SMART IMPACT - Emission du mardi 13 février

  • il y a 7 mois
Mardi 13 février 2024, SMART IMPACT reçoit Matthieu Witvoet (Eco-aventurier et entrepreneur, The Climate Workout) , Claire Guerineau (Responsable social media, Veolia) , Virginie Hilssone-Lévy (Vulgarisatrice et influenceuse environnement, Verso) et Damien Cuny (PDG cofondateur, Kompozite)

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00:00 [Musique]
00:08 Bonjour, bonjour à toutes et à tous. Bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission des entreprises à impact positif.
00:13 Et voici le sommaire. Mon invité aujourd'hui, c'est Mathieu Witwood, éco-aventurier, co-fondateur de The Climate Walkout,
00:21 qu'on pourrait définir comme une fusion entre Koh-Lanta et la fresque du climat. Explication dans une minute.
00:26 Le débat de ce Smart Impact, il nous permettra de découvrir Verso, chaîne YouTube lancée par Veolia, animée par des influenceurs français,
00:34 vulgarisateurs scientifiques qui partent aussi sur le terrain en camion, 100% électrique évidemment, pour sensibiliser aux enjeux de préservation du climat
00:43 et de la biodiversité. Et puis dans Smartalize, notre rubrique Startup, la bonne idée du jour, elle est signée.
00:49 Composites qui récoltent et analysent les datas du secteur du bâtiment pour l'accompagner dans sa décarbonation.
00:55 Voilà pour les titres, on a 30 minutes pour les développer. C'est parti.
00:59 L'invité de Smart Impact, c'est Mathieu Witwood, éco-aventurier, co-fondateur de The Climate Walkout. Bonjour.
01:12 Bonjour. Bienvenue. Vous l'avez créé en 2022 avec Audrey Borowski. Alors je disais dans les titres, mix entre Koh-Lanta et la fresque du climat, c'est ça ?
01:20 Ça ressemble à quoi ces ateliers ?
01:21 C'est une fusion un peu amusante avec l'idée derrière de sensibiliser mais en s'amusant. Et c'est vraiment l'idée de déculpabiliser,
01:28 rendre sexy un peu l'écologie et ce pari un peu fou d'allier exercice physique, émulsion collective avec sensibilisation aux enjeux climatiques.
01:37 Donc on aime dire qu'il y a un peu cette fusion qui sont un peu nos deux inspirations dans le fond.
01:41 Mais l'enjeu, c'est en une heure et demie avec un atelier assez simple, animé par un coach, de pouvoir en ressortir avec les grands ordres de grandeur
01:48 sur la mobilité, l'alimentation, le bilan carbone et le passage à l'action.
01:52 Oui, évidemment. C'est aussi transformer celles et ceux qui participent à ces ateliers en ambassadeurs et en acteurs, en actrices.
02:00 Il y a quoi comme épreuve ? Entre guillemets, comme activité physique ?
02:05 Par exemple, je ne sais pas. Alors il y a six épreuves, il y a six temps forts. Un des temps forts, c'est ce qu'on appelle le Carbon Squat.
02:12 Donc là, il faut imaginer, il y a quatre ou cinq équipes. L'équipe des Bleus, l'équipe des Roses, l'équipe des Jaunes.
02:19 Et là, on dit quel est le bilan moyen carbone d'un Français en 2022 ? Et vous me donnez la réponse en squat.
02:27 Donc là, ils réfléchissent entre eux. Ils sont par équipes de 3, 4. Alors moi, je pense que c'est 7. Moi, je pense que c'est 8.
02:34 Et là, on fait les squats tous ensemble et vous vous arrêtez au chiffre qui est le bon pour vous.
02:38 Ce qui est un bon moyen de mémoriser. Exactement. Parce qu'on l'associe à une émotion, à un effort, c'est ça ?
02:43 Exactement. En fait, vous avez tout compris. Le but, c'est créer de l'émotion et ancrer les connaissances à travers l'effort.
02:49 Donc, il y en a qui se sont trompés. On réalise que c'est 9 ou 10 tonnes. Et finalement, on refait le chiffre tous ensemble pour ancrer les connaissances.
02:56 Et on va comme ça poser plusieurs questions de plus en plus difficiles pour essayer d'affiner les connaissances et de faire en sorte qu'on mémorise derrière.
03:02 Qui sont vos clients qui participent à ces ateliers de Climate Workout ?
03:08 Alors, on a lancé le Climate Workout il n'y a pas très longtemps. Il y a quelques jours même officiellement.
