Hugo Clément, journaliste

  • il y a 8 mois
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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Hugo Clément, journaliste, pour "Nos grandes décisions", le nouveau magazine de société en direct diffusé Mercredi 7 février à 22h45 sur France 2.

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Transcription
00:00 11h avec Thomas Hill et votre invité ce matin Thomas.
00:02 Je reçois ce matin Hugo Tlement qu'on a l'habitude de voir
00:05 incarner des docs sur France Télé, mais qui là va se retrouver
00:08 dans un autre rôle, celui d'animateur, avec ce nouveau concept
00:11 "Nos grandes décisions" qui sera en plus en direct ce soir.
00:15 J'imagine que la pression monte un petit peu là aujourd'hui ?
00:18 Oui, il y a une petite pression, une petite excitation qui monte,
00:20 mais on a hâte d'y être.
00:22 C'est un programme que vous co-produisez avec Thierry Ardisson.
00:24 Et Régis Lamanaroda.
00:26 Et Régis Lamanaroda, bien sûr. C'est lui qui a eu cette idée ?
00:29 C'est un concept de Thierry qu'il a écrit il y a plus de 15 ans,
00:32 en prenant sa douche. C'est lui qui le raconte, je ne travaille aucun secret.
00:35 Vous n'étiez pas là a priori ?
00:36 Non, a priori je n'étais pas là, j'en suis même sûr.
00:38 Je n'étais pas là.
00:39 Et en fait, il nous l'a proposé à Régis et moi il y a quelques mois.
00:44 On a tout de suite été séduit par le concept,
00:46 qui est une mécanique vachement intéressante.
00:48 On va en parler.
00:49 Et c'est lui qui a pensé à vous ?
00:50 Et c'est lui qui a pensé à nous.
00:52 Oui, c'est lui qui a pensé à nous.
00:53 C'est lui qui m'a proposé de présenter cette émission.
00:55 Je peux vous dire que si on m'avait dit quand j'avais 15 ans que Thierry Ardisson
00:58 allait un jour me proposer de présenter une émission, je n'aurais pas cru.
01:01 Et alors le principe, c'est de partir d'un cas personnel
01:03 pour aller vers un débat de société. C'est ça l'idée ?
01:06 Voilà, le principe, c'est une émission pour conseiller les Françaises
01:09 et les Français qui ont une grande décision à prendre dans leur vie.
01:12 Ça nous est tous déjà arrivé d'être face à un dilemme de ne pas savoir quoi faire.
01:15 Et nous, on est là pour conseiller les personnes qui viennent en plateau
01:18 et qui ont un choix à faire.
01:20 C'est un choix qui peut être personnel du point de vue amoureux.
01:24 C'est un choix qui peut être professionnel.
01:26 Mais à chaque fois, il y a une résonance sociétale à ces choix.
01:28 Pour être clair, on ne va pas demander est-ce que Christian doit quitter sa femme ou pas ?
01:31 Ça ne va pas être ça les questions.
01:34 Mais par exemple, ce soir, on aura une infirmière à l'hôpital public
01:38 en région parisienne qui est au bord du burn-out, comme beaucoup de ses collègues,
01:41 et qui se demande si elle doit démissionner.
01:43 Et elle est tiraillée entre l'amour qu'elle a de son métier,
01:45 le sentiment d'être utile, et puis de l'autre, sa santé à elle,
01:49 qui pâtit du manque de moyens, des heures à rallonger, etc.
01:53 - Et donc il y aura des gens qui seront là pour la conseiller ?
01:54 - Et donc il y aura des experts sur le plateau qui sont là pour la conseiller en direct.
01:57 Alors soit des experts du sujet,
01:59 donc là en l'occurrence, on aura un médecin urgentiste, Gérald Kierzek.
02:02 On aura Jérémy Ferrari, qui a consacré son dernier spectacle à l'hôpital
02:07 et qui s'est mis en immersion dans l'hôpital pour écrire son spectacle.
02:10 On aura une ancienne infirmière qui a déjà démissionné.
02:13 On aura Philippe Croison, qui a eu affaire à l'hôpital pendant sa vie.
02:18 - Donc là, ce sera plus un débat, effectivement, autour de l'hôpital ?
02:21 - Alors, ce n'est pas vraiment un débat, c'est vraiment des conseils.
02:24 Donc il y a une personne qui vient demander conseil à ses personnalités,
02:27 et ses personnalités, ses experts, conseillent la personne qui est là.
02:30 Alors évidemment, tous les conseils ne seront pas les mêmes.
02:33 Il y aura des divergences de point de vue sur ce qu'il faut faire ou pas.
02:35 Et puis, point très important de l'émission, on est en direct,
02:38 on va faire voter les Françaises et les Français qui nous regardent par SMS, gratuitement.
02:42 On est sur le service public, donc ce sera gratuit.
02:44 Et ils pourront voter pour dire ce qu'ils feraient, eux, à la place de la personne concernée.
02:48 - Et à l'arrivée, c'est elle qui fait son choix, j'imagine ?
02:50 - C'est un avis qui est consultatif de la part des Français.
02:53 - Ah oui, c'est un avis qui est purement consultatif, à la fois le vote des Français...
02:55 - Ce n'est pas un référendum.
