• il y a 10 mois
Le Talk d'Al Bayane
Thème : Cohésion sociale et développement à Man
Invité : Aboubacar Fofana, maire de Man
Présentation : Abdul Hakim Oduloyé
Transcription
00:00 [Musique]
00:12 Bismillahirrahmanirrahim, salat wa salam ala rasulillah.
00:17 Mesdames et messieurs, que la paix de Allah soit sur vous et chez vous.
00:19 Assalamu alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh.
00:21 Et merci de suivre le Talk d'Albaïan. C'est le tout dernier numéro de cette saison.
00:25 Et c'est toujours avec un plaisir de vous retrouver. Nous allons aujourd'hui aborder une question relative au développement et à la cohésion sociale de la ville.
00:34 Demain, mais avant de vous présenter notre invité, je voudrais ici dire salamu alaikum à Aïssa Tassanogo.
00:40 Wa alaikum salam wa rahmatullah.
00:42 On va très bien?
00:43 Oui, par la grâce d'Allah.
00:44 D'accord, quels sentiments t'animes avec ce tout dernier numéro de la saison?
00:47 On pense qu'on a fait ce qu'on devait faire et on espère que les téléspectateurs ont été satisfaits.
00:55 Donc, avec beaucoup de joie, on va faire ce dernier numéro de la saison et espérer revenir en pleine forme.
01:01 En rassurant nos téléspectateurs qu'ils auront quelques best-of de cette émission durant ces vacances.
01:06 Parce qu'on veut leur offrir de belles vacances sur la télé et la radio Albaïan.
01:11 La seconde chroniqueuse qui est avec nous, Madinah Raysa Oukouloubali. Salam alaikum.
01:15 Wa alaikum salam wa rahmatullah.
01:17 Ça va très bien?
01:18 Alhamdoulilah, ça va.
01:19 D'accord, c'est le tout dernier numéro de cette saison.
01:21 Quelles sont tes rétines déjà à ton niveau?
01:23 Heureuse d'avoir participé à cette première saison.
01:28 Et on va dire, quels sont les sentiments qui m'animent?
01:32 C'est mitigé entre joie et tristesse.
01:34 Tout à fait parce qu'on va bientôt prendre projet de nos téléspectateurs.
01:38 Donc, les cas fixes auront l'occasion de te suivre.
01:41 Comme d'habitude, suis les réseaux sociaux.
01:43 Eh bien, je vous l'ai dit, on parlera donc de cohésion sociale et de développement de la commune.
01:50 Demain, dans la région du Tompi.
01:52 Et nous avons le plaisir de recevoir le premier magistrat de cette commune.
01:55 El H Foufouna Boubacar, salam alaikum.
01:57 Wa alaikum salam wa rahmatullah.
01:59 Merci d'avoir accepté notre invitation.
02:01 C'est moi qui vous remercie de me donner une si belle opportunité de m'adresser à la population de Côte d'Ivoire.
02:10 Et plus particulièrement à celle de moi à travers votre chaîne de télévision que je salue et que je remercie pour tous les efforts.
02:17 D'accord. Alors les habitants de Mons, qu'on appelle les Manois, c'est cela?
02:20 Exactement.
02:21 Alors comment est-ce qu'ils se portent ça?
02:23 Eh bien, je pense que les habitants de Mons se portent bien.
02:26 A l'instar de tous les habitants de la Côte d'Ivoire, sous l'égide de notre président, le docteur Hassan Ouattara,
02:35 qui ne ménage aucun effort pour améliorer notre quotidien, pour améliorer en tout cas l'espace de vie que nous partageons.
02:43 Et donc, pour le moment, je pense qu'on se porte tous bien.
02:45 D'accord. Dieu merci.
02:46 Nous aurons l'occasion de vérifier tout ceci à travers cette émission qui parle de développement et de cohésion sociale dans la commune de Mons.
02:53 Mais avant, la première rubrique de cette émission, le tour d'Albania, vous le savez très bien, c'est en défilé fait avec vous, Aïssa Tassanogo.
03:00 On y va en même temps?
03:02 Oui, on y va en même temps.
03:03 On y va en même temps.
03:05 C'est à Sanogo, voilà, qu'est-ce qu'on a fait?
03:12 Deux faits aujourd'hui. Le premier n'est pas très réluisant.
03:17 Alors, depuis janvier, malheureusement, 73 cas de dengue, dont 66 à Abidjan et puis 7 à l'intérieur du pays, avec à la clé deux décès, ont été enregistrés.
03:27 Et selon le professeur Bénié, il a signalé que cela est dû à une resurgissance de la maladie, dû également au problème d'assainissement, mais aussi d'insalubrité.
03:39 Alors, il faut dire que la dengue, c'est une maladie qui est transmise par un moustique, voilà, qui généralement pond ses œufs dans de l'eau claire et qui a besoin de sang justement pour que ses œufs l'améliorent.
03:51 Donc, il pique l'homme et du coup, il lui transmet la maladie.
03:54 Parce que les moustiques vont pire?
03:56 Franchement, franchement, et on nous dit que la particularité, c'est qu'il pique la journée avec un pic vers 15 heures. Donc, faites très attention.
04:06 Voilà, donc, il faut dire que cette information émane justement de l'INHP et le directeur général de cet institut nous signale que la maladie est plus présente dans les communes de Cocody et Benjervil avec plus de 57 cas.
04:24 Voilà, donc, il recommande de bons gestes, notamment des gestes d'hygiène et de propreté.
