souhaitons
00:20:43 qu'on ressemble demain
00:20:44 et puis élaborer ensemble
00:20:46 des trajectoires de transition
00:20:48 à la hauteur des défis actuels et à venir.
00:20:51 Très rapidement, cette démarche
00:20:53 s'appuie sur trois grands piliers.
00:20:55 Le premier, c'est de lier les enjeux sociaux
00:20:58 et les enjeux environnementaux
00:20:59 pour bien avoir en tête aussi
00:21:03 toutes les interactions entre ces deux grands champs.
00:21:06 Le deuxième pilier, c'est de réconcilier
00:21:08 la raison et les émotions
00:21:10 en s'appuyant à la fois sur un pilier scientifique fort
00:21:13 et c'est là où on s'inscrit un peu
00:21:15 dans le cadre des limites planétaires
00:21:17 que vient de nous présenter Monsieur Nassiba
00:21:20 et puis en libérant aussi d'un autre côté
00:21:22 notre imagination.
00:21:26 Et enfin, un dernier point qui est
00:21:28 de faire le pont entre l'échelle locale
00:21:31 et l'échelle globale en considérant
00:21:33 que nos modes de vie à l'échelle locale
00:21:34 ont aussi un impact plus global
00:21:37 sur des populations ou des échelles territoriales plus larges.
00:21:42 Et donc, c'est dans cette idée-là
00:21:45 qu'a été votée politiquement à la Ville
00:21:48 d'utiliser la théorie du donut
00:21:50 un peu comme un référentiel
00:21:51 qui permet de répondre à ces trois grandes ambitions.
00:21:54 Moi, personnellement,
00:22:01 je ne sais pas si la slide va changer,
00:22:04 mais je suis arrivée à la Ville de Grenoble
00:22:08 en septembre 2022
00:22:10 avec la commande de produire
00:22:13 en fait une forme de premier diagnostic territorial
00:22:16 sous la forme d'un portrait donut de la Ville de Grenoble
00:22:19 qui a été publié dans le rapport développement durable
00:22:22 de la même année
00:22:23 et je laisserai ma collègue en parler après.
00:22:26 C'est un portrait qui se veut davantage
00:22:29 sociodémographique et environnemental
00:22:32 qui s'appuie sur des données existantes
00:22:34 pour proposer un état des lieux,
00:22:36 donc une grille de lecture de là où en est le territoire aujourd'hui
00:22:39 par rapport à un certain nombre de limites planétaires
00:22:42 et d'enjeux sociaux
00:22:44 en comparant lorsque cela est possible
00:22:46 à la situation moyenne nationale.
00:22:51 Donc, c'est évidemment une vision qui n'est pas exhaustive
00:22:54 comme l'a bien abordé Quentin avant moi
00:22:58 sur certaines dimensions des limites planétaires.
00:23:01 On a essayé à pas forcément simplifier
00:23:05 ou à faire des raccourcis,
00:23:07 mais ça permet d'avoir une grille de lecture en tout cas.
00:23:11 Je ne vais pas m'étendre trop longtemps
00:23:13 sur la construction méthodologique de ce portrait,
00:23:16 mais qui présente un certain nombre de limites
00:23:19 qui sont consultables en ligne.
00:23:22 Mais l'avantage, c'est que ça permet d'avoir
00:23:24 une vision assez transversale de différents enjeux.
00:23:27 Et donc, après, en termes de temporalité,
00:23:32 pour vous donner un petit peu plus de perspective
00:23:34 sur ce qu'on appelle le chantier Donut au sein de la ville,
00:23:38 comme je vous le disais,
00:23:40 de septembre 2022 à fin 2022,
00:23:43 c'est l'établissement de ce premier diagnostic
00:23:46 pour le chantier Donut.
00:23:48 Ensuite, pour l'année 2024, la première partie de l'année,
00:23:51 on a diffusé évidemment tout ce travail.
00:23:55 Ça a permis aussi de lancer une forme d'acculturation en interne
00:23:58 auprès des différents services.
00:24:00 Et puis, en juin 2023,
00:24:02 à l'occasion d'un événement organisé par la ville de Grenoble,
00:24:05 on a pu faire venir Kate Traverse et son équipe
00:24:08 regroupée au sein d'une communauté internationale
00:24:10 qui s'appelle le Donuts Economics Action Lab, le DEAL,
00:24:13 en invitant un certain nombre de villes européennes
00:24:15 qui sont déjà engagées sur cette démarche
00:24:17 de territorialisation de la théorie du donut
00:24:21 et qui a pu donc donner une conférence grand public
00:24:25 dans la ville.
00:24:27 On a organisé différents ateliers, à la fois citoyens
00:24:29 avec un incubateur local
00:24:32 et qui a permis de lancer un peu officiellement
00:24:35 cette démarche à l'échelle du territoire.
00:24:38 Et puis là, sur la deuxième partie 2023,
00:24:41 je travaille actuellement sur trois grands piliers.
00:24:43 Le premier, c'est d'élaborer une deuxième version
00:24:48 de ce portrait donut, mais qui cette fois-ci
00:24:50 soit réellement co-construite avec les différents services
00:24:54 et qui rejoint un autre projet essentiel à la ville
00:24:59 qui est la création d'un observatoire partagé de la donnée
00:25:02 pour à la fois centraliser et fluidifier
00:25:04 les échanges de données, le suivi d'indicateurs
00:25:06 au niveau de l'ensemble de la collectivité
00:25:10 et qui passe également par une analyse des stratégies
00:25:12 et des plans politiques de la ville.
00:25:14 Et puis un nouveau sujet sur lequel on travaille
00:25:18 avec Nathalie qui prendra la parole après
00:25:20 et puis d'autres collègues, c'est justement la création
00:25:23 d'une forme de grille d'analyse de transition environnementale
00:25:26 et sociale co-pilotée avec la Direction des Finances
00:25:29 notamment pour pouvoir prioriser, budgétiser les projets
00:25:35 principalement du plan pluriannuel d'investissement
00:25:37 avec cette idée de pouvoir introduire
00:25:39 des critères d'impact à la fois environnementaux et sociaux
00:25:42 qui complètent l'analyse politique et budgétaire.
00:25:45 Et puis sur l'année 2024-2025, l'idée, ça va être
00:25:49 d'intégrer également les parties prenantes
00:25:51 qui sont manquantes pour l'instant dans le processus,
00:25:53 c'est-à-dire les citoyens et citoyennes,
00:25:54 en développant un troisième portrait qui serait
00:25:58 un portrait de donnate partagée citoyen autour de ces enjeux.
