Étienne Daho, "le parrain de la pop française" est l'invité de Mathilde Serrell. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-interview-de-9h20/l-itw-de-9h20-du-jeudi-08-fevrier-2024-2909983
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00:00 Mathilde Serrel, ce matin vous recevez, j'aime beaucoup, le parrain de la pop française !
00:04 Etienne Dao, bonjour !
00:07 Bonjour !
00:07 Un parrain gentil, hein, bien sûr, c'est pas un parrain mafieux !
00:10 Euh... Pourquoi pas ?
00:12 Ah ! Pourquoi pas !
00:14 Vous avez donc entraîné avec vous toute une nouvelle génération de la pop française.
00:20 Mais est-ce que, par exemple, ce matin, si vous sortiez d'une boîte de nuit, là, imaginons, ce serait laquelle ?
00:25 Ah ! Si on se projette quelques années en arrière, ce serait le palace, les bains-douches !
00:31 C'est vraiment des endroits absolument incroyables !
00:34 Bah, la plupart des gens de mon âge ont des préoccupations liées à l'orage, alors que moi, je vis encore comme un adolescent !
00:40 Disiez-vous, c'était il y a 5 ans, est-ce que c'est toujours le cas ? Est-ce que vous levez à pas d'heure ?
00:44 En 5 ans, j'ai beaucoup cherché !
00:45 Est-ce que vous sortez tard le soir ?
00:47 Non, non, enfin, en tout cas, je me suis couché à 9h du matin, samedi dernier, oui !
00:52 Ah oui, quand même !
00:53 Oui !
00:53 Et qu'est-ce qu'on fait jusqu'à 9h du matin ?
00:55 Oh, j'ai entraîné des gens chez moi pour faire une fête, parce qu'on a joué un hommage à Jan Uerkine,
01:00 et ensuite, il y avait un tel niveau d'émotion qu'on n'arrivait pas à finir la nuit, quoi !
01:05 On était vraiment tous tellement chargés, et il fallait que ça dure !
01:09 Alors, 4 décennies de chansons de plus que ça, même, ça dure !
01:13 Et de scènes, aussi, c'est votre 22e nomination aux Victoires de la Musique !
01:18 Oui, c'est beaucoup ! On s'accroche !
01:21 Non, mais forcément, on se pose la question, comment est-ce qu'on tient la note, ou même la noté ?
01:28 C'est l'envie, c'est l'appétit, je crois, c'est la même envie depuis mes tous débuts, ça ne l'a pas faibli du tout !
01:36 Je crois que c'est ça, c'est la seule réponse que je pourrais donner.
01:40 On a le sentiment, quand même, que la fête, ça permet de prolonger un peu cette éternelle jeunesse,
01:45 qui peut-être aussi vous enferme un petit peu, vous en avez peut-être marre,
01:48 qu'on vous parle de vous éternellement comme un jeune Jean Moderne !
01:51 Euh... Je suis un homme moderne, peut-être, je ne sais pas ! Plus jeune !
01:58 Plus jeune ! Et cette éternelle jeunesse, en même temps...
02:02 Mais la jeunesse, c'est autre chose !
02:03 Cet adjectif imarsessible que je utilisais !
02:06 On change physiquement, c'est la vie qui est comme ça, c'est le cycle de la vie !
02:12 Mais je pense que l'appétit, l'envie, l'excitation, l'exaltation,
02:17 ce sont des choses qui restent en soi !
02:20 Donc peut-être que ça maintient, et puis j'ai des bons gènes aussi !
02:22 Vous pensez que ça vient de là ? C'est tout simplement génétique ?
02:25 Oui, enfin, vraiment, j'ai des bons gènes de mes parents, oui !
02:28 Vous disiez que "je n'ai pas assez d'imagination pour faire des chansons d'amour s'il ne se passe rien,
02:32 s'il n'y a pas d'exaltation, que ma sensibilité n'a pas été touchée et que quelqu'un m'en porte"
02:36 et vous continuez à faire des albums d'amour, donc ça veut dire que vous avez la chance, vous, d'être toujours touché !
02:41 Le dernier, oui, mais les précédents, non, parce que c'était des périodes sans, justement !
