Globewatch of February 11, 2024

  • il y a 7 mois

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00:00 Bonjour et bienvenue à une nouvelle édition de votre programme international de l'affaires actuelles, Globe Watch de la télévision caméra radio avec moi Charles Ebeney.
00:11 Il est broadcast dans au moins 364 millions de maisons mondiales avec un public de 60 millions de personnes par semaine.
00:21 Je parle de TV Sink Mound qui est l'un des plus grands empires médias du monde.
00:28 Son chef d'exécutif est actuellement à Cameroun pour expliquer l'incident qui a causé la confusion de la flaque de Cameroun.
00:37 Yves Bigaud, merci beaucoup. C'est la 3ème fois que nous vous recevons sur Globe Watch.
00:44 Et il y a juste l'année dernière, nous étions au centre de conférence du Yahonda pendant la 44ème session de la Francophonie interministérielle.
00:54 Bienvenue à Globe Watch.
00:56 Merci d'avoir eu le temps, Michel.
00:58 Vous êtes à Cameroun pour expliquer aux autorités ce qui s'est passé avec la misreprésentation de la flaque du pays lors de votre dernier broadcast.
01:12 Vous avez rencontré le ministre des Communications. Vous avez eu une session de marche avec le Conseil des communications nationaux.
01:19 Vous avez rencontré le ministre des relations occidentales et le premier ministre de la République.
01:26 Avez-vous dû voyager de Paris à Yahoundé lorsque vous avez publié un statement demandant pardon?
01:34 J'ai absolument voulu venir ici à Yahoundé pour présenter nos plus profondes excuses en personne aux autorités du gouvernement cameroonien,
01:49 mais aussi aux gens camerooniens et même aux Alliés indomitables.
01:55 Ce qui s'est passé n'a pas été souhaité pour faire mal aux sentiments des gens camerooniens.
02:07 Il y a une enquête qui se déroule en ce moment à l'intérieur de TV5MONDE pour apprendre ce qui s'est passé.
02:15 Mais ce que cela montre jusqu'à présent, c'est que, comme cela se produit dans les avalances de vols, il n'y a pas une seule explication.
02:24 Il y a une série de erreurs, en commençant probablement par des erreurs techniques,
02:33 et ensuite, un manque de contrôle éditorial de ce qui a été montré sur l'air à ce moment.
02:44 Je comprends la fierté publique des gens camerooniens, et vous l'avez vu également sur les réseaux sociaux.
02:52 Vous avez peut-être confondu le flaqueau de Cameroun avec celui de la République démocratique du Congo,
02:59 mais ce n'est pas le cas. Je sais que Cameroun n'est pas le seul pays qui a fait ça.
03:06 Malheureusement, il y a eu également le cas de Guinea-Bissau.
03:10 Qu'est-ce qui s'est passé en fait pour que le flaqueau d'une entité imaginaire se trouve dans le database de TV5MONDE?
03:22 Est-ce qu'il était dans notre propre database? Probablement.
03:27 Mais c'est ce que nous cherchons, c'est comment ce flaqueau pouvait être disponible
03:35 pour avoir un chemin qui permettrait d'être sur l'air.
03:43 C'est ce que l'enquête est en train de faire à ce moment.
03:47 Mais encore une fois, nous envoyons nos plus profondes et sincères apologies aux gens camerooniens,
03:58 et nous comprenons très bien comment cela vous aurait fait mal et comment vous seriez déchirés par cette incroyable occurrence.
04:14 J'ai entendu des gens dire que ce qui s'est passé a mis en question la politique de recrutement à TV5MONDE,
04:22 l'une des plus croyables organisations de la télévision mondiale.
04:28 Dans votre recrutement et dans votre analyse de votre personnel, avez-vous l'impression
04:35 que certaines personnes ont des sympathies pour ces tendances?
04:41 Je ne pense absolument pas.
04:46 Ce qui n'est pas absolument faux avec cette physique,
04:54 ce n'est pas que nous n'avons pas d'intention, mais la façon dont le journalisme fonctionne en Europe,
05:08 dans l'hémisphère nord, c'est que nous tendons à investiguer tout ce qui se passe dans n'importe quel pays du monde.
05:22 Nous sommes intéressés par les mouvements séparatistes dans n'importe quel pays du monde, même en France.
05:31 Nous avons le Conseil des Nations, nous avons la Nouvelle Calédonie qui veut obtenir leur indépendance et leur autonomie.
