Le Talk d'Al Bayane
Thème : Responsabilité de la jeunesse dans le développement d'une nation
Présentation : Abdul Hakim Oduloyé
Thème : Responsabilité de la jeunesse dans le développement d'une nation
Présentation : Abdul Hakim Oduloyé
Category
📚
ÉducationTranscription
00:00 [Musique]
00:12 - Bismillah, salam alaykum, wa rahmatullahi wa barakatuhu.
00:32 - Bonjour, aujourd'hui nous allons parler d'un sujet qui est d'actualité, nous allons saluer Moktar Tougara.
00:42 - Elle est belle, elle est belle, belle de ta demie.
00:46 - Je sais, elle fait comme toi. Tu es mon maître à la matière.
00:50 A côté de Moktar Tougara, nous avons Madina Raissa Kouveli.
00:56 - Ça va très bien ? - Alhamdoulilah.
01:02 - On parlera d'un thème qui est d'actualité, il s'agit de la responsabilité de la jeunesse dans le monde d'une nation.
01:12 Pour en parler, nous recevons avec beaucoup de plaisir, Jessica Nguesson, elle est cheffe d'entreprise.
01:19 - Bonsoir. - Bonsoir.
01:21 - Merci de recevoir notre invitation. - Merci de m'avoir invitée. Bonsoir à tous.
01:25 - Tout à l'heure, on a l'occasion de parler bien sûr de la responsabilité des jeunes.
01:30 Bien sûr, dans le domaine de la nation, on en parle rarement, mais pour vous c'est important d'en parler ?
01:36 - C'est très important parce que je fais partie de la jeunesse, on va dire,
01:40 et c'est important qu'on puisse mettre un peu nos différents points de responsabilité sur notre engagement,
01:48 enfin dans notre engagement pour la communauté ivoirienne et africaine, pourquoi pas.
01:52 - D'accord, on en parlera tout à l'heure. Mais avant, la première robie de cette émission, c'est on défait les faits.
01:58 - Le certain, ce n'est pas très nouveau, donc je vous invite à ouvrir bien sûr les faits avec notre chroniqueuse, Madina Reysakouveli.
02:12 Qu'est-ce qu'on a fait ce soir ? - D'accord, on a trois grands faits.
02:16 Trois grands faits, pardon. On va parler de la hausse de l'électricité qui rentre en vigueur sous premier jouet.
02:21 On va parler du début du bac et puis on a une nouvelle actrice, on va parler du décès du professeur Francis.
02:29 - Comment on va avec les premiers faits ? - D'accord. La CUE avait annoncé en début de juin une hausse de l'électricité qui rentre en vigueur sous premier juillet.
02:40 La deuxième information, nous allons juste souhaiter bonne chance au candidat du bac qui, dans les épreuves écrites, débute ce matin, ce lundi 3 juillet.
02:51 La dernière nouvelle encore triste, il s'agit du décès du professeur Francis Vunga-Vaudier.
03:00 Nous allons essayer de vous présenter un peu qui il était. Francis Vunga-Vaudier, militant au sein de la Fédération étudiante africaine en France, étudie le droit en 1961.
03:13 Il est expulsé de la France vers la Côte d'Ivoire en raison de ses activités jugées subversives par le régime de Félix Oufé-Boigny.
03:22 En 1962, il est emprisonné. Dans les années 1970, il fonde le syndicat national de la recherche et de l'enseignement supérieur, l'un des syndicats les plus puissants du pays.
03:33 En 1973, il s'exile en Algérie, puis revient en Côte d'Ivoire et devient doyen de la faculté de droit en 1990.
03:43 Il crée le parti ivoirien des travailleurs, le PIT, et il est élu député. Il se représente également aux élections présidentielles en 1995, puis en 2000 et en 2010.
03:59 En 2011, il est nommé président du Conseil constitutionnel de la Côte d'Ivoire, poste qu'il occupe jusqu'à sa démission en 2015.
04:07 Francis Vanga-Rodier nous a quittés ce matin, trois jours. Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille biologique, à sa famille politique et à tout le corps des professeurs et chercheurs de Côte d'Ivoire.
04:20 Merci, Madina Kouveli. Alors, votre président, le bac, les études ont démarré aujourd'hui, ce matin. Un commentaire, deux ans, a eu plus d'épargne qu'ils auraient pu, un élève qui avait connu qu'il s'appartenait à un téléphone portable, mais il a été démasqué, malheureusement, pour lui.
04:34 C'est dommage, c'est dommage, c'est dommage qu'on veille tricher jusqu'à ce niveau-là. Mais je pense qu'il faut tirer le chapeau au ministère de l'Education, qui fait de gros efforts pour éviter la fraude.
04:45 Bon, la fraude est devenue située à la limite, on en est courant dans nos examens, mais je pense que les choses sont en train de s'améliorer. Et vraiment, il faut sanctionner. Il faut sanctionner.
04:55 À la limite, il faut choquer. Parce que j'ai vu, il y a une année, on a attrapé des élèves avec, je sais pas, des modèles de tricherie, mais qui... On peut pas s'y attacher. C'est grave.
05:07 D'accord, d'accord. Mme David-Otto, que pensez-vous ?
05:11 En fait, je suis d'accord avec lui. Je pense qu'il faut respecter les consignes qui ont été mises en place par le ministère de l'Education, et que les élèves se plient à ces différentes exigences, et compétissent tranquillement pour ces examens de 2023.
05:30 D'accord. Merci. Je rappelle que vous êtes notre invité, donc, dans ce numéro de Talk.del.BM. Avec vous, on parlera des responsabilités de la jeunesse, justement, dans les développements de la nation.
05:40 C'est sûr qu'on n'a pas besoin de jeunes qui trichent. Et pour vous, pourquoi c'est important... Pourquoi c'est la jeunesse importante pour vous dans les développements des nations ?
05:48 D'accord. Alors, d'après l'ONU, la jeunesse désigne, on va dire, un ensemble d'individus qui appartiennent à un groupe d'âge de 15 à 24, 25 ans.
06:03 Et statistiquement, cette désignation varie en fonction des sociétés, en fonction du contexte politique, en fonction du contexte socio-culturel et en fonction du contexte économique.
06:15 Donc, on sait tous que le développement d'une nation implique certains facteurs, et les facteurs clés de ce développement-là, c'est le capital humain.
06:25 Et la jeunesse, elle favorise, elle représente à elle seule des aptitudes, des meilleures aptitudes physiques, un dynamisme indéniable, une force vive d'agir simplement bien pour la communauté.
06:39 Il y a tellement de critères que la jeunesse, on va dire, s'intègre, on va dire. Et je pense que si on part sous cette base de développement, la jeunesse est importante dans l'économie d'un pays.
06:53 Alors, selon elle, la jeunesse est importante, on va dire, c'est une partie active de la société. Pour vous, quelle est la condition pour qu'elle soit, on va dire, partie prédente du développement économique d'un pays ?
07:05 Quelle est la condition ? Quelle est le préalable ?
07:08 Alors, je pense qu'il faut mettre en place les bases, les bases qui vont permettre à cette jeunesse de pouvoir s'exprimer.
