SMART SPORTS - Emission du vendredi 9 février

  • il y a 6 mois
Vendredi 9 février 2024, SMART SPORTS reçoit Pierre-Yves Dugua (Correspondant américain) , David Kahn (Président, Paris Basketball) et Frank Tapiro (consultant créatif)
Transcript
00:00 *Générique*
00:08 Bonjour, bonsoir, bienvenue dans Smart Sport, ravi de vous retrouver pour une nouvelle édition.
00:13 Au sommaire, l'aréna Adidas qui ouvre ses portes ce week-end,
00:17 le Super Bowl, le jour où l'Amérique s'arrête, c'est ce week-end également,
00:21 Tony Estanguet dans la tourmente,
00:23 et notre ami Franck Tapiro qui a plein de choses à raconter sur son ami Ani Dalgo.
00:28 *Générique*
00:31 C'est le seul, l'unique.
00:34 *Générique*
00:48 L'Adidas Arena, le seul équipement construit à Paris pour les Jeux Olympiques,
00:54 ouvre ses portes ce week-end, et c'est vous, David Khan,
00:57 qui a inauguré le complexe avec votre club, le Paris Basketball,
01:00 qui reçoit 51 emplois.
01:02 Alors, ému, fier ou nerveux ?
01:06 Très fier. Très, très fier.
01:09 Je suis très fier de tout le monde qui a participé à ce projet.
01:16 Cela inclut la ville de Paris, la Marie de Paris,
01:20 la construction de la boue,
01:23 l'entreprise Paris Entertainment qui gérera l'arena,
01:28 mais le plus important de tout,
01:30 le personnel de Paris Basketball.
01:35 Tout le monde de Paris Basketball a travaillé très fort
01:40 sur ce sujet, pendant de nombreuses années.
01:43 Pas seulement quelques semaines, mais de nombreuses années.
01:46 Aujourd'hui, c'est un petit Bercy.
01:49 Combien de spectateurs allez-vous pouvoir accueillir dans cette enceinte ?
01:53 Ce sera meilleur que Bercy, et voici pourquoi.
01:57 C'est plus intime, plus intime que Bercy.
02:02 Il a plus de caractère que, je dirais, une arène de base.
02:07 Il a juste l'air plus invitant.
02:12 J'aime l'arène de base, mais je pense qu'elle est très grande.
02:17 Cette arène est parfaite pour les spectateurs.
02:22 Il n'y a pas un seul siège mauvais.
02:25 Peu importe où vous asseyez, vous vous sentez juste au-dessus du court de basket.
02:31 Qu'est-ce que ça va changer pour votre club, cette Adidas Arena ?
02:34 C'est énorme. Enorme.
02:38 Encore plus énorme.
02:40 Nous avons besoin de ceci pour devenir un vrai club qui a un avenir.
02:46 En Amérique, nous parlons de basse couche.
02:51 À Hall Carpentier, notre maison actuelle, nous avions une basse couche.
02:57 Maintenant, nous allons entrer dans une nouvelle arène, plus de sièges,
03:03 plus d'opportunités pour nos spectateurs et supporters, avec une hospitalité VIP.
03:10 Il y a des vrais buvettes.
03:13 Notre buvette actuelle à Carpentier est une table.
03:17 En haut, maintenant, il y a une opportunité pour avoir un vrai business sportif.
03:41 Nous avons fait un accord avec Adidas avant le contrat de nommation.
03:47 Il y a deux contrats.
03:50 Il y a le contrat entre l'entreprise de gestion de l'arène, Paris Entertainment, et Adidas.
03:57 Mais avant ça, il y avait un contrat, un partenariat, entre Adidas et Paris Basketball.
04:05 Nous sommes très fiers d'avoir Adidas comme partenaire, en plus des droits de nommation.
04:12 Nous espérons.
04:26 Nous espérons. Nous avons investi, ou peut-être même perdu, beaucoup d'argent en préparant pour ce jour.
04:35 Maintenant, il est le moment où nous devons prouver que c'est un vrai business, un partenariat,
04:44 où nos revenus, nos tickets, notre partenariat, nos affaires, nos buvettes, nos aliments et nos boissons sont égaux à nos dépenses.