04:31 Mais également, il faut savoir que la maladie se manifeste avec par la fièvre, pardon, les maux de tête, la fatigue intense, les courbatures, ainsi de suite.
04:40 Il en existe quatre types, dont la plus dangereuse est la dengue de type 3 qui se manifeste par des saignements.
04:48 Donc, pour dire que c'est une maladie qui, franchement, fait peur, qui est assez dangereuse.
04:55 Donc, il faut adopter les bons gestes, beaucoup d'hygiène, de propreté dans nos maisons et aux alentours également.
05:02 Tout à fait.
05:03 Alors, la seconde information, c'est une future coopération médicale entre la Côte d'Ivoire et l'Allemagne qui serait donc à envisager une délégation allemande du Centre hospitalier et universitaire de Freiburg.
05:17 Séjourne ici en Côte d'Ivoire depuis hier dimanche 16 juillet à la demande ou à l'invitation du président de la République, Alassane Ouattara.
05:28 Alors, l'idée, c'est justement de trouver des voies et moyens pour faire profiter au système sanitaire ivoirien l'expertise allemande.
05:37 Donc, c'est un CHU qui n'a vraiment plus rien à prouver et il s'agira donc d'un échange d'expérience entre les deux pays au niveau médical.
05:49 Il faut dire que ce CHU là au niveau d'Allemagne est un établissement scientifique qui existe depuis le 15e siècle, qui a une rénommée mondiale et qui a accueilli, on va dire des personnes et non des moindres pendant la COVID-19.
06:03 Et justement, le président du Sénat, monsieur Jano Aosu, est celui-là même qui a accueilli la délégation hier et qui a bénéficié également des soins de ce CHU pendant la COVID et il s'est rétabli.
06:16 Donc, justement, on pense que ça sera quelque chose de bon et de profitable pour notre système médical.
06:25 Tout à fait. Merci beaucoup à cette Assetta Sanogo pour en tout cas ces deux faits majeurs relatifs bien sûr à la question de la santé.
06:31 On va essayer de voir notre invité, s'il a un commentaire à faire sur cette désinformation.
06:35 Déjà, c'est inscrit dans les conseils qui viennent d'être partagés, notamment de veiller à notre environnement. La salubrité est une question majeure et nous, les maires, nous savons que cette question est fondamentale dans notre gestion.
06:51 C'est une invitation en tout cas aux populations à faire attention à elle parce que cette maladie est profondément dangereuse.
06:57 Très dangereuse en tout cas. Nous rappelons également aux téléspectateurs que nous sommes donc, on va dire, soit à 24h ou 48h de la nouvelle année juillet, 1445 de l'UJI.
07:06 Donc, s'il y a une information relative à l'observation et la croissance lunaire, c'est sûr que nous allons partager cette information avec vous parce que le COSIM, par son département d'observation et de croissance lunaire, est à pieds d'eux pour pouvoir informer la communauté musulmane.
07:21 Vous avez suivi donc avant cette émission le plateau spécial dirigé par Massine Barri. Alors, on vous suit. Nous allons déjà ouvrir donc nos chambres avec Monsieur le maire de Mans, Eladj Fofana Boubaka.
07:31 Vous avez donc dit que votre commune se porte très bien, mais ça fait cinq ans que vous êtes à la tête de Mans. Dans quel état vous avez trouvé cette commune avant, on va dire, de prendre fonction exactement?
07:40 Disons que lorsque nous arrivions à la tête de la commune de Mans, nous avons trouvé une commune dans un état très, très, comment je vais qualifier, un état d'élabrement avancé.
07:56 Voilà. À quel niveau?
07:58 Un déficit chronique en matière d'infrastructures. Nous manquions d'infrastructures sur tous les plans. Le Mans était profondément en retard et nous avons essayé plus ou moins de rattraper ce retard au niveau des infrastructures.
08:17 Cette question, certainement, quand nous allons aborder le bilan, vous verrez ce qui a été fait comme réalisation sur cette question.
08:25 Justement, avant cette question, vous avez dit qu'il manquait beaucoup de choses à Mans. Qu'est-ce qu'il manquait précisément?
08:30 Il manquait à Mans, par exemple, la question de la route. C'était une question fondamentale pour la population de Mans. Vous interrogez n'importe quel habitant de Mans à cette époque, ce serait "on n'a pas de route".
08:43 Ensuite, il manquait un marché. Il n'y avait pas de marché à Mans. Et aussi, la question d'infrastructures administratives. La mairie de Mans était logée dans quelque chose qui datait des époques coloniales et qui ne faisait pas du tout la fierté de notre commune.
09:01 Et donc, pour vous dire que sur ces questions-là, d'infrastructures économiques aussi, et même des infrastructures de réjouissance ou même de loisirs manquaient terriblement.
09:11 Au niveau de l'éducation, c'est un quartier de Mans souffré d'absence d'école. Et donc, vous allez voir que le fait de rapprocher même l'école des populations a contribué à améliorer les résultats scolaires dans la ville.
09:25 J'ai quelques exemples que je vais partager avec vous. Donc, au niveau de l'éducation, au niveau des loisirs, au niveau du sport, Mans était très en retard sur toutes ces questions d'infrastructures.
09:37 Et quelle était votre priorité ?
09:39 La priorité pour nous, c'était donc ces questions d'infrastructures à commencer d'abord par les infrastructures, c'est vrai, administratives. Ce que nous avons commencé à construire, c'est l'hôtel communal, qui pour nous est un bel édifice, qui reflète toute la volonté et tout l'amour que nous avons pour la ville de Mans.
