Qu’est-ce que l’hypertrophie de la prostate dont souffre Charles III ? Parlons santé

Sud Radio

Avec Docteur Roger Rua, médecin généraliste  Rendez-vous tous les samedis à 7h39.  ___________________________________________________________________________  Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ##PARLONS_SANTÉ-2024-01-27##

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00:00 - On vient sur un fléau qui touche un français de plus de 50 ans sur deux, un homme de plus de 50 ans sur deux,

00:06 c'est l'hypertrophie de la prostate. Bonjour Roger Ruat, notre médecin Sud Radio qu'on trouve presque tous les week-ends sur Sud Radio.

00:13 On est ravi de vous retrouver. En bonne santé mon cher Roger Ruat. L'hypertrophie de la prostate, d'abord ça se manifeste comment ?

00:18 - Alors ça se manifeste bien évidemment par des signes urinaires, donc des difficultés urinées,

00:27 soit de pousser un petit peu plus que d'habitude, soit d'y aller plus souvent, soit de se réveiller la nuit de façon un peu plus fréquente.

00:34 - Et ça touche vraiment un homme de plus de 50 ans sur deux, ça veut dire que c'est quasiment mécanique en fait,

00:40 l'augmentation du volume de cet organe. Qu'est-ce que ça entraîne comme cause, comme symptôme ?

00:46 Ce que vous venez de dire justement, et comment ça se soigne ?

00:51 - Alors ça se soigne d'abord en faisant un diagnostic, toujours un petit peu pareil en médecine,

00:56 il vaut mieux avoir un diagnostic précis. Donc si on a des signes urinaires qui apparaissent comme ça,

01:01 vers l'âge de 45, 50, 55 ans, il vaut mieux aller consulter déjà son médecin traitant et ensuite un urologue.

01:08 L'urologue mettra en place un bilan pour confirmer qu'il s'agit bien d'un adénome bénin de la prostate,

01:15 c'est-à-dire une tumeur tout à fait bénie, qui se soigne très bien.

01:19 Et ensuite la thérapeutique, elle est soit médicamenteuse, vous savez certains médicaments qui arrivent à limiter

01:26 les effets néfastes, les effets négatifs de cette hypertrophie, soit chirurgicale,

01:32 lorsque l'hypertrophie, la grosseur de la prostate est trop importante et appuie trop sur la vessie,

01:39 au cas de cas il faut retirer une partie de cet adénome.

01:41 - Voilà, on opère, on enlève une partie de l'organe et comme ça on règle une partie du problème.

01:48 Vous avez parlé de cas graves et de cas pas graves, c'est quoi la proportion ?

01:52 Si on a un français de plus de 50 ans sur deux qui souffre d'une hypertrophie de la prostate,

01:56 dans quel cas c'est bénin, dans quel cas ça ne l'est pas ? Dans quelle proportion en tout cas ?

02:00 - Alors l'hypertrophie est bénigne de toute façon, elle reste bénigne en 100% des cas.

02:04 Il n'y a pas d'évolution en tout cas automatique vers un cancer, pour employer le mot, de la prostate.

02:13 Donc il n'y a pas de transfert majeur entre l'hypertrophie bénigne et le cancer.

02:20 Ce sont deux maladies qui peuvent se chevaucher à la limite.

02:24 Et donc il y a des analyses sanguines qui permettent de faire un peu le tri régulièrement.

02:29 À partir du moment où on est suivi par un médecin généraliste, traitant ou urologue,

02:34 il va demander ces fameuses PSA qui permettent de savoir si justement il y a une transformation

02:42 éventuelle de l'adénome en cancer.

02:45 Et à ce moment là, prendre les mesures qui s'imposent pour traiter le cancer,

02:48 qui est le cancer le plus fréquent chez l'homme aussi, mais qui se traite très bien.

02:54 - Exactement. En tout cas, il faut faire attention et écouter ses symptômes

02:57 et ne pas hésiter à en parler quand on a passé 50 ans.

03:00 Merci Roger Huard, médecin généraliste.

03:03 Qu'on retrouve un prochain samedi dans Le Grand Matin Week-end sur Sud Radio.

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