04:55 Dans combien de temps, ou en combien de temps, imaginez-vous combler le retard que le Paris Basketball,
05:02 qui a fait un travail déjà formidable, mettra pour se rapprocher du Paris Saint-Germain, qui est le grand club de la capitale ?
05:11 C'est l'objectif de devenir le deuxième club de Paris, de Grand Paris, le deuxième.
05:21 Paris Saint-Germain est là.
05:25 Nous voulons que le Paris Basketball soit le deuxième club de Paris.
05:32 Donc, quand vous pensez à Paris et aux sports et à ses clubs professionnels,
05:38 vous ne pensez pas seulement à Paris Saint-Germain, vous pensez aussi à Paris Basketball.
05:45 C'est si important.
05:47 Et c'est aussi très important, que le football, le basket et le basketball sont les seuls deux sports de team mondial.
05:59 Donc, il a du sens d'avoir un club de basket qui soit le deuxième club de Paris.
06:07 David Kahn, qu'est-ce que vous êtes venu faire en France, vous qui êtes un enfant de l'Amérique,
06:13 qui connaissait par cœur les arcades de la NBA, vous étiez l'un des dirigeants d'une franchise NBA.
06:18 Qu'est-ce que vous êtes venu faire en France ?
06:20 Je suis venu à Paris pour la première fois quand j'avais 22 ans.
06:26 J'ai adoré toute l'Europe, mais j'ai adoré particulièrement Paris.
06:32 Je pense que c'est la plus grande ville du monde. Il n'y a aucune autre ville comme Paris.
06:39 Et je me suis demandé, en 2016, pourquoi Paris n'avait pas un club de basket, et pourquoi ils n'avaient pas une arène.
06:54 Alors, je suis allé sur Internet, j'ai commencé à faire de l'étude, et j'ai vu que, à cause de l'offre olympique,
07:02 il y avait des plans pour construire une arène.
07:06 J'ai donc volé ici plusieurs fois, j'ai commencé à prendre des rencontres.
07:13 Une chose m'a amené à une autre.
07:15 Ça a pris 18 mois pour que je puisse mettre le délai.
07:21 Mais il me semblait que, et mon partenaire Eric Schwartz, qui a été un partenaire incroyablement aidant,
07:30 le propriétaire principal du club, qu'on pensait que nous créions quelque chose de valable pour tout le monde, pas seulement pour nous.
07:39 Pour, surtout en Paris, ce que nous considérons comme une communauté sous-servie.
07:48 Si vous venez voir nos matchs, même aujourd'hui, c'est noir et blanc, jeune et vieux,
07:54 beaucoup de familles, beaucoup de enfants.
07:58 C'est une arène qui s'apprête à servir le Grand Paris.
08:02 Tout le Grand Paris.
08:04 Et donc, je pense que nous avons maintenant une chance, avec la nouvelle arène,
08:09 de construire un vrai business,
08:11 et de prouver que le club de basket dans Paris peut atteindre de très hauts niveaux.
08:21 L'investissement de l'NBA dans un meilleur sens aiderait tout le monde.
08:26 Tout le monde en Europe.
08:27 Mais nous ne le planons pas.
08:29 Ce n'est pas une partie de notre plan et de notre plan à long terme.
08:33 Notre plan est maintenant de construire le club,
08:39 pas à pas, maintenant dans la nouvelle arène,
08:41 tout comme nous l'avons fait avant la nouvelle arène.
08:45 Nous avons fait cela dans un sens très, je pense, smart.
08:48 Nous n'avons pas essayé de se mettre du money au club.
08:52 Nous avons été très prudents dans les années précédentes.
08:56 Et je pense que nous avons gagné,
09:00 de la fois, et de la fois.
09:06 David Kahn, merci.
09:07 Merci.
09:08 Il y a un autre événement déterminant dans le sport cette semaine,
09:12 c'est le Super Bowl, et David va rester avec nous pour nous en parler.
09:15 C'est le jour où l'Amérique se met hors service,
09:22 injoignable, déconnectée, rivée sur leur télé pour regarder le Super Bowl.
09:26 Et ce jour, c'est dimanche.
