Avec Frédéric Lavenir, Président de l’Adie (Association pour le Droit à l’Initiative Economique)
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NewsTranscription
00:00Lancez-vous dans la grande aventure de l'entreprise, comme tous les dimanches avec Thomas Binet.
00:08Bonjour Thomas.
00:09Bonjour Jean-Marie.
00:10On parle de quoi aujourd'hui ?
00:11On va commencer par la saga des galettes Saint-Michel et puis notre grand témoin Frédéric
00:15Lavenir, président de l'ADIC, l'association pour le droit à l'initiative économique.
00:18Nous le recevons à l'occasion du 15e anniversaire de la création du régime d'auto-entrepreneurs.
00:23Et puis dernière chronique, lutter contre le présentéisme et l'absentéisme, quelles
00:28sont les causes et les solutions à ces fléaux qui touchent les entreprises ?
00:31On va en parler.
00:32Mais avant ça, on commence en partenariat, comme chaque dimanche avec le magazine Entreprendre,
00:37à plonger dans l'histoire gourmande d'une marque française qui est assez connue, qui
00:40est emblématique.
00:41C'est un peu une galette de Prousse, on va le dire comme ça.
00:44Ce sont les galettes Saint-Michel.
00:45Thomas, comment tout a commencé pour cette entreprise normande ?
00:48Jean-Marie, tout débute en 1905 dans un petit village de la baie du Mont-Saint-Michel.
00:52Un boulanger du nom de Joseph Grélier crée une recette simple mais savoureuse, une galette
00:58dorée au beurre.
00:59Il la nomme la galette de Saint-Michel.
01:01En hommage à sa région, il commence par la vendre à ses clients locaux, mais rapidement,
01:05elle fait parler d'elle au-delà du village.
01:07Les touristes de passage en raffolent et en quelques années, la galette devient incontournable.
01:12Et qu'est-ce qui fait le succès de cette petite galette ?
01:14L'histoire de son succès repose sur plusieurs ingrédients clés.
01:17D'abord, la qualité des matières premières.
01:19Joseph Grélier a utilisé exclusivement du beurre et des oeufs de ferme, tous les produits
01:23locaux.
01:24Ça aide pour que ce soit meilleur ?
01:25Absolument.
01:26Et ensuite, la simplicité.
01:28Contrairement à d'autres biscuits de l'époque, la galette de Saint-Michel n'était pas surchargée
01:32de sucre ou d'artifice, juste du bon goût authentique.
01:35Enfin, il y a eu une innovation qui a tout changé, la conservation dans des boîtes
01:38en métal, qui permettait de garder les galettes croquantes plus longtemps et donc de les vendre
01:43partout en France.
01:44Bon, tout ça c'était il y a 119 ans, j'imagine que la marque a évolué depuis.
01:47Oui, elle a su s'adapter à son temps.
01:49D'abord, dans les années 70, Saint-Michel s'industrialise pour répondre à la demande,
01:53tout en cherchant à conserver son savoir-faire artisanal.
01:56Il innove avec d'autres produits phares, comme les mladlènes et les biscuits bio.
02:00Aujourd'hui, Saint-Michel est une entreprise engagée dans le local et le durable, avec
02:05des ingrédients 100% français et sans huile de palme.
02:08Mais une chose reste inchangée, ce goût authentique qui fait le bonheur des petits
02:12et des grands depuis plus d'un siècle.
02:13Vous nous avez donné faim, évidemment.
02:15Merci beaucoup Thomas Binet.
02:16Tout de suite, on accueille votre invité, Frédéric Lavenier, président de l'ADI, l'association
02:21pour le droit à l'initiative économique.
02:23Bienvenue à vous sur Sud Radio.
02:24L'ADI accompagne des créateurs sans argent, sans formation, à s'installer.
02:30Elle les finance et elle leur apporte même des conseils et elle les suit.