07:16 Vous savez, on a une jeunesse très, très nombreuse en Afrique, et je pense qu'à l'horizon 2050, nous allons faire le tiers de la population. La jeunesse fera le tiers de la population mondiale.
07:27 Ça sera énorme. On aura énormément de défis sur l'aspect économique, sur l'aspect politique, sur l'aspect culturel. Et je pense que les gouvernements et les décideurs doivent mettre en place un système, déjà, de l'éducation.
07:41 Pour l'éducation, c'est très important, parce que c'est vrai qu'on parle d'éducation de la jeunesse dans les écoles, comme tout à l'heure, au niveau du BAC et autres.
07:50 Mais il y a aussi l'éducation intellectuelle, au terme de formation professionnelle et l'éducation financière, pour qu'ils comprennent un peu les enjeux de la finance, comment gérer au mieux leur revenu et comment investir pour pouvoir avoir un avenir un peu plus meilleur.
08:07 On parle également de facilité pour la création d'entreprises, permettre aux jeunes de pouvoir se lancer dans des entreprises formelles, de pouvoir construire efficacement un business de manière durable,
08:20 permettre également aux jeunes de pouvoir s'engager de manière civique dans la politique, dans les différentes responsabilités de leur emprunter en compte leur devoir envers la nation, envers un pays,
08:33 et permettre également à la jeunesse d'avoir le préalable pour pouvoir se développer et donc s'impliquer davantage dans la construction de cette économie dont nous parlons tous.
08:46 Est-ce que de façon générale, la jeunesse est consciente de leurs responsabilités ?
08:51 De façon générale, je veux dire de façon officielle, on a l'impression que la jeunesse n'est pas consciente, mais de façon officieuse, elle est très consciente.
09:03 Vous savez, aujourd'hui, nous avons la chance, sur toute notre génération, de connaître, de maîtriser et de développer les nouvelles technologies.
09:12 Donc, je pense qu'avec cette ouverture que nous offre la technologie, la jeunesse a la possibilité de voyager, d'avoir un esprit beaucoup plus ouvert, sans forcément développer ou bien mettre en place de grands moyens financiers.
09:31 Elle a la possibilité de s'éduquer, de s'auto-éduquer. On en a vu, on en a plein de cas en Afrique et en Côte d'Ivoire, de personnes qui sont des autodidactes, qui ont réussi à développer leur potentiel et à s'imposer dans le milieu des affaires.
09:46 Donc, je pense que franchement, en tenant compte de tout ce que nous avons aujourd'hui de cette nouvelle génération, je pense que cette jeunesse, elle est au courant, elle connaît le défi, elle connaît les réalités, elle connaît le besoin.
10:00 Et effectivement, elle travaille et elle veut qu'on lui laisse aussi la place pour s'exprimer. C'est ça aussi qui est important. Il faut qu'on lui laisse la place à la jeunesse pour pouvoir s'exprimer.
10:11 Il faut qu'on lui laisse la place à la jeunesse pour qu'elle s'exprime. Il faut que cette jeune également, elle confie en soi. Est-ce que vous voyez qu'il y a beaucoup de jeunes qui sont leaders ?
10:20 Alors, on a la génération grecque, on a des leaders de la génération grecque. Et on n'a pas énormément, comme on veut savoir. Par exemple, en Côte d'Ivoire, nous sommes environ 30 millions d'habitants.
10:29 Je ne dirais pas qu'on a la moitié de la jeunesse, même les trois quarts qui sont leaders, mais je dis qu'on travaille pour le devenir. Et comme on le dit en Afrique et en Côte d'Ivoire, c'est un pas après l'autre qui nous permet d'atteindre notre destination.
10:46 Donc, c'est déjà beaucoup que nous, en étant jeunes, on prenne la parole, qu'on s'impose, qu'on développe, qu'on crée, qu'on innove et qu'on ait une approche distributive parce que c'est très important aussi, et pour nous et pour les générations futures.
11:01 D'accord. Alors, quand on parle des jeunes, ce n'est pas seulement les jeunes de ville, mais aussi des jeunes également dans le milieu rural qui sont concernés par une gouvernance. Qu'est-ce qu'on peut leur dire ?
11:12 Il faut qu'ils se sentent impliqués dans la gouvernance de leur communauté, de leur commune. Vous savez, on ne doit pas attendre qu'on nous tente la pêche à tout moment. Nous sommes deux parties prenantes dans un développement.
11:25 On a les gouvernements, donc les parties décisionnaires, et on a la communauté, donc nous, la jeunesse. À un moment, il faut qu'on prenne les règles de notre vie, de notre avenir, tout en ayant cette capacité de pouvoir se lever et aller chercher et prendre notre place.
11:45 Donc, c'est important pour ces jeunes qui sont dans les zones rurales de commencer déjà à s'impliquer, donc créer des activités de bénévolat, des actions communautaires, commencer à se rapprocher, à créer des syndicats,
11:56 commencer à se rapprocher des personnalités politiques de leurs jeunes, de se sentir impliqués, de sorte à ce qu'ils soient dans cette gouvernance inclusive que, bien évidemment, les maires et les députés ou même les présidents du conseil régional mettent en place.
12:14 C'est important qu'ils se lèvent et qu'ils prennent la responsabilité de leur vie tout simplement en faisant des actions qui vont dans ce sens.
12:26 – D'accord. Nadina ?
12:27 – Selon vous, quel est le domaine spécifique dans lequel le jeune doit s'impliquer pour participer au développement économique de la nation ?
12:37 – Alors, vous savez, depuis le 25 septembre 2015, l'ONU a décrété les 17 ODD, les objectifs de développement durable.
12:47 Et ces objectifs-là ont été mis en place pour donner le but à l'horizon 2030 de créer un monde beaucoup plus inclusif, beaucoup plus structuré, beaucoup meilleur monde, on va le dire.
13:00 Alors, je pense qu'il faut déjà qu'il y ait une jeunesse qui s'implique, déjà qu'il y ait la connaissance de ces 17 objectifs de développement durable qui favorisent notre vie.
13:10 On parle de pauvreté, égalité du genre, les objectifs de développement durable dont on parle tout le temps, de paix et de justice, d'institution efficace, et j'en passe.
13:21 Il faut que cette jeunesse-là s'implique dans ces différents objectifs de développement durable, qu'elle crée, qu'elle innove en fonction de ces objectifs pour rendre ces ODD beaucoup plus efficaces à l'avenir.
13:33 Et il faut également que la jeunesse soit accompagnée surtout.
13:38 Nous sommes en Afrique et nous sommes dans un état d'esprit très individualiste.
13:43 Il faut qu'on brise cet état d'esprit, qu'on renouvelle un état d'esprit beaucoup plus fédérateur, beaucoup plus inclusif, pour permettre à la jeunesse de pouvoir se sentir accompagnée et guidée.
13:55 Pas l'accompagnement uniquement financier, mais également l'accompagnement moral, l'accompagnement spirituel, étant donné que je suis sur la chaîne de la religion, même de l'islam.
14:07 L'accompagnement également en qualité avec la famille.
14:12 Donc, tous les aspects, les jeunes doivent se sentir accompagnés et impliqués, comme un enfant.
14:16 Quand on vient au monde, on a besoin d'accompagnement pour se produire, pour se développer.
