• il y a 10 mois
Le Talk d'Al Bayane
Thème : Quel rôle de la société civile dans la protection de l'environnement
Présentation : Abdul Hakim Oduloyé
Transcription
00:00 [Musique]
00:11 Bismillahirrahmanirrahim, la rassoulila, mesdames et messieurs, que la paix d'Allah soit sur vous, sur vous, assalamu alaikum
00:17 et merci de suivre le talk d'Al-Bayad.
00:19 D'ici 2030, l'ambition des autorités ivoiriennes est de réduire de 37 000 tonnes de carbone
00:26 pour pouvoir lutter contre le réchauffement climatique. Il s'agit bien sûr de la protection de l'environnement.
00:32 Mais quelle est la responsabilité des acteurs de l'association civile dans la protection de notre environnement ?
00:37 Nous en parlons justement sur ce plateau du talk d'Al-Bayad.
00:40 Nous recevons avec beaucoup de plaisir M. Le Soin-Aimé.
00:43 Il est le commissaire général du Salon de l'innovation environnementale et des énergies vecteurs.
00:49 Bonsoir M. Le Soin-Aimé.
00:50 Bonsoir M. Hakim.
00:51 Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:53 C'est un plaisir pour moi d'être sur ce plateau ce soir pour pouvoir partager cette question,
00:59 je dirais que cette préoccupation de l'état des côtes d'Ivoire, de tous les pays du monde entier sur la question environnementale.
01:05 Merci bien. Et à côté de vous, M. Jérôme Bitti, il est le président fondateur de l'ONG La rue n'est pas une poubelle.
01:12 Bonsoir M. Bitti.
01:13 Bonsoir Hakim.
01:14 Vous allez très bien.
01:15 Je vous remercie pour cette opportunité que vous nous offrez pour parler et sensibiliser à travers le média Al-Bayad,
01:24 parler aux Ivoiriens, parler aux citoyens de ce pays, de la propriété, la nécessité d'être propre,
01:30 parce que même l'air que nous respirons, quand c'est pas propre, c'est une maladie qui nous attend.
01:36 C'est exact. Et pour discuter avec vous de toute cette thématique, Mokhtar Tungara,
01:42 bonsoir.
01:45 Très bien, grâce à Dieu. Très belle la tunique que tu portes.
01:48 Toujours bien mis.
01:50 Merci, merci pour ce compliment.
01:52 On aura quelque chose de, on va dire, de sensible dans la loupe des étoffes aujourd'hui.
01:57 Je pense que la loupe d'aujourd'hui concerne pratiquement tous les musulmans des côtes d'Ivoire.
02:03 C'est une loupe qui doit nous toucher et qui doit toucher pratiquement tout le cœur.
02:08 A suivre.
02:09 A suivre. Tout à l'heure.
02:10 Aïssa, tata salamoukou, salamou alaykoum.
02:12 Wa alaykoum salam, wa rahmatoullah.
02:13 Très bien maman, toi comme toujours.
02:14 Merci beaucoup.
02:15 Comment ça va?
02:16 Ça va, alhamdoulilah.
02:17 D'accord, la question de l'environnement, ça te parle?
02:19 Oui, ça me parle en tant que femme surtout.
02:21 Oui.
02:22 Je pense qu'il y a beaucoup de choses à dire.
02:24 Tout à fait. Il y a beaucoup de choses à dire, mais en attendant, nous allons partir pour la première rubrique de cette émission.
02:29 Le torte d'Albaïa, il s'agit de "On défait les faits".
02:33 Alors, Aïssa Tassanogou, qu'est-ce qu'on défait aujourd'hui?
02:42 Alors, on a deux faits. Un fait triste par lequel je vais commencer d'ailleurs, qui va, je sais bien, interpeller nos invités.
02:50 Donc, il s'agit de pertes en vie humaine.
02:54 Les faits se sont déroulés ce dimanche 11 juin aux environs de 3 heures du matin, où le groupe Mons, sapeurs, pompiers militaires a été interpellé.
03:04 Et ils n'ont pu que constater justement qu'il y a eu une famille qui s'en est allée malheureusement.
03:14 Cinq personnes ont perdu la vie.
03:17 Alors, il était question d'un éboulement suite à cette pluie qui s'est abattue sur Abidjan dans la nuit du samedi au dimanche.
03:27 Alors, il faut dire en fait que ce sont des prévisions qui avaient été faites par l'assaut d'Exam,
03:34 la société d'exploitation des développements aéronautiques, aéroportuaires et météorologiques,
03:40 qui est en charge justement de la question de la météorologie au niveau de la Côte d'Ivoire.
03:46 Il faut signifier aussi que l'Office national de protection civile avait identifié des zones à risque.
03:51 Donc, il était question justement de déguerpir ces populations de ces zones-là.
03:56 Et donc, je pense qu'il est vraiment, vraiment, vraiment temps que les autorités compétentes
04:02 puissent ensuer la question pourquoi on n'assiste plus à ce genre de drame.
04:06 Cinq personnes, c'est toute une famille qui est partie.
04:10 Je pense qu'il y a urgence justement.
04:15 Et le second fait, c'est bien sûr au niveau de l'enseignement technique et professionnel.
04:20 Les examens à grand tirage, ils concernent donc 28 511 candidats.
04:26 Alors, les épreuves orales et pratiques ont démarré ce lundi.
04:32 Et il s'agit donc justement d'évaluer ces jeunes élèves pour les délivrer justement des diplômes,
04:42 notamment le certificat d'aptitude professionnelle, le CAP, le brevet d'études professionnelles ou BEP,
04:48 le brevet de technicien, donc le BT, et le brevet professionnel, la BP.
04:53 Et donc, les épreuves orales ont débuté aujourd'hui.
04:55 Elles finiront donc le 17 juin.
04:58 Et il y aura également les épreuves écrites prévues du mardi 20 pour s'achever le vendredi 23 juin, prochaine charla.
05:08 Et puis juste après, il y aura la correction et puis on aura les premiers résultats à partir du 8 juillet.
05:15 Alors, selon le ministre en charge de la question, M. Kofi Ndiye San, il exhorte les candidats à la sérénité
05:23 et surtout pas de tricheries parce qu'on parle d'enseignement professionnel.
05:27 Il faut préparer des personnes qui seront aptes à l'emploi.
05:30 Donc, l'échec n'est vraiment, vraiment pas admis.
05:34 En tout cas, zéro tolérance à la fraude cette année dans tous les secteurs d'ailleurs.
05:39 On espère bien.
05:40 D'accord. Nous reprends le commentaire de nos émitiers. M. Lesoir.
05:43 Déjà, moi, je voulais revenir un peu sur le premier fait.
05:47 Bon, je vois la rubrique, c'est "On défait les faits".
05:50 Exactement.
05:51 Donc, le premier fait, c'est vraiment un fait qui est triste.
05:53 C'est là qu'on parle du mort d'hommes.
05:55 Déjà, un mort, c'est important.
05:57 Et jusqu'à cinq morts.
05:59 Et moi, je voulais déjà présenter mes condoléances aux différentes familles.
06:04 Et puis, évidemment, que le Dieu Tout-Puissant les soutienne dans cette épreuve qui est très difficile.
06:10 Ce n'est pas souvent évident.
06:11 Et en même temps aussi, appeler la sensibilisation.
06:15 Disons, parce que c'est la prise de conscience pour tous ces habitants.
06:20 C'est vrai qu'ils vivent souvent dans la précarité.
06:23 Mais surtout, écouter les messages de différentes autorités à pouvoir quitter les zones à risque.
06:31 Franchement, c'est le plus important.
06:33 Donc, c'est vraiment encore des messages de soutien.
06:36 Et puis, en même temps, de sensibilisation.
06:39 D'accord. M. Bitti, réaction ?