00:26:02 Et enfin, avant de passer la parole à Nathalie,
00:26:05 je voulais juste sur un dernier petit point un peu
00:26:08 un retour d'expérience déjà de ces un an et demi
00:26:11 depuis que je travaille à la ville de Grenoble
00:26:14 sur l'application de la théorie du donut à l'échelle
00:26:17 d'une collectivité et d'un territoire.
00:26:19 C'est un outil qui est particulièrement intéressant
00:26:22 comme je le disais en introduction pour permettre
00:26:25 de visualiser en fait un ensemble d'enjeux
00:26:27 sur une même illustration.
00:26:30 Et ça a été également apprécié dans plusieurs directions
00:26:33 pour montrer la transversalité de certains plans.
00:26:36 Je pense au plan municipal de santé
00:26:38 ou le plan R-énergie-climat qui permet de valoriser aussi
00:26:41 le fait que ces stratégies n'adressent pas uniquement
00:26:46 les enjeux qu'elles portent dans leur nom.
00:26:49 On est en train, comme je l'expliquais,
00:26:51 de passer sur une utilisation un peu plus orientée
00:26:54 analyse de projet et puis rendre compte aussi
00:26:59 de l'ensemble des actions de la ville
00:27:01 par rapport à ces différents enjeux,
00:27:03 donc davantage sur un outil d'analyse.
00:27:05 L'idée à terme, c'est d'arriver sur la mise en place
00:27:08 d'un outil, ou en tout cas de dispositif de concertation
00:27:11 qui s'appuie sur cet outil pour pouvoir aborder
00:27:14 l'intégralité de ces sujets avec la population
00:27:17 dans une perspective de démocratie participative.
00:27:20 Et puis à terme, de pouvoir un peu piloter ces trajectoires
00:27:24 grâce au suivi d'indicateurs et à l'actualisation
00:27:27 des données et du portrait de la ville.
00:27:30 Et très rapidement, quelques petites limites
00:27:33 de prime abord.
00:27:34 Tout d'abord, la dimension politique,
00:27:37 comme vous l'avez très certainement compris,
00:27:40 le choix des indicateurs, l'établissement
00:27:42 et la fixation des seuils ou des objectifs cibles
00:27:44 sont des choix qui sont très politiques
00:27:47 et très arbitraires, qui posent des questions
00:27:49 en termes de gouvernance, d'implication de partie prenante, etc.
00:27:53 On a un deuxième gros bloc de limites,
00:27:56 de questionnements autour de la dimension technique,
00:27:58 aussi bien dans la disponibilité des données
00:28:00 qui sont parfois inexistantes, notamment à l'échelle locale
00:28:04 quand on pense aux limites planétaires,
00:28:06 du fait aussi de certaines dimensions
00:28:08 qui font l'objet d'un constat récent
00:28:10 ou de la nécessité de créer ou d'exploiter
00:28:12 des nouveaux indicateurs pour lesquels
00:28:14 on a un manque de recul, ainsi que le périmètre
00:28:17 des détentes administratives des collectivités
00:28:20 qui s'en emparent, qui rendent plus ou moins facile
00:28:22 derrière la possibilité d'agir dans les dimensions considérées
00:28:25 et de mettre en place des leviers opérationnels.
00:28:28 Et sur le dernier point, il y a effectivement
00:28:32 dans la dimension vraiment opérationnelle
00:28:36 de la mise en place d'un outil comme le Donut,
00:28:40 c'est l'articulation avec d'autres outils
00:28:43 ou d'autres démarches qui sont déjà en œuvre
00:28:46 dans le sens de la collectivité, par exemple
00:28:48 la ville de Grenoble avec la comptabilité écologique CARE,
00:28:52 et puis également l'interrogation autour de la capacité
00:28:57 à élaborer un véritable outil de pilotage stratégique
00:29:00 qui soit appuyé sur le Donut qui à la base
00:29:03 est plus un cadre de référence.
00:29:05 Et je passe tout de suite la parole à ma collègue Nathalie Moineau.
00:29:08 Merci. Du coup, je poursuis comme Nathalie l'a évoqué,
00:29:11 au sein de notre direction, mais bien au-delà,
00:29:15 on a vraiment un travail qui reste relativement récent
00:29:19 de cette dernière année de rapprochement
00:29:21 et de mise en synergie de différents travaux
00:29:24 et qui s'illustre à travers le rapport développement durable
00:29:28 dont je m'occupe pour la ville et le CCS de Grenoble.
00:29:31 En fait, pour le rapport Dédé,
00:29:33 on a déjà de manière séparée un travail de réflexion
00:29:37 qui a démarré dès 2021 de refonte et de repositionnement du rapport
00:29:41 qui reste un rapport obligatoire,
00:29:43 donc quitte à ce qu'il soit obligatoire,
00:29:45 autant en faire quelque chose de vraiment à l'image
00:29:49 de la ville de Grenoble, de ses politiques publiques
00:29:52 et aussi du fonctionnement de son administration,
00:29:54 de ses mises en synergie.
00:29:56 Du coup, on a discuté d'arbitrage sur sa vocation,
00:29:59 sa trame, comment il devait être structuré,
00:30:02 puisque comme ça a pu être discuté
00:30:04 lors de précédents webinaires proposés par le CGDD,
00:30:08 ça peut être une figure assez libre,
00:30:12 ce rapport développement durable.
00:30:14 Donc comment nous, ville, CCS, on souhaite s'en emparer.
00:30:17 Sa dimension d'aide à la décision,
00:30:19 qui est quand même son point de départ
00:30:22 et représente l'esprit de la loi Grenelle 2.
00:30:25 Sa méthodologie, comment on le réalise
00:30:28 et aussi sa diffusion.
00:30:30 En fait, du coup, ces trois derniers rapports Dédé pour la ville,
00:30:35 on a testé, on a vraiment été dans l'expérimentation
00:30:38 de différentes stratégies d'élaboration,
00:30:43 de différentes trames
00:30:45 pour voir ce qui collait, ce qui réussissait le mieux.
00:30:48 Et en tout cas, on a eu un vrai parti pris
00:30:51 par rapport à sa facette de communication
00:30:55 de documents de promotion de la ville.
00:30:57 On a par exemple décidé de traduire en anglais
00:31:01 et que ce soit un document qui est systématiquement remis
00:31:03 aux délégations qui nous visitent
00:31:05 ou quand on est en voyage à l'extérieur.
00:31:07 De faire vraiment de ce rapport d'élu rendurable
00:31:10 à la fois une vitrine, à la fois un porté à connaissance
00:31:12 pour les élus, pour les agents eux-mêmes
00:31:14 et pour les citoyens.
00:31:16 Et en fait, le rapport Dédé,
00:31:19 il a cette vocation transversale,
00:31:21 il a cette vocation intégrative
00:31:24 de l'environnemental et du social
00:31:26 et aussi du démocratique.
