• il y a 9 mois
Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !


Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.

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Transcription
00:00 Ce n'est que le début du scandale sexuel et politique.
00:03 Le patron d'une boîte de nuit échangiste brise le silence.
00:05 On va revoir ce qui s'est passé au Sénat.
00:08 Gilles, c'est incroyable ce qui s'est passé au Sénat cette semaine.
00:10 On va le rappeler pour nos téléspectateurs.
00:11 Allez-y.
00:12 – Une sex tape a été dévoilée.
00:14 Cette tape a été donnée au président du Sénat, Gérard Larcher,
00:19 qui l'a gardée par devers lui.
00:20 Elle montre un sénateur, pantalon baissé, avec une secrétaire médicale.
00:25 Le problème, c'est que cette secrétaire médicale, ensuite,
00:28 munie de cette sex tape, a fait chanter un sénateur très connu
00:32 qui était avec elle à ce moment-là.
00:34 Elle a obtenu 45% de hausse de salaire en deux ans.
00:37 Et à un moment, le médecin, qui en a eu marre d'elle, a dit
00:41 "écoutez, j'en ai marre de vous".
00:42 Elle lui a dit "eh, eh, je suis invirable, j'ai des moyens de pression, etc."
00:46 Donc du coup, le médecin est allé à la DRH
00:48 et c'est le médecin qui a été viré, pas la secrétaire médicale.
00:50 – Exactement.
00:51 Regardez cet extrait pour mieux comprendre, c'est incroyable.
00:54 – Ça ressemble un peu au scénar de "Sexe, mensonges et vidéos".
00:57 Ça, on connaît, mais que ça soit tourné sous les dorures du Sénat,
01:00 ça, il faut avouer qu'on ne s'y attendait pas.
01:02 La vénérable institution, et tout frais, vous le disiez,
01:04 cette affaire depuis trois mois,
01:06 depuis révèle Le Canard que son président, Jérôme Arlarcher,
01:09 deuxième personnage de l'État, rappelons-le,
01:12 a visionné la séquence "Olé, olé, qui voit-on ?"
01:15 Un sénateur très connu, paraît-il, mais Le Canard ne donne pas son nom,
01:18 l'épartie intime à l'air dans son bureau,
01:21 batifolant avec une femme qui le filme avec son téléphone portable,
01:24 la femme qu'on entreaperçoit dans un miroir.
01:28 – Merci, j'aurais préféré que ce soit une explication sur ces news,
01:31 mais bon, je vais aller me mettre sur BFM.
01:33 Bruno, comment il va ?
01:34 – Bonjour.
01:35 – Ça va bien ? Vous faites du patinage artistique ?
01:37 [Rires]
01:40 J'aime bien, c'est sympa.
01:42 Merci d'être avec nous.
01:44 Vous étiez déjà venu il y a quelques années dans TPMP,
01:46 on est très heureux de vous revoir à nouveau.
01:48 Parce que, juste avant qu'on parle de cette histoire de sextape au Sénat,
01:52 Florian Philippot, j'aimerais que vous réagissiez là-dessus,
01:54 c'est une histoire de fou.
01:55 – Déjà, ce sénateur qui se fait filmer comme ça dans son bureau en 2024,
02:00 là, il n'est pas très malin.
02:03 – Il ne s'est pas fait filmer en 2024.
02:04 – Non, ou en 2022.
02:05 – Parce qu'il n'est plus sénateur à l'heure où on se parle.
02:07 – Oui, mais bon, il s'est fait filmer il n'y a pas longtemps.
02:09 – Aujourd'hui, ce n'est pas très malin.
02:13 Pour le reste, il faut bien qu'il s'occupe un petit peu aussi, ce sénateur.
02:17 C'est tout, si vous voulez, moi, ce truc, je le supprimerai, le Sénat.
02:19 – Ah oui, d'accord.
02:20 – Oui, en plus, c'est joli, c'est le Palais des Mouchambou.
02:22 – Si vous supprimez le Sénat, plus de sex tape.
02:24 – Plus de sex tape, ça règle le problème.
02:26 Il y a comme augmentation de 700 euros par mois,
02:27 parce qu'ils viennent de s'augmenter.
02:29 – Les frais de mandat.
02:30 – Frais de mandat, oui.
02:31 Les mecs qui payent leur coiffure, leur vêtement.
02:33 – Qui a déjà fait une sex tape ici ?
02:34 [Rires]
02:38 C'est sûr.
02:40 Vous savez qui c'est avec Philippe Candeloro ?
02:42 [Rires]
02:45 Non, personne ici.
02:46 Bon, Raymond ?
02:47 – On ne vous retourne pas la question, Cyril ?
02:48 – Non, on ne vous retourne pas la question.
02:50 Non, non, moi non.
02:51 – Une bonne technique, ça.
02:52 – Non, moi non.
02:53 Et vous, sur York ?
02:54 – Non, sur que non.
02:55 – Parce que vous avez Glow Up, non ?
02:56 – C'est Glow Up, oui.
02:58 – Alors Bruno, merci d'être avec nous.
03:01 Bruno, vous êtes patron d'une boîte de nuit échangiste.
03:03 – Oui.
03:03 – À Saint-Maur-des-Fossés,
03:05 ce n'est pas un truc où on échange des guéridons.