02:56 - En tout cas, ce n'est pas un référendum qui engage à suivre le résultat.
03:01 C'est consultatif, et de la même sorte, les conseils des experts sont consultatifs.
03:05 Il y a uniquement la personne concernée qui prend son choix en âme et conscience.
03:08 - Et vous pensez vraiment que ces gens qui viennent sur votre plateau,
03:11 parce qu'il y aura trois cas ce soir,
03:13 vous pensez vraiment qu'ils ont besoin de la télévision pour se décider ?
03:15 - De la télévision, je ne sais pas,
03:18 mais en tout cas qu'ils ont besoin de conseils éclairés, oui, ça c'est sûr.
03:21 Et c'est ce qu'on propose, et on propose de le faire à la télévision
03:24 parce que les questions que se posent les gens qui vont être sur le plateau,
03:27 ce sont des questions que des millions de Françaises et de Français se posent.
03:30 Donc plutôt que d'envoyer quatre experts chez chaque Français qui se posent une question,
03:34 on le fait à la télévision, ça permet de toucher des milliers de personnes.
03:38 Et voilà la question de l'infirmière, par exemple, qui se demande si elle doit démissionner,
03:42 des dizaines de milliers de soignants se posent la même question,
03:45 et ça concerne aussi tous les Français, les millions de Français qui vont se faire soigner à l'hôpital public.
03:49 On a aussi un autre cas, c'est une maman qui a un garçon qui vient de rentrer en sixième
03:54 et qui se demande si elle doit lui acheter ou pas un smartphone.
03:56 Et ça, je peux vous dire que c'est une question que des millions et des millions de parents et de grands-parents...
04:01 - Je me la suis posée il y a trois mois, et j'ai craqué.
04:03 - Ah, vous avez craqué !
04:04 - Comme la majorité des parents.
04:05 - Écoutez, l'émission ce soir, vous allez peut-être avoir des infos en plus,
04:07 vous allez même certainement avoir des infos en plus.
04:09 Et c'est pour ça que c'est intéressant de se la poser à la télévision, cette question,
04:12 parce qu'en fait, on va apporter des réponses à des millions de gens.
04:14 - Je sais que vous aurez l'excellent Michel Desmurgers en plateau.
04:17 - Michel Desmurgers, qui est un spécialiste du cerveau,
04:20 et qui va nous raconter l'impact qu'ont les smartphones sur le cerveau des adolescents.
04:24 - Et alors, l'émission, elle est déjà comparée à "Ça se discute",
04:27 parce que c'est une émission de société,
04:29 diffusée qui plus est le mercredi en deuxième partie de soirée,
04:31 comme lors des dernières saisons de "Ça se discute".
04:34 Et c'est vrai que dans les premières images qu'on a pu voir,
04:36 parce que vous avez tourné des pilotes déjà,
04:38 le plateau lui-même, il semble un peu s'inspirer de ce dispositif de "Ça se discute".
04:42 Ça a été une source d'inspiration pour vous, j'imagine ?
04:44 - Alors, c'est deux émissions qui n'ont pas grand-chose à voir,
04:47 "Ça se discute" et "Nos grandes décisions".
04:49 C'est deux concepts complètement différents.
04:50 Dans "Ça se discute", il n'y avait pas cette notion de prise de décision,
04:53 il n'y avait pas de vote des téléspectateurs en direct.
04:56 Donc, ce n'est pas du tout la même mécanique.
04:58 - Et c'était des grands débats de société.
04:59 - C'est ce que j'allais vous dire.
05:00 Après, il y a une filiation qui est celle des grandes émissions de société de France 2.
05:05 Et vous l'avez dit, on reprend la case historique du mercredi deuxième parti de soirée.
05:08 Donc, effectivement, il y a une filiation qu'on ne peut pas nier.
05:11 Et Jean-Luc Delarue était un grand monsieur de la télé.
05:14 - Vous vous en sentez l'héritier ?
05:16 - Non, je n'ai pas cette prétention-là.
05:17 Franchement, il avait un talent d'animateur vraiment inégalé jusqu'ici, à mon sens.
05:22 Et donc, je vais essayer de faire au mieux sans avoir la prétention de faire du Jean-Luc Delarue.
05:26 - Combien de numéros sont prévus pour l'instant ?
05:28 - Pour l'instant, on va faire quatre émissions en février.
05:32 Donc, une tous les mercredis à 22h45 sur France 2, tous les mercredis de février.
05:37 Et ensuite, on va casser un test.
05:38 Et si jamais ça fonctionne, derrière, l'idée c'est que ça devienne hebdo ?
05:40 - Ça, il faut demander à la chaîne.
05:42 Nous, on va faire au mieux pour que l'émission fonctionne,
05:46 qu'elle intéresse les gens, qu'elle leur apporte des choses.
05:48 Et puis, on verra la suite.
05:48 - Nos grandes décisions, c'est ce soir sur France 2.
05:51 Et on va en reparler dans un instant dans le journal des médias.
05:53 - Oui, parce que Julien Pichenay, en plus de toute l'actualité des médias,
05:57 a demandé à Thierry Ardisson ce qu'il pensait de vous, Hugo Clément.
06:01 Et on va découvrir ça dans un instant sur Europe 1.

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