Comment savoir s'il y a des blocages des agriculteurs autour de chez nous? BFMTV répond à vos questions
Chaque jour, Roselyne Dubois répond à vos questions sur BFMTV.
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00:00 La pression, d'abord c'est le mot du jour, faire monter la pression sur les épaules de Gabriel Attal.
00:04 À quelques heures du déplacement effectivement du Premier ministre et de ses premières annonces,
00:08 il y a des barrages dans plus de 80 départements et vous êtes nombreux à nous demander comment savoir
00:14 s'il y a des blocages autour de chez vous. Alors c'est difficile évidemment d'être exhaustif, je ne peux pas répondre à chacun.
00:19 En revanche, allez sur le site BFMTV.com, il y a cette carte interactive que l'on vous montre depuis plusieurs jours,
00:25 elle est très régulièrement remise à jour et vous allez voir tous les blocages qu'il y a à cette heure-ci
00:29 et en cliquant en fait sur les points, vous pouvez avoir le détail précis, les routes qui sont concernées,
00:36 est-ce que ce sont des rocades, des autoroutes, elle est mise à jour en ce moment même, c'est pour ça que je ne vous la montre pas
00:40 mais le QR code lui, je vous l'assure, fonctionne. Vous avez aussi le site de Bison Futé qui vous donne les conditions de circulation
00:46 en temps réel. Mais bien sûr Philippe, vous vous portez volontaire, c'est ça ?
00:52 Alors le mail de Philippe Godin, P. Godin, voilà, deux syndicats agricoles prévoient de bloquer les entrées et les sorties de Paris,
00:59 vous le disiez, dès 14h, du côté, ça va faire tout le tour, la 6, la 13 vers la Normandie, la 16 à l'est et puis bien sûr,
01:06 la barrière de Saint-Arnoux, la plus grande du pays, c'est là que vous vous dirigez, Alizé Cornet, dans un convoi qui est parti à l'aube
01:13 sur la National 118.
01:15 Oui absolument, avec Maxime Deveau, on est arrivé sur la National 118 à 6h et donc depuis 6h, une partie de cette National est bloquée.
01:26 Alors ils sont un petit peu moins nombreux mais il n'empêche que ça bloque évidemment l'accès pour se rendre à Paris.
01:31 Les routiers sont obligés de faire un détour pour accéder à la capitale et puis ça va se renforcer tout simplement cet après-midi
01:38 parce que le rendez-vous est donné à 14h, 14h rendez-vous pour des tracteurs, pour des véhicules au péage de Saint-Arnoux pour maintenir la pression.
01:46 Voilà le mot d'ordre, ici on attend les annonces de Gabriel Attal et en même temps on ne veut pas relâcher la pression,
01:51 voilà ce que nous disent les agriculteurs qui se sont mobilisés tôt ce matin et qui avaient annoncé ce barrage ici à 6h,
01:58 qui devait se terminer à 9h et puis finalement qui est maintenu en tout cas jusqu'au discours de Gabriel Attal en fin d'après-midi.
02:04 Alizé Boissin avec Maxime Devaux et donc rendez-vous autour de 14h aux portes de Paris.
02:12 C'est compliqué, on le disait aussi sur les autoroutes, elles sont quasiment toutes touchées,
02:16 une image de l'A7 totalement déserte parce que personne ne peut y circuler ni dans un sens ni dans un autre.
02:24 Dans le sud on se retrouve avec 400 km fermés. Antoine Forestier, on vous retrouve au sud de Narbonne sur l'A61 et là aussi c'est pas la peine d'essayer.
02:34 Oui, complètement bloqué l'autoroute A61 depuis plusieurs heures maintenant,
02:40 en fait les viticulteurs sont descendus de Carcassonne et ont fait ce point de blocage ici.
02:43 Je suis de côté de Frédéric Rouennet, président du syndicat des viticulteurs de l'Aude.