09:27 Bonjour Pierre-Yves Dugas, vous êtes notre correspondant aux Etats-Unis.
09:30 Racontez-nous cette folie Super Bowl, qui est bien plus qu'une compétition sportive.
09:35 Le jour du Super Bowl, c'est le jour d'une grande messe œcuménique
09:40 où l'Amérique se retrouve, cette Amérique dont on dit souvent qu'elle est polarisée,
09:44 qu'elle est déchirée culturellement.
09:46 Il reste au moins un grand événement, le Super Bowl,
09:50 qui rassemble les amis, les familles, toutes les générations,
09:54 tous les milieux sociaux professionnels, autour de la télévision.
09:58 Ça commence dès le dimanche après-midi et ça dure jusqu'à la fin de la compétition,
10:03 après 22 heures.
10:04 On attend encore au moins 110 millions de téléspectateurs et d'internautes
10:11 pour regarder cet événement qui sera diffusé cette année sur la chaîne CBS.
10:15 Le record absolu de l'audience avait été atteint l'an dernier sur Fox
10:19 avec un petit peu plus de 115 millions de téléspectateurs.
10:24 Dans une circonstance où le paysage audiovisuel est extrêmement fracturé,
10:32 en particulier aux États-Unis, avec l'avènement des plateformes de vidéos à la demande,
10:36 le grand rendez-vous de la télévision traditionnelle demeure,
10:41 et est plus populaire que jamais, avec le Super Bowl,
10:45 ce qui est une très bonne affaire pour celui qui a acheté les droits, en l'occurrence CBS cette année,
10:49 très bonne affaire aussi probablement pour les publicitaires,
10:52 puisque le spot de publicité cette année, pour 30 secondes de message, vaut 7 millions de dollars.
10:58 Ça nous fait un peu plus de 233 000 dollars par seconde de publicité.
11:05 Il y a de la place pour quelque chose comme 70 spots publicitaires au cours de cette rencontre
11:10 qui, ah oui, petit détail, va opposer Kansas City à San Francisco.
11:15 Ce n'est pas un petit détail. Je m'adresse à la fois à l'Américain que vous êtes,
11:20 même si vous officiez dans le basket, on ne peut pas être insensible au Super Bowl.
11:25 Le Super Bowl, comme je l'ai dit,
11:31 la Ligue nationale de football, pas seulement le Super Bowl,
11:34 la Ligue nationale de football est si dominante dans les sports américains.
11:40 Je ne pense pas que les gens en France ou en Europe comprennent à quel point c'est dominant.
11:46 L'année dernière, des 100 plus élevés de télévisions américaines,
11:52 93, quatre-vingt-trois, étaient des jeux de football de l'NFL.
11:59 Sept n'étaient pas. Pensez à ça. Pensez à son impact sur la culture américaine et sur la société.
12:07 Ce n'est pas seulement un jour de l'année. C'est le plus grand jour, mais le NFL est le roi.
12:16 Je reparle en français. Est-ce que justement, pour vous, le succès de ce Super Bowl profite non seulement,
12:23 évidemment, au football américain, mais à tous les sports US ?
12:27 C'est un jour de fête nationale.
12:32 Si vous étiez en Amérique, regardez à l'extérieur, tout le monde ne va pas le manquer.
12:40 Ils ont fait un travail magnifique de construire le marquage du Super Bowl.
12:47 La salle de jeu de la demi-heure. Oubliez le jeu.
12:50 Vous aurez des gens qui parlent de la salle de jeu de la demi-heure pendant les trois dernières semaines.
12:55 Ce qu'ils ont fait est vraiment spectaculaire.
12:58 On va voir une infographie sur les chiffres clés du Super Bowl
13:03 et on va découvrir à quel point c'est un énorme business, Frank.
13:08 Quand on voit le prix de 30 secondes de spot de pub, 7 millions de dollars.
13:12 Pour vous donner un équivalent, 7 millions de dollars, c'est parfois, en France, ou en Europe,
13:18 le budget global publicitaire d'une marque globale.
13:22 C'est-à-dire à la fois pour payer les honoraires de l'agence, pour payer le coût de production,
13:26 pour payer l'achat d'espace, pendant toute une année.