03:09 Et aujourd'hui, on vous a demandé de venir
03:10 pour nous raconter votre business
03:12 et les rencontres importantes que vous avez faites
03:14 pendant toutes ces années.
03:15 Déjà, comment on devient patron de boîte échangiste ?
03:18 – Ah !
03:20 – Parce que c'est vrai que quand on vous voit…
03:22 – J'ai fait un livre, il y a un livre qui sort bientôt.
03:24 – Vous n'avez pas l'air comme ça, sans rigoler.
03:25 On ne vous voit plus échanger des allumettes que des…
03:28 [Rires]
03:29 – La bifle, ce n'est pas le moine.
03:31 – Excusez-moi.
03:32 – La bifle, ce n'est pas le moine.
03:33 – Oui, bien sûr, j'ai sûr.
03:35 – On peut être aussi député en n'ayant pas la tête.
03:37 – J'ai sûr, oui.
03:38 – Non, non, on est patron de boîte, ça fait 26 ans déjà que c'est ouvert.
03:41 Donc ça fait déjà un petit moment.
03:42 Je suis passé en 2020 chez vous.
03:43 – Je sais.
03:44 – Pendant le Covid, suite à M. Lasalle, son intervention au sein de l'hémicycle.
03:48 – Bien sûr, oui.
03:49 – Et puis là, je viens dans le sens où, oui, c'est un petit peu de l'hypocrisie.
03:52 J'écoutais M. Philippot dire que les sextuples, etc.
03:55 Il y en a partout.
03:56 – Il y en a partout.
03:57 – Dans toutes les…
03:59 – Partout, on va dire.
04:00 Dans le public, il y en a partout.
04:01 [Rires]
04:02 – Je ne sais pas.
04:03 Mais il y en a dans toutes les institutions.
04:04 C'est un secret de Polychinè.
04:06 – Oui, ça, oui.
04:06 – Je le vois bien, les gens qui viennent chez moi, il y a des gens connus.
04:09 – Alors justement, on va en parler, parce que…
04:10 [Rires]
04:12 – S'il y a quelqu'un autour de la table qui est déjà venu au club, oui.
04:15 – Autour de la table ?
04:16 – Voilà, comme ça au moins.
04:17 – Ouh là là !
04:18 – Attendez, attendez, on va en parler dans un instant.
04:20 [Rires]
04:25 Vous le dévoilerez après.
04:27 Vous le dévoilerez après.
04:28 Pour l'instant, on va rester sur les autres.
04:30 Ça marche bien, le club échangeiste ?
04:32 – Ça marche… Alors, il y a une belle école…
04:34 – Et comment ça se passe ?
04:34 Parce qu'on doit venir avec une compagne.
04:37 – Obligatoirement.
04:38 – On peut venir seul ?
04:38 Mais si on n'a rien à échanger ?
04:40 – C'est un sauna-mame-jacuzzi.
04:41 – Un sauna-mame-jacuzzi, oui.
04:42 – Ça s'appelle l'Hippocampe, parce qu'hier j'ai entendu…
04:44 – Vous avez fait un…
04:45 – Oui, oui, c'est important.
04:47 Non, on y vient, on peut venir homme seul, couple ou femme seul,
04:50 il n'y a pas de problème.
04:51 C'est un club libertin, c'est un état d'esprit, on en avait parlé ensemble.
04:54 – Oui, c'est sympa, quoi, bonne ambiance.
04:56 – Depuis 26 ans, le monde a changé.
05:00 – Et vous, vous travaillez avec votre femme là-bas ?
05:02 – Ma femme est décédée il y a 5 ans.
05:03 – Ah d'accord, parce que vous travailliez avec votre femme avant, non ?
05:05 – Avant je travaillais avec ma femme, 7 salariés,
05:07 maintenant je n'en ai plus, parce que le Covid est passé par là.
05:10 – Mais vous en sortez quand même ou pas ?
05:11 – Je m'en sors, je m'en sors, c'est très très difficile
05:14 parce qu'aujourd'hui je suis malheureusement victime de l'administration fiscale.
05:18 – Ah ouais, d'accord, puis l'électricité.
05:20 – Parce que dans l'émission du Rège,
05:21 maintenant j'étais victime des partis politiques.
05:24 – Ah ouais ?
05:25 – Bah oui, parce que quand je suis passé à votre émission la dernière fois,
05:27 j'avais dit qu'il y en avait qui venaient chez moi
05:29 et j'ai subi des pressions pour savoir qui venait chez moi.
05:31 – Non.
05:32 – Ils n'ont jamais su.
05:33 – Non, c'est pas vrai, ah ouais ?
05:34 – Je ne dirai jamais qui viendra chez moi, ça c'est certain.
05:36 – À part celui qui est autour de la table.
05:37 [Rires]
05:40 – Mais sinon, et donc, ils ont essayé de savoir qui venait ?
05:43 – Ah oui, oui, oui.
05:44 – Quoi, genre vous avez reçu des appels après de passer ici ?
05:46 – Oui, oui, j'ai reçu beaucoup de messages, beaucoup d'appels.
05:49 Maintenant j'ai quitté du reste Facebook,
05:51 et après maintenant je suis sur TikTok.
05:53 – De qui pardonnez-moi ?