02:33Vous êtes Frédéric Lavenier, l'invité de Thomas Binet.
02:37Bonjour.
02:38Bonjour à vous.
02:39Alors, on va s'intéresser effectivement dans un instant au régime de l'entrepreneur,
02:42mais en quelques mots, Jean-Marie vient déjà de développer l'acronyme et de donner les
02:46grands éléments de l'ADI, mais est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus
02:48sur ce qu'elle a dit, comment elle fonctionne, qui peut avoir recours à l'aide, à les trois
02:53questions et comment se mettre en relation avec vous, parce que c'est plus important
02:55pour ceux qui nous écoutent aussi.
02:56Alors l'ADI, c'est une association qui a été créée il y a 35 ans maintenant par
03:00une femme exceptionnelle qui s'appelait Maria Novak et qui s'est donnée pour mission depuis
03:05l'origine de faire en sorte que personne ne soit empêchée de créer son propre emploi,
03:09que ce soit par des obstacles financiers, administratifs, juridiques, culturels, etc.
03:13Et donc aujourd'hui, effectivement, comme vous l'avez très bien dit, nous accueillons,
03:18nous accompagnons dans la construction de leurs projets, nous finançons et puis nous
03:23formons et nous accompagnons des créateurs d'entreprises qui n'ont pas accès au crédit
03:27bancaire et qui trouvent chez nous à la fois cet accueil et ce financement.
03:31Alors justement, le financement, il y a des limites ou il n'y a pas de limites ?
03:34Alors le financement, ce sont de petits projets puisque nous finançons jusqu'à 12 000 euros
03:39et ça commence à quelques centaines d'euros pour des personnes qui n'ont pas accès au
03:43crédit bancaire et, je réponds à votre première question, qui viennent chez nous, soit par
03:47le bouche à oreille parce qu'ils ont entendu parler de nous par un ami, par un membre de
03:52la famille, soit à travers notre site adi.org qui donne toutes les informations et qui permet
03:59d'accéder à nos services, soit par des partenaires comme par exemple France Travail
04:04avec qui nous travaillons depuis très longtemps et qui recommande à certains demandeurs d'emploi
04:08par exemple de venir chez nous ou avec des associations locales, sportives, d'alphabétisation,
04:13d'accueil de migrants, de réinsertion, qui orientent chez nous les personnes qui s'adressent
04:18à elles.
04:19Et puis dorénavant parce qu'ils vous auront entendu dans Oser entreprendre sur le sud
04:21Frédéric, l'avenir, on va définir, c'est quoi d'abord une micro-entreprise pour nos
04:26auditeurs ?
04:27Une micro-entreprise, c'est d'abord une entreprise comme les autres, c'est un projet, c'est une
04:34personne, un homme ou une femme qui a une idée, un rêve, une envie, un savoir-faire
04:38et qui crée son activité et qui la crée, alors c'est ça la micro-entreprise sous
04:41un régime particulier qui a été créé il y a maintenant 15 ans, c'est pour ça qu'on
04:45est ici aujourd'hui et qui a comme caractéristique d'être ultra simple, c'est à dire qu'on
04:50s'y matricule et qu'ensuite les charges administratives sont vraiment réduites au
04:57minimum, ce qui permet de créer son activité de manière rapide, simple et pour des gens
05:03qui n'ont pas de connaissances particulières.
05:06Oui, ce qu'il faut dire c'est qu'il n'y a pas de statut juridique t'il, SARL, SAS
05:10ou toute autre forme juridique, c'est très simple, ça avait été créé par Hervé Noveli,
05:13l'ancien ministre, on est d'accord.
05:14Absolument, tout à fait.
05:15Mais il y a des plafonds en revanche à respecter sur tant la vente de marchandises que la prestation
05:20de service en fonction de l'activité que l'on adopte.