03:14 Mais on a pu tester une trentaine de fois avant de le faire. Et on a pu tester autant au ministère des Finances, au ministère des Sports.
03:21 Donc, imaginez faire des burpees au ministère des Sports. Je n'aurais jamais cru. Mais pourtant, ça a marché.
03:26 Dans les fédérations sportives, la fédération du sport pour tous et bien sûr dans des entreprises.
03:31 Et par ailleurs, on a aussi une branche un peu plus académique où on va dans des collèges, dans des lycées essayer de sensibiliser.
03:38 Alors, je vous pose cette question parce que qui dit épreuve physique dit adaptation.
03:44 Forcément, vous ne mettez pas le curseur au même niveau en fonction du public qui participe ?
03:49 Exactement. Chaque coach a la possibilité dans son échauffement de jauger un peu l'appétence physique de l'audience.
03:57 Donc, est-ce qu'on va partir plutôt sur des burpees ? Est-ce qu'on va partir plutôt sur des squats ?
04:01 Ou est-ce qu'au contraire, ça va plutôt être des exercices de mobilité parce qu'il y a des personnes à mobilité réduite ou des personnes plus âgées ?
04:07 Vos coachs, ils sont salariés de Climate Workout. Ils peuvent participer. Comment ça fonctionne en fait ?
04:13 Nos coachs, ils sont indépendants. Et en fait, pour nous, on les sélectionne.
04:17 Ce sont des bons pédagogues. Ils ont une maturité sur l'environnement qui est suffisamment forte.
04:21 Et ils ont un passé sportif très intéressant.
04:23 Et donc, on va retrouver autant Armel Courtois qui est vice-championne du monde de Sky Speed
04:29 qu'on va retrouver Eddy qui a créé un média qui s'appelle Écolosport.
04:34 On va retrouver des gens très différents mais finalement avec cet ADN commun de meulet sport et écologique.
04:40 Et le modèle économique, c'est quoi ? C'est une licence ? Ils achètent une licence ?
04:43 Ils refercent une partie des montants payés par l'entreprise par exemple ?
04:48 Exactement. Ils font une prestation pour une entreprise disons.
04:51 Et derrière, ils reversent une partie de la rémunération à la structure Climate Workout.
04:57 Et par ailleurs, ils sont obligés tous les cinq ateliers de faire un atelier bénévole
05:01 pour rassurer qu'en fait, notre objectif premier, c'est de sensibiliser.
05:05 Ce n'est pas de faire de l'argent. Alors oui, c'est d'être un complément de finances.
05:09 Mais c'est d'abord et avant tout de sensibiliser.
05:11 Le fait d'être dans une année olympique en France, c'est évidemment, c'est rentré dans votre réflexion
05:17 de créer cette entreprise. On est au bon moment pour faire du sport et faire du sport intelligemment ?
05:24 Exactement. Mais en fait, l'idée revient même il y a un peu plus d'un an en fait,
05:29 à un moment où je devais sensibiliser des athlètes de haut niveau sur les enjeux climatiques.
05:34 Et on m'a demandé juste avant, c'était avec les étoiles du sport, on m'a demandé avant,
05:37 est-ce que tu peux animer Mathieu un échauffement musculaire, un réveil musculaire pour les athlètes ?
05:44 Donc voilà que c'était en Normandie, sur la plage, j'organise un espèce de Koh Lanta.
05:49 Donc l'équipe qui perd va se baigner, elle était à 10 degrés, l'équipe qui perd va se baigner.
05:53 Et puis là, je sens une sorte d'énergie qui est absolument extraordinaire entre tous ces athlètes
05:59 dès qu'on met un peu de compétition, un peu de jeu et un enjeu derrière.
06:02 Et juste après, j'ai trois heures de formation sur l'écologie avec ces athlètes.
06:06 Et autant ils étaient très intéressés, autant c'est impossible d'avoir ce niveau d'énergie
06:12 comparé avec le réveil musculaire.
06:15 Donc l'idée est venue de faire cette fusion à ce moment-là.
06:17 Et depuis, il y a eu tout un cheminement pour arriver à maturité cette année en 2024.
06:22 Parce qu'en plus, vous êtes soutenu par le fonds de dotation Impact 2024
06:26 qui est créé par le comité d'organisation des Jeux de Paris.
06:30 Qu'est-ce que ça vous a permis de faire ? Je crois que vous avez pu financer des livrables pédagogiques.
06:35 C'est quoi ça ? De quoi on parle ?
06:36 Alors exactement, ça c'était sur un autre projet, avec une autre association qui s'appelle Swim for Change.