05:41 Nous sommes habitués à donner de l'espace à n'importe qui.
05:48 Mais n'importe quel intérêt ou soutien pour un groupe séparatiste ou même terroriste,
05:57 n'importe où dans le monde, et en particulier en Cameroun, n'est pas pensé.
06:02 Quand vous avez rencontré le ministre des Communications,
06:05 vous avez rencontré le chef de l'établissement diplomatique cameroonien et le ministre des Relations Estoniennes.
06:11 Quand vous avez rencontré le chef du Conseil des Nations et le Premier ministre,
06:16 avez-vous eu une sensation dans vos conversations avec eux que votre apology a été accepté ou rejeté ?
06:23 Au moins, et je ne peux pas parler pour eux, bien sûr,
06:28 ils ont accueilli le fait que nous ayons venu ici pour rencontrer eux,
06:35 pour présenter notre apology en personne.
06:39 Je pense que c'était très bien reçu.
06:42 Et puis, ce que je peux vous dire, et cela s'est déjà passé avec votre ambassadeur à Paris,
06:47 avec qui nous avons rencontré avant de venir à Yaoundé,
06:52 Jean-Rémi Moussacoum.
06:53 Oui, c'est qu'ils ont écouté notre apology d'abord et notre explication après.
07:06 Ils nous ont dit le fait, ils nous ont dit comment c'était très mal reçu ici, et je comprends ça complètement.
07:26 Mais je pense qu'ils ont été très ouverts à notre explication, à la sincérité de notre apology.
07:35 Et nous avons été, je dirais, traités de manière très faire,
07:43 ce qui signifie qu'ils nous ont dit qu'ils n'étaient pas heureux, ce qui est évident,
07:50 mais qu'ils ont aussi écouté ce que nous avions à dire.
07:57 Et espérons, espérons, que cela ne va pas éviter ce qui s'est passé.
08:03 Et ça s'est passé. C'est fini.
08:05 Toutes les autorités que nous avons rencontrées étaient très intéressées
08:14 à nous reconstruire la faith et la confiance dans notre relation.
08:21 J'ai regardé les médias sociaux après l'incident,
08:25 et l'objectif immédiat, bien sûr, était Denis Epoce.
08:30 Denis Epoce est un de vos principaux...
08:34 - Managers. - Managers de Cameroon.
08:37 Et je suis sûr que quand elle est partie de Cameroun, elle avait environ 6 ou 7 ans.
08:42 - Je me demande... - Elle est encore vieille.
08:46 Et je sais qu'elle n'a jamais eu de réputation négative,
08:51 où qu'elle soit allée. Je l'ai entendu à long terme,
08:54 et elle est l'une des raisons pour lesquelles j'ai fait de la télévision, parmi d'autres.
09:00 Vous avez répétément dit qu'elle était totalement innocente dans l'ensemble du monde.
09:09 Vous répétez toujours cette statement aujourd'hui ?
09:11 Oui, absolument, Charles. Je le répète directement à vous et à vos spectateurs.
09:18 Même si Denis Epoce a de très grandes responsabilités à l'intérieur de TV5MONDE,
09:26 elle est la présidente mondiale de la distribution, du marketing et de la commercialisation,
09:32 elle n'a absolument rien à voir du tout avec le contenu des nouvelles.
09:41 Monsieur le directeur général, certains Cameroonais estiment
09:45 que le gouvernement est très léger en réagissant par rapport à ce qui s'est arrivé le jour-là,
09:53 et leur explication est simple. Lorsqu'il y a une petite diffusion,
10:01 ou bien d'une scène par rapport à l'homosexualité dans une chaîne,
10:06 subitement la chaîne est cryptée. Mais quand TV5MONDE fait une mauvaise représentation
10:16 du drapeau de la nation, ce qui incarne même la République,
10:20 TV5MONDE n'est pas fermé au Cameroun.
10:24 Est-ce que vous comprenez pourquoi l'État du Cameroun n'a pas entendu vos signaux ?
10:31 D'abord, je les en remercie. Je commence par là.
10:35 Je pense que nous avons une relation très différente de toutes les autres chaînes avec le Cameroun,
10:44 comme avec la majorité des pays africains et des pays africains francophones en général,
10:48 parce que nous ne sommes pas qu'une chaîne de télévision par rapport au Cameroun.