02:46 Alors on va écouter ce que ça donne quand Dao chante l'amour !
02:49 Tu me fais tourner la tête
02:53 Mon manège à moi, c'est toi
02:57 Je fais un vœu
03:00 Le feu d'un duel au soleil
03:04 Ce jour-là d'un duel, et toi, aucun arôme
03:11 Tous les nuls sans personne
03:14 Par les têtes, pour posséder sur la piste de la glace
03:19 Par les têtes, pour posséder, j'ai un loup-loup de gosse
03:26 Je ne peux plus me réveiller, rien à faire
03:31 Sans moi, le monde peut bien tourner à l'envers
03:39 Des besoins de me démasquer
03:43 Car je ne ressemble à aucun de tes ex
03:47 Rouler la nuit entière aux portes du désert
03:53 À la frontière de nos interdits
03:56 Interdits
04:00 Dao, les chansons d'amour !
04:07 Quand vous réécoutez ça, moi je pense à la dernière en tout cas, "Tirer la nuit sur les étoiles"
04:11 C'est une histoire que vous avez découvert dans un documentaire
04:16 Ah oui, c'est Ava Gardner et Frank Sinatra, je trouvais que c'était tellement beau cette histoire
04:20 En fait, qu'est-ce qu'ils font ? Ils partent la nuit, complètement saouls
04:24 Ils partent dans le désert pour tirer au revolver sur les étoiles
04:28 Je trouve que c'est une belle image, c'est une image un peu folle, l'image de choses qu'on peut faire quand on est amoureux et qu'on veut épater quelqu'un
04:34 C'est ça, c'est-à-dire que la nuit, l'amour, l'exaltation, c'est ce qui vous permet finalement d'obtenir ce désir ?
04:44 Oui, mais c'est vraiment... Quoi d'autre ?
04:49 Non ? Je ne sais pas
04:52 En même temps, tout le monde ne le vit pas avec cette intensité, cette vitesse
04:56 J'ai besoin d'intensité, voilà, ça fait partie de la manière dont je suis fabriqué, malheureusement, parfois un peu trop
05:03 Un peu trop ? Par exemple ?
05:06 Je suis capable d'aller très loin
05:08 Vous faites quoi par exemple ? Qu'est-ce qui peut vous faire le tour ?
05:12 Mathilde
05:13 Bah dites-moi, Etienne, on est entre nous ce matin
05:16 Bah oui, bien sûr, on est trois
05:19 On est trois ! Dans les torrents défendus, en tout cas, il y a des insomnies qui sont intoxiques, il y a des infectieuses, mélancolie, ça c'est le retour de bâton de l'intensité
05:31 Aussi, bien sûr, mais c'est ce qui permet d'être en vie, de se sentir en vie en tout cas
05:36 C'est vrai que ce qui me fait le plus peur, c'est l'ennui, l'habitude, et j'essaie d'en sortir le plus souvent possible
05:45 Mais mon métier me permet de rester sur un mode comme ça d'intensité, toujours, de tout remettre sur la table, rien n'est acquis, chaque disque est une nouvelle aventure, un nouveau chapitre, tout recommence
05:57 Et vous, vous vous réévaluez à chaque fois dans la capacité de l'écrire ce disque ?
06:03 Oui, parce qu'en fait c'est à chaque fois un petit miracle, on ne sait pas si on pourrait l'écrire la prochaine fois, c'est quelque chose qui vient de je ne sais pas où, et qui peut se tarir, peut-être, je ne sais pas, un peu trop d'apaisement peut-être, pourrait tarir la source
06:17 Ah donc vous faites attention à ne pas être trop tranquille ?
06:20 L'intranquillité, ça me va très bien, oui
06:24 La tournée, c'était complètement fou, vous revenez d'une immense tournée pour cet album, et au fond c'est la première fois que vous ne faites pas des salles feutrées, des salles velours, des petits comités, des cocons, vous avez voulu quelque chose de spectaculaire, qu'est-ce qui vous a fait changer ?