06:41 Et là, on fait des défis pour parler d'écologie.
06:44 Et dans ce cadre-là, Impact 2024 nous a beaucoup soutenus pour créer des livrables pédagogiques.
06:49 Donc par exemple, un documentaire qu'on a créé sur notre descente de la Seine à la nage
06:54 pour parler de la pollution des mégots.
06:55 Ça, ça fait partie des défis que vous avez relevé comme éco-aventurier.
06:58 Exactement. Et donc là, on a créé un documentaire.
07:01 Et ce documentaire qui dure 30 minutes, on est allé ensuite dans des écoles, dans des festivals,
07:06 partager notre histoire et encore une fois de façon inspirante.
07:09 Éco-aventurier, ça veut dire quoi ?
07:11 Qu'est-ce qui vous différencie des autres ?
07:13 Je l'imagine bien, mais j'ai bien envie de l'entendre avec vos mots à vous.
07:16 Pour moi, c'est un média éphémère qui prend une thématique écologique et qui a envie de la médiatiser.
07:23 Donc les mégots de cigarette, prenons cet exemple.
07:26 Si moi j'arrive dans la rue et que je collecte des mégots, pas grand monde va en parler.
07:31 Si demain, je décide de descendre la Seine à la nage, 380 kilomètres,
07:35 et de réaliser le record du monde de collecte de mégots,
07:37 à ce moment-là, ça va un petit peu plus interpeller.
07:40 Et donc je vais être dans mon rôle de dire, mon problème, c'est que les gens jettent leurs mégots par terre.
07:44 C'est à peu près 40 000 mégots par minute en France qui finissent par terre.
07:49 Ma mission, c'est que la prochaine fois qu'ils le jettent par terre,
07:52 ils pensent à cette petite histoire, à cette petite aventure,
07:55 et que ça les interpelle et qu'ils changent leur comportement.
07:57 Justement, profitons-en pour faire passer le message.
07:59 Pourquoi c'est important de ne pas jeter les mégots n'importe où ?
08:02 Ça représente quoi un mégot ?
08:03 Parce qu'on se dit, c'est tout petit, c'est rien du tout, ça ne pollue pas tant que ça.
08:06 Qu'est-ce que ça représente en fait ?
08:08 Alors, je suis très content qu'on aborde ce sujet. Merci Thomas.
08:10 Le mégot, c'est une bombe toxique.
08:13 Il y a à peu près 2000 polluants chimiques dans chaque mégot.
08:16 Et moi, ce qu'il me parle en tant que nageur, c'est que quand on met un mégot dans une bouteille,
08:21 avec un poisson, au bout de deux jours, le poisson, il meurt.
08:24 Donc imaginez ça à la vitesse de 40 000 mégots par minute qui finissent par terre.
08:28 C'est le plus grand, peut-être le plus grand désherbant qui existe en France.
08:31 C'est une véritable bombe toxique.
08:33 Et c'est pour ça que le petit geste de juste le jeter à la poubelle,
08:36 fait déjà une grande partie du chemin qu'on doit faire.
08:39 Je voudrais qu'on parle, il y a un autre défi qui m'avait frappé.
08:43 Parce qu'en plus, il nous fait voyager.
08:45 On va sur le lac Titicaca entre le Pérou et la Bolivie, traverser avec Théo Curin et Malia Mettella.
08:53 Vous étiez bien accompagnés.
08:54 En autonomie, alors ça consistait en quoi ce défi ?
08:57 Et puis d'abord, il est vaste.
08:59 À quel point est-il vaste ce lac ?
09:01 Alors ça Thomas, ce défi, dans ma vie, c'est quelque chose d'assez extraordinaire.
09:06 Il faut imaginer nager 110 km sur 10 jours en tirant un bateau de 400 kg.
09:13 L'idée, elle ne vient pas de moi.
09:14 Je vous rassure, elle vient de Théo Curin.
09:16 Théo un jour m'appelle avec son agent Tanbaya.
09:18 Il me dit "Mathieu, est-ce que tu voudrais faire un défi un peu fou ? Traverser le lac Titicaca ?"
09:23 J'étais le seul à y être vraiment allé.
09:25 Donc je connaissais un petit peu les difficultés.
09:27 Il y avait une hauteur de 12 degrés, une altitude à 3800 mètres.
09:31 Donc ça veut dire 40 % moins d'oxygène.
09:33 Et puis derrière, il n'avait pas raconté cette histoire de bateau.
09:35 Parce que tirer 400 kg à la nage, ce n'est quand même pas facile.