14:21 Donc, s'ils n'ont pas d'accompagnement, même si on leur donne les meilleures ressources financières, ils ne pourront rien créer.
14:27 Donc, l'objectif ici, pour s'investir, il faut qu'ils s'investissent déjà en commençant à se lancer, à créer de la valeur ajoutée, en créant des emplois, par exemple, en créant des entreprises, comme moi.
14:41 Ce n'est pas facile, mais on tient le coup.
14:45 En s'engageant dans l'environnement, avec un engagement civique, on va dire, en s'engageant aussi dans l'atteinte des objectifs de l'ODB, en créant une entrepreneuriat, en se mettant au service de la communauté, en s'impliquant dans la politique.
15:03 Ce qu'on a beau dire, la politique a un facteur très important aussi en termes de développement.
15:07 En s'impliquant dans les différentes organisations qui sont mises en place, donc on a des organisations de jeunes pour leur permettre de développer leurs différents potentiels.
15:17 Moi, il y a quelques années, avant de me lancer dans l'entreprenariat, je me suis d'abord engagée en faveur du ONG, l'ONG Anandi,
15:25 qui est un ONG mis en place par des Africains pour des jeunes entrepreneurs et intrapreneurs, pour développer leur leadership, leur potentiel intrinsèque, pour favoriser tout ce qui est connaissance et culture africaine,
15:38 pour nous permettre de pouvoir mieux nous positionner et comprendre réellement les enjeux de notre environnement.
15:44 Ce qui nous permet effectivement de créer, d'innover et de déployer quelque chose qui répond aux besoins de notre communauté.
15:52 - D'accord. - Vas-y, Mélanie.
15:55 - Dans ton propos, Hakim vous a présenté comme entrepreneur, comme une entrepreneure.
16:00 D'accord. Est-ce que vous pouvez nous parler déjà de votre parcours entrepreneurial qui pourrait éventuellement inspirer d'autres jeunes qui désirent être entrepreneurs ?
16:09 Alors, mon parcours entrepreneurial, je dirais, il a été fait d'un coup de tête et avec un conseil, il faut le dire.
16:18 Je ne vais pas dire que j'ai commencé avec 5 francs pour finir avec 1 milliard.
16:22 - C'est dans l'habitude d'entendre. - Mais non, j'ai eu un parcours atypique.
16:29 Je me suis beaucoup cherchée. Je me suis énormément cherchée. J'ai fait un peu de tout.
16:34 Tout sort de métier. Je suis partie d'hôtesse de l'air. Ensuite, je suis revenue en service au sol. Je suis revenue en présentatrice météo. Je suis tombée dans l'événementiel.
16:43 J'ai tourné avant de créer, avant de trouver réellement la voie, celle qui me permet de pouvoir impacter et développer des contenus efficaces pour le temps dans le besoin de ma communauté.
16:55 Donc, j'ai créé mon entreprise officieusement en 2019, officiellement en 2020. Et depuis 2019, je travaille à développer déjà mes compétences parce qu'il faut dire qu'en même temps que je gère l'entreprise, je me forme.
17:08 Chaque année, je me suis donné comme objectif de remplir une case dans mon parcours, dans mon programme professionnel. C'est d'avoir soit un certificat ou un diplôme.
17:19 Et cette année, par exemple, je suis au programme PMD de MDE qui me prend beaucoup de temps, beaucoup d'engagement, beaucoup de force, beaucoup de connaissances sur l'environnement entrepreneurial.
17:29 Donc, je vais toujours dans la connaissance et je reste constante dans mes objectifs. Donc, le but, c'est vraiment de se former. Même en créant l'entreprise, vous avez toujours besoin d'accompagnement et de formation.
17:41 Cette formation va vous permettre de pouvoir vous adapter à l'environnement, de cerner efficacement l'environnement qui est tout en train de changer.
17:48 Quand on dort, on se réveille le matin, toujours il y a un nouveau déjeuner. Il n'y a rien de nouveau dans l'environnement que ce soit professionnel ou même dans le divertissement. Il y a toujours quelque chose de nouveau.
17:59 Alors, en fait, aujourd'hui, on a des jeunes qui trident dans un certain métier, qui refusent de se lancer dans un certain métier parce qu'ils pensent que c'est dévalorisant.
18:08 Non, il faut apprendre. Il n'y a pas de métier dévalorisant. Vous savez, il y a un truc, il y a quelque chose qu'on ne peut pas acheter, c'est l'expérience. On peut acheter une formation, on peut acheter une connaissance, on peut acheter un savoir, en tout cas de nos jours.
18:19 Mais l'expérience, personne ne peut l'acheter. L'expérience est le top. Il faut apprendre, commencer dès le départ et surtout faire un travail sur soi et un travail spirituel. C'est important.
18:31 On ne peut pas devenir entrepreneur sans avoir une base spirituelle.
18:36 Je voudrais, à la suite de notre invitée, d'abord lui dire merci pour sa présence sur notre plateau et son parcours, mais dire avant tout que, avant de voir l'événement, il faut voir l'avènement.
18:52 Je voudrais qu'on essaie de voir dans quel canapé on va évoluer. Personnellement, moi, je suis inquiet. Je suis très inquiet pour la jeunesse qu'on a en ce moment.
19:03 Parce qu'en fait, si on fait un pourcentage, par exemple, si tu veux, en termes de responsabilité, nos jeunes, en termes de responsabilité, si tu veux, en termes de pourcentage, l'inconscience prend le dessus sur la conscience.
19:18 À vous d'entendre parler, je peux même dire que ça m'inquiète parce que la jeunesse qu'on a en ce moment, tout à l'heure, on l'a vu dans le reportage, ça commence déjà par l'acquisition du bac.
19:31 Quelqu'un de genre, c'est-à-dire que si on ne met pas de garde-fou, le seul qui peut être conscient pour dire qu'il faut que j'aille chercher un diplôme digne de moi-même.
19:41 Il faut que les tricher. Et si le bac triche, regardez son parcours universitaire. Ce n'est pas possible.
19:50 Ensuite, on a une jeunesse aujourd'hui qui est abonnée à la drogue. On a une jeunesse aujourd'hui qui est très irresponsable. On a une jeunesse aujourd'hui qui donne des ordres aux parents.
19:59 Regardez il y a 3 ou 4 ans, il y a des élèves qui veulent partir, des élèves des 3e qui veulent partir en congé avant la date. Et pour ça, on casse.
20:10 Donc quand on a une jeunesse comme ça, il y a des trucs dans la main qu'il faut accompagner. On a vu des gens, ils vont me dire qu'on accompagne, on les donne des moyens.
20:17 Mais moi, je pense que dans un premier temps, il faut devoir travailler les esprits. Et les esprits, c'est comme avec l'éducation. Il faut d'abord que le parent lui-même soit éduqué.
20:26 Parce que si je n'ai pas d'éducation, je n'en donne pas. J'ai parlé tout à l'heure, il y a juste une ou deux semaines avec un professeur. Mais je lui ai dit, vous êtes jeune.
20:35 Parce que quand vous êtes professeur il y a 35 ans, vous êtes jeune. Mais si vous, votre patronne, c'est votre élève, je suis désolé. Je suis désolé. Quelle éducation vous lui donnez?