06:40 Et tout ce qu'on a entendu, là d'ailleurs vous le rejouez sur scène, vous êtes une partie de ces artistes qui assumez complètement la trajectoire des chansons du passé et qui les fait exister au présent
06:48 Oui, elles ont toutes une valeur sentimentale pour moi et puis pour les gens qui viennent les écouter, c'est vrai que j'ai fait des très grosses salles au début, enfin au début on jouait dans des clubs
07:02 Oui, à Rennes
07:03 Puis après c'est devenu des patinoires au fur et à mesure des tournées, c'était absurde, et j'ai eu envie à un moment d'arrêter ça, j'avais envie d'avoir une proximité dans des salles où moi j'aimais aller en fait
07:13 Et en fait j'ai été challengé par mon producteur en spectacle, Yai Suk, qui m'a dit "Et Bercy ?" Bien sûr que non, jamais de la vie, puis ça m'a piqué en fait
07:23 Et c'est bien aussi de sortir de ses pompes et d'essayer de faire quelque chose de différent, et donc on a proposé un show qui est beaucoup plus spectaculaire
07:32 Et vraiment je crois que le plus beau compliment qu'on m'ait fait après Bercy justement, c'est que c'était intime
07:38 Alors que moi j'ai eu l'impression quand je suis monté sur scène qu'il y avait 27 camions qui m'ont reçu
07:43 C'est la plus grosse salle d'Europe, c'est plus de 20 000 places, et on était dans l'intimité
07:47 Oui, je trouvais que c'était intime aussi, et vraiment j'ai vécu je pense les moments les plus forts sur scène avec cette dernière tournée, vraiment je ne pensais pas
07:56 Et donc c'est tellement génial d'avoir cette surprise en fait finalement
08:01 Ce qui est paradoxal c'est que c'est un album où en fait d'habitude vous êtes plutôt entre Londres et New York, vous êtes revenu sur vos terres, vous êtes revenu en Bretagne pour le composer
08:09 Donc finalement dans un refuge, et puis vous avez fait une tournée spectaculaire pour le porter, en fait c'est quelque chose qui s'est fait dans cette tension ?
08:16 Oui, l'acceptation qu'on peut peut-être se mettre dans la lumière
08:21 Il a fait 68 ans, vous acceptez un petit peu la lumière, Etienne Dao ?
08:25 Oui, elle me dérange moins, c'est vrai
08:28 C'est pour ça que vous aimiez tourner la nuit alors ?
08:29 C'est très bizarre d'avoir choisi un métier comme ça justement, c'est-à-dire un métier de lumière et de passer son temps à la fuite en fait, entre ombre et lumière, c'est très curieux
08:39 Je vais en parler à mon psy tout à l'heure
08:41 Vous pouvez lui en parler ? Il y a quelque chose en tout cas qui vous apaise et vous régénère, c'est la mer
08:47 Qu'est-ce que vous ressentez quand vous revenez là-bas, quand vous allez à Saint-Malo ?
08:52 Cette immensité, cet apaisement, se promener sur la plage, ça met tout à zéro
08:58 Qu'est-ce que ça a déclenché dans cette écriture justement ?
09:02 En fait, des musiques, des textes, des bouts de texte, donc je passe mon temps à enregistrer ça sur mon téléphone
09:08 C'est très inspirant, ça submerge en fait, parce qu'on est avec les éléments et l'intensité de ces éléments, ça percute des choses vraiment
09:17 Ça donne envie d'écrire, ça donne envie de fabriquer des chansons
09:21 Vous avez toujours en tête les textes de Rimbaud qui vous ont accompagné, les textes de Genet
09:26 Oui, ça reste en soi, ça ne bouge pas
09:28 Vous les mobilisez quand vous êtes justement en phase de travail ?
09:32 Si je me laisse aller, oui
09:34 Vous essayez de ne pas trop aller vers eux, d'avoir votre voix propre
09:38 J'essaie de creuser dans ce qu'il y a en moi
09:41 Est-ce que vous songez parfois à une autre mer ?
09:44 On va partir, on quitte le son atlantique, on va aller au bord de la Méditerranée, puisque vous avez grandi à Oran et à Tindao
09:49 Les premières années de votre vie sont à Oran, il y a la baie d'Oran
09:54 Qu'est-ce que ce souvenir-là fait dans vos musiques, dans vos écritures ?