10:55 Nous ne faisons pas que de l'information. Nous sommes aussi un acteur économique et culturel au Cameroun.
11:02 Nous sommes partenaires de grands événements, et je citerai uniquement le festival Écran Noir,
11:07 mais il y en a beaucoup d'autres. Par ailleurs, nous co-produisons ici au Cameroun
11:14 avec vos producteurs, vos scénaristes, vos auteurs, vos réalisateurs, vos comédiens, vos techniciens,
11:20 des films de cinéma. Je citerai uniquement notre ami Bassec, par exemple.
11:26 Mais des séries télévisées, des documentaires, des magazines, de l'animation pour la jeunesse,
11:32 de la captation des spectacles de vos artistes, nous recevons sur tous nos plateaux vos auteurs,
11:38 vos artistes, vos créateurs de mode aussi, et nous diffusons tout cela non seulement en Afrique,
11:45 mais dans le monde entier. C'est-à-dire qu'on vous voit, on voit vos talents, on voit vos créations
11:51 dans le monde entier, aux États-Unis, en Chine, au Brésil, en Allemagne, en Russie, partout.
11:57 Donc nous avons un rapport différent. Encore une fois, nous sommes un acteur économique et un acteur culturel
12:03 et un diffuseur des œuvres, des artistes, des opinions, des sensibilités des Camerounais partout dans le monde.
12:10 Alors, ça n'excuse pas, évidemment, cette erreur, mais j'espère, en tous les cas, que vos autorités,
12:18 et que derrière elles, les Camerounaises et les Camerounais, pourront pardonner à TV5MONDE une erreur
12:25 qui, encore une fois, n'était absolument pas volontaire.
12:29 Est-ce qu'à travers cet incident, le mode de fonctionnement de votre politique éditoriale en termes de contrôle des contenus sera modifié ?
12:41 Oui, bien sûr. J'ai demandé aussitôt à la direction de l'information de me fournir, dès que possible, un plan de réorganisation
12:52 de la production et de la validation des journaux télévisés, des éditions d'information et de la manière dont elles étaient produites et contrôlées.
13:01 Un Français facile, qui décide qu'est-ce qui passe à l'antenne actuellement à TV5MONDE ?
13:08 Alors, je suis le PDG, donc je suis responsable de tout. Après, vous vous doutez bien...
13:14 C'est dans vos lois ?
13:16 Oui, bien sûr. C'est comme ça. C'est moi qui vais au tribunal, c'est moi qui peux aller en prison.
13:22 Je ne suis pas sûr que vous enviez mon job au moment où je vous l'ai décrit.
13:28 Non, non. Je ne souhaite pas être interdivé. Je le ferai, c'est mon métier, vous savez.
13:34 J'essaie, j'essaie, j'essaie.
13:36 Mais, bien évidemment, comme vous pouvez vous en douter, je ne peux pas personnellement vérifier chaque élément de ce qui est diffusé sur 8 chaînes généralistes partout dans le monde,
13:47 plus 2 chaînes thématiques, plus tous nos supports numériques.
13:55 Alors, ce qui est diffusé dans les journaux d'information, c'est la responsabilité de la direction de l'information de TV5MONDE.
14:03 Bientôt, notre entretien va arriver à son terme, mais revenons sur l'incident.
14:11 Vous avez produit un communiqué, un communiqué dans lequel la date a été ratée.
14:18 Moi-même, j'ai dû vous appeler à partir de... vous dites 23 janvier 2023.
14:26 Une série d'erreurs et tout le monde a dit que c'était bien planifié.
14:32 Alors, non, comment vous dire...
14:35 Trapo raté, communiqué pour demander les excuses, premier communiqué raté aussi.
14:43 Alors, pardon...
14:44 Comme on dit en français, malin ne vient jamais seul.
14:47 Oui, alors, je vous le confirme.
14:49 Alors, ce n'est pas le communiqué qui était raté, c'était la date de l'année qui n'a pas été changée.
14:55 Et alors, je m'en excuse aussi, mais alors, vous savez, ça arrive malheureusement très souvent quand on change d'année.
15:02 Beaucoup de personnes ne changent pas encore l'année dans leur cerveau quand ils impriment un document.
15:11 Et en général, pendant tout le mois de janvier, on se retrouve avec des gens qui datent de l'année précédente.
15:15 Alors, je ne sais pas si c'est qu'au français que ça arrive, mais en tous les cas, je peux vous dire que ça arrive fréquemment et que bien entendu...