06:42 Vraiment, ce que Aïssa t'a dit tout à l'heure, nous touche.
06:46 Tous les Ivoiriens sont peinés.
06:48 Cinq citoyens qui nous quittent comme ça, dans la nuit.
06:51 Et c'est de ça que nous parlons.
06:53 Il faut sensibiliser les problèmes d'éducation sanitaire et puis les problèmes d'habitat et de cadre de vie.
07:00 C'est de ça qu'il s'agit.
07:02 Nous y sommes à pleins pieds.
07:04 On en parle chaque année, à chaque fois qu'il y a la saison des pluies, toujours des morts, toujours des morts.
07:10 On ne sait pas pourquoi c'est fait.
07:13 On sensibilise, on sensibilise, mais toujours la même chose.
07:17 On veut leur donner la paix dans leur âme.
07:21 Et je pense que nous prions encore le bon Dieu pour le repos de leur âme.
07:25 Oui. M. Bitti, à ce moment-là, la saison des pluies a commencé.
07:28 Moi, je suis choqué.
07:30 Je voulais directement mettre le pied dans le plat et interpeller le ministère en charge.
07:35 Ça fait des trop.
07:37 C'est comme si chaque année, on n'anticipe pas.
07:40 Ça fait pratiquement dix ans que la saison des pluies n'a pas changé.
07:44 Chaque année, il y a un convoi de morts.
07:47 Et après, le ministère et une délégation vont venir voir les parents,
07:50 les remettre quelques billets de banque, et puis, paf, on n'en parle plus.
07:55 Trop, c'est trop.
07:57 Je pense qu'il faut prendre des mesures draconiennes.
08:00 S'il faut déloger les gens, par la force, il faut les déloger.
08:03 Parce que je préfère quelqu'un qu'on a délogé par la force que de trouver une famille entière, cinq personnes qui sont en train de mourir.
08:08 Il faut prendre des responsabilités.
08:10 Le problème, c'est que c'est de ça qu'il s'agit.
08:13 C'est la démographie.
08:15 On ne s'entendait pas à ça.
08:18 Ce que j'ai dit, M. Bitti, il ne faut pas qu'on en discute.
08:22 Moi, j'ai dit que le ministère doit prendre ses responsabilités.
08:25 Chaque année, c'est le même message.
08:28 Une bonne fois pour toutes, on déguerpit les gens et on n'a plus de morts.
08:31 Parce que vous allez voir, l'année prochaine, à la même période, en 2024, on va dire encore que la pluie a tué personne.
08:36 C'est trop, c'est trop.
08:37 Dans tous les cas figus, certains thèmes d'actualité, on pourra y revenir dans nos prochains temps.
08:41 Mais d'ici là, on parlera de la responsabilité des acteurs de la société civile par rapport à la protection de l'environnement.
08:49 M. Lessoir-Aimé, quel est l'état de notre environnement ici en Côte d'Ivoire ?
08:54 Je voulais dire que l'état n'est pas alarmant, mais l'état est triste.
08:59 Je vais m'appuyer un peu sur le dernier rapport.
09:03 Le rapport sur l'état de l'environnement en Côte d'Ivoire.
09:06 Je ne vais pas noter tous les points.
09:09 Vraiment, c'est triste.
09:12 Je prends par exemple quelques points.
09:15 C'est un rapport qui a été publié en juillet 2021.
09:18 Et le rapport dit ceci.
09:21 La Côte d'Ivoire est confrontée à une situation de dégradation continue de la qualité de l'air.
09:27 C'est le premier point.
09:29 La biodiversité est menacée par le braconnage, les mauvaises pratiques de pêche.
09:34 Le troisième point, le réseau des parcs et réserves est bien entretenu par l'OIPR.
09:39 Cependant, les espaces sont menacés par l'urbanisation.
09:43 Ça aussi, c'est un souci.
09:45 Je me rappelle que notre événement, on avait fait le lancement au mois de janvier dans la réserve naturelle des Daïa Fleurs.
09:51 Quand vous allez aujourd'hui dans la réserve naturelle, à proximité, il y a des opérations immobilières.
09:59 Je pense que l'État de la Côte d'Ivoire doit veiller à cela pour que les parcs naturels soient protégés.
10:07 Ensuite, le rapport parle des émissions de gaz à effet de serre en augmentation
10:13 qui sont liées à l'industrie, à la production d'électricité, à l'agriculture et aux déchets.
10:19 Enfin, je ne dis pas le mal, la Côte d'Ivoire est un pays vulnérable aux aléas naturels, surtout aux changements climatiques.
10:27 Donc, pour me résumer, l'État, quand on fait le constat, il est triste.
10:33 Évidemment, c'est pour ça que nous, dans l'événement que nous allons faire bientôt, nous parlons des enjeux.
10:39 Les enjeux sont énormes. Bien entendu, l'État fait sa part.
10:43 Mais je pense qu'au-delà de ce que l'État fait, parce que quand je prends le ministère de l'Environnement,
10:49 c'est le chef de fil qui conduit la politique environnementale de la Côte d'Ivoire.
10:55 Et à côté de cela, il y a des acteurs, comme les ONG de M. Bitti.
10:59 Et nous devons aussi ce que j'appelle la coopération.
11:03 Nous devons coopérer avec l'État de la Côte d'Ivoire par rapport à des plateformes que nous organisons,
11:08 par rapport aux actions de Benovola, que mène M. Bitti par exemple, qui sont les actions concrètes sur le terrain.
11:15 Et c'est cela. Nous, aujourd'hui, on ne peut qu'accompagner l'État de la Côte d'Ivoire dans nos réflexions,
11:21 dans les plateformes que nous créons, pour qu'ensemble, on puisse partager ses expériences,
11:26 faire appel à des espèces pour échanger, pour discuter sur les enjeux.
11:31 Parce qu'il y a véritablement des enjeux. Parce que quand vous regardez l'actualité dans le monde, c'est souvent effrayant.
11:37 C'est effrayant. Alors vous avez dit que la situation n'est pas alarmante, mais elle est inquiétante et triste.
11:43 C'est votre avis, M. Bitti ? Est-ce que vous partagez votre avis ?
11:46 Je n'aime pas trop être pessimiste. Moi, je suis optimiste de nature. Je me dis qu'où il y a l'homme, il y a possibilités.
11:54 D'où les actions de sensibilisation. Souvent, le manque d'informations peut faire qu'un homme,
12:00 qui peut se conduire normalement, peut se conduire de façon bizarre, parce qu'il lui manque des informations.
12:05 Il faut des informations. Il faut éduquer l'homme pour qu'il change. C'est parce que les citoyens manquent d'informations.
12:14 On dit saison de pluie. Tu habites dans un quartier précaire. Si ça doit faire 10 jours, ou bien un mois, tu dégages.
12:23 On a toujours quelqu'un chez qui aller. On est en Afrique. Même en Europe, il y a des centres sociaux qui recueillent des gens.
12:33 Quand il y a une épidémie, quand il y a une crise. Mais quand vous savez que vous habitez dans un quartier précaire,
12:39 dans un quartier "dangereux", pendant la saison de pluie, vous pouvez quitter. Parce que la saison dernière, vous avez vu vos voisins qui sont partis.
12:50 Cette année, vous prenez vos précautions. N'attendez pas que ce soit l'État, toujours. L'homme peut même décider de ne pas mourir.
12:59 Tu ne veux pas regarder la mort et attendre la mort. La mort, il faut dire non à la mort.
13:04 Exactement. Il faut dire non à la mort. Je crois que nous sommes aussi responsables de ce qui nous arrive.
13:09 Je prends le cas de la pollution de l'air. Est-ce que l'air que nous respirons aujourd'hui, Monsieur Lessoir, est-ce que c'est de l'air de qualité ?