09:59 C'est toujours là, en même temps c'est curieux parce que c'est un moment extrêmement tragique, un moment de chaos
10:06 C'est le départ de votre père, c'est une blessure ?
10:09 C'est plein de choses très compliquées, très complexes et très marquantes
10:14 Mais en même temps, le soleil, une espèce d'amour familial, la sensation d'être entouré, d'être projeté en pension à 5 ans
10:27 Ce sont des choses très contrastées, mais je ne garde que le côté solaire et ce qui est logé au fond de moi, et qui le sera pour la vie entière
10:37 Dans "Les Mauvais Choix" il y a cette phrase
10:40 "Toutes les histoires se ressemblent, même profil étrange, seuls les visages changent"
10:45 Et puis toujours les mêmes problèmes, toujours les mêmes dilemmes
10:48 Quand on veut offrir ce que l'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut vraiment pas
10:51 On est en plein Lacan, bien sûr !
10:55 Mais vous avez le sentiment parfois de faire les mauvais choix ?
11:01 Alors je les fais moins, le fait de faire des chansons ça permet d'identifier un peu ces démons et de les expulser
11:09 J'espère que je ne les fais plus, moins
11:11 Puisqu'on parlait d'Orange, je voulais savoir est-ce que c'est quelque chose qui vous travaille encore ?
11:16 Non, me travailler non
11:17 Ce jour, votre père, vous aviez l'occasion de le voir, il est venu vous voir à l'Olympia
11:21 Et après le concert, vous n'avez pas accepté qu'il fasse le voir dans l'Olympia
11:25 C'était trop tard, trop tard, trop tard
11:28 Ça ne vous visite jamais cet événement-là ?
11:31 J'en ai fait une chanson qui s'appelle "Boulevard des Capucines"
11:34 Oui c'est vrai
11:35 Elle est expulsée !
11:37 Et je me souviens très bien de ce moment où j'ai fini cette chanson, j'étais à Ibiza
11:41 Et j'ai mis le dernier mot et il y a eu un orage, une violence inouïe
11:46 Et tout d'un coup, un truc solaire, c'était un moment incroyable
11:50 Et je me suis dit "voilà, ça y est"
11:52 Quelque part vous l'avez...
11:54 Je peux respirer
11:55 Vous l'avez envoyée au ciel d'une certaine manière
11:58 Oui, par le pardon en fait, pas par la colère
12:04 Est-ce qu'aujourd'hui, la personne qui vous est le plus proche et qui est au ciel ou ailleurs
12:10 Au fond, ce n'est pas Jeanne Moreau qui va vous aider le plus à traverser l'existence
12:16 Qui va vous dire "la mort n'existe pas"
12:19 Les absents sont très très présents
12:21 Il n'y a pas que Jeanne
12:23 Il y a Jane Birkin aussi beaucoup j'imagine
12:25 Il y a beaucoup de figures féminines qui ont disparu
12:26 J'ai perdu ma mère au printemps
12:28 Il y a eu Jane, il y a eu Dani, il y a eu Jeanne
12:31 Ce sont vraiment des figures féminines très fortes
12:35 Qui m'ont accompagné, qui m'ont aimé et que j'ai aimé
12:38 Et c'est Jeanne Moreau qui vous a appris à torrer un peu avec l'angoisse de la mort
12:44 Avec la façon de se tenir quand on est visité par ces angoisses-là
12:50 Elle disait "je suis immortelle, la mort n'existe pas"
12:53 Oui, elle voulait qu'on fasse plein de trucs
12:56 Et à toute fin, c'était vraiment une énergie
12:59 Quelle chance d'avoir été à son contact
13:02 C'est une leçon de jeunesse, une leçon de liberté
13:07 Vous avez chanté avec elle la chanson du condamné à mort
13:10 Le poème de Jean Genet, c'était en 2010
13:13 Vous avez repris vous-même, on l'a entendu tout à l'heure, Edith Piaf