10:00 Cet hôtel communal a même inspiré d'autres villes, vous ne pouvez pas les citer.
10:06 Avant de vous laisser partir un peu plus loin, nous allons permettre à nos téléspectateurs de suivre cet élément réalisé par Ewy et Yacoub Kone sur quelques actions menées et on revient juste après pour votre commentaire.
10:18 Située dans l'ouest montagneux ivoirien, la ville de Mans, capitale de la région du Tongui, a subi de plein fouet, comme la majorité des villes ivoiriennes, les graves conséquences des crises sociopolitiques traversées par la Coupe d'Ivoire.
10:31 Les activités économiques ralenties, les infrastructures socio-économiques inactives, des populations au bord du désespoir.
10:40 Avec la stabilité retrouvée par le pays, une lueur d'espoir illumine la capitale du Tongui.
10:47 Celle-ci a pris un coup d'accélérateur depuis 2018.
10:51 Plusieurs infrastructures qui n'existaient que de nom, renaissent de leur cendre, de nouvelles sortent de terre pour le bien-être des Manois.
10:59 Au niveau des quartiers, les poiriers sont... Les travaux qu'il a fait au niveau des poiriers, mais c'est privé, c'est pas OK.
11:05 Et puis c'est encore pour le nettoyage des poubelles aussi dans les quartiers économiques, quelqu'un qui a mis les véhicules au niveau des...
11:16 Le monsieur Fofana a travaillé, moi je suis satisfait, dans la mesure où l'ancienne BNDA, qui était bénie des bandits en Manois ici,
11:34 a été rénovée et aujourd'hui est devenue ce qu'on appelle l'hôtel communal des Manois.
11:40 En tout cas c'est une fierté pour les habitants des Manois.
11:44 Et en plus de ça, en tout cas, il a fait construire des écoles, il a même investi dans le sport, il a fait construire des terrains de maracana dans les villages.
11:58 En tout cas j'ai assisté à plusieurs inaugurations.
12:01 Il a beaucoup fait, mais il reste encore à faire.
12:05 Comme on l'appelle, le marché du Mans, il a fait. Il ne faudra pas qu'il écoute les gens.
12:14 Parce que quand il va écouter les gens, vraiment il ne peut pas travailler.
12:18 Moi j'aimerais qu'il ferme ses oreilles un peu, puis ouvre l'autre et ferme l'autre, pour pouvoir travailler pour le Mans.
12:26 Parce que le Mans est beaucoup en retard.
12:27 Les commerçantes et les commerçants ont retrouvé le sourire depuis peu.
12:31 Le marché central, consommé par un incendie il y a de cela 20 ans, est revenu à la vie avec un visage plus moderne.
12:39 Et à côté, la ville s'est dotée d'un abattoir.
12:43 Il permet une production sans interruption et saine de la viande fraîche.
12:48 Un projet de reprofilage a permis de remettre en état plusieurs routes de la ville, devenues impraticables du fait de l'érosion du sol.
12:57 Ainsi, de nombreux quartiers sont sortis de l'enclavement et se voient connectés au centre-ville, donnant une bouffée d'oxygène aux activités génératrices de revenus.
13:08 En attendant la finition des travaux de construction des centres de santé entamés depuis plusieurs mois,
13:13 les autorités ont investi dans l'hygiène et la protection de l'environnement pour réduire les risques de propagation de maladies.
13:21 Un système de ramassage des ordures a été lancé et aujourd'hui, le tristement célèbre dépôt d'ordures en pleine ville, baptisé Cacasport, est un vieux souvenir.
13:33 La forêt sacrée est clôturée, amants en respirent de l'air pur.
13:39 Les jeunes n'ont pas été ignorés.
13:41 Six centres Omnisport ont été construits dans différentes localités affiliées à la commune.
13:47 Une piscine communale leur offre également des moments de détente.
13:52 La municipalité s'est également dotée d'un hôtel communal, une radio et un service état civil numérisé qui permet de fournir des extraits de naissance en moins de 24 heures.
14:04 Plusieurs espaces ont également été aménagés.
14:07 Peu à peu, Man reprend son visage qui lui avait donné le droit de figurer sur la liste des plus belles villes.
14:15 Voilà, merci en tout cas M. le maire.
14:18 Tout est beau apparemment, mais il y a forcément beaucoup de choses qui restent à faire avant.
14:23 Oui, tout à fait. Il reste beaucoup de choses à faire.
14:27 Sur la question des infrastructures, on ne peut pas tout faire en cinq ans, ça c'est sûr.
14:33 Mais ce qui a été déjà fait est à saluer.
14:35 On peut faire en combien d'années ?
14:36 Vous dites ?
14:37 D'accord, passez sur la question.
14:38 Je n'ai pas compris en combien d'années.
14:39 On peut faire ça en combien d'années ?
14:41 Ecoutez, je pense que tant que la ville continuera son expansion, les besoins continueront de se faire savoir.
14:49 Ce n'est pas forcément Abaka, Fofana seules qui vont révéler le défi.
14:53 Peut-être qu'après les quelques années que la population voudra bien m'accorder, d'autres personnes prendront le relais.
14:59 Mais les besoins continueront en tout cas à s'affimer.
15:02 Sur le plan sécuritaire, qu'est-ce qui est fait ?
15:04 Sur le plan sécuritaire, nous avons trouvé la ville de Mans avec deux commissariats et un commissariat, un troisième,
15:13 qui avait été construit sur le fond de la mairie, mais qui a été jugé inapproprié, inapte et non conforme en tout cas aux normes exigées en la matière.