00:31:28 Et du coup, c'est vraiment cette figure obligatoire
00:31:33 qui, pour nous, doit réussir à traduire
00:31:35 toutes ces interrogations et ces croisements qu'on a,
00:31:38 que ce soit au niveau de la mission observation
00:31:41 et évaluation des politiques publiques,
00:31:43 que ce soit du côté de la direction des finances,
00:31:46 du pilotage budgétaire,
00:31:48 des réflexions en matière du budget vert
00:31:50 et également quelque chose d'encore plus,
00:31:52 on va dire transversal à notre administration
00:31:55 qui est un gros chantier, le projet d'administration
00:31:58 avec plusieurs chantiers de transformation,
00:32:00 des chantiers de bifurcation,
00:32:02 le chantier Gros Noms 2040, etc.
00:32:04 Et du coup, on est vraiment dans l'idée
00:32:07 d'essayer de faire converger ce qu'apportent
00:32:10 toutes ces travaux qui sont en cours
00:32:14 et comment ça peut se retraduire au mieux
00:32:16 dans le rapport Dédé.
00:32:17 Et c'est pour ça que le Donut,
00:32:20 de part sa vocation première,
00:32:24 qui est la data visualisation,
00:32:26 la mise en dialogue, la mise en débat,
00:32:29 en fait, ça nous permet vraiment de trouver un fil rouge
00:32:32 et d'avoir une manière d'aborder les différentes actions
00:32:36 politiques publiques de la vie et du CSS.
00:32:39 Du coup, c'est venu un peu comme une évidence
00:32:42 qu'on devait se calquer là-dessus,
00:32:47 en tout cas, le poser vraiment
00:32:49 comme notre nouveau langage de réflexion.
00:32:53 Et en fait, ça nous a aussi amené
00:32:55 à réintroduire beaucoup plus
00:32:58 le volet observation-évaluation
00:33:02 qui était, en tout cas,
00:33:04 pour ce qui concerne la ville,
00:33:06 vraiment absent des rapports développement durable précédents.
00:33:10 Donc, pour le rapport 2024,
00:33:12 on est dans cette construction
00:33:14 et on va aboutir à notre mouture finale
00:33:18 qui sera l'illustration
00:33:21 de cette mise en synergie
00:33:24 de ces différents travaux,
00:33:26 de cette lunette du Donut local,
00:33:29 global, environnemental, social,
00:33:32 de cette question des budgets verts,
00:33:35 de cette question de l'observation
00:33:37 et de l'évaluation de nos politiques publiques
00:33:39 avec une couche, si je peux me permettre,
00:33:42 de communication et de documents promotionnels.
00:33:48 Donc, c'est vraiment la direction dans laquelle on va.
00:33:51 On a encore du travail,
00:33:53 notamment du côté du CSS,
00:33:56 qui avait ses propres habitudes de travail,
00:33:59 mais du coup, on a un seul rapport d'aidé
00:34:02 pour nos deux activités.
00:34:04 C'est hyper enrichissant
00:34:05 et ça nous garantit, quelque part,
00:34:07 d'avoir vraiment l'intégration environnementale et sociale
00:34:12 de par le CCS, la présence du CCS.
00:34:15 Et on a ces chantiers
00:34:18 autour de l'observatoire de la donnée
00:34:20 qu'a évoqué Nathalie
00:34:22 qui vont vraiment nous permettre
00:34:24 de nous ancrer dans un suivi pluriannuel
00:34:26 de l'avancement, du monitoring des actions
00:34:29 qui sont mises en valeur à travers le rapport d'aidé.
00:34:32 Donc, voilà comment on réinterroge
00:34:35 cette obligation réglementaire
00:34:37 qui est le rapport d'aidé,
00:34:39 qu'on le réinvestit
00:34:40 et qu'on va vraiment le charger
00:34:42 de pas mal d'attentes
00:34:47 pour la ville de Grenoble.
00:34:48 On va en rester là
00:34:49 puisqu'on n'est pas tout à fait en avance, je crois.
00:34:51 On vous remercie pour votre attention
00:34:53 et on reste à votre disposition.
00:34:55 Merci beaucoup.
00:34:57 Merci beaucoup pour vos retours éclairants.
00:35:01 Je vais peut-être laisser la parole
00:35:04 sans plus grande transition à M. Sébastien Maire.
00:35:08 Et puis, on essaiera de démarrer les échanges à 15,
00:35:11 si ça vous va.
00:35:12 J'en profite juste pour vous dire,
00:35:13 n'hésitez pas à poser vos questions dans le chat,
00:35:16 dans vos remarques, etc.
00:35:18 Et puis, on les fera remonter à nos intervenants
00:35:20 et nos intervenantes.
00:35:21 Merci beaucoup, M. Maire.
00:35:22 Je vous laisse la parole.
00:35:25 Merci, Camille.
00:35:26 Et bonjour à toutes et tous.
00:35:27 Merci beaucoup de l'invitation.
00:35:30 La première chose sur ce slide,
00:35:31 vous voyez notre nouveau logo
00:35:34 qui remplace notre précédent logo
00:35:36 qui était la roue des ODD
00:35:39 et qui vient marquer l'évolution
00:35:41 de notre cadre logique d'intervention
00:35:44 considérant que les ODD ne sont plus
00:35:47 ou ne sont pas opérants,
00:35:48 mais que le cadre des limites planétaires
00:35:51 et du plancher social est bien plus opérant
00:35:53 pour répondre aux enjeux aujourd'hui,
00:35:55 notamment à travers la planification territoriale.
00:35:57 Donc, vous reconnaissez, pour les aviser,
00:35:59 les six limites sur neuf
00:36:01 qui sont dépassées dans ce nouveau logo.
00:36:05 Nous sommes une association d'intérêt général
00:36:08 qui réunit quatre catégories d'acteurs.
00:36:12 Pourquoi ça ne marche pas ?
00:36:15 L'État et notamment CGDD,
00:36:18 mais aussi un grand nombre des agences
00:36:20 et des opérateurs de l'État
00:36:22 qui sont directement à la manœuvre
00:36:24 sur ces sujets de transformation écologique
00:36:26 et de résilience,
00:36:27 des collectivités locales,
00:36:29 avec qui nous travaillons en direct,
00:36:31 mais aussi un partenariat fort
00:36:32 avec Intercommunalité de France
00:36:34 ou encore avec l'ADGCF,
00:36:36 l'association des DG des communautés de France,
00:36:39 des entreprises,
00:36:40 à la fois des grands comptes du CAC 40
00:36:42 qu'on voit souvent dans ce type d'organisation,
00:36:44 mais aussi des TPE, des PME,
00:36:46 des interprofessions, des start-up,
00:36:47 et puis des experts.