05:55 – De partis politiques.
05:56 – Ah oui ?
05:57 – Ah oui, oui, des partis politiques.
05:58 – Ils vous ont dit quoi ? "Oh, Bruno..."
06:00 – Ils m'ont demandé, voilà, vous êtes passé chez M. Hanouna,
06:02 est-ce que vous pourriez nous en dire plus ?
06:04 Qui vient chez vous, etc. ?
06:05 Non, non, je suis…
06:06 – Pour essayer d'incriminer quelqu'un dans l'autre parti,
06:08 de dire "il a pris l'enfant".
06:09 – Voilà, de savoir qui c'était pour essayer de le dégager.
06:11 Non, c'est pas possible.
06:12 – Ah, les salauds !
06:13 – Et ça m'a… j'ai vraiment eu des problèmes à cause de passage à l'émission.
06:17 – Ah, les salauds ! C'est un truc de fou.
06:20 – Non, c'était cette idée.
06:20 – Vous avez vraiment eu du problème, parce que les mecs ils voulaient…
06:22 – Alors j'ai rouvert le 1er juillet.
06:24 – Ouais, d'accord, ouais.
06:25 – Et là, je me suis fait assassiner de tous les côtés.
06:27 – C'est-à-dire ? Bah l'électricité, parce que le sauna, ça douille.
06:29 – Alors l'électricité, oui, déjà, et puis le fisc,
06:32 puisque j'ai eu un contrôle fiscal avant le décès de mon épouse.
06:34 Et aujourd'hui, ils me…
06:36 Alors, je ne peux pas en parler plus parce qu'il y a une procédure en cours,
06:39 mais ils m'ont harcelé, ils m'ont condamné, ils ont caché des preuves,
06:42 enfin bref, je me fais vraiment démolir par l'administration fiscale.
06:45 – Vous continuez quand même, c'est à Saint-Maur, alors ?
06:47 – Oui, je continue, 26 ans, bientôt la retraite,
06:50 parce que je vais avoir 60 ans dans quelques jours,
06:52 donc je me dis que voilà, 26 ans là-dedans, on a des séquelles psychologiques,
06:58 c'est très dur.
06:59 – Ah ouais ? – C'est très dur,
07:01 voir des culs, des bites, des chattes, machin, truc, c'est bon, j'en ai marre.
07:05 [Rires]
07:06 J'en ai marre, non mais c'est vrai.
07:07 – Il y a un ras-le-bol, il y a un ras-le-bol.
07:08 – Il y a un ras-le-bol, non mais c'est…
07:10 Les gens rigolent, mais c'est un métier,
07:12 moi je travaille 16 heures par jour, cette soirée.
07:13 – Bah sûr, voir des culs toute la journée, 16 heures par jour, c'est difficile.
07:18 – Non mais c'est vrai, il y a vous et le proctologue, franchement.
07:21 – Non mais c'est un métier qui est très prenant, qui est très fatigant.
07:24 – C'est assez prenant, oui, je vous confirme.
07:26 – Très fatigant, mais c'est un métier qui est fabuleux pour les gens.
07:32 – Vous m'écriez votre ras-le-bol quoi.
07:34 – Mon ras-le-bol, c'est…
07:36 – Mais vous, vous participez ou vous n'avez rien à échanger ?
07:38 – Non, jamais.
07:39 – Vous êtes en patin, vous patin, truc, ah, ça va ça, salut, salut le bébère.
07:43 – Je participe, je participe pas dans le corps de question.
07:47 Le ras-le-bol, c'est de voir les gens s'amuser, entendre des conversations,
07:52 parler tout le temps de sexe.
07:53 – Ah ouais, c'est insupportable.
07:54 – Ça dit, au bout d'un moment, au bout de 26 ans, oui.
07:56 – Ah ouais, c'est sûr, 26 ans, entendre parler de ça,
07:58 c'est comme si moi je passais 26 ans de ma vie avec Raymond au jour et demi.
08:01 [Rires]
08:03 Alors, vous avez rencontré, est-ce que vous avez rencontré
08:05 beaucoup de célébrités dans votre carrière, qui venaient dans ce club échangeé ?
08:08 Alors, on va aller corporation par corporation, sans donner les noms,
08:11 et des quoi, des chanteurs ?
08:13 – De tout.
08:14 – Des chanteurs connus ?
08:16 – De tout.
08:16 – Vraiment, quoi, tout le monde vient ?
08:18 – Oui.
08:19 – Mais quand, alors, il y a eu des, est-ce qu'il y a eu des énormes stars ?
08:22 – Oui.
08:23 – Genre des énormes stars françaises ?
08:24 – On va dire des énormes stars, mais eux, par contre, ils privatisent le club,
08:28 ils viennent le mardi, parce que je suis fermé.
08:30 – D'accord.
08:30 – Et ils louent une heure et demie, deux heures, ils viennent.
08:32 – Mais tout seul ou bien avec des… ?
08:34 – Bah tout seul dans un club échangeé.
08:35 [Rires]
08:38 – T'as raison Bélaïm.
08:39 [Rires]
08:41 C'est pas con. C'est pas con Bélaïm.
08:44 – J'ai changé ma montre.
08:45 – C'est pas con Bélaïm, c'est pas con Bélaïm.