15:21 Là aussi, d'ailleurs, on a corrigé très rapidement dès qu'on s'en est aperçu l'année.
15:26 Mais ça ne change rien au contenu du communiqué.
15:29 Ce qui est arrivé peut être considéré dans un registre global dans le monde médiatique aujourd'hui.
15:37 C'est ce qu'on appelle mésinformation, fake news, n-talks, et tout ça.
15:42 Je sais que TV5MONDE a une expertise bien organisée et respectée dans ce domaine.
15:51 Est-ce que vous allez mettre plus de moyens pour combattre les fake news, pour s'assurer que la mésinformation ne prend pas le contrôle de votre chaîne ?
16:04 Bien sûr, c'est notre premier et principal souci aujourd'hui.
16:09 Après, on ne peut pas mettre de moyens que nous ne possédons pas.
16:12 Actuellement, en France, il y a des grandes assises de l'information qui ont été initiées par le gouvernement français,
16:20 auxquelles participent à la fois des élus, des journalistes, des politologues, des philosophes aussi,
16:30 pour voir comment la République française tout entière peut aider toutes ces chaînes de télévision, toutes ces radios,
16:40 même si, je vous rappelle que nous ne sommes pas que français à TV5MONDE.
16:44 La théorie du complot de la France contre le Camelot ne tient pas pour cette raison.
16:48 D'abord, notre indépendance éditoriale figure dans la loi et elle figure aussi dans notre charte fondatrice.
16:54 Mais aussi, je vous rappelle Charles, que nous ne sommes pas que français.
17:00 Nous sommes aussi canadiens, nous sommes suisses, nous sommes belges, nous sommes québécois, nous sommes monegasques aussi depuis deux ans.
17:06 France 24 a été créée pour que TV5MONDE ne soit pas la voix de la France dans le monde entier.
17:12 Exactement, ou plutôt pour que la France ait une voix dans le monde entier, parce que TV5MONDE ne l'est que très partiellement.
17:20 Mais nous, bien sûr, nous luttons contre les fake news et nous sommes très aidés aussi par d'autres gouvernements,
17:30 justement et notamment le Canada.
17:32 Vous savez, quand le Premier ministre Justin Trudeau est arrivé au pouvoir, ça devait être en 2015, à la tête du Canada,
17:40 il a aussitôt redonné 600 millions de dollars canadiens à Radio-Canada, ce qui est assez spectaculaire.
17:47 Et je lui avais demandé, lors du sommet d'Antanarivo, le sommet de la francophonie, qu'est-ce qui le motivait pour être un des rares dirigeants au monde,
17:56 à donner plus d'argent à son service public, là où la plupart des autres ont plutôt tendance à les rationner.
18:04 Et il m'avait dit, parce qu'il faut absolument que lorsque les citoyens canadiens se prononcent sur l'avenir de leur pays,
18:14 au moment des élections, ils puissent le faire sur la base d'informations qui a été vérifiée, qui soit fiable et qui a été certifiée.
18:25 Parce que si ça n'est pas le cas, c'est toute notre démocratie qui s'écroulera.
18:29 Une dernière question. Vous savez que environ 50 millions d'Africains regardent TV Singmore.
18:37 Et que cela devrait être une portion de la planète, ou du monde, où vous avez les plus grands ratings d'audience.
18:45 Pensez-vous que ce qui s'est passé avec Guinea-Bissau et Cameroun pendant les matchs de l'Afcon à votre chaîne,
18:55 a changé votre perception de comment la CUE réduira votre audience ?
19:00 Est-ce que vous essayez de faire un peu d'analyse sur cela ?
19:02 Nous allons bien évidemment en parler dans les prochaines semaines, mais j'espère que ce ne sera pas le cas.
19:12 Parce que, encore une fois, nous ne sommes pas un channel de nouvelles.
19:17 Bien sûr, nous avons des nouvelles, et des nouvelles très importantes, et en particulier en Afrique,
19:21 où nous avons une édition spéciale de nouvelles quotidiennes pour l'Afrique.
19:27 Nous avons aussi un programme de films, des films africains, des séries de télévision, des documentaires,
19:36 des concerts, des animations pour les programmes de jeunes, et tout cela.
19:47 Donc, je ne pense pas que cela va, j'espère, encore une fois, affecter nos viewers trop.