00:36:49 Ils sont plutôt des têtes de réseau
00:36:50 comme la Fédération nationale des agences d'urbanisme,
00:36:53 le Conseil national de l'ordre des architectes
00:36:55 et bien d'autres.
00:36:56 Nous avons aussi beaucoup de partenariats
00:36:58 avec des organisations proches.
00:37:00 Vous voyez ici les logos.
00:37:02 Je ne vais pas être plus long sur cette présentation
00:37:04 si ce n'est pour dire que nous avons été à l'origine,
00:37:08 avec ces quatre collèges,
00:37:09 de la rédaction d'un manifeste,
00:37:11 du manifeste,
00:37:12 qui se veut une forme de doctrine
00:37:16 de la ville durable à la française,
00:37:19 avec nos quatre collèges,
00:37:21 et qui a par exemple servi de base
00:37:23 aux appels à projets
00:37:25 pour les démonstrateurs ville durable
00:37:26 de la Banque des territoires
00:37:27 dans le cadre du PIA4,
00:37:29 ou qui irrigue l'évolution du référentiel
00:37:31 des écoquartiers.
00:37:32 Je vous invite à aller consulter ce manifeste.
00:37:34 Il vient d'être mis à jour
00:37:35 par notre comité scientifique,
00:37:37 qui par ailleurs travaille avec nous cette année
00:37:39 sur les questions de diagnostics territoriales
00:37:42 basées notamment sur le cadre du Donut.
00:37:45 Je passe sur ça.
00:37:46 Le Donut, pourquoi ?
00:37:48 Si on prend le triptyque du développement durable,
00:37:52 qui disait que l'économie, le social et l'environnemental
00:37:55 étaient au même niveau,
00:37:57 et par ailleurs des objectifs,
00:37:59 ce qu'on constate 20 ans après l'utilisation
00:38:02 de ces oxymores comme politique publique,
00:38:05 c'est que l'économie a énormément grossi
00:38:07 au détriment de l'environnemental et du social
00:38:10 qui sont devenus des toutes petites sphères
00:38:12 alors que l'économie est hypertrophiée.
00:38:14 Aujourd'hui, ce que dit ce cadre logique,
00:38:16 c'est que l'économie est indispensable
00:38:18 au fonctionnement de la société,
00:38:20 mais qu'elle doit strictement être régulée,
00:38:22 contrôlée, parfois limitée,
00:38:25 entre ce plafond environnemental
00:38:28 des neuf limites planétaires d'habitabilité
00:38:30 et ce plancher social
00:38:32 qui comprend à la fois l'acceptabilité
00:38:34 mais aussi la qualité de vie en résumé.
00:38:37 Nous sommes une organisation in action
00:38:40 du Donut Economics Action Lab
00:38:42 qui a été présenté tout à l'heure,
00:38:44 c'est-à-dire une forme d'ambassadeur français
00:38:46 de l'organisation de Quai de Fréhours
00:38:48 et nous traduisons ces différents supports,
00:38:50 ces différents outils que nous allons diffuser,
00:38:52 notamment pour le réseau des collectivités
00:38:54 et de l'ensemble des partenaires.
00:38:56 Donc si vous êtes intéressé,
00:38:57 n'hésitez pas à nous contacter.
00:38:59 Nous avons deux thèses en cours.
00:39:02 Une thèse de Damien Riautor
00:39:04 en partenariat avec France Urbaine et l'ADEME
00:39:07 qui est à peu près à la moitié
00:39:09 et qui vise à essayer de créer
00:39:10 des indicateurs territoriaux,
00:39:11 un peu dans la poursuite du travail de Quentin Dacibas.
00:39:15 Et puis une autre qui a démarré cette année,
00:39:17 d'Émile Ballembois,
00:39:19 encadré par Natacha Gondran,
00:39:21 que j'imagine un grand nombre ici connaissent,
00:39:24 si vous vous intéressez aux limites planétaires,
00:39:26 et qui vise à créer des indicateurs
00:39:29 sur les deux volets,
00:39:30 le plancher et le plafond.
00:39:32 Du donut utile à la planification urbaine,
00:39:35 à la hiérarchisation d'une PPI,
00:39:37 à l'élaboration d'un SCOT ou d'un PLU.
00:39:39 L'idée c'est vraiment de transformer ça
00:39:40 de manière très opérationnelle.
00:39:42 Voilà ce qu'on peut vous proposer.
00:39:46 Si vous souhaitez développer ce cadre logique
00:39:50 au sein de vos collectivités notamment
00:39:53 ou de l'entreprise privée,
00:39:54 s'il y en a qui assistent aujourd'hui,
00:39:56 n'hésitez pas à nous solliciter.
00:39:58 Nous sommes par exemple beaucoup sollicités
00:39:59 par les services dans les collectivités
00:40:01 et par les DGS
00:40:02 pour venir convaincre les élus
00:40:04 de l'intérêt de cette évolution
00:40:07 de cadre logique et de paradigme.
00:40:11 On organise des conférences,
00:40:12 des ateliers avec les exécutifs
00:40:14 et les directions générales
00:40:15 ou les comités de direction.
00:40:17 Et on rend le donut
00:40:20 et cette question des limites planétaires
00:40:22 opérationnelles et concrètes
00:40:24 dans le cadre des politiques municipales
00:40:26 ou communautaires
00:40:27 à travers les différentes compétences
00:40:28 et les leviers d'action qu'il peut y avoir.
00:40:31 Nous avons même créé une petite grille
00:40:35 de discussion entre élus
00:40:37 qui permet de par exemple
00:40:39 hiérarchiser une PPI,
00:40:41 une programmation pluriannuelle d'investissement
00:40:43 au regard des critères du donut.
00:40:45 Vous savez qu'une PPI en général,
00:40:47 mis à part dans quelques rares collectivités
00:40:49 encore très riches,
00:40:50 la PPI a beaucoup plus de projets
00:40:54 que de capacités à les financer.
00:40:56 Donc on doit avoir des arbitrages.
00:40:58 Mais plutôt que des arbitrages
00:40:59 uniquement financiers ou politiques,
00:41:00 on propose des arbitrages
00:41:01 limites planétaires.
00:41:02 Ce projet, peut-être qu'il ne faut pas le faire
00:41:04 parce qu'il va contribuer
00:41:05 au franchissement supplémentaire
00:41:07 de telle ou telle limite
00:41:08 qui est déjà dépassée
00:41:09 sur notre territoire.