08:47 – Elle connaît bien.
08:48 – Non, elle connaît bien, oui, oui.
08:49 Non, non, mais donc, ouais, il y a eu des…
08:51 Et sinon, est-ce qu'il y a des gens qui venaient comme ça ?
08:53 Est-ce que vous avez été surpris un jour, voilà, vous êtes tranquille,
08:55 vous êtes à la porte et puis vous voyez arriver ?
08:57 – Oui.
08:57 – Ah ouais, vraiment, genre, quoi, des…
08:59 – Il n'y a pas longtemps, oui.
09:00 – Ah, il n'y a pas longtemps, quoi, un chanteur, acteur ?
09:02 – Ah, sinon, on ne répond pas.
09:04 Non, non, non, vous n'arriverez pas.
09:06 – Non, vraiment.
09:06 – Non, mais vraiment, oui, est-ce qu'il y a des hommes politiques qui viennent ?
09:08 – Oui.
09:09 – Connus ?
09:10 – Oui.
09:11 – De premier rang ?
09:12 – Jokers.
09:13 – Oui, mais ils ne sont pas assez stupides pour aller se mélanger, enfin…
09:16 – Bah, si, si, bah, si.
09:17 – Bah, ils sont capables de le faire dans les institutions…
09:21 – Discrètes.
09:22 – Je veux dire, ils n'ont pas de honte, hein, il y en a certains, ils n'ont pas de honte.
09:24 – Quoi, donc, genre, il y a des hommes politiques qui viennent ?
09:26 – Oui.
09:27 – Donc, parce que…
09:28 – Moi, c'est leur député, hein.
09:29 – Oui, après, c'est leur député, c'est ça.
09:31 – Est-ce que vous prenez les téléphones à l'entrée ?
09:33 – Alors, on interdit les téléphones dans le club, complètement,
09:36 à part certains qui laissent le téléphone au bar, c'est l'anecdote que je vais raconter.
09:41 – Alors, vas-y, racontez-la nous, racontez-la.
09:43 – Bon, bah, à l'époque, je vais la raconter là-même,
09:45 c'est un monsieur qui nous avait laissé le portable au bar parce qu'il avait des enfants,
09:49 en bas âge, donc ils ont été s'amuser, et soudain, il y a le téléphone qui avait sonné,
09:53 et sur le téléphone, il y avait écrit "Monsieur le Président Sarkozy", qui appelait,
09:58 donc on a été prévenir cette personne, on lui a dit, et là, tout en panique,
10:02 il était très embêté, bon, et après, j'ai reconnu qui c'était,
10:05 sur le coup, j'avais pas fait gaffe.
10:07 – J'imagine, "allô, qu'est-ce que t'es en train de faire, là ?"
10:10 [Rires]
10:12 "C'est Nicolas, là, j'entends de drôles de bruits, qu'est-ce que tu fais ?
10:18 Allez, tu remets ton slip et tu te ramènes au ministère, d'accord ?
10:22 Allez, dépêche-toi, non mais, c'est vrai."
10:25 [Applaudissements]
10:28 – Peut-être, mais toujours est-il que ça m'aime à la laise,
10:33 donc le livre que j'ai fait…
10:35 – Non, parce que moi, j'imagine la scène, c'est-à-dire qu'il y a le gars,
10:37 excuse-moi, je peux te parler, c'est Sarkozy qui t'appelle, là.
10:40 – Non, non, on a été le chercher, on lui a dit,
10:44 il y a quelqu'un qui appelle sur votre téléphone,
10:46 il croyait que c'était ses enfants, et je lui ai dit, non, non,
10:48 regardez qui c'est, parce que là, il m'a dit, "excusez-moi,
10:51 ça va être gênant pour vous", je lui ai dit, "bah non, mais…"
10:54 – Il était dans le vaisselle.
10:55 – Il était en train de…
10:56 – Oui.
10:57 [Rires]
10:58 – Mais vous, vous êtes tranquille, deux minutes, s'il te plaît !
11:00 [Rires]
11:02 – Oui, bah oui, bah oui.
11:03 – J'en ai pour deux minutes, il y a un gars qui t'appelle quand même,
11:06 je n'en ai rien à foutre, maintenant tu fais ce que tu veux, tu peux continuer, mais bon.
11:09 – Non, mais quand le téléphone sonne au bar, ça peut être des enfants qui sortent,
11:12 on prévient la personne, on fait le vaisselle,
11:14 on dit à la personne, le téléphone a sonné.
11:16 – Ah oui, d'accord.
11:17 – C'est important, parce qu'il y en a qui laissent les enfants chez eux,
11:19 il y a les nounous, bon voilà.
11:21 – Vous dites que ce n'est que le début.
11:23 – Ah, parce que l'histoire de la sextape, moi je la savais déjà.
11:27 – Ah oui, quoi, c'est vrai ?
11:28 – Oui.
11:29 – La sextape du sénateur ?
11:30 – Oui, j'en sais depuis quelques semaines, parce qu'on a une dame qui est venue chez nous
11:33 et qui travaille, et qui m'avait dit ce qui se passe au Sénat,
11:37 si jamais ça se sait, je lui ai demandé, elle m'a dit, je lui ai dit,
11:41 "bah écoutez, de toute façon, il y en a plein d'histoires, il y en a plein,
11:45 il y en a plein, je crois qu'il y a des burn-out, il y a plein de problèmes comme ça, mais…
11:49 – Des burn-out ?