20:45 Si vous, le mentor, le professeur, vous dites aux élèves, écoutez, les épreuves se vendent. Mais cet enfant-là, quelle éducation vous lui donnez?
20:53 Vous êtes parent, que vous-même, vous ne pouvez pas payer les épreuves pour donner à vos enfants. Ou encore, pour que votre enfant aille au bac. Alors que tu sais que tu as payé le bac pour lui et tu fais la fête pour lui.
21:01 Donc moi, je suis inquiet. Je suis inquiet parce que je voudrais bien que tous ces institutions-là commencent d'abord par l'éducation.
21:08 Et une fois que l'éducation est ratée, vous allez donner tous les moyens qu'il faut, vous allez donner toutes les opportunités qu'il faut, vous allez lui offrir tout ce qu'il voulait.
21:15 Et il va échouer. Parce que d'abord, on se cherche. L'argent, il se cherche. L'argent, il ne se donne pas. Quand vous lui donnez de l'argent, il ne sait même pas.
21:21 On a vu des trucs aussi au ministère de la Jeunesse. Il y a des jeunes gens qu'on a financés. Je ne cite pas des noms, mais suivez mon regard.
21:27 On leur a donné des millions. Des millions. Mais ils n'ont rien fait avec.
21:32 Parce que la base n'a pas été mise en place.
21:34 Hein?
21:35 La base n'a pas été mise en place. C'est ce que vous avez dit tout à l'heure.
21:37 Dans votre organisation, travaillez d'abord la base. Parce que si vous ne travaillez pas la base, ce sera comme si vous aviez des meubles qu'on va voir tout à l'heure.
21:46 On en parlera en quelques mots, en commentaire sur son avis.
21:51 Oui, en fait, il a parfaitement raison. Mais on va dire, ce n'est pas que en Afrique. Partout dans le monde, on a une jeunesse qui est de bravure et une jeunesse qui est conscience.
22:04 Tout à l'heure, vous avez parlé d'éducation. Aujourd'hui, il faut adapter notre éducation, par exemple, au contexte dans lequel nous vivons.
22:13 Et vous savez tous que vous avez beau donner premier ménage pour un pays, nos pays africains sont remplis de richesses naturelles.
22:24 Oui.
22:25 Mais est-ce que ces pays sont développés?
22:27 Pas du tout. Pas du tout.
22:30 Quand il n'y a pas de base, vous pouvez donner les meilleures ressources, qu'elles soient naturelles ou financières.
22:38 S'il n'y a pas de base, elles ne serviront à rien. S'il n'y a pas de formation de qualité, surtout de personnes qualifiées et compétentes, ces ressources ne serviront à rien.
22:53 Vous allez beau lever des fonds, donner à des jeunes entrepreneurs pour qu'ils puissent développer leur business, s'ils n'ont pas la culture, déjà, même l'état d'esprit.
23:07 Parce qu'il y a une différence entre le besoin d'entreprendre et l'esprit d'entreprendre. C'est très différent.
23:14 Le besoin, j'entreprends parce qu'il n'y a pas de travail, j'entreprends, je fais quelque chose, ça me permet de nourrir ma famille.
23:20 Et on le voit dans le secteur informel. Il faut le dire, ce secteur-là est très dynamique.
23:25 L'esprit d'entreprendre, c'est une essence de développement. C'est une ADN. C'est quelque chose de beaucoup plus fort qu'à ta propre personne.
23:38 Parce que tu ne le fais pas que pour toi.
23:41 D'accord. Vous permettez, vous avez dit, nous sommes dans un domaine très dynamique.
23:44 C'était M. Galamard très dynamique. Nous allons partir pour la pub et on revient juste après pour la suite.
23:49 Merci beaucoup.
23:51 Bienvenue sur la plateforme de la première radio télé IP de Côte d'Ivoire.
23:57 Mon nom est Albaïane. Vous avez votre téléphone ou votre tablette.
24:02 Albaïane vous offre la totale en seul clic.
24:05 Et le monde de l'information vous est gracieusement ouvert.
24:09 Ici, c'est du 100% gratuit.
24:13 Sur Android, allez vite avec ce petit clic de quelques minutes pour télécharger depuis Play Store le All-in-One d'Albaïane.
24:22 Vous avez un iPhone? C'est aussi facile que tout.
24:26 Un seul clic depuis Apple Store pour télécharger gratuitement votre joyau, l'application mobile d'Albaïane.
24:33 J'ai dit All-in-One, le tout en un. Oui!
24:37 Albaïane vous offre en live, direct TV, en continu.
24:41 Télévision Albaïane, la chaîne de l'islam éternel pour l'éternité.
24:46 Bonjour, bienvenue, vous êtes sur la télévision Albaïane.
24:51 Et faites télécharger l'application All-in-One d'Albaïane sur Play Store ou Apple Store.
25:00 Et restez connecté à tout moment, partout et sur tout support.
25:06 Je suis Albaïane, la première radio, télé, IP, des Côtes d'Ivoire. Alhamdoulilah!
25:11 Télévision Albaïane, la chaîne de l'islam éternel pour l'éternité.
25:16 Retour sur le plateau du Talk d'Albaïane pour parler de la responsabilité de la jeunesse dans le développement d'une nation.
25:25 Notre invitée est Justine Canguesson, elle est chef d'entreprise avec qui nous abordons cette thématique d'actualité.
25:31 Vous avez donc dit la base, l'éducation et l'information. Vous avez également parlé de la gestion financière.
25:36 D'un autre jour, les jeunes ne savent pas gérer leurs finances. Plusieurs faits à voir chercher, faut trouver d'abord.
25:41 Oui, il y a de l'éducation financière. L'éducation n'est pas que l'éducation de base qu'on a eu jusqu'en terminal ou jusqu'au master.
25:47 L'éducation financière est très importante parce qu'elle nous permet de pouvoir mieux diriger nos finances, mieux les positionner et investir.
25:57 Quand on parle de développement de la jeunesse, on parle aussi d'investissement. Il faut avoir une jeunesse qui connaît, qui sait investir,
26:04 qui sait orienter ses finances et qui comprend l'environnement financier dans lequel il se retrouve. C'est très important.
26:12 Vous avez dit une jeunesse qui sait investir. Le conseil que donnez-vous à la plupart des jeunes quand ils commencent à gagner
26:18 le premier million, c'est de souffrir d'une belle voiture, des montes qui sont chères, faire la fête.
26:24 Non, après, il faut une déconstruction. Tout à l'heure, on a parlé de l'esprit. Je pense qu'on a besoin de ça surtout pour les jeunes.
26:34 Après, il faut comprendre que nos modèles de réussite favorisent également tout ce besoin d'exister.
26:43 La plupart sont les enfants ont la possibilité, nos jeunes, nous les jeunes surtout, on a la possibilité d'être sur les réseaux sociaux H24.
26:51 On est en face des personnes qui sont moins âgées que nous et qui ont une vie qui ne correspond pas à la réalité.
27:03 Donc, ça peut créer quand même un certain état d'esprit, un certain inconditionnement dans l'esprit des jeunes en question.
27:11 Mais c'est ce que je dis, il faut créer. Et ça demande du travail personnel. Ce n'est pas facile.