05:22Oui absolument, puisque micro-entreprise, on voit bien qu'il s'agit de très petites
05:26entreprises qui se créent soit dans un premier temps pour ensuite grossir et se développer,
05:31soit, on en parlera peut-être dans la suite de cet échange pour rester à un niveau modeste,
05:37mais qui effectivement doivent respecter des seuils au-delà desquels ils rentrent dans
05:40le droit commun de l'entreprise et ces seuils sont différents selon qu'on est en prestation
05:45de service, c'est à dire qu'on vend simplement son savoir-faire et son activité ou là il
05:49y a un seuil de soit de 77 700 euros, qui est un seuil, on ne sait pas pourquoi ce n'est
05:54pas 80 000, mais enfin c'est ça, soit pour la prestation de service et pour la vente
06:01de marchandises, c'est à dire le commerce, quand vous achetez pour revendre, un seuil
06:03qui est plus élevé, qui est de 188 700 euros, puisque évidemment le chiffre d'affaires
06:08inclut la valeur des marchandises achetées pour revente.
06:11Alors, il y a eu plus d'un million d'entreprises créées en 2023 et le chiffre est quand même
06:16assez frappant, parmi ce million, il y a 60% qui sont des auto-entrepreneurs, donc
06:23on est bien conscient que ce qui était une idée il y a 15 ans est devenu majoritaire
06:27en France.
06:28C'est devenu, je dirais, presque une habitude de tous les français, ou presque connaissent
06:34la micro-entreprise, tout le monde a dans sa famille, parmi ses amis, ses connaissances
06:39quelqu'un qui est micro-entrepreneur, quelquefois on ne le sait pas, mais c'est précisément
06:42la simplicité de création qui ouvre la porte de la création d'entreprise à des
06:46personnes qui autrement et autrefois n'auraient pas créé leur activité, ça aurait été
06:50bien dommage.
06:51Et il y a un tiers quand même, donnons des chiffres, c'est important pour ceux qui nous
06:53écoutent, qui découvrent ce statut, il y a un tiers des micro-entrepreneurs qui sont
06:56également des salariés, donc qui font ça en plus de leur travail principal, pour quelle
07:01motivation d'après vous ?
07:02Alors on appelle ça des slasheurs, je vais juste me permettre de vous reprendre un tout
07:05petit peu, ce n'est pas coutume, il arrive bien souvent que ce soit le travail salarié
07:11qui soit le complément du travail indépendant, parce que pour beaucoup de personnes que nous
07:17rencontrons, de créateurs d'entreprise, en réalité leur énergie, leur implication
07:21personnelle est beaucoup plus dans leur projet d'entreprise et ils conservent un emploi
07:26salarié pour compléter leur revenu, pour s'assurer, on y reviendra peut-être, une
07:31protection sociale que la situation de travail indépendant dans notre système aujourd'hui
07:35n'assure pas de manière satisfaisante, mais pour beaucoup de personnes que nous rencontrons,
07:40que nous accompagnons et que nous finançons, l'activité principale c'est l'activité indépendante.
07:45Oui et puis ce qu'il faut dire aussi quand même, c'est que contrairement aux idées
07:48reçues, une micro-entreprise ce n'est pas une micro-clientèle, au sens petit, il y
07:52a quand même, on va donner quelques chiffres, en moyenne c'est quand même 48 clients pour
07:56une micro-entreprise et même 28% quand même de ces micro-entreprises ont plus de 100 clients,
08:00donc c'est une véritable activité et c'est vraiment installé.
08:03Ah mais complètement, d'ailleurs parmi les créations d'entreprises, beaucoup sont
08:07des commerces par exemple, quand vous ouvrez une boutique ou quand vous avez un stand sur
08:11un étal sur un marché, les clients qui passent sont vos clients et effectivement ils peuvent
08:17être plusieurs dizaines, plusieurs centaines, absolument.