15:25 Donc ce bâtiment a été construit avec l'agent public et il est totalement non conforme aux besoins et aux attentes de la police.
15:33 On a été obligé de le reconstruire totalement.
15:37 On l'a reconstruit totalement avec l'appui du ministère de l'Intérieur.
15:41 Là aujourd'hui, ce troisième commissariat va donc voir le jour.
15:44 Notre objectif ensuite, quand on regarde un peu la ville de Mans, c'est de pouvoir construire un quatrième commissariat,
15:51 là du côté des élèves, ceux qui connaissent la ville de Mans.
15:54 Il y a là-bas un bâtiment qui devait servir en fait de dispensaire, qui la mandature passée était censée l'avoir construit.
16:06 Malheureusement, il n'a pas été construit, il n'est pas achevé.
16:09 Donc ce bâtiment est pour nous une belle opportunité pour construire le quatrième commissariat de Mans.
16:14 Donc l'idée, c'est de pouvoir encadrer la ville de Mans.
16:17 On a les quatre points cardinaux qui sont couverts par ces quatre commissariats.
16:22 Et donc ça permet d'assurer une certaine sécurité, une sécurisation en tout cas du commerce, du déplacement des populations
16:30 et apporter la quiétude nécessaire en tout cas à l'épanouissement.
16:33 Merci. La prochaine personne.
16:35 Oui, alors moi j'aimerais demander à monsieur le maire.
16:39 Mans est une ville assez cosmopolite aussi en termes d'habitants.
16:45 Et comment vous faites justement pour que le tissu social soit assez bien constitué ?
16:51 C'est une bonne question. Qu'est-ce qu'on fait ?
16:53 Déjà au niveau des populations, donc de la diversité des populations qui est pour moi est une richesse.
17:00 Définitivement c'est une richesse.
17:02 Et donc au niveau de la diversité des populations, on a essayé d'organiser les communautés.
17:06 A commencer d'abord par les autochtones.
17:09 Donc nous avons des chefs traditionnels dans les quartiers, dans les différents quartiers,
17:14 que nous avons accompagnés dans leur organisation.
17:17 Nous avons donc assuré leur mise en place.
17:21 Et ensuite nous avons organisé les communautés que je qualifierais d'allogènes,
17:27 qui sont en Mans et qui avaient besoin de reconnaissance aussi.
17:32 Donc à la suite de ça, on a organisé une grande cérémonie de remise d'arrêtés,
17:37 de reconnaissance des chefs de quartier et des chefs de communauté.
17:42 Vous voyez, une grande cérémonie qui était un moment de brassage de tout le monde,
17:47 des autochtones et des populations allogènes.
17:50 Ça a été un moment en tout cas de fraternité et de convivialité.
17:54 À ces chefs de communauté et chefs traditionnels, on a remis un arrêté, c'est vrai,
17:59 mais on leur a remis un badge distinctif qui leur permet aujourd'hui d'être reconnus
18:04 dans toutes les administrations publiques, mais surtout aussi de bénéficier de certains avantages.
18:08 Parce qu'à ces badges là sont attachés la réduction dans les supermarchés, dans les magasins,
18:15 la réduction dans les transports et même la reconnaissance surtout des agents de police
18:21 qui leur permettent de passer librement en leur donnant tous les honneurs qu'ils méritent.
18:26 Mons est une ville touristique, tout le monde le sait.
18:29 C'est vrai qu'il y a des endroits qui ont été rénovés, mais est-ce qu'aujourd'hui,
18:35 Mons a toujours ce reflet avec ces lieux touristiques là qui sont vraiment mis en avant ?
18:42 Est-ce que vous travaillez aussi dans ce sens là ?
18:45 Je vais dire que le tourisme est le volet sur lequel on n'a pas été très performant.
18:52 Parce que tout n'est pas parfait, on ne peut pas aussi se donner insatisfait.
18:56 C'est déjà beau de dire tout ce qu'on a pas bien fait.
18:59 On ne peut pas se donner autant de... On est insatisfait 100%.
19:02 Mais on a quand même mené quelques actions.
19:04 La première des choses qu'on a faites, c'est de préserver d'abord la forêt sacrée.
19:08 Cette forêt sacrée qui est la source même de l'histoire de Mons,
19:13 où cette jeune fille Manley a été enterrée et ainsi de suite, pour ceux qui le savent.
19:18 Cette forêt avait commencé à être agressée.
19:22 Les populations avaient commencé à s'installer dans cette forêt.
19:26 C'est cette forêt qu'on appelle la forêt des singes.
19:28 Vous voyez, donc nous, notre mandat, on a préservé déjà ce qui restait comme superficie à cette forêt.
19:36 Donc on l'a totalement clôturé.
19:39 Ensuite, en ce qui concerne la cascade naturelle,
19:42 parce que la cascade naturelle qui était dans un état de délabrement,
19:45 vous imaginez, on a permis de faire un revêtement des bordures de la cascade naturelle avec des carreaux.
19:53 Bon, on prend du moderne pour venir dans du traditionnel et que ce n'est pas adéquat.
19:58 Ce ne sont pas des carreaux d'hôpitaux qu'on met là. Non du tout.
20:01 Donc qu'est-ce que vous avez fait à ce niveau ?
20:02 À ce niveau, ce qu'on a fait, on a trouvé un opérateur.
20:04 Parce que tout ce qui est public n'est pas forcément...
20:07 Moi, je suis peut-être libéral dans ma vision des choses.
20:10 On a concédé la gestion de la cascade naturelle à un opérateur avec un cahier d'échanges.