13:19 Est-ce qu'il n'y a pas une impasse sur notre santé ?
13:21 Absolument. Dans les questions environnementales, il y a ce qu'on appelle la persistance des maladies environnementales
13:27 qui sont liées dans la qualité de l'air. Et même dans le rapport qui a été publié sur l'état de l'environnement en Côte d'Ivoire,
13:33 publié par le ministère de l'Environnement, décrit cela, dépeint cela en termes de qualité de l'air qui n'est pas adaptée.
13:40 Parce que vous ne pouvez pas imaginer aujourd'hui, quand vous regardez le parc automobile de la Côte d'Ivoire,
13:45 la majorité des véhicules ont plus de 10 ans. Donc voilà, qui émettent quand même, même des véhicules, je n'ai rien contre les véhicules à gasoil,
13:53 mais qui émettent quand même du CO2. Donc c'est tout cela.
13:58 Et certaines industries qui sont très proches aussi des lieux d'habitation. C'est pour cela qu'aujourd'hui, je félicite l'état de Côte d'Ivoire
14:06 parce qu'on est en train de créer des pôles industriels, des zones industrielles qui sont véhiculement détachées des villes
14:11 pour pouvoir permettre qu'on puisse mieux respirer. Parce que c'est cela.
14:16 Quand vous ajoutez à cela tout ce qui est déchets, les ordures ménagères qui ne sont pas ramassées,
14:22 je pense que forcément, on n'a pas la qualité de l'air qu'il faut.
14:28 Alors quand on parle d'ordures ménagères qui ne sont pas ramassées, M. Bitti, est-ce parce qu'il n'y a pas suffisamment de poubelles dans nos quartiers
14:35 et qu'on voit beaucoup de fois les ordures un peu partout ?
14:38 C'est ce que je disais, c'est toujours la sensibilisation, l'information. Vous savez, un état sérieux, c'est celui qui prend des mesures préventives.
14:49 Depuis un certain nombre d'années, encore, vous voyez, les voitures de plus de 10 à 50 ans de plus chez nous ici,
14:56 c'est une mesure sanitaire pour lutter contre l'air pollué.
15:00 Pour dire que si les citoyens, on leur demande, lorsque vous consommez bien, après vous ramassez les ordures,
15:10 chaque fois que l'on en parlera, ce sont des choses qui peuvent changer.
15:15 Depuis un certain nombre d'années, nos rues, tous les jours, 24h sur 24, à minuit, à 2h du matin, on voit nos moments balayés.
15:24 Il y a 10 ans, peut-être il y a 15 ans, il y a 20 ans, c'est des choses rares. Tu ne peux pas dire, il n'y va rien.
15:30 Est-ce que tu peux dire à ton camarade, ramasse, il va te dire, toi tu es qui ?
15:35 Tu as jamais demandé, tu es trop propre, quoi. Il va te ramasser.
15:39 Aujourd'hui, quand tu dis à quelqu'un, il dit, excuse-moi, puis il ramasse tranquillement.
15:43 Vous voyez que la mentalité commence à changer.
15:46 Moi, j'ai interpellé plusieurs fois des messieurs dans leurs grosses voitures qui jettent les mégots quand je leur dis.
15:53 Mais le monsieur, il comprend tout, c'est des gestes qu'il va plus reprendre.
15:57 Donc, c'est des informations, les gens manquent d'informations, il faut leur dire, il ne faut pas faire ça.
16:03 D'accord, est-ce d'accord ?
16:04 Alors, comme on parle d'état des lieux, j'ai l'impression que vous êtes un peu tendre.
16:09 Il faut qu'on sache à quel point la situation est alarmante.
16:14 Parce que ce qu'on constate justement, c'est que l'ivoirien n'a pas encore pris conscience en fait que son environnement est assez important et qu'il y va de sa santé.
16:26 Voilà, donc moi j'aimerais que vous nous dites, parce que l'autre tout à l'heure, Hakim, a demandé, est-ce que l'air que nous respirons est de qualité ?
16:33 Non, l'air n'est pas de qualité.
16:35 On voit un peu, parfois tu passes dans certains endroits d'Abidjan, bien que c'est propre, bien que c'est assez beau à voir, le cadre est assez beau,
16:44 mais l'odeur que tu sens, franchement, tu as peur.
16:47 Absolument.
16:48 Ça peut provenir de l'eau, comme voilà. Donc on vous demande, vous qui êtes dans justement le feu de l'action, vous avez quand même des informations.
16:59 Est-ce que notre environnement n'est pas la source en fait de notre mal-être ?
17:07 Dites-moi, à quel point, à quel enjeu ?
17:10 C'est pour ça que nous existons. C'est parce que nous voyons que l'air que nous respirons, les déchets que nous produisons, ça traîne un peu partout.
17:20 C'est pour ça que nous existons. Sinon, on ne serait pas existés.
17:24 Si les rues étaient propres, clean, si partout on pouvait respirer tranquillement, on n'allait pas exister.
17:31 Ce combat, nous le menons parce que nous voulons réduire ce que vous dénoncez. Nous voulons même que ça disparaisse.
17:38 C'est pour ça que nous existons. On ne dit pas que tout est chic, tout est beau.
17:42 Quelle est notre raison d'être ? Si tout est beau, si les gens respirent normalement, si les gens sont partout, si tu te réveilles le matin, tout est clean.
17:50 On ne va pas exister. Quelque chose existe pour quelque chose.
17:55 Nous existons pour dire aux Ivoiriens d'être propres, de ne pas saluer l'environnement, de ne pas produire de l'air qui nous tue.
18:05 Si tu prends ta voiture, le matin, tu ouvres d'abord le capot, tu regardes l'eau, tu regardes l'huile, pour voir si la voiture, d'abord, elle peut déjà démarrer.
18:19 Je pense que tout à l'heure, on va venir au coup.
18:23 Je voulais intervenir, Akim, avec ta permission, pour dire que je n'ai peut-être pas l'impression qu'on ait suivi la même langue d'onde.
18:31 Franchement, parce qu'à vous entendre parler, c'est comme si tout va bien, alors que tout ne va pas bien.
18:37 Non, tout ne va pas bien.
18:39 Non, on va aller doucement. Parce que quand on parle d'environnement, c'est important.
18:43 C'est très important.
18:45 Parce que notre vie, c'est la même chose. On a dit tout à l'heure qu'il y a eu un éboulement, qu'il y a eu cinq morts.
18:51 C'est exactement la même chose, parce que l'environnement, il tue à petit feu. Je reviens dessus.
18:55 Tout à l'heure, parce que je suis en train de me poser la question, est-ce que vous avez un contact même avec le ministère de l'Environnement ?
19:01 Absolument.
19:03 Non. J'ai pas l'impression, parce que quand on rentre à Abidjan aujourd'hui, la première porte d'entrée d'Abidjan, c'est vers Yopougon.
19:09 Et la zone industrielle se trouve en pleine ville.
19:13 Quand vous rentrez peut-être à Siporex, quand vous partez à Djamé Roxy, quand vous partez, dans tous les quartiers d'Abidjan, il y a une décharge.
19:21 Il y a une décharge. Le monde n'est pas trop fort.
19:23 Parce que quand on se réveille le matin, on se fait agiter les ordus là.
19:27 Celui qui se réveille, il se fait agiter les ordus là.
19:29 J'ai même l'impression comme si c'est naturel.
19:33 C'est vrai que je n'ai pas envie de faire de la publicité à une société qui, en ce moment, fait de gros efforts.
19:37 Mais pour le nombre de personnes que nous sommes à Abidjan, je pense que le travail est minime.
19:42 Tout à l'heure, vous avez dit qu'on voit des femmes en train de nettoyer la ville. Mais qu'est-ce que ça apporte ?