09:38 Et heureusement, vous l'avez dit, j'étais bien entouré.
09:41 Théo Curin, vice-champion paralympique.
09:44 Et puis Malia Mettella, vice-championne olympique.
09:47 Donc j'avais mes cadors.
09:49 C'était un relais de nage.
09:51 Et dans le bateau que vous tiriez derrière vous, il y avait de quoi se restaurer ?
09:56 C'était en autonomie. J'ai bien compris le principe.
09:59 Et donc vous alliez vous reposer pendant qu'un autre tirait le bateau ?
10:03 C'était ça. On avait comme une tente de toit qu'on dépliait.
10:08 Et dans laquelle on allait dormir, on allait préparer à manger.
10:11 On allait se reposer, préparer ce qu'il fallait préparer.
10:14 Et se relayer pendant ces 10 jours pour arriver jusqu'à la fin.
10:20 Et maintenant que vous nous avez fait arriver avec ce défi, pourquoi ?
10:24 Là on est vraiment dans cette éco-aventure qui a une mission d'information.
10:28 C'était pour sensibiliser sur quoi ?
10:30 Alors là on a fait un travail assez remarquable avec des communautés locales.
10:34 Et l'idée pendant 6 mois, ça a été de demander à des femmes,
10:36 leaders dans des communautés, de quoi est-ce que vous avez besoin.
10:39 Donc on s'est appuyé sur des associations.
10:41 Et le besoin numéro 1 qui est ressorti, c'est on a besoin de montrer la pollution du lac
10:45 et de réduire les déchets plastiques.
10:48 Principalement de deux sources, qui sont les deux grosses îles,
10:51 l'île du soleil et l'île de la lune, facile,
10:54 sur lesquelles les déchets sont brûlés directement sur place.
10:57 Donc nous on voudrait un bateau poubelle qui puisse, au lieu de brûler les déchets,
11:00 les récupérer, les ramener sur la berge et qu'ils soient traités comme les autres déchets.
11:05 Donc nous on a financé en fait ce bateau poubelle.
11:08 Et en même temps il fait bateau urgence pour permettre à des gens qui tombent malades sur ces îles
11:12 de pouvoir revenir.
11:14 Et en tout cas moi je suis hyper fier, le bateau est encore sur place.
11:17 Et notre bateau avec lequel on a traversé, il est encore sur place
11:21 pour faire des analyses de la qualité de l'eau.
11:23 Et bien voilà, merci beaucoup Mathieu Vitfout.
11:25 Et à bientôt sur BeSmart.
11:27 Bon prochain défi, je suis sûr qu'il y en aura d'autres.
11:30 On passe à notre débat, il sera question encore de sensibilisation à ces enjeux climatiques.
11:35 Le débat de ce Smart Impact, je vous présente tout de suite mes invités,
11:45 Claire Guerino, bonjour, bienvenue.
11:47 Vous êtes responsable social média chez Veolia.
11:50 Et Virginie Ilson-Levy, bonjour et bienvenue.
11:52 Bonjour, merci.
11:53 Journaliste spécialisée météo, climat et présentatrice sur la chaîne Verso
11:57 dont on va parler ensemble, chaîne YouTube que vous avez créée au mois de septembre dernier.
12:02 Pourquoi vous l'avez lancée ? C'est quoi l'idée ?
12:04 Alors l'idée c'est qu'en tant que leader mondial de la transformation écologique,
12:08 Veolia a évidemment un rôle majeur de sensibilisation, d'éducation et de pédagogie
12:13 à faire sur l'ensemble des métiers de l'environnement,
12:15 mais surtout des solutions concrètes qui existent pour un avenir durable,
12:19 à faire auprès du grand public, mais surtout auprès des jeunes générations
12:24 qui se sentent finalement de plus en plus concernées par le sujet.
12:27 Et on a aussi par ailleurs envie que Veolia soit plus connue auprès de ce grand public.
12:33 Je vous donne par exemple un exemple qui me vient en tête.
12:37 Mais aujourd'hui lorsque les gens ouvrent leur robinet,
12:40 cette eau qui coule, qui est potable, qui est propre et saine et qui coule 24h/24,
12:46 et bien c'est le fruit d'entreprises comme Veolia.
12:48 Et finalement c'est un business sous terre, c'est un business de l'invisible.
12:52 Et nous ce qu'on tend à faire avec cette nouvelle chaîne YouTube,
12:55 c'est de rendre cet invisible visible.
12:57 Et donc c'est pour nous une nouvelle manière de parler de la transformation écologique et de ses coulisses.