27:17 Ça demande énormément de travail personnel. Cette déconstruction demande de la volonté et aussi de la volonté en tant que nous-mêmes jeunes,
27:23 responsables de notre vie, mais aussi de la volonté de nos différents décideurs, de mettre à notre disposition une mise en place,
27:33 on va dire, un développement stratégique, politique qui va nous permettre de pouvoir mieux être impliqué dans les décisions de notre pays,
27:44 mieux être impliqué dans le développement de notre pays, mieux être impliqué dans la gestion de notre vie.
27:50 Donc, oui, c'est très important, mais en même temps, c'est très difficile pour les jeunes.
27:55 – Je voulais dire, tout repose sur l'éducation. Tout repose sur l'éducation et puis le manque de repères.
28:07 On le connaît, par exemple, des parents, c'est-à-dire que l'argent se cherche, l'argent ne se donne pas.
28:13 C'est-à-dire que tant que vous n'avez pas souffert pour avoir votre argent,
28:16 madame l'a dit tout à l'heure, elle est partie de Hôtesses de l'air à ceci, à cela, à cela.
28:20 – Moi, je me suis baladée, mais pas de Saint-Franc-Hermes.
28:22 – Non, non, non, je viens de dire qu'elle a peut-être acquis une expérience.
28:26 Mais quelqu'un, par exemple, juste parce que son père est décédé, il a hérité de la richesse de son papa,
28:33 alors que pendant que son père même vivait, il n'a pas appris à chercher de l'argent.
28:37 Mais quelque chose, le montant que tu valides, il va dilapider.
28:40 La dernière fois, on a fait une expérience, on a dit, écoute, on est quand même des jeunes ressortissants d'une ville, par exemple.
28:48 Il va falloir qu'on se mette ensemble, que chacun donne un peu de sou, pour qu'on puisse aider nos petits frères et tout ça.
28:52 Mais les premiers qu'on a interviewés, on a dit, bon, donne-nous ton projet que tu veux faire.
28:57 Ils ont dit, je vais construire un maquis. Mais l'argent du maquis, toi, tu en bois toute la boisson.
29:01 Tu ne vas jamais travailler.
29:03 En fait, les gens, ils ont dit, il y a du travail, ils n'ont jamais travaillé.
29:06 Parce que tant que tu ne travailles pas, acquis une seule expérience, on va te donner.
29:10 C'est la preuve d'expérience.
29:12 Je vais peut-être même interpeller nos dirigeants.
29:16 C'est vrai, il y a un lycée de la jeunesse.
29:18 Aujourd'hui, on donne des sous, on donne des sous, on aide, on voit un groupe de femmes, on les donne chacun,
29:23 sans savoir même ce qu'elles vont en faire.
29:25 Parce que même quand elles ont ce type d'argent, s'ils n'ont pas la formation qu'il faut,
29:29 il n'est pas commerçant qui veut, il n'est pas transporteur qui veut, il n'est pas chauffeur de wow wow qui veut.
29:36 Parce que l'ivoirien, par exemple, on dit, attends, c'est cabine qui marche, tout le monde fait cabine.
29:41 On dit, c'est salon de coiffure qui marche, tout le monde fait salon de coiffure.
29:44 C'est lui, en général, qui se passe tout le monde, c'est à partir de ça.
29:46 On dit, c'est ça.
29:47 Mais donc, finalement, on n'a pas la culture, on n'a même pas l'amour de ce qu'on fait.
29:52 Mais, excusez-moi, je veux juste répondre à cette question.
29:56 Comprenez que la culture de l'entreprenariat dans les pays anglo-saxons,
30:02 voilà, est vraiment de mise depuis des années.
30:05 Nous, on est rentré dans cette culture il n'y a même pas 30 ans.
30:10 Peut-être même pas 20 ans.
30:11 - Mais 30 ans, c'est beaucoup, madame.
30:12 - Non, mais même pas, peut-être, c'est moins.
30:14 Je n'ai pas exactement la date, mais moi, je me rappelle à l'époque,
30:19 quand moi, je partais à l'école, on me disait, va à l'école, tu vas travailler dans la fonction publique.
30:25 Tu vas avoir ton diplôme, tu vas travailler dans la fonction publique.
30:27 Ma mère me disait, ton premier mari, ce n'est pas garçon, c'est le travail.
30:32 Enfin, voilà, je veux dire, on nous a conditionné pour évoluer,
30:36 formaté pour avoir une carrière professionnelle dans une entreprise ou à la fonction publique.
30:42 On ne nous a pas donné l'essence de l'entreprenariat.
30:46 Nous, on l'a appris sur le cours.
30:47 Moi, on ne m'a pas appris à l'école.
30:49 Aujourd'hui, quand je prends du recul, je me dis, mais si demain, j'ai des enfants,
30:53 je sais exactement ce que je ne vais pas leur dire de faire,
30:56 parce que je vais anticiper sur l'environnement qui vient.
30:59 La différence que nous avons avec les Blancs, c'est que les Blancs,
31:03 pendant que nous sommes en 2023, ils ont déjà le plan d'action pour 2030.
31:06 Ils savent déjà ce qu'ils vont faire jusqu'à 2050.
31:10 Nous, on est vraiment sur du court terme.
31:12 On cherche pour mes besoins primaires là, aujourd'hui, pour le fait de manger,
31:17 de passer un bon moment, de boire, de…
31:19 Voilà, on n'est pas sur du long terme.
31:21 Citez-moi 10 entreprises en Côte d'Ivoire qui ont été des héritages,
31:28 de famille en famille, de génération en génération.
31:31 – On n'a pas de transport ici.
31:34 – Même pas, même pas, mais c'est parce qu'on n'est pas dans cette culture.
31:38 Et c'est aujourd'hui qu'on a cette culture, avec notre génération.
31:42 Donc, notre génération, on est encore au biberon.
31:45 On a encore besoin qu'on nous soutienne pour qu'on puisse également
31:49 laisser un positionnement, que ce soit pour nos entreprises,
31:54 que ce soit pour nos enfants, que ce soit même pour la communauté ivoirienne, africaine,
31:58 qu'on laisse des traces pour qu'on puisse permettre éventuellement
32:02 aux jeunes qui viennent de prendre le flambeau et de continuer.
32:05 Il ne faut pas nous lancer tout en la pierre.
32:07 On est vraiment déjà une démocratie jeune.
32:10 Vous pensez que 60 ans, 62 ans c'est beaucoup, c'est trop jeune.
32:13 On est en même temps des jeunes entrepreneurs,
32:17 donc une génération qui vient maintenant de connaître un peu les piliers de l'entrepreneuriat.
32:23 Et même encore, vous avez des personnes qui gèrent des entreprises
32:26 qui ont 40, 50 ans, qui se ferment encore.
32:29 Parce qu'on ne finit pas d'apprendre, ils ont besoin d'acquérir des compétences extérieures,
32:33 des compétences d'autres que ce qu'ils voient dans l'environnement africain.
32:37 – Madame, l'ivoirien est formaté… – C'est un machin.
32:41 – L'ivoirien est formaté pour travailler dans le bureau.
32:44 Je vais vous donner un exemple, par exemple, vous êtes pas d'entrepreneur,
32:47 je vais peut-être tirer au chapeau peut-être à des femmes doulas par exemple.
