Equiper les enseignants de bombes lacrymogènes pour assurer leur sécurité. C'est ce que propose Eric Le Dissès, maire divers droite de Marignane, dans les Bouches-du-Rhône. Il a fait cette proposition après l'agression de professeurs vendredi dernier. Cette solution divise, autant du côté des parents d'élèves, que du côté des enseignants.
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00:00 Des professeurs d'un collège de Marignane ont exercé leur droit de retrait ce lundi,
00:06 après une violente bagarre survenue vendredi dernier entre plusieurs élèves.
00:10 Une preuve de plus selon ce maire qu'il faut équiper les enseignants de sa ville de bombes lacrymogènes.
00:16 "Les éducateurs sont venus, les surveillants sont venus pour protéger l'enfant et ils se sont fait frapper.
00:25 Ils se sont retrouvés à l'hôpital. Donc là encore, des questions se posent sur la protection des agents de l'éducation nationale.
00:34 Il n'y a pas de raison qu'ils se laissent frapper sans pouvoir se défendre."
00:39 Pour pouvoir posséder cette bombe lacrymogène sur leur lieu de travail, les professeurs devront remplir une autorisation.
00:45 "On remplit un CERFA et on l'envoie à la préfecture qui accepte ou qui refuse.
00:50 Voilà, c'est tout. Il n'y a rien d'illégal aujourd'hui sur le fait de proposer ça aux enseignants
00:58 qui, pour la moitié d'entre eux, ont accepté d'être équipés.
01:03 Donc ça veut bien dire qu'il y a un besoin et ce n'est pas une vue de l'esprit."
01:07 Dans une lettre, la préfète de police a rappelé à Éric Le Dixaise qu'une bombe lacrymogène est une arme de catégorie D
01:13 dont le port et le transport sont interdits sans motif légitime.
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