20:18 Et cet opérateur est en train donc de réhabiliter petit à petit cette cascade naturelle
20:24 pour que nous revenions à ce que c'était avant.
20:27 Un lieu, en tout cas, d'abord naturel, voilà.
20:31 Et qui fait rêver aussi.
20:32 Qui fait rêver aussi, mais qui permet le dépaysement.
20:35 On ne va pas prendre un touriste ou quelqu'un qui vient d'Abidjan
20:38 et qui est encore dans un endroit 5 étoiles, c'est pas ça l'idée.
20:40 Il veut être dépaysé, il veut arriver dans un endroit où il se sent bien.
20:46 Il a l'impression d'être retourné à la source de quelque chose.
20:49 Et vous pensez être à combien de pourcent de réhabilitation de cette cascade là ?
20:53 Là aujourd'hui, l'opérateur, je pense qu'il est bien avancé.
20:59 Il doit être autour de 60% à peu près.
21:02 On peut aujourd'hui, pour terminer sur ce point,
21:04 mener des activités de nuit à la cascade naturelle.
21:08 Alors que ce n'était pas possible avant.
21:10 C'est bon à savoir.
21:11 Comment mesurez-vous l'impact de toutes ces stratégies et politiques
21:15 pour favoriser une meilleure cohésion sociale entre les habitants de Mons ?
21:20 Vous savez, les citoyens d'abord aspirent à un mieux-être.
21:25 C'est la première des choses.
21:27 Parce qu'on parle de cohésion, c'est vrai, mais d'abord il faut accorder un minimum.
21:30 Un minimum, la satisfaction à travers les différentes infrastructures.
21:35 On a construit plusieurs écoles, cela a été dit.
21:37 Dans plusieurs quartiers, il y a des quartiers où les gens n'avaient pas du tout accès à des écoles.
21:43 Les enfants devaient parcourir plus de 5 km, des enfants de 5-6 ans, pour aller à l'école.
21:48 Pour avoir la première école publique disponible.
21:51 On a réduit.
21:52 Et je voulais par exemple prendre le cas du quartier de Djoulabougou.
21:55 On a construit une école primaire.
21:58 Ce quartier, les résultats nous ont donné 99% au CP.
22:03 C'est le premier examen.
22:05 Cela prouve que c'est le quartier qui connaissait le plus d'échecs scolaires
22:09 et le taux le plus élevé d'abandon scolaire.
22:12 Évidemment, il y a des enfants qui doivent parcourir 5 km, ils vont être abandonnés à l'école.
22:16 Déjà pour moi, la meilleure façon de travailler sur la cohésion sociale, c'est d'améliorer le cadre de vie.
22:22 D'abord.
22:23 A travers la construction de toutes ces infrastructures, au niveau économique, le marché.
22:29 On a construit plusieurs marchés aussi décentralisés.
22:32 Le marché de proximité dans les quartiers, le marché des diagonales, le marché des petits blocos.
22:39 Ensuite, au niveau de la salubrité, travailler à améliorer le cadre de vie.
22:44 Un contrat a été signé avec une société qui n'est pas la cité.
22:48 J'ai eu deux hommes qui ont fait l'enlèvement des ordus dans toute la ville de Mans.
22:53 On a travaillé aussi sur la question du sport.
22:57 On en a parlé tout à l'heure dans le reportage.
22:59 Plusieurs terrains de sport intégrés ont été conçus dans les villages communaux.
23:04 Le stade de Mans, qui n'avait de stade que de nom, a été réhabilité par notre municipalité.
23:10 Aujourd'hui, il abrite toutes les manifestations politiques sportives nationales, cométiennes nationales,
23:15 sur ce site aujourd'hui, alors qu'ils n'étaient pas du tout accessibles.
23:18 Au niveau des jeunes et des femmes, parce que tout ça contribue aussi à la cohésion sociale,
23:24 on a aidé certains jeunes à s'insérer dans le tissu à travers la distribution des permis de conduit.
23:30 Près de 150 permis de conduit ont été distribués, 100 vont l'être au cours de cette année.
23:36 Donc, on parlait de 250 dans ce mandat.
23:38 250 personnes qui ont eu un permis de conduit.
23:40 Et quand on connaît à l'intérieur du pays un permis de conduit, c'est déjà un premier diplôme pour certains jeunes.
23:44 Au niveau des femmes, on a mis un fonds en place de 10 millions chaque année,
23:49 qui permet à certaines femmes de pouvoir s'en sortir.
23:54 Donc, toutes ces réalisations permettent de créer un terreau favorable à la cohésion, à l'intégration des populations.
24:04 Quand on a fait ça, on a terminé, on a achevé, parce qu'on a fait le brassage des différentes communautés
24:10 à travers cette grande cérémonie où les différentes communautés se sont retrouvées, ont fêté ensemble
24:15 et ont été reconnues par l'administration ensemble.
24:19 M. le maire, c'est vrai que vous dites que tout ceci conclut au bien-être des populations,
24:24 mais il y a encore des animaux domestiques qui divergent dans la rue de Mors.
24:28 Qu'est-ce que fait ce niveau ?
24:30 Moi, je suis plutôt de l'école de ceux qui pensent qu'il faut toujours donner une alternative avant la sanction.
24:38 Voilà. Il faut donner une alternative avant la sanction.
24:41 Parce que l'administration que nous sommes a failli donner un espace à ses éleveurs pour qu'ils puissent s'y installer.
24:52 Parce que la question de la pression foncière ne nous a pas permis de leur donner, de leur trouver un espace.