13:29 Et là, en 30 secondes, on le crame. Mais c'est normal.
13:32 On parle de la plus grande audience de l'année dans le monde entier.
13:36 On parle à parfois plus de 100, 111, 110, 112 millions de personnes.
13:40 Donc c'est logique que ça coûte ce prix-là.
13:42 D'ailleurs, on va en voir une. On va voir une de ces pubs qui sera jouée à la mi-temps du Super Bowl
13:46 et qui vaut 7 millions de dollars.
13:50 Donc, David et moi, on va être dans une petite pub.
13:53 Soyez honnêtes. Je suis.
13:55 Soyez honnêtes.
13:56 OK. C'est une pub grande.
13:58 Dites-leur ce qu'il se passe.
13:59 David, je vais essayer.
14:00 Non, dites-leur ce qu'il se passe.
14:02 OK. C'est pendant le grand jeu de baseball.
14:06 Le super grand jeu de baseball.
14:08 Ou était-ce le hockey.
14:10 Le hockey. Le hockey.
14:12 Oh, et dites-leur de Jessica Aniston.
14:14 Jessica Aniston va être dans celui-ci aussi.
14:17 Merci.
14:18 On aime Jessica.
14:20 On aime Jessica.
14:23 Bon, cette publicité magnifique avec quand même deux Britanniques
14:28 qui font la promotion du plus grand événement américain.
14:30 C'est une victoire pour vous.
14:31 Bon, mais il y a une série Netflix en ce moment sur David Beckham.
14:36 Donc Uber Eats, très intelligemment,
14:39 sachant que beaucoup de gens l'ont regardé, a choisi.
14:42 Mais, juste pour vous montrer ce qu'il y a à l'Amérique,
14:46 le jour prochain, tout le monde va ranger les publicités
14:52 à chaque émission de la matinée.
14:53 À chaque émission de la matinée, ils vont montrer les meilleurs publicités
14:57 et ils vont leur donner des grades.
14:59 A, B, C, D.
15:02 Comme un enfant de l'école.
15:04 C'est difficile de décrire aux gens en Europe
15:09 ce genre d'énormité,
15:13 ce genre d'énormité de ce jour.
15:15 Est-ce qu'au basket, il existe aussi ce genre de folie,
15:19 sur le dernier match de l'année ?
15:21 On sait quand même que le dernier match de l'année au basket
15:24 provoque aussi ce genre de choses.
15:25 Mais c'est pas la même chose culturellement ?
15:27 C'est pareil pour quelques raisons.
15:29 Une, l'NFL a sa propre dimanche,
15:32 comme le football européen.
15:34 Le football de Toulouse-Dimanche,
15:37 alors que maintenant, c'est aussi dimanche et dimanche.
15:41 L'autre chose, c'est que c'est violent.
15:43 Les Américains aiment la violence.
15:45 Et il y a beaucoup de violence dans ça.
15:48 Et enfin, c'est juste le bon programme.
15:52 C'est trois heures.
15:54 Pas trop long, pas trop courte.
15:57 Mais je crois vraiment, je reviendrai à Dimanche,
16:00 c'est un dimanche, et c'est très important en Amérique
16:02 quand les gens sont à la maison.
16:04 Merci Dieu, c'est dimanche.
16:06 Je pense que, en ce moment,
16:14 je disais à beaucoup de gens avant
16:16 que ce serait le Trescher, le ticket le plus cher.
16:19 Et c'est le cas.
16:21 Mais c'est aussi parce que c'est Las Vegas.
16:24 Beaucoup d'Américains pensent à Las Vegas
16:27 comme un grand endroit pour regarder un événement sportif.
16:31 Et donc, je n'arrive pas à y être.
16:33 C'est au-delà...
16:35 Une idée ? C'est au-delà ?
16:37 C'est au-delà de mon...
16:38 Je préfère le regarder sur la télévision
16:40 parce que je veux voir tout.
16:42 Je ne sais pas, la première place,
16:44 elle est peut-être à 15, 20 000 dollars ?
16:46 Non.
16:47 Plus ?
16:48 8 000 dollars.
16:49 8 000 ?
16:50 8 000 dollars.
16:51 Ah bon ? D'accord.
