Ce week-end, les opposants de l'autoroute A69 se sont rassemblés, accompagnés d'une personnalité controversée, Greta Thunberg. Ce qui commençait comme une manifestation pacifique contre l'autoroute A69 a évolué progressivement vers des affrontements violents avec les forces de l'ordre.
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00:00 Une contestation qui s'est peu à peu durcie avec le temps.
00:03 En avril 2023, des militants campaient dans des tentes
00:07 et s'étaient perché pendant plusieurs semaines dans les arbres
00:10 pour dénoncer l'impact écologique du chantier.
00:12 Il y a beaucoup d'arbres qui vont être impactés,
00:14 et notamment des platanes qui sont en termes de pyramide de la biodiversité.
00:19 Ils sont en haut de la pyramide de la biodiversité.
00:21 C'est des corridors écologiques.
00:22 Une mobilisation jusque-là pacifique, mais qui va rapidement dégénérer.
00:26 Fin octobre, selon la préfecture du Tarn, près de 4 900 manifestants
00:30 s'étaient rassemblés pour dire non au projet.
00:33 Des militants radicaux s'étaient alors détachés du cortège
00:35 pour commettre des exactions contre deux entreprises du BTP
00:38 engagées sur le chantier de la 69.
00:40 Dans cette cimenterie, les bureaux et plusieurs engins de travaux publics
00:44 avaient été incendiés.
00:46 Détégradation que le ministre des Transports de l'époque, Clément Bonne,
00:49 avait fortement condamné.
00:51 Je condamne ces violences scandaleuses et inexcusables.
00:54 Beaucoup n'étaient là que pour en découdre.
00:56 En démocratie, manifester est un droit, casser est un délit.
00:59 Une manifestation qui s'émuait en affrontement
01:02 lorsque les forces de l'ordre ont investi la ZAD,
01:05 occupée illégalement par des manifestants, déterminés à en découdre.
01:09 Face à des contestations de plus en plus violentes,
01:15 Clément Bonne avait annoncé l'abandon de plusieurs projets routiers controversés.
01:19 Celui de la 69, en revanche, sera bel et bien mené à son terme.
01:23 (Bruit de la mer)
01:24 (Générique)