24:58 La madatu précédente ne nous a pas aussi aidé en nous laissant quelques espaces,
25:04 puisqu'elle a pratiquement tout vendu, malheureusement, quand on est arrivé.
25:08 Donc, on est en train de se battre pour trouver un espace qui va permettre en tout cas de construire un grand pâturage.
25:14 Et à ce moment-là, ayant donné une alternative à ses éleveurs, les sanctions vont suivre.
25:21 Et ça, ce sera aussi un objectif.
25:23 Donc, pour l'instant, la population doit subir...
25:25 Non, la population ne subit pas. Nous sommes dans la phase de sensibilisation.
25:29 D'accord. Question avant l'heure de la pub. Vas-y.
25:31 Ok. Plutôt vous parliez d'un dispensaire inachevé que vous souhaitiez transformer en commissariat.
25:39 Quelle alternative vous proposez à ces populations qui attendaient activement la fin de ces dispensaires pour pouvoir se soigner convenablement?
25:51 Bonne question. Il s'agit du dispensaire qui avait commencé à être construit par...
25:56 Enfin, qui a été construit totalement parce que sur les documents que nous avons, il est construit, il est équipé.
26:00 Il est même fonctionnel, malheureusement.
26:02 D'accord.
26:03 Donc, ce dispensaire, quand on arrive, on se rend compte qu'il n'existe que de nous.
26:08 On se pose la question, est-ce qu'il faut construire ou est-ce qu'il faut l'achever?
26:12 Le minimum, c'est de demander la carte sanitaire et de s'adresser à l'autorité compétente, la Direction régionale de la santé.
26:19 On leur demande quel est le projet qui arrive.
26:22 On nous dit, ben écoutez, à même pas 1 km, 2 km de là, on va construire le nouveau CHI du Mans.
26:30 Quel état va construire?
26:31 D'accord.
26:32 Donc, quand l'état décide de construire le nouveau CHI du Mans, là, ça devient redondant de construire, de terminer.
26:37 Effectivement.
26:38 Voilà. Donc, ce bâtiment, à l'abandon, il fait servir autre chose.
26:42 Parce que cet endroit, l'espace là, c'est où il y a l'université, l'INFA c'est prévu là-bas, les grandes écoles, la gendarmerie, l'école de gendarmerie dans le futur sont prévues dans cette zone-là.
26:55 Donc, c'est déjà bon de commencer à anticiper à...
26:58 Sur la sécurité.
26:59 Sur la sécurité de toute cette zone-là.
27:01 Et c'est bien. Aussi, la zone où nous comptons construire la gare routière.
27:06 D'accord.
27:07 La gare routière. Donc, vous imaginez tout ce qu'il y a pour nous.
27:09 Il y a une certaine cohésion et une logique dans votre évolution.
27:11 Exactement. Merci.
27:12 D'accord.
27:13 Nous allons marquer la pause pour le citer et on revient juste après pour la suite.
27:17 Bienvenue sur la plateforme de la première radio télé IP de Côte d'Ivoire.
27:23 Mon nom est Albaïane.
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27:59 J'ai dit All-in-One, le tout en un.
28:02 Oui!
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28:26 Et restez connecté à tout moment, partout et sur tout support.
28:32 Je suis Albaïane, la première radio télé IP de Côte d'Ivoire.
28:37 Comprends, 28 lettres.
28:58 Donc l'alphabet arabe présenté sur votre écran.
29:04 Alif, Ba, Un.
29:31 Nous sommes sur le plateau du Tor d'Albaïane, nous sommes toujours avec le maire de Mans,
29:35 avec qui nous parlons de cohésion sociale et de développement.
29:38 Alors monsieur le maire, vous avez donc dit que les cétraditionnels, la population, vivent en parfaite harmonie.
29:45 Pourtant, on a la grande mosquée de Mans, la grande mosquée sunnite de Mans, qui est fermée depuis des années.
29:51 Qu'est-ce que la mairie fait pour résoudre ce problème-là qui dure finalement?
29:56 Écoutez, quand nous on arrive aux affaires, ce problème a déjà commencé.
30:01 Et il est sorti du cadre administratif et s'est retrouvé dans le cadre juridique, et donc au judiciaire.
30:09 Donc la question étant, pendant devant les tribunaux, nous avons décidé donc de ne pas nous prononcer,
30:15 jusqu'à ce que ce pouvoir qui est libre, qui est autonome, qui est la justice, puisse se prononcer.
30:21 Mais est-ce que ce n'est pas... bon, je comprends la démarche, mais j'estime que tout à l'heure vous avez parlé d'une grande cérémonie
30:30 que vous avez organisée avec les chefs et tout, et ainsi de suite.
30:34 Donc parfois on peut quand même passer par d'autres voies et moyens, on va dire, assez officieuses aussi, pour faire médiation.
30:41 D'accord, bien entendu, là j'ai parlé au nom de l'institution.
30:46 Ça c'est l'institution. En tant qu'Abou Akka Foufana, musulman, je sais ce que j'ai fait.
30:52 Pour approcher les différentes parties.
30:54 Mais pourquoi ce n'est pas abouti?
30:55 Ce n'est pas abouti.
30:56 Pourquoi?
30:57 C'est compliqué.
30:58 Écoutez, je ne peux pas préjuger le point des uns des autres, mais nous étonnons tout simplement que la médiation du musulman Abou Akka Foufana
31:07 envers ses parents a existé. Maintenant ça n'a pas abouti. Maintenant les motifs, les raisons permettent que je les garde.