32:51 Elles ne savent ni lire ni écrire.
32:54 – Oui, c'est pour ça que je dis que le secteur informel est…
32:56 – Elles commencent un petit boulot, elles vendent un peu d'eau glacée,
33:01 après demain tu la vois en train de voyager.
33:03 – Mais parce qu'elles ont développé d'autres potentiels, d'autres capacités depuis le bas âge.
33:08 Mais je parle de la jeunesse qui a connu les bancs par exemple, du jardin.
33:13 – Le jardin, on va dire jusqu'en terminale, jusqu'en même à l'université.
33:17 Mais regardez nos universités aujourd'hui, il y a des filières qui n'auront aucun,
33:22 mais pas qu'une seule, mais adaptées à l'écosystème.
33:25 – Il faut pas déboucher. – Je vais vous comprenez.
33:28 Mais malgré ça, vous avez des personnes qui font ces filières jusqu'à aujourd'hui,
33:32 qui ont leur DEP, qui ont leur licence, qui évoluent dans ce type de boulot.
33:36 – La question de l'éducation, formation, emploi, c'est pour eux,
33:39 c'est pour eux, c'est pour eux, c'est pour eux.
33:43 – D'accord, en fait, elle a répondu déjà, elle a entamé ce que je m'apprêtais à aborder.
33:49 Le système francophone n'est pas adapté à l'entreprenariat.
33:53 En tant qu'entrepreneur, j'ai eu à me former aussi, donc je sais.
33:57 En fait, quand on part dans des incubataires ou qu'on est sélectionné,
34:00 tu te rends compte en fait que tout ce que tu as appris à l'école, c'est rien.
34:03 Il faut tout déstructurer pour la construire.
34:06 – Quand on parle de l'ADN de l'entrepreneur,
34:09 le premier test même pour rentrer dans un incubateur,
34:12 on essaie de détecter cet ADN-là en toi.
34:15 L'ivoirien n'est pas formé pour ça.
34:18 Il y a très peu d'ivoiriens qui ont cet ADN-là.
34:21 Ils ne sont pas formés.
34:22 On nous dit "va à l'école, va avoir des diplômes", même si ce n'est pas adapté.
34:25 On s'en fout, mon fils a une licence, mon fils a un doctorat, et puis après, on chôme.
34:29 Mais on ne forme pas des jeunes qui sont capables de prendre la relève.
34:33 Et quand Moka parlait des femmes commerçantes,
34:37 elles ont cet ADN.
34:38 L'ADN, ce n'est pas parce que tu as un gros diplôme que tu l'as,
34:41 mais tu l'as dans le sang.
34:42 Tu as ce feeling pour détecter les bons philosophes, les bonnes activités.
34:47 Et quand on parle de système qui n'est pas adapté,
34:51 en Afrique francophone, effectivement, les associations détectent très tôt
34:55 ces entrepreneurs nés-là.
34:57 Et depuis, tu vois, il y a des maternelles non conçues pour les détecter.
35:01 Ils sont formés pour prendre la relève.
35:04 Maintenant, quand Moka nous parle aussi de cette jeunesse qui n'est pas consciente,
35:08 quelque part, je m'inscris en faux.
35:11 Parce qu'il y a une jeunesse consciente, mais elle qui n'est pas propulsée
35:15 à avoir des réseaux sociaux.
35:17 Désolé, moi, je vais donner un exemple, je vais dire le nom.
35:19 Pourquoi un boutique à qui on donne des millions,
35:21 alors qu'il y a des entrepreneurs qui ont été formés par des incubateurs,
35:25 qui ont été détectés, qui sont des talents, qui ont rapporté des prix à notre pays,
35:29 mais qui ne bénéficient pas de ce même financement, de ce même suivi-là,
35:33 simplement parce qu'ils ne sont pas médiatisés.
35:36 – Est-ce qu'il faut toujours attendre dans les financements ?
35:39 – Non, je veux pas !
35:41 – On va les péter les fesses, on va éviter l'immigré,
35:43 et dans une nuit, on part pour la repas.
35:45 – Je voulais dire que, c'est vrai, je suis d'accord avec ce qu'elle a dit,
35:48 qu'on met en avant le côté médiocre de la société,
35:52 au lieu de mettre en avant le côté intellectuel,
35:54 surtout quand on voit tous nos problèmes.
35:56 Je pense que, même moi, souvent, je suis là et je me demande,
35:59 est-ce qu'on sait qu'on a vraiment des problèmes beaucoup plus importants que ça ?
36:03 Mais, en même temps, il faut dire aussi que les jeunes dont vous parlez,
36:07 entrepreneurs qui doivent être mis en avant,
36:09 ils doivent aussi, je suis désolée de le dire, mais on parlait de responsabilité,
36:13 il faut aussi aller chercher, je veux dire, ne pas attendre à chaque moment
36:19 quand on te ramène la caméra.
36:21 Il faut aussi aller chercher cette caméra.
36:23 Un jour, demain, ce qui va se passer, c'est que nous serons assis
36:26 avec toutes nos compétences, tous nos diplômes et autres,
36:32 tout notre savoir, et puis ça sera quelqu'un des compétents qui viendra nous diriger.
36:37 À un moment, c'est important d'oublier un peu tout ce côté qu'on nous a,
36:44 tout le fait qu'on soit allé à l'école, qu'on ait acquis des compétences,
36:48 qu'on soit fort formaté, objectif, objectif,
36:52 il faut également prendre la caméra de manière de parler,
36:55 c'est-à-dire communiquer, pour se positionner également,
36:58 sinon on va laisser nos enfants être éduqués par des personnes qu'aujourd'hui on déplore.
37:02 Donc c'est aussi de notre responsabilité d'aller chercher ça.
37:04 C'est aussi de notre responsabilité de taper aux portes.
37:07 C'est fatigant, mais comme on dit dans la Bible, ou peut-être dans le Coran,
37:12 frappé, on vous ouvrira.
37:14 - Et puis également, il faut être ensemble quand on est dans une structure.
37:17 - Il faut se fédérer, il faut que ce soit...
37:19 - Tu te mets avec un groupe de jeunes.
37:22 - C'est ça, au milieu, au propriétariat, c'est ça.
37:25 - Il y a l'association des jeunes.
37:27 Ce sont des jeunes qui se sont levés de se mettre ensemble
37:30 pour aller voir les différentes institutions, les différents ministères,
37:32 les différents ministres, les différentes parties prenantes,
37:35 pour dire que nous sommes là, nous avons besoin d'aide,
37:37 voici nos réalités, nous avons besoin de tel, tel.
37:39 Et puis les choses commencent à se mettre en place,
37:41 il y a des réformes qui sont mises en place.
37:43 Donc je pense qu'à un moment donné, il faut décider.
37:45 Il ne faut pas rester toujours à temps de l'État, ils n'ont pas que ça à faire.
37:48 - On va tout de suite passer à la loupe des Tonks.
37:51 Et tout de suite, Moktatou Ndiayeira,
37:54 ce qui ne va pas dans la société.
37:56 - Alors Moktatou, qu'est-ce qui n'a pas marché cette semaine?