11:51 – Il y a des gens qui font des burn-out parce qu'ils ont des pressions.
11:55 [Rires]
11:58 Le moindre mot, il faut que je fasse attention avec le sérieux.
12:01 – Il va me faire remontir à son out.
12:03 – Les mecs, on arrête tout, j'ai des burn-out, là, on rentre à la maison.
12:07 Monique, on rentre, j'ai des burn-out, ça y est, terminé.
12:10 Tu prends ton sac, on se barre.
12:12 Tu prends ton sac, on se barre d'ici, j'ai des burn-out.
12:15 Ok ?
12:16 – Non mais il y a des gens qui subissent des pressions, voilà, il faut le savoir.
12:20 Mais ce n'est pas nouveau à l'Élysée, à Matignon, Place Beauvau, etc.
12:25 Partout, on sait très bien qu'il se passe des choses.
12:27 – Partout ?
12:28 – Il y a des choses qui vont sortir, je suis sûr et certain.
12:32 – Vous, vous savez des trucs ou pas ?
12:34 – Oui.
12:35 – Ah ouais, genre des trucs chauds ?
12:37 – Oui.
12:38 – Qui n'ont pas encore été révélés par la presse ?
12:39 – Non, pas du tout.
12:40 – Sur des hommes politiques ?
12:41 – Vous verrez.
12:42 – Comment ça se fera ?
12:43 – Vraiment.
12:44 – Ça va sortir ?
12:46 – Ça va sortir, je suis sûr et certain, quand ça va se savoir, ça va se savoir.
12:49 Je pense que M. Larcher doit savoir d'autres choses.
12:51 – Ah bon ?
12:52 – Ah oui, oui.
12:53 – Il y a eu d'autres flèches qui ont été tirées ?
12:54 – Non, il n'y a pas que le Sénat, il y a aussi l'Assemblée nationale, il y a des…
12:57 – C'est pas avec Gérard Larcher ?
12:58 – Non, parce que Gérard Larcher, parce que la dame qui est venue travailler, voilà, là-bas.
13:03 – Ah, Gérard Larcher, il n'a rien à voir.
13:06 – Il couvre quelque part, moi quand j'ai vu, quand c'est sorti, je me suis…
13:10 – Oui, il a couvert, en plus cette dame était augmentée de 45%, je crois, à son salon.
13:13 – Oui, mais lui, je ne sais pas s'il a couvert ou pas, ça on ne sait pas encore.
13:16 Moi j'aime bien Gérard Larcher en plus.
13:17 – Mais il doit être embêté.
13:18 – Ah ben il est embêté, forcément, quand tu te retrouves avec ça.
13:20 C'est comme si, moi, il se passe ça avec un chroniqueur.
13:23 Je me suis posé la question, j'ai dit qu'est-ce que je fais, au départ, je ne vais pas tout de suite…
13:27 – Dans les loges ?
13:28 – Non, non, dans les loges, sinon je fous tout le monde dehors.
13:30 [Rires]
13:31 Non, non, mais qu'est-ce que je fais ? Je fais comme Gérard Larcher, moi.
13:34 Je dis, pour l'instant, je vais voir comment je vais gérer cette affaire.
13:36 Non mais c'est vrai.
13:37 Je suis désolé, les gars, regardez, quand il y a eu une vidéo de Gilles Bernaise
13:39 qui est arrivée sur mon bureau, je peux vous dire, j'ai fermé ma gueule.
13:43 – Ce qui est sympa, c'est que le médecin a fini viré.
13:45 – Oui, ça, oui, bien sûr, exactement.
13:46 – Oui, c'est ça qui est un peu compliqué.
13:48 – Alors, c'est vrai que le médecin a fini viré.
13:51 Juste, Bruno, vous, vous savez, ce que vous avez rencontré,
13:56 c'est que c'est un des politiques vraiment de premier rang,
13:58 c'est ça, c'est ce qu'on voulait savoir.
14:00 – J'ai rencontré des politiques qui sont venus, oui,
14:02 qui aujourd'hui ont des postes plus importants ou moins importants, oui.
14:05 – Ah ouais, c'est… des animateurs ?
14:07 – Oui.
14:08 – C'est vrai ?
14:09 – Oui.
14:10 – Quelle chaîne ?
14:11 [Rires]
14:14 Moi, jamais, hein. Jamais, moi.
14:17 – Ah, moi, je sais pas, moi, je dirais…
14:18 – Non, mais tu m'aurais vu.
14:19 [Rires]
14:20 – Tu m'aurais vu, le gars.
14:21 – Je sais pas, moi.
14:22 [Rires]
14:25 – Je vais t'honnêtre, jamais, Cyril.
14:26 – Ouais, jamais, c'est vrai.
14:27 – J'arriverai jamais.
14:28 – Je l'aurais dit, moi, je m'en fous.
14:29 Je veux dire, franchement…
14:30 – On fait ce que vous voulez, hein.
14:31 – Je sais, je fais ce que je veux, je peux te dire.
14:33 [Rires]
14:34 T'as eu un réserve moins une table ce week-end, là.