19:47 Mais ça m'apporte.
19:49 Non, je suis en train de dire, ça n'apporte pas de grands effets.
19:51 Voilà, tout à l'heure, je dis qu'au niveau du ministère, on doit prendre des responsabilités.
19:57 Moi, j'ai été peut-être, j'ai la chambre dans l'organe.
19:59 Quand je prends le vote ONG, on dit que la rue n'est pas une poubelle.
20:03 Abidjan, c'est une poubelle.
20:05 Abidjan, c'est une poubelle. Il ne faut pas avoir peur des choses.
20:07 On n'a pas peur. C'est peut-être que nous existons.
20:09 Quand vous dites que vous existez, pour l'instant, il a fallu que vous veniez sur mon plateau pour que je sache ce que vous faites.
20:14 Mais pour dire qu'en Ghana, par exemple, c'est une loi.
20:18 Lorsque tu ne peux pas voir quelqu'un au volant de sa voiture, jeter quelque chose, ce n'est pas possible.
20:22 Vous savez combien d'années ils ont fait pour arriver à ce point ?
20:24 Non, mais nous, on n'était pas là en 1960 aussi quand même.
20:26 Non, mais...
20:27 Non, non, Monsieur Dibi, vous faites votre travail, mais je dis que pour l'instant, si vous travaillez le ministère, il faut faire des choses qui choquent.
20:34 Parce que si moi, j'achète une ordure aujourd'hui, que vous m'interpellez, je vous insulte et vous faites quoi ?
20:38 Vous savez qu'il y a des lois qui existent maintenant.
20:40 Mais vous nous le dites.
20:41 C'est interdit même de pisser sur les trottoirs.
20:44 10 000 francs amendes.
20:46 Il y en a jusqu'à 50 000 francs.
20:48 Vous dites que les lois sortent.
20:50 Peut-être que vous ne voyez pas parce que vous n'êtes pas là où ça se passe en ce moment.
20:55 Imaginez, vous sortez du studio de Al-Bayan et puis vous êtes pris par un désir naturel.
21:02 Vous regardez à gauche, vous dites "bon, je vais faire ça rapidement".
21:05 Et dès que vous ouvrez votre braquette, on dit "Monsieur, vous payez non ? 100 000 ?".
21:12 Mais ça n'existe pas chez nous.
21:13 Ça existe.
21:14 Où ?
21:15 Mais j'ai vu une caisse de pâtes qu'on ne vous a pas compris.
21:17 Est-ce que c'est appliqué ?
21:18 C'est appliqué.
21:19 Est-ce que c'est appliqué ?
21:20 Si, c'est appliqué.
21:21 Nous allons entendre Monsieur Soir.
21:22 C'est appliqué.
21:23 Je voulais aller au-delà de ce que Mokta a dit tout à l'heure.
21:28 C'est vrai que le ministère de l'Environnement c'est le ministère de l'Environnement qui
21:36 conduit la politique environnementale de la Côte d'Ivoire.
21:38 Mais ce qu'il faut savoir c'est que la plupart des ministères sont aussi impliqués dans
21:43 le banque.
21:44 Quand vous regardez les attributions, les missions de chaque ministère, et ainsi les
21:47 32, 36, ils travaillent en transversal avec le ministère.
21:51 Mais je vais plus loin pour dire quoi ?
21:53 Je pense que la responsabilité, la question environnementale, c'est une question de responsabilité
22:00 collective.
22:01 Je vais vous citer un écologique français qui a dit ceci.
22:06 Il s'appelle Philippe Saint-Marc.
22:08 Il a dit quelque chose de très intéressant et je vais un peu le décrypter tout à l'heure.
22:14 Il dit "l'homme se doit d'être le gardien de la nature, non son propriétaire".
22:20 L'homme se doit d'être le gardien de la nature, non son propriétaire.
22:24 Ça veut dire quoi ?
22:25 Ça veut dire que la nature, nous n'en sommes pas le propriétaire et un jour nous devons
22:30 en rendre compte.
22:31 C'est pour ça que, comme je l'ai dit, la question environnementale, il y va de l'intérêt
22:36 de tout le monde.
22:37 Comme je l'ai dit, c'est un bien commun.
22:39 Que vous soyez riche, que vous soyez pauvre, la terre, la nature appartient à tout le
22:45 monde.
22:46 C'est pour ça que, bien entendu, chacun à son niveau doit prendre soin.
22:51 Je crois que le Biti l'a dit.
22:52 Vous savez qu'aujourd'hui, même dans notre environnement immédiat, qu'est-ce que nous
22:56 faisons ? Moi, souvent dans mon quartier, je vois des gens qui mettent souvent des gants
23:00 canivaux et puis après, je dis "mais vous, on le fait, vous le faites".
23:03 Et après, vous allez vous plaindre que le ministère ou bien les gens ne font pas leur
23:07 travail.
23:08 Mais déjà, il y a déjà ce côté éducation environnementale que nous n'avons pas.
23:13 Je pense qu'il va bien commencer par là.
23:15 Qu'on n'a pas et qu'on n'a aucun respect de la nature.
23:18 La question n'est pas celle-là, qui va commencer derrière ?
23:20 À qui la faute selon vous ?
23:21 Mais la faute, je dis que la faute, c'est vrai qu'il y a les gouvernants.
23:24 C'est pour ça que tout à l'heure, on a des pistes, des solutions.
23:27 Par exemple, je prends un exemple très simple, l'éducation environnementale.
23:32 L'éducation environnementale, on doit commencer à la faire dès le bas âge.
23:38 C'est-à-dire qu'on peut initier, par exemple, des modules sur l'environnement parce qu'aujourd'hui,
23:43 je sais qu'à l'époque, en 2013, je vous rappelle, il y avait une ONG sud-africaine
23:47 qui avait initié des projets dans les écoles pour amener les enfants à prendre conscience
23:53 des questions environnementales.
23:55 Et il y a eu vraiment beaucoup de témoignages sur ce fait-là.
23:58 Moi, je vais vous dire rapidement, en termes de témoignages, j'ai recueilli des témoignages
24:05 de deux enfants.
24:07 Un enfant de 10 ans, David, et un enfant de 11 ans, Oscar.
24:10 David l'a dit quoi, après la campagne ?
24:13 Il dit, je sais maintenant qu'il faut éviter de dégrader notre environnement
24:18 et que ce sont nos gestes qui provoquent le réchauffement climatique.
24:23 J'ai aussi appris à planter des arbres, des fruits et des legumes, et j'en suis fier.
24:29 Ça, c'est un enfant de 10 ans.
24:30 Mais pourquoi ? Parce qu'il y a un travail de fond qu'on doit faire.
24:33 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on ne peut pas grandir.
24:35 C'est-à-dire que les questions environnementales doivent se traiter.
24:37 Aujourd'hui, pourquoi ne pas avoir des modules sur l'environnement dans nos écoles primaires ?
24:43 Même à partir de la maternelle, par exemple.
24:45 Donc voilà un peu, pour le jeune.
24:47 J'aimerais donner un exemple à monsieur...
24:49 Rapidement, et à cette fois, on va voir.
24:51 Oscar, regardez un peu les deux images.
24:55 Dans nos villages, est-ce que quelqu'un dit à son camarade, il faut nettoyer,
25:00 les cases sont propres, tout est chic.
25:03 Quand nos mamans se réveillent, elles baladent toute la cour.
25:06 Les voisins, pareil.
25:07 Ça fait que les villages, tout le monde respire bien.
25:11 Une fois qu'on arrive à Abidjan,
25:13 les mêmes lains, c'est nous-mêmes, c'est pas quelqu'un d'autre.
25:16 Une fois qu'on arrive à Abidjan,
25:18 le gars prend de l'orange quelque part chez une vendeuse.