38:07 - Qu'est-ce qui n'a pas marché? Tout le monde le sait.
38:10 Aujourd'hui, en Côte d'Ivoire, j'ai l'impression
38:12 qu'une vie humaine n'a pas de valeur.
38:15 Suivez ce reportage et puis on en parlera.
38:18 - Des tas de gravats, c'est tout ce qui reste
38:21 de cet immeuble de type R+7 en construction
38:24 à la rivière Apalméré, dans la commune de Cocody.
38:27 Un drame survenu aux environs de 12 heures
38:30 alors que les ouvriers exécutaient leurs travaux.
38:33 Les riverains, à l'image de cette dame
38:35 qui a souhaité garder la minima, sont encore sous le choc.
38:38 - On était là ce matin, moi-même j'étais assise ici.
38:42 Et du coup, on a commencé à entendre...
38:45 Je soulève ma tête, je regarde, je vois que c'est le bâtiment
38:48 qui est en train de s'effondrer.
38:50 Et puis j'ai vu quelques personnes, quelques jeunes,
38:53 ils sont en train de... Il y a d'autres, même,
38:56 il était au deuxième, il a sauté, il est venu se retrouver
38:59 devant notre magasin ici. Et voilà, lui qui s'ouvrait
39:02 le coin, lui aussi, il a sauté, voilà.
39:05 Tout le monde a commencé à pleurer et vraiment,
39:08 je sais même pas quoi dire, c'est vraiment... c'est difficile.
39:11 - Ce jeune homme travaille sur le chantier
39:14 depuis environ 3 mois. Il est sorti Mdem,
39:17 mais il n'a pas de nouvelles de son frère.
39:20 - On était là, moi j'étais en bas ici, dans un magasin en bas.
39:23 Et du coup, on a entendu le bruit, la maison tombait,
39:26 donc du coup, on est sortis. Je suis tombé sur le gazon-là,
39:29 mais j'ai rien vu. Il y a mon petit frère même dedans.
39:32 Il y a plusieurs personnes, nous, on vient, on fait le motel,
39:35 il y a deux fonds de nettoyage, il y a le staffeur, le carouler,
39:38 il y a tout.
39:41 - Après avoir nettoyé sur les lieux, les sapeurs-pompiers
39:44 militaires poursuivent la recherche sous la déconge
39:47 afin de retrouver d'éventuels survivants.
39:50 - Pour l'heure, nous dénombrons 9 victimes,
39:53 dont 3 en état grave. Il faut dire que toutes ces victimes-là
39:56 ont été évacuées par nos soins, c'est-à-dire nos engins sanitaires
39:59 qui ont évacué ces victimes-là au niveau des centres hospitaliers
40:02 d'habitants. Nous sommes allés à la pêche des informations.
40:05 Il y a des éventuels personnes qui sont encore en sévénie
40:08 au niveau du bâtiment. Donc nous sommes en train de procéder
40:11 aux recherches.
40:14 - Informé de cet énième effondrement d'immeubles dans la commune
40:17 de Cocody, le premier magistrat s'est rendu sur les lieux.
40:20 Jean-Marc Yacé en appelle à la responsabilité
40:23 des promoteurs immobiliers pour éviter de telles tragédies.
40:26 - C'est dommage. C'est tout ce que je peux vous dire,
40:29 c'est dommage. Je crois que c'est une scène à laquelle
40:32 le non-respect des normes de construction doit être strict.
40:35 Il faut que les uns et les autres comprennent
40:38 qu'il y a la vie des gens qui est en danger.
40:41 Arrêtons de vouloir toujours construire pour faire un gain.
40:44 Mais ce gain-là, on peut le faire en construisant bien.
40:47 - Les secours espèrent retrouver des survivants
40:50 sous la décombre. Mais plus le temps passe,
40:53 ces possibilités se réduisent. Les effondrements d'immeubles
40:56 sont récurrents en Côte d'Ivoire. Le 20 avril dernier,
40:59 un immeuble de 4 étages en construction,
41:02 toujours à la rue de Rapalmerey, s'est effondré,
41:05 occasionnant 4 blessés graves.
41:08 - Voilà, c'est dommage.
41:11 9 morts, 9 blessés graves. Je suis en train de poser la question,
41:14 si ce n'est pas des maisons qui s'écroulent sous les eaux
41:17 avec des familles endeuillées, ce sont les immeubles
41:20 qui s'écroulent. Et ça, c'est chaque année.
41:23 Je vais demander au ministère de la Construction
41:26 ce qu'il faut. Parce que ce dernier effondrement-là
41:29 est de trop. Je voudrais vraiment lancer un appel.
41:32 Regarder droit dans les yeux des membres du ministère
41:35 et dire qu'il faut faire quelque chose.
41:38 Parce que tant qu'on n'a pas choqué, parce que jamais moi,
41:41 de mémoire, peut-être que je ne suis pas informé,
41:44 on n'a jamais vu de sanctions qu'on a prises publiquement
41:47 et informer les gens pour dire que tel propriétaire d'immeuble
41:50 qui a endeuillé des gens, voilà les sanctions qu'on a prises contre lui.
41:53 C'est comme s'il arrivait à Palmeret et se situait
41:56 dans cette zone-là pour tuer les gens. Je suis désolé de le dire,
41:59 mais il faut faire quelque chose. Dans d'autres pays,
42:02 on va prendre des sanctions, même contre le ministère,
42:05 pour avoir des raisons. Mais encore, il ne voit rien.
42:08 Si demain, il va pleuvoir, il y a toute une maison
42:11 qui va s'écrouler, après, les restaurants vont venir
42:14 avec quelques billets des banques, au nom du gouvernement, soulager les gens
42:17 et puis on n'en parle plus. Des familles entières qui vont s'écrouler.
42:20 Des peuples qui sortent de chez eux pour aller chez les vieux
42:23 et qui se sont retrouvés à mort. Franchement, c'est dommage.
42:26 Et je pense que franchement, il faut que ce soit la dernière.
42:29 Trop, c'est trop.
42:32 - Merci beaucoup à toi, Thibault. En tout cas, on a vu l'année dernière,
42:35 sur Mabuse, à Trèsville, également, une immeuble qui s'est effondrée
42:38 et à Cocodycelle, il y a des récurrents.
42:41 - Il n'y a pas de sanctions.
42:44 - L'inception, le problème, c'est que ça continue.
42:47 - Le système de santé a pu vraiment s'écrouler alors qu'ils ont dit
42:50 qu'ils n'avaient pas d'utilisation. Ils ont reçu des notes pour arrêter
42:53 4 ou 5 niveaux, mais on reste 6 niveaux et le drame est là.
42:56 9 morts, 9 blessés. Quel est votre commentaire, Jessica?
42:59 - Je ne pourrais pas jeter la faute soutenue au ministère uniquement.
43:02 Je pense que la faute aussi vient des personnes, des maîtres d'ouvrage,
43:05 des personnes qui construisent les édifices sans respecter les normes.
43:08 Donc, au fait, quand on a une société comme celle-là,
43:11 c'est vrai qu'on aime tirer tout de suite sur le gouvernement
43:14 parce que c'est lui qui alarme régulateur,
43:17 mais chacun de nous doit prendre ses responsabilités.