14:36 [Rires]
14:37 – On va faire un sauna, je vous invite.
14:39 – Avec grand plaisir.
14:40 Attends, il paraît que c'est hyper bon pour la santé, le sauna.
14:42 Non, non, mais animateur, oui, très connu.
14:45 – Joker.
14:46 – Il a animé Joker ?
14:48 [Rires]
14:50 – Je dis rien, faut…
14:51 Non, mais animateur connu, tu peux nous le dire.
14:53 – Oui.
14:54 – C'est pas un gars qui a fait deux télés…
14:56 Acteur ?
14:57 – Il y en a.
14:58 – Chanteur ?
14:59 – Il y en a.
15:00 – Ils viennent avec leur micro ?
15:01 [Rires]
15:02 – Comment ?
15:03 Ah, je dis rien, non, faut pas insister.
15:05 Il n'y aura pas à dire les noms, on ne dira pas les noms.
15:07 Je crois que déontologiquement, je ne dirai pas les noms.
15:09 – Non, mais bien sûr, t'as tout à fait raison de ne pas dire les noms.
15:11 – Si vous vous dites un truc…
15:12 – Non, mais oui, Gilles, en business, non, c'est…
15:14 – Gilles, peut-ce que vous détenez un ou des scandales d'État
15:17 qui pourraient faire sauter, par exemple, des ministres actuellement en exercice ?
15:21 – Je pense que oui.
15:23 – Ah oui ?
15:24 – Ah la vache !
15:25 – On adore !
15:26 – Vous pensez que oui, ça veut dire oui ?
15:27 – Pour mon avis, oui, ça peut faire un scandale d'État, certaines choses, oui.
15:31 – Sans nous donner bien entendu le nom,
15:33 est-ce que vous pouvez nous décrire en quoi consisterait ce scandale d'État ?
15:36 [Rires]
15:37 Non, mais il a raison, sans nous donner le nom.
15:39 – Les gens qui m'en parlent, moi, je ne suis pas censé le savoir,
15:43 je vous le dis aujourd'hui, effectivement, il y a des affaires,
15:45 si elles éclatent, ça va faire du bruit, ça c'est sûr et certain.
15:49 – Ça va éclabousser des gens ?
15:50 – Ah oui, oui, beaucoup de choses.
15:52 Mais moi, maintenant, ces gens qui disent ça, ils le gardent pour eux,
15:55 c'est leur problème, ils sont clients libertins, je les respecte.
15:59 Bon, maintenant, ce qui est sorti, ça ne m'étonne pas,
16:02 pour moi, c'est une banalité, quoi.
16:05 Mais malheureusement, c'est grave, c'est grave,
16:08 parce que c'est une administration qui nous gouverne, quand même.
16:11 – Philippe, est-ce que vous avez une question ?
16:13 Je vous sens tout ému, là, de le voir.
16:15 – Non, non.
16:17 – Vous avez déjà été dans un club échangé, vous ?
16:19 – Non, je n'y suis pas allé, mais je comprends qu'il ne donne pas les noms.
16:21 – Heureusement, bien sûr.
16:22 – C'est comme ça.
16:23 – S'il avait dit à Florent Philippot qu'il est venu, on imaginait.
16:26 Ce n'est pas lui, autour de la table ?
16:28 – Je ne réponds pas, moi, à ces questions.
16:30 – Non, mais dites quand même que ce n'est pas moi.
16:32 [Rires]
16:39 – Ça veut dire que c'est lui.
16:41 – Dites quand même que ce n'est pas lui.
16:43 – Attendez, attendez.
16:45 – Alors, on va faire un autre truc.
16:46 – Vous pouvez très bien aller ailleurs, il n'y a pas que vous.
16:48 – Non, non, non.
16:49 – Vous avez des 700 clubs, à Paris, il y en a qui sont connus,
16:51 comme les Chandelles, le Depuis, etc.
16:53 Il faut s'arrêter, il ne faut pas s'en tirer.
16:55 – Non, mais moi, ce qui m'étonne, quand même, honnêtement,
16:57 que vous ayez des politiques connues ou des animateurs,
16:59 enfin des gens connus, qui viennent, je trouve qu'ils sont très audacieux.
17:01 Parce que, moi, vous dites qu'il n'y a pas de téléphone,
17:03 bien sûr, vous ne vous envenez pas.
17:05 – Non, non, non, parce que nous, ils sont emparés aux serviettes, ils sont nus.
17:08 – Ah ouais, d'accord, à part mettre son téléphone dans son cul.
17:10 – Son téléphone dans la serviette.
17:12 – Non, non, non, ils sont emparés aux serviettes.
17:14 Donc, il y a tous les ministres qui sont là, "Salut, tu viens, tu viens, salut".
17:20 – Il faut savoir que, quand vous arrivez chez moi,
17:23 vous mettez le téléphone soit vous laissez au bar,
17:25 soit dans la vestiaire.
17:26 – Et donc, ils sont en claquettes ?
17:28 – Sinon, si on trouve quelqu'un avec un téléphone,
17:30 nous, on prend le téléphone, je prends un marteau, je l'écrase.
17:32 – Et finissent avec le téléphone.
17:34 – Et sur ses couilles.
17:36 – Enfin, même s'il n'y a pas de vidéo, le fait que ça…
17:39 – Je ne veux pas savoir.