31:14 C'est ça. D'accord.
31:16 Oui, Amadina.
31:17 Dans le reportage, nous avons vu l'hôtel de ville, qui est un véritable joyau architectural.
31:24 Merci beaucoup.
31:25 Est-ce que nous pouvons avoir une estimation des coûts de construction?
31:29 Oui, il nous a coûté 560 millions.
31:31 560 millions, d'accord.
31:33 Et il a été entièrement réglé sur le budget communal.
31:37 Voilà, contrairement à ce que j'entends passer par là.
31:40 Il n'y avait pas eu d'appui ou d'apport extérieur?
31:42 Non, du tout. C'est le budget de la commune de Mans. Cela démontre que la capacité de financement de la commune de Mans peut permettre de réaliser de grandes infrastructures.
31:52 On a fait un hôtel communal. Avec l'hôtel communal, on a pu faire une piscine municipale.
31:56 On est en train d'inaugurer très bientôt une bibliothèque et salle multimédia pour les jeunes et la population de Mans.
32:02 On a pu faire plusieurs réalisations. La maison des personnes de troisième âge est en construction.
32:07 La maison des personnes handicapées va être livrée le mois prochain.
32:10 Ainsi de suite, pour ne citer que ces infrastructures, cela prouve qu'il y a de l'argent.
32:15 L'argent existe. La question fondamentale, c'est l'utilisation des ressources publiques.
32:21 Et ça, il faut trouver des personnes dignes, des personnes qui ont la crainte de Dieu.
32:26 Et comme nous sommes sénéreux et d'un jour, voilà.
32:30 Et donc qui ont la crainte de Dieu et qui ont la crainte du bien d'autrui.
32:34 Et le bien d'autrui, c'est le bien public. Il faut savoir l'utiliser correctement.
32:37 Une question. Quel est l'impact de votre mandature sur le développement économique de Mans ?
32:44 D'accord. L'impact est très visible parce que nous avons commencé, je l'ai dit tantôt, par des infrastructures économiques.
32:51 Déjà par la construction d'un nouveau marché. Un nouveau marché qui comprend 4000 espaces de vente.
32:58 4000 espaces de vente qui sont construits sur 4 hectares.
33:01 Et ce marché, il y a 300 magasins qui coûtent 3 millions. Ce sont les magasins qui font façade sur les routes principales.
33:13 Et ensuite, il y a des boxes et il y a des tables pour nos mamans à 200 000 francs.
33:17 Elles acquièrent cette table. Là, il reste...
33:20 Vous pensez que c'est accessible, le coût d'acquisition ?
33:23 200 000 francs pour une femme qui vend des aubergines et des tomates pour 3 années de possibilité de règlement, ça revient à 5000 francs par mois.
33:36 Je pense qu'elle doit pouvoir le faire.
33:38 Ça, c'est pas mal.
33:40 On connaît nos mamans, on les voit dans les tontines, on les voit dans les activités où les griottes... Bon, ça c'est une boutade.
33:47 Mais à la réalité, je pense qu'à 5000 francs par mois, on leur donne une possibilité d'aller jusqu'à 3 ans de paiement déchironnée.
33:55 Et les facilités sont ouvertes. En tout cas, pour tous ceux qui nous approchent, nous sommes disposés, disponibles à donner des opportunités.
34:01 Mais on ne s'est pas arrêtés là. Parce que même 200 000 francs, 5000 francs restent beaucoup pour certaines personnes.
34:06 Donc qu'est-ce qu'on a fait ? On a donc lancé la construction d'un marché de proximité dans les quartiers.
34:11 C'est dans cela que le quartier de Bloukhos, nous sommes en train de construire un marché de proximité.
34:16 Dans les étals, qui sont à 200 000 francs dans le grand marché, seront à 20 000 francs.
34:21 Vous voyez ? Et ensuite le marché de Deyagboune...
34:25 Est-ce que ça ne sera pas une concurrence un peu déloyale pour le grand marché, pour les commerçants du grand marché ?
34:30 Non, non, ce n'est pas forcément la même catégorie de personnes. Le grand marché, dans notre vision, c'est le marché régional.
34:40 Vraiment, c'est le grand marché de Mans. Je dirais même que c'est un marché international.
34:46 Mans est la première grande ville aux encadres des deux grandes frontières que nous avons, la Guinée et le Libéria.
34:56 Donc Mans a pour destin d'être une ville internationale.
35:03 Et c'est comme ça que moi je vois pourquoi nous construisons un marché qui soit capable de recevoir des clients, des grossistes,
35:12 qui puissent approvisionner en tout cas, pourquoi pas, l'international.
35:15 Et notre rêve c'est de devenir ce pôle-là, de devenir cette ville qui va approvisionner les autres pays à travers la partie de la côte d'Ivoire.
35:22 Donc, ce n'est pas une concurrence déloyale.
35:25 C'est vrai qu'en termes de déloyale, c'est vraiment également pas de la lutte contre la surdité de la vie.
35:29 Est-ce que le fait que ces marchés coûtent 200 000 francs, est-ce que cela n'a pas un impact sur les produits qui sont vendus ?
35:35 Et peut-être que toute la population n'arrive pas à s'approvisionner.
35:38 Évidemment, il peut y avoir un impact. C'est sûr que les coûts, je suis commerçant, quand j'achète, quand j'ai mon coût de location,
35:46 évidemment je les réflète dans les choses. Mais il s'agit aussi, ce marché s'il n'était pas là, forcément ces commerçants allaient se doter d'un espace de vente.