00:41:10 Nos principaux soutiens
00:41:12 sont les directions des finances,
00:41:14 des collectivités,
00:41:15 qui adorent qu'on apporte ce type d'argument
00:41:18 pour s'assurer que la dépense
00:41:20 publique va bien correspondre
00:41:22 aux différents enjeux.
00:41:23 D'une manière générale,
00:41:24 on essaie de convaincre les élus
00:41:25 que le développement local à l'ancienne
00:41:27 a vécu et que si chaque collectivité
00:41:29 en France a pour objectif de se développer
00:41:32 et d'attirer des habitants,
00:41:33 il n'y a aucune chance de s'en sortir.
00:41:35 Plutôt que le développement infini,
00:41:37 il faudrait viser l'équilibre territorial,
00:41:40 plutôt que le développement territorial,
00:41:42 territoire par territoire,
00:41:43 en fonction de la qualité de vie,
00:41:44 des ressources disponibles
00:41:45 et du franchissement des limites.
00:41:47 C'est ce qu'on propose
00:41:49 aux élus locaux.
00:41:50 Et puis, on travaille avec
00:41:52 la Fédération nationale
00:41:53 des agents d'urbanisme
00:41:55 dans le cadre du PFVT
00:41:56 pour préparer une contribution de la France
00:41:59 au prochain Forum urbain mondial au Caire
00:42:02 qui pousse l'ensemble
00:42:05 des acteurs internationaux
00:42:06 à se pencher sur ce nouveau cadre logique.
00:42:10 Je vais m'arrêter là.
00:42:12 On organise des ateliers d'une journée
00:42:14 où on vient chez vous,
00:42:15 dans les collectivités.
00:42:16 On est une asso loi 1901
00:42:18 d'intérêt général.
00:42:19 Je ne sais pas s'il n'en a rien à vendre.
00:42:21 Mais n'hésitez pas à nous solliciter.
00:42:22 Vous avez là toutes nos coordonnées.
00:42:24 Je vous remercie.
00:42:26 Merci beaucoup Sébastien.
00:42:29 Merci aux intervenants.
00:42:31 Je vous propose donc
00:42:33 qu'on prenne quelques questions.
00:42:36 Alors, je ne vois pas de questions
00:42:39 s'afficher directement dans le chat.
00:42:42 Je vois des mains levées.
00:42:44 Je ne sais pas s'il s'agit d'une erreur.
00:42:48 Si vous voulez prendre la parole,
00:42:50 M. Vincent Gauthier,
00:42:52 je vous laisse la parole.
00:42:54 Non, ça doit être une erreur.
00:43:00 Mme Audrey Coudrin aussi.
00:43:04 Je vois que vous avez levé la main.
00:43:06 Si vous avez une question à poser,
00:43:08 on vous écoute.
00:43:10 On ne peut pas.
00:43:12 On vous entend, Mme Coudrin.
00:43:15 Vous m'entendez ?
00:43:16 Oui, tout à fait.
00:43:19 Écoutez, on ne peut pas écrire de message dans le chat.
00:43:22 Donc, il n'y a aucune possibilité de poser des questions.
00:43:25 D'accord. Merci de faire remonter ça.
00:43:28 Plein de mains qui se lèvent.
00:43:31 En tout cas, merci à tout le monde pour les présentations.
00:43:34 Ça fait plaisir de voir des exemples comme ceux-là.
00:43:37 C'est très inspirant. Merci.
00:43:39 Je vous laisse peut-être vous présenter, Mme Coudrin.
00:43:42 Oui.
00:43:44 Moi, je suis à la base citoyenne.
00:43:46 J'habite sur le bassin d'Arcachon
00:43:48 et j'ai créé un collectif territorial
00:43:50 qui mobilise à la fois des personnes,
00:43:53 des experts qui habitent sur ce territoire
00:43:55 pour pouvoir accompagner les entreprises
00:43:58 et les collectivités sur l'ensemble de ces sujets.
00:44:01 C'est un vaste sujet et ce n'est pas simple.
00:44:04 En tout cas, ça m'a donné beaucoup de pistes
00:44:06 pour pouvoir oeuvrer au mieux sur ce territoire.
00:44:09 Merci.
00:44:10 Merci beaucoup.
00:44:12 Effectivement, c'est fâcheux que ce chat ne marche pas.
00:44:15 On va voir si on peut trouver une solution.
00:44:17 Sinon, effectivement, je vais vous donner la parole en direct.
00:44:21 Je vois des mains qui se lèvent.
00:44:23 Madame Sandrine Manusset,
00:44:25 peut-être je vous laisse vous présenter
00:44:28 et poser votre question, s'il s'agit d'une question.
00:44:32 Oui, bonjour.
00:44:34 Donc, Sandrine Manusset, je suis représentante d'un cabinet
00:44:37 environnement et sociétés basé en Bretagne,
00:44:39 sur la côte, à Conterneau.
00:44:41 Un cabinet appliqué en fait à la sociologie,
00:44:44 qu'elle soit appliquée à l'urbanisme
00:44:46 ou aux questions plutôt d'aménagement des espaces naturels.
00:44:50 J'ai juste une petite question.
00:44:51 Donc, effectivement, ce serait rafraîchissant de vous entendre
00:44:53 parce que ce n'est vraiment pas le quotidien.
00:44:55 J'interviens essentiellement auprès de collectivités,
00:44:58 des communes, mais ça peut être aussi des intercommunalités.
00:45:01 Ma question, c'est est-ce que vous avez une idée finalement
00:45:04 du nombre de communes, d'intercommunalités
00:45:08 qui sont vraiment engagées à hauteur des outils
00:45:10 que vous nous donnez sur ces questions-là ?
00:45:13 Ou est-ce qu'on reste encore dans des éléments très confidentiels ?
00:45:17 J'ai bien entendu la présentation de Grenoble,
00:45:19 mais est-ce que Grenoble est représentatif
00:45:22 d'un élan beaucoup plus large ?
00:45:24 Ou est-ce qu'il y a des disparités peut-être régionales ?
00:45:27 Ça peut être intéressant aussi d'avoir cette lecture.
00:45:29 Merci.
00:45:30 Merci beaucoup pour votre question.
00:45:33 Je laisse peut-être la parole, je ne sais pas si,
00:45:37 monsieur Sébastien Maire ou Quentin Dacibas,
00:45:40 vous avez une visibilité sur vos travaux,
00:45:42 sur les manifestations d'intérêts
00:45:44 qu'ont les collectivités pour ce sujet ?
00:45:46 Je veux bien dire un mot, c'est que force est de constater
00:45:49 qu'à chaque fois on se retrouve pour parler
00:45:52 des travaux de Quentin, de ce qu'a fait Grenoble,
00:45:54 dans tous les conclaves où on vient parler du donut,
00:45:56 c'est que force est de constater
00:45:58 qu'il n'y a pas encore beaucoup de collectivités.