17:40 – Non, mais c'est sûr, s'il vous plaît, s'il vous plaît.
17:42 Non, non, juste, les mecs, ils sont emparés aux claquettes ?
17:45 – Ils peuvent amener leurs claquettes, oui.
17:47 – Ah ouais, ça va pas.
17:49 – Vous pouvez amener vos claquettes.
17:51 – Non, bon, beau gosse, beau gosse.
17:53 Non, non, mais c'est vrai que c'est beau gosse.
17:55 Alors, juste, est-ce que vous nous avez dit qu'il y avait quelqu'un
17:57 autour de la table qui était déjà venu ?
17:59 – Oui.
18:00 – Il n'a pas dit non, c'est ça qui m'embête.
18:02 [Rires]
18:04 – On en parlera après.
18:06 – Non, c'est pas lui, c'est pas lui.
18:07 – A priori, c'est pas moi.
18:08 – Juste, c'est fille ou garçon ?
18:09 – Non, non, non, non, non, non.
18:10 – Vous pouvez le dire ici, on s'en fout.
18:11 – Non, oui.
18:12 – Ils s'en foutent, hein.
18:13 – Non, non, non, non, non.
18:14 – Non, c'est Gilles.
18:15 – Non, non, je ne dirai rien.
18:16 – Mais pourquoi moi ?
18:17 [Rires]
18:18 – Je vous ai dit où je suis allé.
18:19 – C'est vrai qu'il a la tête quand même un peu de l'emploi.
18:21 – Ah, bien sûr, c'est Raymond.
18:22 – Je ne réponds pas, moi.
18:23 [Rires]
18:25 – Je ne réponds pas à cette question.
18:26 – Mais c'est Raymond, si c'est toi, dis-le.
18:29 – Alors, Raymond, je l'ai connu il y a plus de 20 ans.
18:33 Il livrait les boissons…
18:34 – À l'hôtel.
18:35 – Non, il livrait les boissons au club.
18:37 – Non, ah !
18:38 [Rires]
18:40 – Mais toujours quand on était fermé, il livrait…
18:43 – Il n'a jamais sorti sa canette ?
18:45 – C'est vrai, il n'a pas de canette.
18:46 [Rires]
18:49 – C'est comme ça que… Non, mais c'est vrai ou pas ?
18:51 – Bien sûr que c'est vrai.
18:52 – Tu es toujours dans les transports, tu le fais toujours, tu vois ?
18:54 – Il y a Carla qui est au club.
18:56 – Ça va, ça va ?
18:58 – Non, mais je demande, je fais le tour de la table.
19:00 – Non, mais non, ce n'est pas…
19:02 – Ce n'est pas vous, non.
19:03 – Ce n'est pas ma tasse de thé, du tout.
19:04 – Non, mais alors, elles ne font pas de thé, là-bas.
19:05 [Rires]
19:07 – Si, si, elles ne font pas de thé, là-bas.
19:08 – Si, si, on fait du thé.
19:10 – Mais ce n'est pas Rost ?
19:11 – Ah, je ne sais pas.
19:12 – Ah, non.
19:14 – Non, mais dis-moi.
19:15 – Bon, allez, c'est Benaïm.
19:16 – Non, mais c'est toi ou pas ?
19:17 – Elle connaît bien Benaïm, quand même.
19:19 [Rires]
19:21 – Elle a l'air de bien.
19:22 – Non, mais je ne sais pas.
19:24 – Si c'est Gauthier Lebray, alors là, je rends mon slip.
19:26 [Rires]
19:28 – Gardez-le, surtout qu'on n'a pas envie de le voir.
19:30 – Non, non.
19:31 – Oh, le méchant !
19:33 – Juste, Bruno, est-ce que vous me confirmez
19:35 qu'il y a une personne autour de cette table
19:36 qui est déjà venue dans votre club de film.
19:37 – Oui.
19:38 – Oui, d'accord. C'est tout ce qu'on veut savoir.
19:39 – C'est incroyable, parce que, les gars, ça veut dire qu'il y a un menteur.
19:41 – Quelqu'un, il est ici.
19:42 – Moi, comme on m'a compris, il a dit que moi, j'étais jamais venu.
19:44 Il l'a dit, de toute façon. Il l'a dit, il peut le redire.
19:46 – Les garçons, ce serait bien de savoir.
19:47 – Oui, juste fille ou garçon.
19:48 – Non, non, non.
19:49 – On est tous d'accord.
19:50 – Voilà, on est tous d'accord.
19:51 – On est tous d'accord.
19:52 – Non, mais fille ou garçon.
19:53 – Non, parce qu'il y a des gens qui regardent aussi.
19:54 Ça peut toucher les familles, ça peut toucher les amis.
19:56 – Non, mais les familles.
19:57 – Non, il ne faut rien dire.
19:58 – Je ne vous crois pas.
19:59 – Non, il y a une déontologie. Comment ?
20:00 – Je ne vous crois pas.
20:01 – Quoi ?
20:02 – Eh bien, je peux vous le jurer sur la tête de ces plus chers.
20:03 – Quoi ? Votre pull ?
20:04 – Non, non.
20:05 – Il y a vraiment quelqu'un en face.