35:58 Ils allaient forcément faire un investissement. Et l'investissement allait forcément rentrer dans le coût de production et ils allaient forcément le réfléter.
36:04 Que ce soit avec le marché ou pas, ils allaient construire forcément des blocs, ils allaient construire un espace.
36:09 Ou les charges auraient été là. Donc nous savons que les coûts peuvent être assez élevés pour certaines personnes.
36:15 Et comme je l'ai dit, à 20 000 francs, 25 000 francs dans les marchés de proximité, ou même avec du social aussi que nous faisons,
36:21 nous permettons en tout cas d'aider les personnes les plus vulnérables.
36:26 - M. le maire, on entend et on a vu tous les chantiers que vous avez entrepris à Mons.
36:36 Maintenant, est-ce que des entreprises locales, des entrepreneurs de Mons ont été initiés ou ont été impliqués dans tout ce développement
36:47 de telle sorte qu'ils bénéficient aussi des retombées, pourquoi pas, de tous ces chantiers?
36:52 - A l'exception de l'hôtel communal et du grand marché, tous les projets que je vous ai cités ont été construits par des jeunes de Mons, par des entrepreneurs locaux.
37:01 Donc la question du contenu local qu'on nous voie au plan national est reflétée au plan local à Mons.
37:10 Le contenu local, manoir, est reflété dans notre projet.
37:14 - D'accord. Est-ce que vous avez des sentiments d'avoir accompli quelque chose quand même de profitable aux populations et qu'est-ce qu'il vous reste à faire?
37:21 - Bon, je ne gérerai pas mon action s'il est profitable ou pas profitable, mais j'ai le sentiment d'avoir été sincère avec Dieu.
37:30 - D'accord. - Qu'est-ce qu'il vous reste à faire?
37:33 - C'est une réponse un peu diplomatique. - Non, ce n'est pas diplomatique.
37:36 C'est la meilleure réponse qu'on peut donner à cette question parce que l'appréciation appartient aux populations.
37:43 Mais maintenant, mon sentiment, c'est est-ce que ce que je devais faire, est-ce que je l'ai fait en toute sincérité?
37:49 Moi, j'estime que je l'ai fait en toute sincérité et Dieu est mon témoin.
37:52 - Et il y a encore forcément des routes dont certains quartiers ne sont pas compétitifs, mais...
37:56 - Oui, mais on a reprofilé plus de 20 kilomètres de routes et ça continue.
38:04 Il y a des quartiers aujourd'hui en Mande, pendant plus de 20 ans, qui n'ont pas vu un seul taxi rentrer.
38:10 Mais aujourd'hui, qui reçoivent des taxis.
38:13 Les taxis rentrent dans ces quartiers aujourd'hui et c'est une réalité.
38:16 20 kilomètres de routes ont été reprofilés sur le budget communal.
38:20 - D'accord, Madinah?
38:22 - Quels sont vos projets futurs pour Monde, que ce soit en termes de développement ou de cohésion sociale?
38:29 - Donc je dirais qu'il y aura toujours cette trame d'infrastructures, de besoins d'infrastructures, c'est sûr.
38:39 Pour mon prochain mandat que je souhaite et que je prie Dieu de m'accorder,
38:43 pour ce prochain mandat, il y a trois grands piliers sur lesquels nous voulons travailler.
38:49 La question des infrastructures, comme je l'ai dit, sera la trame.
38:52 Ça, ça y est là, ça va continuer. Il y a des besoins d'école, il y a des besoins en école, ainsi de suite.
38:57 Mais le premier pilier, ce sera l'autonomisation des femmes.
39:01 Ce qui reste une question fondamentale.
39:03 - D'accord, et le deuxième pilier?
39:04 - Le deuxième pilier, l'insertion socio-économique des jeunes.
39:07 Et enfin, le troisième pilier, il faut procéder à l'embellissement de la vie.
39:11 - Alors, M. le maire, nous sommes au terme de cette émission, le talk d'Albaïan.
39:14 C'est le tout dernier numéro de cette saison.
39:17 Nous sommes également, on va dire, à la veille de la nouvelle année jurienne, 1445,
39:21 on va terminer par recueillir vos vœux, c'est vrai pour les habitants de moi également,
39:26 pour tout ce que nous regardons en ce moment.
39:28 - La paix, la paix, la paix, la paix, le maintien de la cohésion sociale,
39:32 l'amour entre les uns et les autres,
39:34 et que ces prochaines élections qui arrivent se passent dans les meilleures conditions.
39:38 - Que nous restons tous d'effrets, qu'on finisse par s'embrasser au soir du 2 septembre,
39:42 parce que la vie continue, et que restons tous d'effrets.
39:45 - Merci M. Abou Bakar Afofana, maire de la commune de Mans.
39:49 Merci d'être passé sur le plateau du talk d'Albaïan.
39:52 Merci également à toi et à cet ostinogo.
39:54 - Je t'en prie. - Et bonne vacances à toi, Suctho.
39:56 - Merci beaucoup. - Et puis merci à Madina Clubali d'être venue.
39:59 - Je t'en prie. - Et on dit également...
40:01 - C'est un plaisir. - Plaisir partagé.
40:03 On dit également bonne vacances à Moktar Tungara, chers téléspectateurs.
40:06 Merci en tout cas de nous avoir suivis.
40:08 C'était donc le tout délai numéro 16 saison du talk d'Albaïan.
40:11 Wassalamu alaikum wa rahmatoullah wa barakato.
40:16 Sous-titrage ST' 501
40:19 ...

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