08:19Et on va parler aussi des secteurs d'activité pour en terminer notre échange de ce dimanche
08:23matin, 28% sont les prestataires de services, 19% c'est du commerce sédentaire et 10% du
08:28commerce ambulant, donc on voit que ça se répartit assez intelligemment en fait, d'ailleurs
08:32à l'image peut-être du business traditionnel.
08:35Mais oui, il y a une diversité incroyable et les quelques catégories que vous donnez
08:38parce qu'on n'a pas le temps de rentrer dans le dessus, ils ne sont qu'un échantillon,
08:41il y a des agriculteurs, il y a des artisans et à l'intérieur de chacune de ces catégories
08:45une multiplicité d'idées au-delà même de ce que tous les deux aujourd'hui, même
08:48en une heure, on pourrait imaginer tellement c'est varié, tellement c'est créatif et
08:52tellement c'est admirable parce qu'au fond, ce que ça provoque tout ça, c'est beaucoup
08:56d'enthousiasme et beaucoup de reconnaissance à ces gens qui créent de la valeur dans
09:02les territoires pour améliorer la vie de chacun et pas seulement leur propre vie.
09:06Merci à vous.
09:07Merci d'être intervenu sur Sud Radio, je rappelle Fred avec l'avenir que vous êtes
09:11le président de L'ADI, tout de suite on explique quelque chose.
09:14Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels présente.
09:20Sud Radio, oser entreprendre, les essentiels de l'entrepreneuriat.
09:26Alors aujourd'hui, on va parler des deux fléaux qui touchent de nombreuses entreprises,
09:29le présentéisme et l'absentéisme.
09:31Comment les identifier, comment les combattre avec Thomas ?
09:33Thomas, pourquoi ces deux phénomènes sont si répandus ?
09:37Jean-Marie, le présentéisme et l'absentéisme sont deux faces d'une même pièce, le mal-être
09:42au travail.
09:43L'absentéisme, c'est le symptôme le plus visible avec des salariés qui s'absentent
09:47régulièrement.
09:48Les causes peuvent être variées, le stress, la surcharge de travail ou encore des problèmes
09:51de santé.
09:52D'un autre côté, le présentéisme est plus insidieux, le salarié est physiquement présent
09:56mais son esprit lui est ailleurs.
09:58On reste tard au bureau pour faire bonne figure mais sans réelle productivité.
10:01Cela peut être dû à un manque de motivation, un management mal adapté ou simplement l'impression
10:06de devoir être visible pour être valorisé.
10:08Si je comprends bien, ces comportements traduisent aussi un problème de fond.
10:11On a des solutions ou pas ?
10:12Oui, tout commence par la qualité de vue au travail.
10:15Les managers jouent un rôle clé dans cette situation.
10:18Il faut d'abord favoriser un climat de confiance et d'écoute, des entretiens réguliers non
10:22seulement sur la performance mais aussi sur le bien-être permettant d'identifier des
10:26signes avant-coureurs.
10:27Ensuite, l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle est crucial.
10:30Encourager des horaires flexibles, promouvoir le télétravail quand c'est possible et même
10:34si la tendance d'ailleurs est à reconsidérer la question et valoriser les résultats plus
10:39que la présence physique, ça changera tout.
10:41Il ne faut pas non plus négliger la formation des managers pour détecter et prévenir ces
10:45situations.
10:46En gros, c'est un changement de culture qu'il faut ?
10:47Oui, complètement.
10:48En mettant en place d'abord des solutions adaptées, on peut lutter contre ces fléaux,
10:51ces gagnants-gagnants pour l'entreprise mais aussi pour les salariés qui retrouvent un
10:55véritable équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle et par conséquence
10:59une meilleure productivité.
11:00Bon, écoutez, merci pour ces conseils.
11:02Thomas Binet, restez dans les parages, on vous retrouve dans un instant.
11:04Maintenant qu'on a entrepris, on va investir.
11:06Investir dans ?
11:07Les forêts.
11:08A tout de suite.