25:22 Je lui ai dit, le gars qui est propre chez lui au village,
25:25 quand il arrive à Abidjan,
25:27 le monsieur dit non, mais la mairie existe pour ça.
25:32 Il y a des gens qui baladent, ils vont balader.
25:34 Si moi je fais là, comment on va les payer si elles font rien?
25:38 C'est la mentalité comme ça qu'on ne veut plus.
25:42 D'accord, on ne veut plus cette mentalité, à cette heure?
25:44 Oui, moi je pense que les responsabilités sont partagées.
25:47 Vous conviendrez avec moi que la population a son rôle à jouer,
25:50 l'État aussi a son rôle à jouer.
25:52 Et autant vous et vous également.
25:54 On est tous d'accord.
25:56 Mais je pense que parfois, il faut mettre les gens dans les rangs.
26:00 Et c'est en cela que je pense qu'il y a des actions à faire, à prendre.
26:04 Parce qu'il y a des communes ici à Abidjan,
26:08 où même si on te paye, tu ne vas pas jeter quelque chose.
26:11 C'est ça.
26:12 Pourtant il y a certaines où on se donne ce malin plaisir,
26:16 on jette où on veut.
26:18 Mais comment vous... Parfois par exemple, les poubelles,
26:22 ainsi de suite, est-ce qu'il n'y a pas une politique
26:25 à mettre en place pour obliger les populations
26:28 à avoir cette attitude qu'on leur demande ?
26:32 Regardez aujourd'hui, il y a des communes d'Abidjan
26:35 où les collecteurs d'ordues n'entreront jamais.
26:39 Ils se limitent par exemple aux grandes voies,
26:42 pendant qu'ils ont l'obligation d'entrer dans les quartiers.
26:46 Ils n'entrent même pas.
26:48 Vous voyez ?
26:50 Ce sont les camions qui font le ramassage.
26:52 Je suis une Véreine, je suis dans une commune,
26:58 je sais comment ça se passe.
27:00 On leur demande pourquoi ils ne rentrent pas.
27:03 En fait, les gens ne font pas parfois ce qu'ils doivent faire.
27:06 Au début, on les a bu faire.
27:08 Au début, ils rentrent dans les cités, dans les quartiers,
27:10 et après, on ne rentre plus dans les quartiers.
27:12 Après, on choisit.
27:13 Il n'y a pas derrière cette politique de suivi
27:16 pour que le travail soit fait comme il se doit.
27:19 Donc quelque part, il y a un problème.
27:21 Je veux juste ajouter un peu à ça.
27:23 Il y a un problème.
27:24 Le problème est aussi complexe que ce qu'on pensait.
27:28 Il y a beaucoup de niveaux.
27:30 Je voudrais peut-être vous demander,
27:32 vous qui êtes une ONG,
27:34 de révoir dans les archives.
27:36 Je ne suis pas aussi vieux que ça,
27:38 mais je me rappelle quand j'étais à l'école primaire,
27:40 on était à Dallois,
27:42 il y avait un service qu'on appelle "service d'hygiène".
27:44 Absolument.
27:45 S'il passe devant ta porte, tu vas baisser l'eau,
27:47 on ramasse tout et on paie une amende.
27:49 Parce que vous savez, la sensibilisation a ses limites.
27:51 On la mesure.
27:52 Nous sommes dans une grande ville
27:54 et les choses comme vous l'avez dit ne se passent pas comme au village.
27:56 C'est-à-dire que si on pose des actions qui marquent,
28:01 les gens vont suivre.
28:02 Mais si on reste tel qu'on est,
28:05 même les gens qui travaillent aussi,
28:07 souvent on voit nos mamans, nos soeurs dans la rue,
28:10 elles disent "nous on a passé tout le temps,
28:12 on les voit en train de travailler, on ne les paye pas".
28:14 Il y a ce côté-là aussi.
28:16 Parce que la personne qui doit nettoyer,
28:17 il faut dire que cette personne la soigne.
28:18 Donc c'est une chaîne.
28:19 C'est une chaîne où chacun doit jouer son rôle.
28:21 Donc j'ai dit, pour l'instant que j'ai posé la question,
28:23 quels sont vos rapports, vous, en tant que société civile,
28:27 vous en tant qu'ONG avec le ministère ?
28:29 Parce que moi je ne vois pas, les choses ne changent pas.
28:31 Nous avons de bons rapports avec le ministère.
28:33 Je ne pense pas.
28:34 Si, si, si.
28:35 Quand vous dites de bons rapports,
28:37 chaque année, c'est quoi les bons rapports ?
28:39 Par exemple, quand nous devons mener,
28:41 vous connaissez la structure ANAJEM ?
28:44 Non.
28:45 ANAJEM, Agence Nationale de Gestion des Déchets.
28:48 Des déchets.
28:49 Dirigée par une dynamique d'âme, Mme Ouattara.
28:53 Vous savez, c'est des structures qui nous donnent les moyens,
28:58 que ce soit par exemple les pelles, les balais, les brouettes,
29:01 pour que l'on travaille sur le terrain.
29:04 Parce que c'est cette structure-là qui gère tout ce qui est déchets en Côte d'Ivoire.
29:09 Ah bon ?
29:10 Oui.
29:11 Et le travail est fait sur le terrain.
29:13 Comme on le dit, la démographie fait peut-être que vous ne le voyez pas,
29:16 mais vous allez le voir dans peu de temps.
29:19 Le travail est fait.
29:20 Tant que vous êtes dans la dépendance,
29:22 parce que vous l'avez dit tout à l'heure,
29:23 c'est des gens qui vous donnent des brouettes,
29:24 c'est des gens qui vous donnent des...
29:25 Non, vous avez dit quels sont nos rapports.
29:28 Oui.
29:29 Pour dire qu'ils sont au courant de notre existence.
29:32 Mais tant que vous n'avez pas une autonomie,
29:33 aujourd'hui, par exemple, je dis, on vous donne quelque chose à faire,
29:35 mais si on ne vous donne pas, vous ne travaillez pas.
29:37 Mais il faut que vous ayez une autonomie.
29:39 Mais nous, c'est ce que je vous ai dit.
29:41 Notre leitmotiv, c'est la sensibilisation d'abord.
29:46 On va peut-être...
29:48 On mène des actions pour montrer à la population,
29:52 voilà ce qu'il faut faire.
29:54 Est-ce qu'il y a des exemples de sensibilisation
29:55 par rapport à ce qui a déjà mené sur le terrain, par exemple?
29:57 Par exemple, la semaine dernière,
30:00 quand tu prends le carrefour Faya,
30:04 jusqu'au quartier où il y avait les trucs de poubelle.
30:08 La décharge d'après-dodo.
30:10 On a fait une sensibilisation avec la distribution des sacs poubelle.
30:14 La veille, on est venu rencontrer
30:16 tous les propriétaires, les responsables des gares routières,
30:20 toutes les femmes qui font les maquis et restaurants,
30:24 les supermarchés, on les a tous rencontrés.
30:27 Est-ce qu'il n'y a pas derrière une communication?
30:28 Parce que quand vous faites des actions comme ça,
30:31 moi, je suis en train de contribuer.
30:32 Quand vous faites des actions de grande avertie comme ça,
30:34 il faut peut-être associer la presse pour qu'on fasse du relais.
30:37 Parce que quand j'ai une lampe qui se met du carrefour de la Riviera
30:41 pour arriver au carrefour à Cuédo,
30:43 il y a peut-être des gens qui sont dans le bagarre qui vous voient.
30:45 Parce que moi, par exemple, si je suis devant ma télé que je vois,
30:48 ou je lis ma presse que je vois,
30:49 mais si vous faites des actions qui ne sont pas suivies de communication,
30:52 c'est comme quelqu'un qui transcrit sous la pluie.