00:46:01 On s'appuie toujours sur les travaux
00:46:02 de l'Agence d'urbanisme Sud-Loire.
00:46:04 En fait, il y a quelques références qui ont marqué,
00:46:08 mais depuis on a beaucoup de manifestations d'intérêts,
00:46:12 en tant qu'association, par contre de là à dire
00:46:13 qu'il y a un mouvement général des collectivités engagées,
00:46:15 je pense qu'on n'y est pas encore tout à fait.
00:46:17 C'est mon point de vue, peut-être,
00:46:19 et je serais rassuré de savoir qu'il y en a beaucoup
00:46:21 et on aimerait bien les identifier.
00:46:23 Je n'ai pas beaucoup de compléments à apporter
00:46:27 en termes de retour d'expérience.
00:46:29 Déjà, Grenoble, c'était une première pour moi,
00:46:31 j'avais de loin entendu parler de ce que vous faisiez.
00:46:34 Et oui, donc moi, j'ai simplement la visibilité
00:46:36 de ce qui s'est passé sur le SCOT du Sud-Loire.
00:46:41 Donc, je n'aurais pas d'autres exemples à citer, malheureusement.
00:46:43 Il faut quand même citer la métropole de Lyon
00:46:46 qui a réalisé à la fin du mandat précédent
00:46:49 un diagnostic territorial basé sur les limites planétaires de bonne qualité.
00:46:53 Il me semble d'ailleurs que des agentes de la métropole de Lyon
00:47:01 sont présentes si elles veulent partager leur retour d'expérience,
00:47:06 elles sont évidemment les bienvenues.
00:47:10 Le tchat remarche, ce qui est une excellente nouvelle.
00:47:12 Je remercie mes collègues qui ont dû s'en charger.
00:47:15 On nous fait remarquer sur le tchat
00:47:17 que Amsterdam a aussi travaillé avec le Donut.
00:47:21 On a des témoignages sur le territoire de Metz
00:47:24 où il y a encore éloigné de ces sujets-là
00:47:27 qui mobilisent encore les objectifs de développement durable
00:47:30 dans le cadre des rapports développement durable et pour le pilotage.
00:47:33 En effet, l'agenda 2030 en 2021 a été intégré législativement
00:47:39 comme étant un nouveau cadre de référence possible
00:47:41 pour le rapport développement durable,
00:47:43 ce qui incite aussi un certain nombre de collectivités
00:47:45 à se saisir de ce cadre de référence-là.
00:47:48 Évidemment, le cadrage législatif ne restreint pas du tout
00:47:53 l'usage des cadres de référence.
00:47:55 Donc c'est intéressant de voir en quoi le Donut
00:47:59 et les limites planétaires peuvent être aussi mobilisés,
00:48:02 surtout l'aspect politique, pour répondre à des ambitions,
00:48:05 à des enjeux politiques qui peuvent être différents
00:48:08 et qui peuvent être portés à travers l'agenda 2030,
00:48:10 comme vous l'avez souligné, M. Maire.
00:48:14 On nous dit aussi qu'on a surtout évoqué des exemples urbains.
00:48:17 Est-ce que l'approche est pertinente,
00:48:21 voire reproductible, à des territoires plus ruraux ?
00:48:25 Je ne sais pas si les intervenants et les intervenantes…
00:48:29 Je vous laisse en dire un mot.
00:48:30 Moi, personnellement, je pense que c'est encore plus pertinent
00:48:37 et moins complexe de le faire à l'échelle d'une communauté
00:48:40 de communes rurales d'une métropole.
00:48:42 Parce qu'il y a déjà moins de données.
00:48:44 Il y aura la question de l'accès aux données,
00:48:46 mais nous, on est en train de démarrer.
00:48:48 Dans certaines communautés de communes rurales, on démarre.
00:48:51 J'ai vu que Valence Aglo, Valence Romand a mis un mot,
00:48:57 parce qu'effectivement, on a aussi entendu qu'ils démarraient,
00:49:00 on les a entendus démarrer cette démarche-là.
00:49:03 Mais je pense que pour des zones rurales, plus rurales,
00:49:06 ça peut tout à fait fonctionner.
00:49:08 C'est peut-être même un peu plus facile.
00:49:10 Oui, Quentin, je vois que tu ouvres ton micro.
00:49:16 Peut-être pour compléter, je coupe d'habitude,
00:49:20 je fais ce travail un peu avant quand on a le chat,
00:49:22 au fur et à mesure, j'improvise un peu.
00:49:25 Mais on a une question qui complète ce qui vient d'être posé.
00:49:28 Est-ce qu'il y a aussi une échelle pertinente de collectivités,
00:49:33 une taille de collectivités qui est plus pertinente ?
00:49:36 Je sais que les Quatre des Limites planétaires
00:49:38 avaient été pensées pas forcément pour être répliquées
00:49:42 ou mobilisées à un échelon local.
00:49:45 On a très bien vu parmi vos représentations
00:49:47 que ça se fait et que c'est utile.
00:49:50 Est-ce qu'en revanche, il y a une maille qui serait trop petite
00:49:54 ou plus adaptée qu'une autre
00:49:56 ou qui devrait être complémentaire
00:49:58 avec un empilement de taille de collectivités ?
00:50:06 Dans le Quatre des Limites planétaires,
00:50:07 il n'y a pas vraiment de distinction urbain-rural.
00:50:10 Ça n'a pas été pensé comme ça.
00:50:13 Une taille limite, jusqu'en 2015,
00:50:19 les auteurs du Quatre disaient que ce n'était pas du tout
00:50:24 compatible avec une régionalisation ou une territorialisation.
00:50:27 À partir des publications de 2023, par contre,
00:50:31 la démarche est complètement inversée.
00:50:33 Une limite globale se construit,
00:50:34 les indicateurs qu'ils utilisent se construisent
00:50:37 par agrégation des dépassements locaux.
00:50:39 Typiquement, la maille d'analyse, c'est le kilomètre carré
00:50:44 ou des mailles légèrement plus grosses
00:50:46 du type entre 1 et 10 km²
00:50:48 sur l'utilisation des sols, la biodiversité.
00:50:54 L'analyse se fait dans ces publications-là
00:50:58 plutôt par modélisation.
00:51:00 On utilise des grosses bases de données mondiales.
00:51:04 Ce qui pose par contre la question, dans un cas français,
00:51:07 des données disponibles, parce que la machinerie environnementale
00:51:13 n'est pas tout à fait calée sur de la modélisation,
00:51:16 mais plutôt sur l'utilisation de données d'observation
00:51:18 issues du système d'information environnementale.
00:51:21 Là se pose la question de la résolution des données.