16:52 La plus chère, je dirais jusqu'au moins 100 000.
16:54 Non, la place, la 8 000 dollars,
16:56 et la plus chère en unique, c'est 52 000 dollars.
16:59 Ah oui, mais en revente derrière...
17:01 Oui, c'est 50 000 dollars.
17:02 Ah ben voilà, mais ce n'est pas aussi extrême que je le pensais.
17:05 Est-ce que Pierre-Yves Dugas est encore avec nous ?
17:07 Je suis là.
17:08 Pierre-Yves, juste d'un point de vue purement sportif,
17:11 quels sont les pronostics ? Qui est favori ?
17:14 Les 49ers, a priori, sont un petit peu avantagés,
17:18 en tout cas si l'on en juge par leur cote auprès des bookmakers,
17:23 puisque cet événement, qui lieu bien choisi,
17:27 se déroule à Las Vegas,
17:29 va faire l'objet du plus grand volume de paris jamais observé,
17:32 même pour la NFL.
17:34 Un adulte américain sur quatre,
17:37 ça fait 68 millions de personnes,
17:39 va placer un pari sur le Super Bowl cette année.
17:42 L'an dernier, ce total faisait 16 milliards de dollars,
17:45 on va dépasser 23 milliards de dollars cette année.
17:48 Et la cote de succès probable des 49ers est légèrement supérieure.
17:54 Il y a plusieurs moyens de parier, ça me dépasse largement,
17:56 parce que je ne suis pas un parieur.
17:58 On peut parier sur l'issue du match,
18:00 mais on peut parier aussi sur l'écart de points entre les deux équipes.
18:04 Ce sont des pros qui organisent tout ça, plus que jamais, à Las Vegas.
18:08 Encore donc un record qui sera battu,
18:10 ne serait-ce qu'avant même le coup de sifflet du match,
18:13 on sait qu'au niveau des paris, le record sera battu.
18:16 Et d'un mot, Pierre-Yves, j'ai vu qu'il y avait aussi un petit début de polémique
18:21 avec, au-delà de la dimension sportive, une dimension politique,
18:25 parce que Trump s'est invité dans le Super Bowl.
18:28 Trump s'invite partout.
18:31 Trump ne veut pas que Taylor Swift,
18:35 qui pourrait faire une apparition,
18:37 bien qu'elle soit en ce moment quelque part entre Tokyo et Melbourne,
18:40 pour venir saluer son amoureux,
18:43 qui est un des meilleurs joueurs de l'équipe des Kansas City Chiefs,
18:46 qui est M. Travis Kelsey.
18:50 Taylor Swift, qui est la chanteuse la plus populaire de très loin aux États-Unis,
18:56 est une pro-démocrate qui a déjà, dans le passé, appelé à voter Biden.
19:00 Il y a toute cette conspiration selon laquelle il y a un complot.
19:04 Taylor Swift, NFL pour aider Joe Biden.
19:08 Donc, évidemment, Donald Trump tient à être là.
19:11 Il a l'argent pour le faire.
19:14 Être au Super Bowl, c'est considéré culturellement
19:17 comme un événement qui vous marque pour toute votre existence.
19:21 Ce n'est pas simplement un endroit où on veut être pour voir un beau match,
19:24 c'est aussi un endroit où on veut être pour se faire voir
19:27 et pour rencontrer d'autres célébrités
19:30 de tous les milieux, des milieux de la finance, par exemple.
19:35 On a un billet pour le Super Bowl, c'est le couronnement d'une carrière.
19:41 - Merci Pierre-Yves Dugas, merci pour cette précieuse analyse.
19:45 David, merci beaucoup. - Merci Pierre.
19:47 - Et puis on croise les doigts pour cet Adidas Arena,
19:50 et on y sera, on sera là dimanche. - Merci.
19:52 Polémique autour de la rémunération de Tony Estanguet,
19:58 le président du Comité d'organisation des Jeux Olympiques Paris 2024.
20:02 On vient d'apprendre qu'une enquête a été lancée par le parquet financier.
20:05 Pauline Grattel, qu'est-ce qu'on lui reproche exactement ?
20:08 - Alors tout d'abord, on lui reproche le montant de sa rémunération annuelle.