43:20 On n'est pas dans une société, je veux dire...
43:23 - Policier. - Pardon?
43:26 - Policier. - Voilà. Il faut que chacun
43:29 prenne ses responsabilités. Lorsque vous n'êtes pas dans les normes,
43:32 quand on vous fait appel, quand vous faites des appels,
43:35 quand vous faites des appels, quand vous faites des appels,
43:38 quand vous faites des appels, quand on vous notifie,
43:41 cela, vous devez respecter tout simplement et arrêter.
43:44 Ou trouver d'autres alternatives, tout simplement.
43:47 - Tout à fait. Alors, oui, Madina?
43:50 - D'accord. Quand j'ai reçu vos biographies,
43:53 vos présentations, il y a quelque chose
43:56 qui m'a interpellée. J'ai vu "Deuxième dauphine"
43:59 en scandinave. - Ah, là, là, c'est vrai qu'elle a l'air
44:02 de vous. - Non.
44:05 - Je relève ce poids. - Oui, oui.
44:08 - Je relève ce poids-là, peut-être pour vous présenter
44:11 comme un exemple. Parce qu'il y a beaucoup
44:14 de jeunes femmes qui se disent "Ah ben ouais, je suis belle,
44:17 je suis si, c'est suffisant. Je me trouve un mari riche
44:20 et puis, le tour est joué. Je reste tranquille
44:23 et je dépense." Mais après, je me dis,
44:26 en tant que femme, il faut avoir une plus-value.
44:29 Qu'est-ce que tu apportes à un homme au-delà de ta beauté?
44:32 Cher sort, on a un exemple.
44:35 On peut être belle et être...
44:38 avoir un cerveau bien plein.
44:41 Franchement, respect. Et j'ai aimé
44:44 animer cette émission avec vous parce que je suis fière toujours
44:47 de voir une belle femme et très intelligente. - Merci beaucoup.
44:50 C'est gentil. Et moi aussi, je suis très fière d'avoir passé ce bon moment
44:53 avec vous. - Et c'était plaisir aussi d'avoir été là.
44:56 Alors, nous sommes presque aux termes de cette émission.
44:59 Et je vais vous dire que j'ai eu la chance de voir
45:02 que vous avez fait des recommandations à la Zoulez
45:05 pour qu'elle compte toute sa responsabilité dans le développement
45:08 de sa nation. Il y a tout le monde des hommes qui ont fait le choix
45:11 d'immigrer. Malheureusement, il y en a qui empruntent
45:14 l'immigration régulière, qui veulent m'immigrer dans la mer.
45:17 Est-ce qu'on peut leur dire quelque chose?
45:20 - Oui, bien sûr. J'ai même fait un article dessus
45:23 il y a quelques mois sur ma propre
45:26 émission. Vous savez, l'immigration, les causes
45:29 de l'immigration sont les mêmes causes qu'on connaît,
45:32 elles sont soit politiques, pour des raisons d'instabilité
45:35 politique dans un pays, elles sont économiques,
45:38 parce que le jeune étant dans le pays, il n'arrive pas
45:41 à se développer. Il vient d'une famille très pauvre.
45:44 Il y a vraiment des situations qui sont très alarmantes.
45:47 On parle de généralité la plupart du temps,
45:50 mais il y a vraiment des situations où des personnes n'ont pas vraiment le choix.
45:53 On a toujours le choix, mais je pense que si on était
45:56 à leur place, on allait peut-être faire les mêmes actions
45:59 ou commettre les mêmes erreurs. Et aussi,
46:02 il y a des facteurs sociaux
46:05 qui emmènent ces jeunes à aller,
46:08 comme on dit, avec de l'eau et autre.
46:11 Franchement, je ne pourrais pas...
46:14 Je suis très mal placée pour donner des conseils. Je n'aime pas le faire.
46:17 C'est bizarre. Je ne donne pas des conseils, je peux donner mon avis.
46:20 Pour le moment de ma vie, je pense que dépenser,
46:23 quand il part, c'est de l'argent qu'il dépense pour partir.
46:26 Je pense que dépenser de l'argent et de l'énergie,
46:29 c'est vrai que lorsqu'on a quelque chose en tête,
46:32 on s'y prend de manière très rigoureuse
46:35 et vigoureuse pour atteindre nos objectifs.
46:38 Mais prendre cet argent et commencer à entreprendre
46:41 tout doucement un petit business tout en croyant
46:44 au processus, ça, c'est un truc très important.
46:47 Ce n'est pas un conseil, mais c'est...
46:50 Ça fait partie de mon licence intrinsèque.
46:53 Croire au processus.
46:56 Ne sauter pas les étapes. Si vous sautez les étapes,
46:59 la vie vous enverra sa facture.
47:02 Il faut croire au processus. Même quand un enfant vient au monde,
47:05 il fait ses 4 pattes, il fait ses dents, il évolue, il grandit.
47:08 Sinon, on allait tomber du ciel. Je pense que le monde
47:11 était capable de nous faire vivre cette expérience.
47:14 Il faut croire au processus de développement.
47:17 Et pendant le processus de développement, il faut s'armer de courage
47:20 et maximiser ses chances. C'est quoi, j'appelle chance ?
47:23 C'est la formation, c'est la connaissance, c'est l'éducation.
47:26 Il ne faut pas sauter les étapes en pensant qu'il y a mieux ailleurs.
47:29 Vous, vous partez, c'est encore pire.
47:32 Donc, le conseil que je peux donner, c'est vraiment
47:35 qu'ils se prennent en main, qu'ils décident.
47:38 Parce que je pense qu'il y a plein d'institutions,
47:41 il y a plein de programmes, il y a énormément
47:44 de plans de développement pour la jeunesse
47:47 qui sont mis en place. Qu'ils prennent la possibilité
47:50 qu'ils se forment, qu'ils se forment
47:53 et qu'ils se donnent le moyen de réussir, tout simplement.
47:56 - Merci beaucoup. - Je ne sais pas quoi dire de plus.
47:59 - Voilà, ça fait grandir, en tout cas. Merci beaucoup,
48:02 Jessica et Vincent, de passer sur le plateau de Thauvin-Dallois.
48:05 Partagez avec nos téléspectateurs la question de la responsabilité
48:08 de la jeunesse dans le développement d'une nation.
48:11 On a dit ce qu'on pouvait dire. Je crois que nos téléspectateurs
48:14 sont satisfaits de cette émission. Merci également à Mokta Kougava.
48:17 - Chakal, merci. - Et merci à Madina Ressa-Koundali.
48:20 - Je t'en prie. - On laisse pas trop se voir.
48:23 - On peut en parler au bout de ce jeu. - Tant pis.
48:26 - Merci à la jeunesse. - Je te fais plaisir.
48:29 - Merci à tous les téléspectateurs de nous avoir suivis.
48:32 Aujourd'hui, on s'arrête ici. Et à très vite pour un autre numéro
48:35 de l'émission. Je vous dis à très vite pour une prochaine émission.
48:38 Je vous dis à très vite pour une prochaine émission.
48:41 Je vous dis à très vite pour une prochaine émission.
48:44 Je vous dis à très vite pour une prochaine émission.
48:47 Je vous dis à très vite pour une prochaine émission.