00:51:24 Par exemple, sur l'eau, la disponibilité des données,
00:51:29 si on veut regarder quantitativement les débits,
00:51:33 on les a par le réseau Vigicru,
00:51:35 qu'à un maillage assez restreint.
00:51:38 Si on est, par exemple, à Romand ou Lyon,
00:51:42 ça va être un peu compliqué à ces échelles, a priori,
00:51:45 d'utiliser ces données.
00:51:46 Donc, il va falloir les coupler avec d'autres sources de données.
00:51:48 Mais c'est plutôt la disponibilité de la donnée
00:51:52 qui est limitante que la construction de l'indicateur en tant que telle
00:51:56 pour le maillage.
00:52:00 Justement, on va peut-être continuer dans cette question
00:52:02 de la mobilisation des données avec un groupement de questions
00:52:06 plutôt pour la ville de Grenoble.
00:52:08 Est-ce que vous avez un peu parlé de l'articulation
00:52:12 qui existait avec d'autres directions,
00:52:14 notamment la mobilisation des services financiers qui est prévue,
00:52:19 avec l'articulation prévue avec le budget.
00:52:21 En termes de données, est-ce que vous faites, par exemple,
00:52:24 l'articulation avec les données de NetZero Cities ?
00:52:27 Est-ce que vous mobilisez le PCAET ?
00:52:29 Est-ce qu'il y a d'autres instruments d'action publique
00:52:32 qui mobilisent une base d'indicateurs et de données que vous mobilisez ?
00:52:37 Est-ce que vous pouvez rentrer un peu dans la boîte à outils
00:52:41 que vous utilisez ?
00:52:43 Oui, tout à fait.
00:52:45 C'est vrai que je n'ai pas pu m'étendre davantage sur la construction
00:52:48 du premier portrait d'honnêteté de territoire de la ville de Grenoble.
00:52:52 Mais en gros, pour les limites planétaires,
00:52:58 j'avais bien en tête le cadre scientifique
00:53:01 avec les variables de contrôle qui ont été présentées rapidement par Quentin.
00:53:04 Après, il y a cette adaptation dont je parlais tout à l'heure
00:53:08 où à l'échelle locale, certaines variables de contrôle,
00:53:12 c'est la question de la disponibilité de la donnée.
00:53:16 Ensuite, il y avait aussi des enjeux de pertinence.
00:53:20 On a des indicateurs qui territorialisent à une échelle ville,
00:53:25 exemple sur la couche d'ozone,
00:53:28 qui a moins de pertinence que de s'intéresser aux émissions de GES.
00:53:35 Il y a vraiment cette arbitrarité du choix des indicateurs
00:53:40 qui est à la fois définie par la disponibilité des données,
00:53:44 leur pertinence, aussi un objectif de comparabilité avec d'autres territoires.
00:53:48 Il y a des données qui sont propres à un territoire très contextuel,
00:53:52 d'autres qu'on va retrouver à différentes échelles et en différents endroits géographiques.
00:53:57 C'est aussi un autre critère de discrimination sur le choix des données et des indicateurs.
00:54:02 Pour faire le lien par rapport aux différents plans et autres stratégies territoriales,
00:54:09 il y a le choix des indicateurs et la disponibilité des données,
00:54:15 la collecte, mais il y a aussi cette fameuse fixation de seuil
00:54:20 qui pour les limites planétaires est presque plus simple,
00:54:24 puisqu'il y a un socle scientifique derrière.
00:54:27 Par contre, c'est vrai que sur les enjeux sociaux,
00:54:30 c'est des arbitrages qui sont démocratiques, qui sont politiques,
00:54:34 et on n'a pas des seuils établis de manière aussi claire que pour les limites planétaires.
00:54:42 Donc effectivement, je ne l'ai pas précisé,
00:54:45 mais dans la construction du portrait d'ONET, sur la chair du ONET,
00:54:49 que ce soit au niveau du plafond ou du plancher environnemental,
00:54:51 on est allé au maximum récupérer les objectifs politiques au niveau de la ville.
00:54:56 Par exemple, on a un plan R énergie climat,
00:55:00 donc il y a une déclinaison à l'échelle de la ville du PCAET
00:55:03 avec des objectifs propres à la collectivité.
00:55:06 Et puis, lorsqu'on n'avait pas d'objectif politique à l'échelle locale,
00:55:09 il s'agit d'aller chercher des objectifs à d'autres échelles,
00:55:15 parce que pour la pollution de l'air, les préconisations de l'OMS
00:55:19 sont encore plus exigeantes que des préconisations au niveau européen,
00:55:24 et donc dans ces cas-là, on va chercher les objectifs
00:55:29 ou les préconisations, les seuils qui sont les plus ambitieux.
00:55:32 Donc je ne sais pas si ça répond partiellement ou pas aux questions,
00:55:36 mais il y a quand même cet effort d'essayer de s'adosser aux objectifs.
00:55:40 Ce qu'il faut peut-être retenir de tout ça,
00:55:44 c'est que c'est vraiment un travail sur mesure,
00:55:46 et de s'engager dans cette démarche-là,
00:55:49 c'est ouvrir un espace de dialogue par rapport à les limites
00:55:54 de nos connaissances dans le périmètre d'action de notre collectivité.
00:55:58 Et ça, de les expliciter, ça fait aussi du bien,
00:56:02 parce que si on n'entame pas ce chantier,
00:56:05 on n'a pas vraiment l'occasion de le pointer du doigt
00:56:09 et d'identifier que, oui, sur certains enjeux,
00:56:13 on peut avoir des politiques publiques qui agissent dans ce domaine,
00:56:19 mais on a complètement oublié de se fixer des objectifs, par exemple,
00:56:24 ou de se fixer des temporalités.
00:56:26 Et c'est vrai que cette démarche-là, qu'on soit en territoire urbain ou rural,
00:56:30 pour moi, ça ne change rien.
00:56:32 On a ce travail introspectif qui nous permet d'aller dans une démarche
00:56:40 de prospective territoriale.
00:56:42 Et du coup, c'est ça qui est intéressant,
00:56:44 c'est qu'on regarde vraiment à 360 degrés à travers toutes ces strates.
00:56:48 Et on en discute et on arbitre.
00:56:52 Je pense que c'est vraiment ce qu'il faut retenir de ce genre d'outils
00:56:56 qui vont, là, on le comprend largement, largement, très largement,
00:56:59 au-delà de cette grille des ODD, qui était déjà un pas en avant
00:57:04 par rapport à avant, mais on va encore un peu plus loin.