02:47 On voit beaucoup de monde autour de vous, vous avez compté, vous êtes combien actuellement ?
02:50 Je pense que nous sommes environ 500 tracteurs et 5000 personnes, c'est la plus grosse mobilisation de France.
02:58 Mais enfin, depuis qu'on se bat après les vendanges, après la manifestation du 25 novembre où nous étions à 6000,
03:04 c'était clair que si on sortait, c'était pas pour être que 50. La situation dans le Midi-Viticole je dirais est grave, très grave,
03:13 et les mesures n'en arrivent pas et donc ça provoque une colère chez beaucoup de mes collègues.
03:18 C'est quoi le but, de faire comme sur l'A64, un petit peu plus haut dans l'autre département, faire un point de blocage
03:22 ou alors en fonction de ce que va annoncer Gabriel Attal, vous pourriez lever le camp dès ce soir ?
03:27 Il est bien évident que si on obtenait satisfaction, on leverait le camp. On n'est pas des gens qui sont là pour faire un chier le monde, loin de là.
03:34 Mais pour l'instant, on met quand même une certaine pression. J'étais à Toulouse mardi dernier, on était à Castelnodari toute la semaine.
03:43 Je pense qu'aujourd'hui, le gouvernement a dans ses mains le fait d'apaiser les choses ou alors de les aggraver.
03:51 On suivra ça cet après-midi. Merci beaucoup d'avoir répondu en direct à nos questions.
03:54 Tout est en train de s'organiser avec des grillades et des buvettes qui sont en train de se mettre en place pour que chacun puisse se restaurer
04:00 parce qu'il y a en effet beaucoup de monde, plusieurs milliers de personnes ici sur l'autoroute A161. Nous sommes juste au sud de Narbonne.
04:05 Antoine Forestier avec Léa Caboche. Jean-Wilfried Forquès, lui, est en Haute-Garonne. Jean-Wilfried, c'est là qu'est parti le mouvement.
04:11 Vous le suivez depuis le début, maintenant il y a dix jours. Et là, on attend le Premier ministre de pied ferme cet après-midi.
04:17 Oui, c'est ici même sur ce blocus que Jérôme Bail, l'un des leaders du mouvement, avait défié Gabriel Attal.
04:25 Il lui avait dit « Venez ici, sinon on viendra à Paris vous chercher en tracteur ». Finalement, il va venir ici, pas très loin d'ici, à une quarantaine de kilomètres,
04:32 dans une commune qui s'appelle Montastruc de Salis. Il va visiter une exploitation cet après-midi. Et vous, vous êtes un des leaders également de ce mouvement.
04:41 Aux côtés de Jérôme Bail, vous serez sur place cet après-midi, aux côtés de Joël Tournier. Les trois de la délégation qui avaient demandé au Premier ministre de venir sur place,
04:50 vous serez à ses côtés. Qu'est-ce que vous allez lui demander ? Qu'est-ce que vous attendez ?
04:53 Déjà, on salue le respect qu'il nous témoigne en venant nous voir sur le terrain. Ensuite, comme nous le rabâchons depuis le début, nous voulons l'intégralité de nos demandes compléter,
05:03 à savoir le déblocage des fonds pour la maladie MHE, une vraie politique de soutien à l'irrigation et la défiscalisation telle que nous l'attendons du gasoil non routier.
05:13 Et si jamais il ne répond pas à cet appel, si dans sa besace, il n'y a rien de concret ?
05:19 Alors, s'il n'y a rien de concret, c'est sûr qu'on continuera le blocage. Mais s'il n'y a pas l'intégralité de nos demandes qui sont respectées, nous continuerons également le blocage.
05:29 Nous avons tenu depuis une semaine. Nous pouvons continuer.
05:31 Voilà pour ces annonces qui sont très attendues ici. Annonces qui devraient avoir lieu cet après-midi, Roselyne, à la préfecture, à Toulouse.