19:57 Peut-être que cela le fera dans Cameroun, mais nous allons essayer de travailler sur cela,
20:04 et essayer de reconstruire la confiance et la confiance entre nous.
20:08 Vous avez parlé de confiance et de confiance, bien sûr, très critiques.
20:12 TV5MOND a été créé en 1984.
20:15 Quand vous regardez votre record de 40 ans,
20:19 pensez-vous que la misreprésentation du flaqueau de Cameroun et de Guinée-Bissau
20:25 a été le pire désastre que cela ait eu lieu à votre réputation mondiale ?
20:30 À mon réputation, peut-être. J'ai été seulement à TV5MOND pendant 11 ans,
20:36 ce qui est assez longtemps pour la télé.
20:38 Je n'ai pas été dit d'un pire erreur de mon temps, je dirais.
20:48 Mais le plus grand désastre que nous avons eu en 2015,
20:57 c'était le plus grand désastre cyber sur la télé.
21:12 Et avec cela, nous conclons l'interview.
21:16 Le chef d'exécutif de TV5MOND, merci beaucoup d'avoir parlé avec nous
21:21 en Cameroun, deux langues officielles, l'anglais et le français.
21:25 J'espère que tout le monde comprend ce que cela signifie.
21:28 Merci beaucoup d'avoir été guest sur le programme.
21:30 Vous êtes très bienvenu, Charles. Merci beaucoup d'avoir eu ma présence.
21:33 Merci beaucoup.
21:35 Le coronavirus que vous avez mentionné a pris environ 100 milliards de dollars
21:42 de l'initiative de développement mondiale lors de la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
21:48 Cela a déjà coûté le monde environ 70 milliards de dollars l'année dernière, tout seul.
21:54 Quand vous regardez toutes ces pertes financières et que vous les matchez
22:00 avec les objectifs de développement durable, 17 d'entre eux, 6 ans de plus,
22:08 probablement que nous devrions être sur la mauvaise route, non?
22:11 Oui, dire qu'on est sur la mauvaise route ne va pas tout couvrir.
22:15 Les objectifs sont toujours lourds, à la base.
22:18 C'était en 2015, et quand je pense à cela, il fait 9 ans, donc ça fait un moment.
22:23 Donc, croyez-le ou non, comme vous l'avez dit, nous avons 6 ans à traverser.
22:26 Et nous n'avons pas fait grand-chose pour atteindre nos objectifs,
22:29 car, alors que les pays avancés ont pu avancer à cause de leur espace fiscal signifiant,
22:34 les pays développés ont été en manque.
22:36 Ainsi, la idée de ne pas laisser personne derrière, qui est très fondamentale pour ce que fait l'ONU,
22:42 donc je dirais que nous ne serions pas en mesure de faire les SDGs,
22:47 car qu'est-ce qu'il nous faut pour pouvoir faire ces SDGs, pour pouvoir investir dans ces SDGs?
22:53 Nous devons augmenter nos revenus et nous devons pouvoir obtenir des financements de développement.
22:58 Donc, en termes d'assistance étrangère, en termes d'investissement direct étranger,
23:02 et aussi en termes de lois, donc de dette souveraine.
23:05 Mais les pays développés ne rendent pas autant d'argent en termes de revenus,
23:08 à cause de leurs contraintes structurelles.
23:10 En termes d'investissement, la plupart de leurs investissements ont historiquement été targués
23:16 par le secteur des ressources naturelles, et vous savez tout sur la maladie d'Autochte,
23:20 si vous targuez presque tous vos investissements dans le secteur des ressources naturelles,
23:23 il n'y a rien qui garantit que cela va kick-start le développement, comme il devrait le faire.
23:28 Et puis, en termes de dette, la plupart de ces pays sont maintenant en danger de mort,
23:34 et la plupart d'entre eux sont en danger de mourir.
23:38 Donc, le plus fondamental aspect qui va stimuler nos efforts à éliminer la pauvreté
23:44 et à atteindre les SDGs, va être la manque de finance.
23:48 Et comme je l'ai expliqué, nous ne rendons pas autant d'argent aux pays développés.
23:52 En termes d'investissement, il y a historiquement été le secteur des ressources naturelles,
23:58 et il y a eu une augmentation de la perte de l'appétit mondial,
24:02 ou une augmentation de la perte de risque de l'investissement international,
24:06 et une crise de la mort qui est presque imminente.
24:09 [Musique]