30:53 Ça va jamais se savoir.
30:54 On communique tous les jours sur nos actions.
30:56 Oui, en fait, moi je suis...
30:58 On communique sur...
30:59 Vous savez, Al Bayan est à nos côtés depuis que nous existons.
31:04 Alors, Al Bayan est à nos côtés.
31:07 Tout ce qu'on a fait, Al Bayan publie, diffuse,
31:10 que ce soit la radio, que ce soit la télé.
31:12 Donc, quand vous me dites que vous ne savez pas notre existence,
31:15 bon, c'est pas suffisamment alors.
31:18 D'accord, donc on a parlé des gouvernants,
31:20 des mesures qui doivent être prises pour faire le suivi des décisions.
31:25 Alors, au niveau des populations,
31:26 puisque vous êtes acteur de la société civile,
31:29 il y a des associations de femmes, des groupements,
31:31 parce que c'est une commune...
31:33 Vous savez, le mal est franchement...
31:37 Alors, quand il y a cette commune...
31:38 Alors, vous avez vu ce que la Coco dit,
31:40 vous êtes allé à Ypougon,
31:41 est-ce que vous êtes allé dans d'autres communes,
31:42 à part ces deux communes où on vous a suivi un peu,
31:44 moi personnellement ?
31:45 Bon, on a été à Poboué,
31:47 on a été...
31:49 Il y a le maire d'une ville de l'intérieur,
31:54 qui a besoin de nous.
31:55 Il y en a deux même.
31:56 Il y a Bangoulo, qui nous a sollicité.
31:59 Il a dit "Vous faites un travail formidable,
32:01 c'est maintenant que vous venez à Bangoulo".
32:03 Donc, comment vous déployez vos actions ?
32:05 Au niveau de la région, par exemple,
32:06 il y a beaucoup d'autres communes.
32:07 Oui, il y a beaucoup de communes.
32:08 C'est ce qu'elle a dit tantôt, c'est la communication.
32:11 Quand on se déploie,
32:13 le relais, c'est la presse.
32:16 C'est la presse.
32:17 Et c'est progressif.
32:18 Et c'est progressif.
32:19 Comment est-ce que vous déployez vos actions
32:21 au sein des autres communes ?
32:23 C'est ce que je veux savoir.
32:25 Vous attendez qu'on vous fasse appel ?
32:27 Non, non, non, non, non.
32:28 Nous, c'est un programme.
32:29 Vous savez que toute action est budgétisée.
32:32 D'accord.
32:33 Il l'a dit tantôt.
32:34 C'est budgétisé par qui ?
32:35 Non, c'est nous.
32:36 Une ONG, c'est...
32:37 Vous vivez des...
32:38 C'est les bénévoles.
32:39 Nous, c'est les bénévoles.
32:40 C'est les bénévoles.
32:41 Donc, imaginez si M. Mokhtar...
32:42 C'est les limites.
32:43 Pardon ?
32:44 Les bénévolats, c'est les limites.
32:45 Oui, bien sûr.
32:46 Mais toute action a toujours un début.
32:49 Par exemple,
32:50 aujourd'hui, Albaïane se tient à nos côtés.
32:53 Imaginez une grosse institution qui se dit
32:56 "Vous travaillez pour le pays,
32:58 on va vous accompagner."
33:00 Alors, vous voulez qu'on vous accompagne comment ?
33:02 Attends, pourquoi vous ne partez pas vers eux ?
33:04 Vous attendez qu'ils viennent vers vous.
33:05 Nous, on est allés vers eux.
33:08 On est allés vers tout le monde.
33:09 On a mené déjà des actions en ce sens.
33:11 Voilà, on a mené des actions.
33:12 On ne peut pas obliger quelqu'un à nous accompagner.
33:15 Albaïane a vu que ce que nous faisons, c'est bon pour la nation.
33:18 Albaïane à nos côtés.
33:19 Et on vous a invité sur le plateau.
33:21 Là-bas, on est sur le plateau.
33:22 Aujourd'hui, vous nous avez découvert.
33:24 Comme des milliers d'Ivaniens vont nous découvrir
33:26 à travers la télé Albaïane.
33:27 Et c'est comme ça le travail.
33:29 Est-ce que vous faites des actions en allant par exemple vers des associations de femmes
33:35 pour les sensibiliser, pour leur expliquer quelle attitude...
33:38 On a été à Yopogo, on a vu les femmes du marché.
33:40 Parce que c'est elles qui produisent aussi les déchets.
33:42 Beaucoup de déchets.
33:43 On a été dans les écoles.
33:44 Quand je parlais de Nanajat tout à l'heure,
33:46 on a été dans des écoles, sensibiliser les enfants.
33:50 On a été à Niama,
33:52 où on a pris toute une journée avec les élèves.
33:56 Toute une journée à leur parler des conférences,
33:59 comment il faut s'éteindre.
34:01 On a été au plateau.
34:03 En tout cas, on fait notre travail.
34:07 Vous faites dans la mesure de vos possibilités.
34:09 Est-ce que vous êtes un partenaire, par exemple,
34:11 dans le ministère de l'Éducation ?
34:13 Ça doit commencer par la base déjà.
34:15 Parce que si au CPI, je sais que je ne dois pas jeter un Kleenex dans la rue.
34:20 Si au CPI, je sais que quand je viens de manger mon beau flotto,
34:23 le sachet, c'est à la poubelle, je dois le déposer.
34:25 Si au CPI, on me dit par exemple que quand je vais aux toilettes,
34:28 je dois prendre le papier hygiénique, mais ça devient...
34:30 Vous faites bien de poser la question.
34:33 Vous savez, tous ces ministères,
34:35 moi, je me fais les choses, je les ai contactés.
34:39 Le ministère m'a répondu pour dire
34:42 qu'il faut travailler le ministère de la salubrité.
34:46 Moi, tous mes courriers sont là.
34:48 Le jour que vous allez nous inviter, on va venir, tous nos documents.
34:51 Pour dire que tu ne peux pas forcer quelqu'un à travailler avec toi.
34:54 On voit nos photos, tout ce qu'on fait avec les élèves.
34:57 Mais quand on va les voir pour dire qu'on a des actions à mener,
35:01 ils disent non.
35:02 Voyez, le ministère de la salubrité.
35:03 Moi, je voulais dire à M. Mokta que la question environnementale,
35:06 c'est d'avoir un engagement.
35:08 C'est très important.
35:09 C'est-à-dire qu'au-delà de l'aspect financier dont vous parlez,
35:12 c'est d'abord des personnes qui sont engagées.
35:14 Vous savez, dans le monde entier,
35:16 moi, je connais un monsieur qui, depuis 50 ans,
35:18 il est dans l'environnement, il est engagé.
35:20 Aujourd'hui, on parle de Hulot, etc.
35:23 Dans le monde entier, c'est des gens qui sont engagés.
35:25 Ce n'est pas d'abord les financiers.
35:27 Comme il a dit, par exemple, par rapport à ces actions qui sont concrètes,
35:31 que moi, j'ai eu quand même le temps de regarder en termes de visibilité,
35:35 peut-être la Banque mondiale, par exemple,
35:37 peut l'accompagner sur un projet.
35:39 Donc, je pense que, comme il dit, c'est des éléments…
35:43 Il faut déjà faire ce que tu as à faire.
35:45 C'est ça qui est important.
35:46 C'est pourquoi tu existes là, pour le faire.
35:48 Tu le fais maintenant.
35:49 C'est comme les événements que nous organisons,
35:51 les salons, par exemple, la première édition,
35:54 les gens ne viennent pratiquement pas.
35:57 Ils veulent d'abord voir, est-ce que vous avez fait la première édition,
36:02 et si, de suite, à partir de la deuxième, la troisième,
36:04 ensuite, ça prend de l'ampleur, et tout le monde s'implique.