20:06 [Rires]
20:10 – Je rigole, Bruno. Je rigole, Bruno.
20:14 – Vous savez, je vais vous dire,
20:15 il y a 2,5 millions de pratiquants en France.
20:16 Il y a 10 millions de personnes par mois qui se renseignent sur les clubs libertins.
20:20 – Non, c'est rien.
20:21 – Il ne faut pas être hypocrite là-dessus.
20:22 – Moi, je vais vous dire, je sais que les téléspectateurs
20:24 attendent de savoir, il est 21h11, on est dimanche,
20:26 il y a la deuxième étoile juste après.
20:28 Raymond Sénan, parce qu'il a donné une ligne.
20:30 Pascal Latour-Dupin, attention.
20:33 [Rires]
20:36 Attention, j'y crois.
20:37 Moi, je pense Verdez, de Latour-Dupin.
20:38 – Ben, il n'a rien dit quoi ?
20:39 – De Latour-Dupin, Verdez, peut-être…
20:41 – Non, non, pas Bayard Carlin, pas Rost, et peut-être Benaim
20:46 pour une réunion Tupperware.
20:47 [Rires]
20:50 Non, mais c'est vrai, peut-être.
20:52 – Non, mais je crois qu'aujourd'hui,
20:54 il y a une certaine forme d'hypocrisie quand même.
20:56 – Ben, c'est vrai.
20:57 – On s'aperçoit quand même que les gens font ce qu'ils veulent
20:59 de leur cul, moi, je vais vous dire.
21:00 – Bien sûr, moi, je n'en ai rien à foutre.
21:02 – Mais il faut, c'est un métier comme un autre aussi,
21:04 je crois que les gens oublient que ce n'est pas des bordels déjà.
21:07 – Non.
21:08 – S'il y a du respect, il y a beaucoup plus de respect
21:10 que dans beaucoup d'endroits.
21:11 – Je sais, ben, tu bouscules quelqu'un, tu fais "excuse-moi".
21:13 [Rires]
21:14 – Non, mais il y a un respect, il y a une forme de respect.
21:16 – Non, mais il y a une forme de respect, il faut le savoir.
21:18 C'est vrai que j'ai été invité plusieurs fois à certains endroits
21:22 dans la capitale, j'en ai vu d'autres, dans d'autres clubs.
21:26 – Ça, vous en avez vu.
21:27 – Mais c'est vrai qu'on voit quand même qu'aujourd'hui,
21:30 ça se libère un peu quand même.
21:32 Depuis le Covid, je peux vous garantir que ça se libère.
21:34 – Et depuis Libertine, le Médecin de Fermeur.
21:36 – Les soirées privées aussi, ça s'est libéré.
21:37 – Ben, c'est vrai.
21:38 Depuis le Covid, les gars étaient enfermés.
21:40 – Ah, ben, je vais vous dire.
21:41 – Quand c'est sorti, ah !
21:42 – Et vous, personnellement, vous vous êtes dégoûté de tout ça ?
21:44 – Ah ouais.
21:45 – Quoi, vraiment ?
21:46 – Oui.
21:47 – Vous avez fait un rejet, quoi.
21:48 – Pas un rejet, je vous ai dit, j'ai fini un livre qui va sortir bientôt.
21:50 Il y a 69 anecdotes dedans.
21:52 – Ah, ben, comme par hasard.
21:53 – Il y a toute l'histoire du club et toute l'histoire du libertinage.
21:55 – Et vous, là, aujourd'hui, ça y est, quoi ?
21:57 – Moi, ça y est, j'ai bientôt ma retraite.
21:59 – Vous avez raccroché, quoi.
22:00 – Ah oui, je vais raccrocher les crampons, oui.
22:02 – Non, c'est vrai, c'est vrai.
22:03 – Les patins, les patins, les patins.
22:04 – Non, c'est vrai, franchement, là, vous êtes heureux en couple ou pas du tout ?
22:09 – Non, pas du tout en couple parce que depuis le décès de ma femme…
22:12 – Ah, vous voulez, voilà, rester tranquille.
22:14 – J'ai pris derrière la patate, parce que j'ai créé le bébé avec elle.
22:17 – C'est sûr, vous m'aviez dit, c'est pour ça que je me rappelle, oui.
22:19 – Le livre, c'est un peu pour elle que je l'ai fait aussi
22:21 parce que j'ai mis 10 ans à l'écrire avec elle.
22:24 Il fait 200 pages, j'espère…
22:26 Alors, est-ce que je vais l'éditer moi-même ?
22:27 Je suis en train de voir avec la tachée de presse.
22:29 Où est-ce que je vais trouver une éditeure ?
22:30 Je ne sais pas si quelqu'un est intéressé par ça, mais tout le monde l'attend.
22:34 Mais bon, il faut… voilà, maintenant il est écrit, je l'ai écrit.
22:37 – Merci, merci en tout cas Bruno d'avoir été avec nous, on vous adore ici.
22:40 Franchement, à chaque fois que vous venez, c'est un bonheur.
22:42 – Je reviendrai alors. – Avec grand plaisir.
22:44 Vous revenez si vous nous dites qui était là…
22:46 [Rires]
22:51 Merci, allez, à demain, merci les chers, et tout de suite la deuxième épouse.
22:55 [Musique]

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