20:12 Jusqu'en 2020, Tony Estanguet a perçu 270 000 euros brut par an.
20:18 Ce sont les chiffres que le Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques,
20:23 le COJOP, a rendu public en 2018.
20:26 Ce montant a été décidé sur proposition d'un comité des rémunérations,
20:31 composé d'experts indépendants chargés de s'assurer de la pertinence de la politique de rémunération,
20:37 explique le comité.
20:38 - Mais où est le problème alors ?
20:39 - Alors le problème c'est que le COJOP est une association de type loi 1901,
20:44 donc en principe la rémunération de ses dirigeants est plafonnée,
20:48 et vous imaginez bien que le montant autorisé est bien inférieur.
20:51 Mais ça ne s'arrête pas là.
20:53 Ce qui pose également problème, ce sont les modalités de règlement de cette rémunération.
20:57 Selon le canard enchaîné, Tony Estanguet aurait créé une société
21:01 qui facture des prestations non commerciales au COJOP dont il est le président.
21:06 Ce qui pose une question sur le contrôle de la réalité et la qualité des prestations
21:11 effectuées par la société d'Estanguet, écrivait le journal en octobre dernier.
21:15 Ça avait d'ailleurs déjà interpellé en 2021 l'agence française anticorruption,
21:20 qui a souligné dans deux rapports des risques d'atteinte à la probité
21:24 et de conflit d'intérêt dans l'organisation des jeux.
21:27 - Et que répond dans ce cas-là le COJOP ?
21:29 - Alors le COJOP répond qu'il est étonné par l'ouverture de l'enquête
21:32 et que le plafonnement de la rémunération des dirigeants d'associations ne s'applique pas dans son cas.
21:37 Le COJOP explique au journal Le Monde que le comité poursuit un but d'intérêt général,
21:42 mais n'a pas une gestion désintéressée au sens fiscal du terme,
21:46 notamment parce qu'elle est financée en quasi-totalité par des revenus commerciaux,
21:51 à l'inverse des associations non lucratives,
21:54 pour lesquelles la rémunération des dirigeants est soumise à un plafond.
21:57 Paris 2024 est par exemple assujetti à la TVA dans les conditions de droit commun, ajoute-t-il.
22:03 Et le caractère lucratif de son activité, liée à ses recettes commerciales,
22:07 les partenariats, la billetterie, les droits télé, lui a été confirmé par rescrit fiscal.
22:13 Il assure également que le montant des factures émises par la société de Tony Estanguet
22:18 fait l'objet d'un audit annuel dans un souci de transparence. Bref, que tout ça est clean.
22:23 Et quelles vont être les conséquences de cette affaire ?
22:26 Alors c'est difficile à dire. L'enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance économique
22:31 au sein de la police judiciaire parisienne et ça va sans doute prendre un certain temps.
22:36 Mais quoi qu'il en soit, ça va jeter encore un peu plus de discrédit sur l'organisation des JO
22:41 qui, comme le rappelle le Parisien, fait déjà l'objet de trois autres enquêtes financières distinctes,
22:47 notamment pour des soupçons de favoritisme et de détournement de fonds publics lors de l'attribution des marchés.
22:53 Pauline Grattel, c'était clair. Merci.
22:55 Merci beaucoup.
22:56 Merci Pauline.
22:57 Cette semaine, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a eu une nouvelle idée.
23:05 Anne Hidalgo est un être paradoxal, capable du meilleur comme du pire.
23:09 Tantôt notre dame de Paris et dès le lendemain notre drame de Paris.
23:15 Capable de nommer citoyens d'honneur de la ville les victimes françaises du Hamas
23:21 et le lendemain, prenant une décision totalement hallucinante
23:25 qui est d'empêcher les automobilistes de s'approcher, je le dis en respirant, de Mato-Refel.
23:31 Je dis Mato-Refel parce que j'ai eu la chance de naître devant cette merveille, cette splendeur, ce phare,
23:36 cette icône, cette référence mondiale qui est non seulement le monument le plus visité au monde
23:41 mais surtout le plus adoré de tous. Pourquoi ?
23:45 Parce qu'il fascine. Il fascine le monde entier.