00:57:09 À ce sujet, justement, monsieur Tébastien Maire, est-ce que vous voulez dire
00:57:12 un mot plus avant de ce choix, ou en tout cas, la différence
00:57:16 que vous avez identifiée, ce que vous permet de faire les limites planétaires
00:57:20 par rapport à ce que vous permettez de faire l'agenda 2030 ?
00:57:23 Ça permet déjà d'avoir une vision plus holistique et des réponses
00:57:29 plus systémiques que cette vision en silo.
00:57:31 Moi, je l'ai vécue, je viens du monde des collectivités,
00:57:33 je l'ai vécue dans toutes les collectivités où je suis passé.
00:57:37 Si quelqu'un veut prendre n'importe quel projet de la collectivité,
00:57:39 il va cocher au moins un ou deux ODD.
00:57:41 Donc moi, je l'ai vu, on passe dans les services avec un tableur Excel,
00:57:44 puis on coche chacun ses ODD, et à la fin, on a un beau rapport ODD.
00:57:47 Mais c'est une accumulation de sujets, ce n'est pas du tout
00:57:50 une réponse systémique comme on en a besoin aujourd'hui.
00:57:54 C'est un problème de cartésianisme, en fait.
00:57:56 On est trop cartésien à cette idée de séparer tous les sujets
00:58:00 alors qu'ils sont en interaction les uns avec les autres.
00:58:04 L'utilisation de ce cadre, ça permet aussi de faire réaliser aux élus
00:58:08 que le sujet, maintenant, ce n'est pas tant le développement
00:58:11 que l'habitabilité.
00:58:13 Et je vous garantis qu'aujourd'hui, par exemple, les communes du Nord
00:58:16 et du Pas-de-Calais commencent à comprendre ce que sont
00:58:18 des limites d'habitabilité, comme ça a été le cas aussi
00:58:21 dans des communes du sud de la France qui ont décidé,
00:58:24 alors que le marché de l'immobilier jugeait qu'elles étaient
00:58:27 très attractives, tendues, etc., qui ont décidé de geler pour toujours
00:58:33 et de ne pas se permettre de construire parce qu'ils n'ont plus d'eau
00:58:35 au robinet.
00:58:37 Ça s'appelle prendre une limite d'habitabilité dans la figure
00:58:39 parce qu'on n'a pas voulu voir la réalité en face et planifier.
00:58:42 Aujourd'hui, on devrait, moi je vous le dis, nous ce qu'on propose,
00:58:45 faire la carte nationale des endroits où il ne faut plus construire,
00:58:50 des endroits qui sont déjà perdus, des endroits, je pense au littoral,
00:58:54 évidemment, où on continue d'avoir une vision à l'ancienne
00:58:56 sur le littoral plutôt que la délocalisation, on fait des digues,
00:58:59 des barrages et on protège.
00:59:02 On a des conditions et on a ce même sujet sur la question
00:59:05 des inondations, etc., etc.
00:59:07 Donc ce cadre, il permet quand même de mettre le doigt sur ce que sont
00:59:11 les vrais sujets des années et décennies à venir.
00:59:13 Et c'est très utile et les élus aiment beaucoup quand on travaille
00:59:17 avec eux sur ce cadre.
00:59:19 J'ai vu qu'il y avait beaucoup de questions dans le chat sur la grille
00:59:21 dont j'ai parlé tout à l'heure pour les PPI, etc.
00:59:24 Donc ce que je vous propose, c'est de m'écrire.
00:59:26 Cette grille, on ne la rend pas disponible en ligne comme ça
00:59:30 parce qu'il est indispensable qu'elle soit pondérée avec les services
00:59:33 et les élus en fonction du contexte local.
00:59:37 De la même manière que Grenoble, on ne croit pas du tout à un système
00:59:40 unique avec des indicateurs uniques qui vont pouvoir, c'est-à-dire qu'on
00:59:43 tord territoire par territoire les indicateurs pour favoriser
00:59:46 notamment l'acceptation politique des élus sur le sujet.
00:59:49 On est quand même sur des choses un peu disruptives.
00:59:52 Donc par contre, contactez-moi, ça sera vraiment avec plaisir.
00:59:54 On peut venir en parler avec vos élus, on peut vous transmettre
00:59:58 des documents, le plus simple sera de nous contacter.
01:00:00 Puis il y a eu aussi des remarques que je trouve très pertinentes
01:00:03 dans le chat sur le lien entre tout ça, la planification écologique
01:00:06 et les CRTE.
01:00:08 Eh bien nous, on propose, on propose notamment au CGDD ou à la LCT,
01:00:12 on dit mais on a des outils qui pourraient permettre d'aider à passer
01:00:17 de la COP régionale aux CRTE en passant les différents projets
01:00:22 déjà inscrits dans les CRTE au crible du donut ou des limites planétaires.
01:00:27 On a quelques collectivités adhérentes chez nous qui sont motivées
01:00:29 pour le tester, donc on va faire le test.
01:00:31 On va mettre à jour quelques CRTE plutôt au niveau EPCI pour voir
01:00:37 si ça fonctionne avec les limites planétaires.
01:00:39 Si vous êtes intéressé, contactez-nous.
01:00:41 Merci beaucoup, monsieur le maire, pour avoir rebouclé avec les remarques
01:00:46 qui ont été faites dans le chat.
01:00:48 Ça va être le moment pour moi de conclure et de créer chez vous
01:00:52 une grande frustration, j'en suis sûre.
01:00:55 Mais on essaie de centraliser les remarques qui ont été faites.
01:00:59 On s'assurera aussi de vous communiquer les supports des présentations
01:01:05 ainsi que l'enregistrement sur la page Comet.
01:01:07 On vous l'enverra par mail aux inscrits et aux inscrites également
01:01:12 et on pourra également transmettre les contacts utiles pour,
01:01:19 voilà, pour vous continuer à assurer le lien et vous mettre en contact.
01:01:24 Merci d'avoir fait le lien avec effectivement la territorialisation,
01:01:28 la planification écologique, les CRTE, chantier sur lequel
01:01:33 on avance collégialement avec nos institutions, mais vous aussi,
01:01:38 collectivités et sur lesquelles on aura l'occasion de continuer
01:01:42 d'en parler lors de ces webinaires courts, Comet, mais aussi
01:01:47 de formats plus longs pour celles et ceux qui sont habitués
01:01:50 à la programmation.
01:01:53 Je vous remercie encore beaucoup, Quentin Dacibas, Sébastien Maire,
01:01:56 Nathalie Le Meur, Nathalie Moyon, pour votre disponibilité et vos partages.
01:02:01 Et je vous remercie à tous et toutes pour votre participation.
01:02:05 À très bientôt pour un nouveau sujet et dans un nouveau webinaire.
01:02:10 Merci beaucoup.
01:02:12 Merci à tous !