13:17 Beaucoup d'autres chanteurs
13:19 Mais Jeanne Moreau, jamais
13:21 J'ai fait une reprise d'une chanson qui s'appelle
13:24 "Je ne t'ai dit que je t'aimerais toujours"
13:27 La plus belle chanson d'amour
13:29 Écrite par S.Vani
13:31 Et c'est jamais sorti
13:33 J'avais repris le tourbillon pour une émission
13:35 Je devais lui rendre hommage aussi
13:37 Et finalement, on n'entendra jamais cette chanson-là
13:40 Ce sont deux chansons qui ne sont jamais sorties
13:43 Moi je voudrais qu'on écoute un petit peu Jeanne Moreau
13:46 Oh oh oh quelle histoire
13:50 Il va croire que je le veux
13:53 Oh oh oh comment faire
13:56 M'en défaire si je peux
14:00 Vous voyez cette histoire
14:02 Elle rencontre un garçon brésilien
14:04 Elle ne se souvient pas vraiment de son nom
14:06 Elle passe la soirée avec lui
14:08 Il y a aussi dans la liberté, dans le désir
14:12 Dans cette leçon de Jeanne Moreau
14:16 Quelque chose qu'on retrouve chez vous parfaitement
14:19 C'est-à-dire la liberté de tout faire
14:22 Ah ça c'est un gros sujet
14:25 Parce qu'en fait on se met soi-même ses limites
14:28 On passe son temps à lutter contre
14:30 Pour s'ouvrir, à se libérer
14:32 Mais il y en a plein des contraintes
14:34 Toutes les choses que les autres ont passées leur temps
14:36 À vous mettre dans la tête
14:38 Par exemple ?
14:40 Depuis l'école je ne sais pas
14:42 Dire ce qu'on pense par exemple
14:44 Et là par exemple, vous ne diriez pas ce que vous pensez ?
14:48 Si, avec vous si
14:50 Avec moi si
14:52 Alors est-ce que vous acceptez qu'on se glisse un petit peu dans la peau de Léa Salamé tous les deux
14:56 Et qu'on termine cette interview sur ces questions courtes
14:58 Qu'elle appelle "Les Impromptus"
15:00 Léa Salamé qui animera les victoires de la musique
15:03 Vous serez demain soir Étienne Dao
15:05 J'ai évidemment envie de vous demander si vous êtes sado ou mazo ?
15:10 Ça dépend avec qui
15:12 Mais vous aimez ce décorum, ces costumes-là ?
15:18 Je préfère aimer en passer
15:20 Mais c'est inhérent à une relation amoureuse
15:24 Vous êtes plutôt louride ou Iggy Pop ?
15:28 Louride, c'est papa
15:30 Mais en même temps vous ne l'avez pas rencontré ?
15:34 Jamais, mais j'ai su qu'il avait dit des choses très gentilles sur moi
15:37 Sur votre voix, la douceur du champagne
15:40 J'étais tellement décrié que tout d'un coup ça a été un adoubant
15:43 Loulou dit des choses très gentilles sur moi et aime ma voix
15:47 Et Liu ou Jacques Naud ?
15:50 C'est indissociable, ils sont si importants pour moi
15:57 Tous les deux, très bien
15:59 On sait que choisir
16:00 Rennes ou Saint-Malo ?
16:02 Saint-Malo
16:03 Ça c'est décidé, vous êtes un des seuls à continuer à visiter Françoise Hardy
16:07 Comment est-ce qu'elle va ?
16:09 Pas très bien
16:12 Voilà
16:14 Elle nous entend peut-être ce matin ?
16:16 Je ne sais pas, mais en tout cas je...
16:19 Voilà, je sais...
16:22 Je n'ai pas de mots en fait, je suis désolé, je ne peux pas en parler
16:25 Non, non, mais je ne comprenais pas prêt mais Dieu dans tout ça
16:28 Pardon ?
16:29 Et Dieu dans tout ça
16:30 Très présent
16:31 Très présent en ce moment, très présent
16:33 Oui, le monde, la vie, la beauté, voilà, c'est ça Dieu, non ?
16:37 Merci Etienne Dao, vous retrouverez Léa demain au Victoire de la Musique
16:42 Elle est en répétition
16:44 Sur France 2, bel jour d'avou