23:47 Cet amas de fer et de ferraille qui s'élève vers le ciel est un phare pour non seulement Paris mais pour le monde entier.
23:54 Et aujourd'hui, on voudrait nous éloigner de cette tour en prétextant, bien entendu, encore une fois,
24:01 qu'il faut reboiser, refleurir.
24:03 C'est très bien, mais on peut reboiser, refleurir sans empêcher les voitures électriques, par exemple, demain
24:09 ou les scooters électriques de s'approcher de cette attraction universelle.
24:14 Pourquoi ? Quand on est en voiture à Paris, plus on s'approche de la Tour Eiffel, plus on retombe en enfance.
24:19 Nous redevenons tous des enfants.
24:21 Donc, de grâce, Madame Hidalgo, qui est parfois, j'ai plutôt tendance à l'appeler Madame Hidalgauche,
24:26 et mal à droite, laissez-nous notre Tour Eiffel tranquille.
24:31 Laissez-nous rêver. Reboisez, si vous le voulez. Remettez des fleurs.
24:36 Empêchez certaines voitures polluantes de s'en approcher, mais de grâce, laissez-nous aller vers ce phare,
24:41 vers cet aimant qui nous fait encore plus aimer Paris et la ville.
24:45 Donc, s'il vous plaît, pas de mesures suicidaires contre la Tour Eiffel et laissez-nous vivre Paris tranquille.
24:54 On clôt cette édition par le ninja.
24:57 Franck, qui se cache derrière le ninja qui promeut une chaussure de sport, une chaussure à crampons, la Predator 24 ?
25:15 Au début, je me suis dit que c'était un grand joueur de foot, ou alors peut-être un rappeur, un chanteur, un musicien,
25:20 mais vu comment il danse avec les pouces comme ça, franchement, je ne vois pas.
25:25 Réponse en images.
25:44 Non, mais ça ne me surprend pas. Seul Mourinho, que j'adore, qui est pour moi une idole foot et en dehors du foot,
25:50 qui est un comédien, qui est un type incroyable, qui a une légende, pouvait faire ce genre de choses.
25:55 C'est vrai que je ne m'y attendais pas du tout, et ça, c'est Mourinho.
25:57 Il est toujours là où on ne l'attend pas, il fait toujours ce que les autres ne font pas, et voilà, seul lui pouvait le faire.
26:04 À vie, ce sera le ninja Predator.
26:06 Quelle est la contribution, là, je m'adresse au publicitaire, d'une campagne menée par Adidas pour vendre des chaussures à crampons ?
26:13 Ce type de campagne ?
26:15 Alors, ce type de campagne, vous savez, en plus, ils ont utilisé pas mal d'autres stars pour les Preds.
26:19 Le Pred, c'est le nickname, comme on dit, le petit nom des Predators.
26:22 C'est vrai que c'est très important de s'appuyer toujours sur les figures d'autorité, et Dieu sait si...
26:26 Alors, là, ce n'est pas un joueur, c'est un entraîneur.
26:28 C'est là qu'il y a une fausse piste.
26:29 En général, on prend des grands joueurs, pourquoi ?
26:31 Pour expliquer que c'est tout con, ils jouent avec, faites comme moi, jouez avec ces chaussures-là.
26:36 Là, on a un entraîneur, on a un coach.
26:38 C'est beaucoup plus malin, je trouve, parce que c'est comme si le coach conseillait de porter ses chaussures à tout son vestiaire.
26:45 Donc, quelque part, avec un seul gars, un entraîneur, vous avez tout le vestiaire.
26:49 Je trouve que là, Adidas, ils ont vraiment innové.
26:52 Merci, Franck.
26:53 Merci, Pierre.
26:54 Vous n'étiez pas trop triste de ne pas avoir votre vis-à-vis face à vous, cette semaine ?
26:58 Écoutez, Mickael a le droit de prendre des vacances.
27:01 Il souhaite encore une bonne fin de vacances, mais on se retrouve, vous n'en faites pas sur le ring très rapidement.
27:05 Fin de cette édition. À très vite sur Sportsmore et tout de suite la suite des programmes sur Bsmart.
27:09 [Musique]