• il y a 10 mois
Le Premier ministre Gabriel Attal, de retour sur le terrain, a promis dimanche 28 janvier "d'avancer vite" pour répondre à la colère du monde agricole, sur fond de menace de "siège" de Paris par certains agriculteurs qui estiment insuffisantes les premières annonces en faveur du secteur.

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Transcription
00:00 Nouvelle opération désamorçage pour Gabriel Attal en visite ce dimanche dans une ferme d'Indre-et-Loire avec des agriculteurs remontés.
00:09 « Sachez que si vous n'étiez pas venu, je pense que le département était à feu et à sang dans la matinée. Vous auriez été très bien accueilli. »
00:18 « Bon ben c'est bien que je sois là. »
00:20 Le Premier ministre se veut à l'écoute, prêt à recueillir les doléances.
00:24 « On ne comprend pas actuellement que l'on nous dise « on cherche une souveraineté alimentaire, une autosuffisance »
00:31 dans le même temps qu'on nous dit « 4% de la chère, diminution de la production ».
00:35 « Moi j'entends parfaitement ce que vous dites sur les injonctions contradictoires et le sentiment qu'on ne sait plus où on va. »
00:41 Réglementation, taxes sur le GNR et surtout concurrence déloyale des produits étrangers, Gabriel Attal assure avoir entendu le message.
00:49 « Ce n'est pas normal que vous soyez empêchés d'utiliser certains produits, mais que vous ayez des pays voisins, états-unis ou autres, qui eux les utilisent. »
01:00 Le Premier ministre veut aussi avancer sur d'autres domaines comme la fiscalité et reconnaît n'avoir pas répondu à l'ensemble des problèmes.
01:07 « Je sais bien qu'à travers ces premières mesures, on n'a pas répondu encore à tout ce que je viens d'évoquer
01:13 et ce qui constitue le mal-être et le mal-aise de nos agriculteurs aujourd'hui.
01:17 Mais je suis résolu à avancer, à avancer résolument, à avancer vite. »
01:21 De nouvelles mesures concrètes devraient prochainement être annoncées selon Gabriel Attal, alors que les mobilisations se poursuivent partout en France.

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