36:07 M. Diby, moi, je vais dire…
36:08 On va y revenir.
36:11 M. Le Soir parlerait également de ce salon qui est très important,
36:13 sur l'environnement.
36:14 Mais avant, on marque la pause pour le citer,
36:15 juste après, on aura la loupe du talk.
36:20 Bienvenue sur la plateforme de la première radio télé IP de Côte d'Ivoire.
36:25 Mon nom est Albaïane.
36:27 Vous avez votre téléphone ou votre tablette.
36:30 Albaïane vous offre la totale, en seul clic.
36:33 Et le monde de l'information vous est gracieusement ouvert.
36:37 Ici, c'est du 100% gratuit.
36:40 Sur Android, allez vite avec ce petit clic de quelques minutes
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36:50 Vous avez un iPhone, c'est aussi facile que tout.
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36:59 l'application mobile d'Albaïane.
37:01 J'ai dit All-in-One, le tout en un.
37:04 Oui ! Albaïane vous offre en live, direct TV, en continu.
37:09 Télévision Albaïane, la chaîne de l'islam éternel pour l'éternité.
37:14 Bonjour, bienvenue, vous êtes sur la télévision Albaïane.
37:20 Et faites-toi télécharger l'application All-in-One d'Albaïane sur Play Store ou Apple Store
37:27 et restez connecté à tout moment, partout et sur tout support.
37:32 Je suis Albaïane, la première radio télé IP de Côte d'Ivoire.
37:37 Alhamdoulilah !
37:38 Télévision Albaïane, la chaîne de l'islam éternel pour l'éternité.
37:45 Retour sur le plateau d'Albaïane, nous parlons de questions environnementales,
37:50 quelle est notre responsabilité dans la protection de notre environnement.
37:53 On va poursuivre les échanges mais avant, c'est l'heure de la loupe du talk.
37:57 Alors, Mokhtar, la loupe nous parle d'un sujet important qui appelle à la sensibilisation,
38:09 à la contribution de la communauté musulmane.
38:11 Avant de parler de la loupe d'aujourd'hui, je vous laisse saluer la mémoire d'un artiste,
38:17 je vous laisse saluer la mémoire de quelqu'un qui a mis au service de sa communauté ses biens.
38:23 Je parle en l'occurrence de notre frère Ismaël Thioté qui est décédé.
38:28 Ismaël Thioté, regardez ces images, a fait une mosquée pour la communauté musulmane à la Soudjaïfia d'Aboubou.
38:37 Pendant que la mosquée se construisait, Dieu a fait son travail et l'a rappelé à lui.
38:44 La mosquée a tous ses papiers, c'est des papiers qui ont été faits au ministère de la construction,
38:50 avec les autorisations, tout est parfait.
38:52 Mais après le début des travaux bien avancés, comme je l'ai dit tout à l'heure, Thioté a régagné son Seigneur.
39:00 Il était un footballeur international.
39:02 Et puis à ce jour, la mosquée est restée comme ça.
39:07 Depuis ce jour, la mosquée est restée en l'état.
39:09 Et ce qui fait mal aujourd'hui, c'est que cette mosquée est devenue un dépotoir.
39:16 C'est dans la maison de Dieu aujourd'hui que les gens vont se déféquer.
39:20 C'est dans la maison de Dieu aujourd'hui que les gens vont se fumer.
39:22 Et pire encore, cette mosquée est devenue aujourd'hui un fumoir.
39:26 Ça nous amène encore à l'environnement.
39:28 Je voudrais, très sincèrement, en regardant droit cette caméra, pour lancer un appel.
39:37 Mais un appel aux cosines.
39:42 Parce qu'aujourd'hui, le représentant de toute la communauté musulmane à Côte d'Ivoire, c'est le cosine, c'est le codice.
39:48 Je voudrais que le cosine et le codice regardent cette mosquée pour faire quelque chose.
39:52 À côté de ça, je voudrais que la famille de Thioté, parce que Thioté a pensé à cette mosquée pour ses lendemains meilleurs.
39:58 Et les lendemains meilleurs, c'est là où il est aujourd'hui.
40:00 Cette mosquée serait aujourd'hui construite par Thioté et qui serait mort.
40:03 Toutes les prières qu'on aurait fait dans cette mosquée, elle allait en bénéficier.
40:06 Je voulais interpeller la famille de Thioté.
40:08 À côté de la famille de Thioté, Thioté est dans une association, c'est la Fédération Ivorienne du football, à qui il a rendu des services.
40:15 Je voudrais interpeller directement Idriss Diallo pour qu'il puisse avoir un oeil sur cette mosquée-là en pensant à Thioté.
40:24 On a beau déposer des fleurs, on a beau déposer, mais c'est l'acte qu'il a posé aujourd'hui, c'est pour demain.
40:28 Je voudrais aussi inviter la communauté musulmane.
40:33 Thioté, la communauté musulmane, sous les pieds d'Abobo, Thioté voulait vous aider.
40:37 Mais lorsqu'il est décédé, on ne va pas laisser cette mosquée-là en train de mourir.
40:40 Je vais terminer par inviter les amis de Thioté.
40:45 Lorsque Thioté est mort, on a vu un défilé de stars.
40:48 Thioté a passé toute sa vie avec ses amis.
40:52 Je cite nommément Colotouré, Yaya Touré, Aruna Dendane et j'en passe.
40:58 Je voudrais que si vous rendez service à votre ami, si vous pensez à votre ami, terminez cette mosquée.
41:02 C'était mon message.
41:04 Merci pour cette loupe de ce soir.
41:07 C'est un focus sur la mosquée Thioté.
41:10 Il avait entamé les travaux, malheureusement, il a été rappelé à la semaine dernière.
41:14 Cette mosquée est abandonnée, faute de moyens.
41:17 Il faut que la communauté se mobilise pour achever les travaux.
41:20 Parce que cette mosquée est un foumois, malheureusement.
41:23 Il faut vraiment transformer les choses.
41:25 Merci de suivre le tour d'Albaïane.
41:27 Rapidement, nos amis, vous réagissez sur cette loupe du temps.
41:30 Monsieur Nesswa ?
41:32 Je suis à la fois peiné et choqué.
41:40 Je ne peux pas comprendre comment une star du football,
41:46 qui a quand même commencé un grand projet,
41:50 c'est un projet de Dieu.
41:53 C'est quand même important.
41:55 Je souhaite que l'appel de Monsieur Mocta soit entendu.
41:59 Pour que les gens prennent leurs responsabilités.
42:02 Aussi bien tous ses coéquipiers qui ont joué en équipe nationale avec lui,
42:05 que même la fédération.
42:07 Je vais même plus loin pour interpeller le ministère des Sports.
42:10 Tout à fait. Merci.
42:12 Monsieur Béti, il y a quelque chose à dire ?
42:14 Ce que je voulais dire, ce que Monsieur Mocta vient de nous montrer,
42:18 moi je ne suis pas choqué parce que je connais l'homme.
42:22 Peut-être que les gens ne le savent pas.
42:24 Mais ce que j'aimerais dire ici,
42:26 ce qui fait de nous un grand,
42:28 ce sont les gestes, les actes que nous posons.
42:31 Si tu es un grand,
42:35 et que tu ne poses pas d'actes qui puissent laisser ton nom
42:40 à la génération future,
42:42 c'est que tu auras vécu inutile.
42:45 Et cette mosquée-là,
42:47 va rendre toi éternel.
42:49 Posons des actes qui vont nous rendre éternels.
42:52 Tout à fait. Merci.
42:54 Alors, reprenons la question de l'environnement.
