Argentine : Javier Milei face à une grève générale, un mois et demi après son arrivée au pouvoir
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Transcript
00:00 Par milliers, sous une chaleur accablante,
00:02 ils sont venus se rassembler devant le Parlement argentin.
00:06 Car c'est ici que la loi Omnibus est en train d'être examinée.
00:09 Un texte qui prévoit notamment des mesures d'austérité pour la population.
00:14 « Nous voulons défier nos responsables politiques,
00:18 demander aux députés argentins d'appliquer les souhaits de la population
00:21 de ne pas voter cette loi,
00:22 qui va à l'encontre des droits et des intérêts des travailleurs
00:25 et de la classe ouvrière en général.
00:28 Et de la classe travachadora en général. »
00:31 Cette grève générale a été initiée par la CGT,
00:34 plus grand syndicat du pays, qui revendique 7 millions d'affiliés.
00:38 Le secteur aérien a été fortement affecté ce mercredi.
00:41 Plus de 20 000 passagers n'ont pas pu décoller.
00:44 « Je suis très en colère parce que vous planifiez vos vacances,
00:48 vous réservez un hôtel, tout.
00:49 J'ai déjà perdu de l'argent en venant ici ce soir.
00:52 Parce qu'aujourd'hui, je ne vais pas pouvoir prendre l'avion.
00:55 Je vais devoir partir demain.
00:56 J'ai déjà perdu une nuit d'hôtel.
00:59 Je ne sais pas s'ils nous rembourseront.
01:00 C'est une honte. »
01:02 Cette grève survient seulement un mois et demi
01:05 après la prise de fonction du président Javier Milei.
01:08 Depuis son arrivée au pouvoir,
01:10 le chef de l'État argentin a signé un décret de nécessité et urgence.
01:14 Le document, axé en particulier sur la dérégulation de l'économie,
01:18 prévoit plusieurs dizaines de privatisations d'entreprises.
01:21 Dans un pays où une inflation record de plus de 211%
01:25 a été enregistrée en 2023
01:27 et où le pouvoir d'achat est en chute libre.
01:29 [Musique]