La co-présidente de la coordination rurale du Lot-et-Garonne, Karine Duc, en direct de Rungis : «On est là symboliquement. (...) Je ne veux pas ramener les agriculteurs dans leurs fermes sans avoir des réponses positives»
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00:00 — Moi, je vais travailler à Éperon. — Le... On a... On avait demandé...
00:02 On avait demandé à être reçus à Rungis. On avait dit qu'on venait à Rungis.
00:05 Nous sommes des producteurs, nous sommes des agriculteurs
00:07 qui avons nos productions à l'intérieur de ces bâtiments.
00:09 Euh... Écoutez, on est venus pour voir...
00:12 Comme tout agriculteur qui en a la possibilité de venir voir ses produits
00:16 et de visiter... de visiter Rungis,
00:18 364 jours de l'année, on a la possibilité de le faire.
00:21 Je vois pas pourquoi, aujourd'hui, on pourrait pas le faire.
00:24 On a un petit groupe de jeunes agriculteurs qui sont intéressés de savoir
00:28 ce que leur production...
00:30 Ce qu'il est fait de leur production, et surtout, au travers de ces productions,
00:35 ce qu'il leur réserve, ce que leur réserve leur avenir.
00:38 Et donc, écoutez, on est là symboliquement, déjà.
00:42 On est là pour essayer de porter les convictions
00:45 et les revendications que l'on a au plus haut sommet de l'État.
00:49 On l'a fait ce midi. On était... Nous étions reçus par le Premier ministre
00:53 à Matignon. Nous sommes ici, maintenant,
00:56 pour essayer d'aboutir réellement, maintenant, à des solutions.
00:59 Parce que...
00:59 — Est-ce que vous avez été satisfait de cette rencontre avec le Premier ministre ?
01:02 — Je ne serai satisfaite que lorsque nous aurons des annonces.
01:06 Là, de le voir... J'ai envie de dire, écoutez, il a entendu.
01:11 Maintenant, il a toutes les cartes entre les mains.
01:13 Maintenant, à lui de faire des annonces.
01:15 On est là pour avoir des annonces.
01:16 Je ne veux pas ramener nos agriculteurs qui sont dans la nasse,
01:21 dans une détresse énorme.
01:24 Vous pouvez même pas vous imaginer la détresse de ces gens.
01:26 Je ne veux pas les ramener sur leur ferme sans avoir des réponses positives.
01:30 Ils en ont besoin.
01:31 — Quelle est la suite des opérations ?
01:34 — Je n'en sais rien. Nous verrons bien.
01:37 (Générique)