42:56 Monsieur Lessoye, vous êtes, je l'ai dit, le commissaire général
43:00 du Salon d'innovation environnementale et des énergies vêtes.
43:04 Quels sont les objectifs de ce salon ?
43:07 Les objectifs, c'est vraiment créer un espace,
43:11 une plateforme pour pouvoir,
43:13 parce que c'est un salon qui vise à sensibiliser.
43:16 Tout à l'heure, le président de l'ONG parlait de sensibilisation.
43:20 C'est une plateforme qui vise véritablement à sensibiliser
43:23 et à traiter de plusieurs thématiques.
43:25 Donc, pendant trois jours, du 22 au 24 juin 2023,
43:30 nous avons traité des thématiques, des problématiques
43:33 qui sont liées à l'environnement.
43:35 Et pour cela, on a quand même travaillé avec un comité scientifique.
43:39 C'est vraiment des espèces que nous avons touchées
43:42 qui vont développer plusieurs thématiques.
43:44 Par exemple, il y a une des thématiques,
43:47 vétalement, qui nous tient à cœur.
43:49 Vous savez que cette année, c'est l'année de la jeunesse
43:52 qui a été décrétée par le président de la République.
43:54 Nous allons traiter une thématique sur l'insertion des jeunes
43:58 dans les emplois et les métiers verts.
44:01 Parce qu'aujourd'hui, moi, j'ai eu le temps de regarder un peu
44:04 ce que le ministère de l'Environnement a produit
44:07 comme catalogue des emplois et métiers verts.
44:10 Mais combien de jeunes s'intéressent à ça ?
44:13 Même en termes d'information,
44:15 parce que même quand on publie un catalogue,
44:18 il faut pouvoir vulgariser ce catalogue.
44:20 Parce que même si Al Bayan fait une émission,
44:24 Trotois par exemple,
44:26 il pose la question à ces jeunes,
44:29 c'est quoi un emploi vert, mais ils ne sauront même pas.
44:32 Donnez-moi un emploi vert.
44:34 Est-ce que vous vous y en donnez ?
44:36 Oui, moi, je vais vous en donner.
44:38 Les emplois verts, j'ai eu le temps, par exemple...
44:40 Vous pouvez dire quelques mots rapidement ?
44:42 Dans les emplois, il y a par exemple le métier qu'on appelle
44:45 les pépiniéristes, ceux qui s'occupent des pépinières.
44:48 Vous avez par exemple l'horticulteur biologique.
44:53 Vous avez le technicien réciclaire des déchets plastiques.
44:57 Vous avez le technicien biogaz.
45:00 Vous avez le paysagiste.
45:02 Ça, la plupart, on connaît les paysagistes.
45:04 Et nous avons des guides écotouristiques.
45:06 Donc, il y a une palette.
45:08 Et ce qui est intéressant, dans ce document de 28 pages,
45:11 on fait la justification de ces métiers,
45:13 et en même temps, on parle des débouchés.
45:15 Mais combien de jeunes, aujourd'hui...
45:17 - Ont l'information. - Ont l'information.
45:19 Ça, c'est le véritable problème.
45:21 Et nous, pendant ce salon, on a quand même fait appel
45:23 à des experts qui vont développer ces thématiques
45:25 pour que les gens soient informés.
45:27 Parce qu'il y a beaucoup de documents
45:29 qui n'ont même pas la portée des gens.
45:31 C'est vrai. Nous, par rapport à notre métier de communicateur,
45:34 on fait des recherches.
45:36 Quel est votre cible pour le salon ?
45:38 Vous avez des équipes ou partout au salon ?
45:40 Notre cible, c'est d'abord...
45:42 Il y a les institutions de la République,
45:44 il y a tous les ONG, comme mon ami...
45:46 - On sera là. - On sera là.
45:48 - Et les jeunes qui n'ont justement pas l'information.
45:51 - Absolument. - Comment est-ce que vous l'étiez ?
45:53 - On a même invité des écoles, des universités.
45:55 - D'accord. - Parce qu'il y a des thématiques...
45:57 - Des associations de jeunes ? - Oui, absolument.
45:59 - Alors, Monsieur Oussola, vous allez rappeler la date.
46:02 - Oui, la date, c'est du 22 au 24 juin 2023.
46:07 Et ce salon est sous le parrainage
46:10 de Madame Candia Camara.
46:12 - La ministre d'Etat. - Voilà, ministre d'Etat,
46:14 ministre des Affaires étrangères, de l'intégration africaine
46:17 et de la diaspora.
46:19 Et le parrainage de Monsieur Siondou Fofana,
46:21 ministre du Tourisme.
46:23 Et bien entendu, sous la tutelle du ministère
46:25 de l'Environnement et du Développement durable.
46:27 - Vous êtes bien accompagné. - Voilà, donc c'est un événement...
46:29 - En tout cas, à la fin, j'attendais, hein.
46:31 J'attendais le ministère de l'Environnement
46:33 si il n'était pas là. - Non.
46:35 - Franchement. - C'est énorme.
46:37 - Bien accompagné. - Merci, Monsieur.
46:39 - L'approche de vous rassure que même le premier jour,
46:41 la conférence inaugurale qui va traiter les enjeux
46:43 sera prononcée par le conseil technique
46:45 du ministre de l'Environnement. - D'accord.
46:47 Vous avez dit que ça sera à la bibliothèque nationale.
46:49 - A la bibliothèque nationale au plateau. - Au plateau.
46:51 - Et l'événement initié par Groupe Ivoire Challenge.
46:53 - Merci bien, M. Le Soir Aimé,
46:55 commissaire général du Salon
46:57 de l'Innovation Environnementale et des énergies vêtes.
46:59 Merci d'avoir accepté notre invitation. - Je vous en prie.
47:01 - Merci également à M. Betty Jerobe,
47:03 président de l'ONG "La rue n'est pas une poubelle".
47:05 - Je vous remercie, Monsieur. - On continue notre association.
47:07 - On est dedans. - Il faut espérer que la rue
47:09 n'est pas une poubelle. Il faut chercher
47:11 les enduits et tout ça. - Ce que je voulais dire,
47:13 je voulais dire juste un dernier mot.
47:15 Il faut plus que les gens
47:17 aient peur des poubelles.
47:19 Aujourd'hui, les déchets sont achetés.
47:21 Vous savez, tout à l'heure, il a parlé de l'économie vête.
47:23 Nous, on appelle ça l'économie
47:25 circulaire, c'est-à-dire
47:27 l'importance des déchets. Bizarrement,
47:29 les déchets qu'on rejetait,
47:31 tout le monde rejetait les déchets. J'ai vu
47:33 un documentaire dans mes recherches.
47:35 Un étudiant digérant
47:37 retrait les déchets pour les vendre et payer son coût.
47:39 Rien ne se jette, tout se transforme.
47:41 La parole, il faut faire attention à la parole.
47:43 Quelqu'un l'a dit, tout se transforme.
47:45 Rien ne se perd.
47:47 Aujourd'hui, les déchets sont payés.
47:49 - Ils sont payés. Il faut pouvoir
47:51 saisir cette opportunité. Merci bien,
47:53 monsieur Bitti. - Je crois qu'on aura plus de temps
47:55 pour développer les deux aspects
47:57 parce qu'on a beaucoup de choses à dire.
47:59 - Merci, monsieur Le Soir. Merci à tout le monde.
48:01 - C'est à vous de le remercier.
48:03 - Merci à toi et à Saint-Nago.
48:05 Merci à tous les spectateurs. Merci également à vous de nous avoir suivis.
48:07 Cette émission est rédifugiée
48:09 ce soir à 22h et demain matin
48:11 tous les mardis à 10h sur la
48:13 télé Al-Bayyad. A lundi prochain.
48:15 Inchallah.
48:17 - Merci.
48:19 (Générique)

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