13:02 Qui y participe à part Virginie qui va nous parler de son rôle dans un instant ?
13:06 Alors on a deux autres influenceurs qui sont spécialisés dans différents sujets sur l'environnement.
13:12 Donc ce qu'on aime c'est leur complémentarité.
13:14 Donc on a Antoine qui est lui vulgarisateur scientifique,
13:17 qui a lui-même aussi sa chaîne YouTube par ailleurs.
13:20 Et on a également Chloé qui elle est plutôt sur un angle de l'espace et du climat.
13:25 Et Virginie qui est plutôt spécialisée climat.
13:28 Vous présentez Virginie des bulletins météo, climat sur plusieurs chaînes de télévision.
13:33 Vous animez la matinale du Mouv', la chaîne jeunesse de Radio France.
13:38 En quoi c'est complémentaire de ce que vous faites par ailleurs ?
13:41 Et puis surtout quel est votre rôle là sur la chaîne Verso ?
13:43 Alors c'est totalement complémentaire parce que moi en travaillant dans les médias un peu plus traditionnels,
13:49 des médias qui informent aujourd'hui sur le réchauffement climatique,
13:51 je pense que tout le monde sait aujourd'hui qu'il y a un réchauffement climatique,
13:54 qu'il y a une crise qui est en cours.
13:56 Maintenant la raison pourquoi ça, ça reste un petit peu plus obscur.
14:00 Et puis il y a aussi l'idée de dire qu'on informe mais qu'on ne pousse pas forcément à l'action.
14:04 Il n'y a pas de mobilisation derrière.
14:06 Et c'est en ça que c'est totalement complémentaire le rôle qu'on a sur les réseaux sociaux.
14:09 On peut prendre un petit peu plus de temps pour éduquer à travers différents formats
14:13 comme on peut le faire sur la chaîne Verso.
14:15 Donc il y a vraiment ce rôle de pédagogie, d'expliquer quel est le problème finalement,
14:19 de donner des conseils et puis surtout de présenter des solutions,
14:22 chose qu'on ne fait pas aujourd'hui sur les grandes chaînes.
14:26 La science, parce que vous êtes là pour vulgariser, démocratiser finalement des connaissances scientifiques,
14:34 pourquoi c'est un enjeu important pour vous ?
14:36 Parce que c'est vrai qu'on est dans un environnement de soupçons sur l'information mainstream,
14:42 de complotisme parfois.
14:44 Comment vous vous contrez ça ? Avec vos arguments, avec votre connaissance, votre expertise ?
14:48 J'essaye simplement de faire de la pédagogie en fait.
14:51 Parce que le climat c'est une science et ça reste finalement très compliqué à comprendre.
14:56 Mais c'est juste que ça fait partie de notre quotidien, que ce soit juste la météo,
15:00 c'est le temps qu'il fait là sur le pas de la porte, mais le climat aussi d'une manière plus générale.
15:05 Ça impacte tout plein de secteurs, que ce soit l'économie, même la santé d'une manière ou d'une autre.
15:10 Donc c'est l'idée aussi d'essayer de dire à tout le monde,
15:13 on est finalement influencé par la météo, par le climat dans notre vie au quotidien
15:18 et d'essayer de ramener ça et d'impliquer les gens de par tout simplement,
15:22 ça peut être la facture d'électricité, ça peut être un produit qu'on consomme,
15:26 quels les liens avec le climat, d'essayer d'impliquer les gens en disant
15:29 voilà ça fait partie de notre quotidien d'une manière ou d'une autre.
15:32 Donc c'est un petit peu ça ma mission sur les réseaux aujourd'hui.
15:35 Claire Guerinot, on retrouve quel format sur cette chaîne ?
15:39 Il y a différents types de formats. Je pense que ce qui est important de dire aujourd'hui
15:42 c'est qu'on a une chaîne qui est en co-construction avec notre communauté,
15:45 ce qui fait qu'elle performe très bien aujourd'hui puisqu'elle a 2,3 millions de vues.
15:51 On a une communauté qui est grandissante.
15:53 Plutôt jeune ? C'est la cible que vous cherchiez ?
15:56 Oui, plutôt de 18-35 ans. Et donc on répond à leurs questionnements.
16:00 Donc ça peut aller de questionnements des plus simples et quotidiens,
16:03 comme par exemple, quelles sont les meilleures mesures pour trier mes déchets chez moi par exemple.
16:08 Ça peut être des questionnements un petit peu plus loufoques qu'on s'est un jour posé,
16:11 comme par exemple, pourquoi il n'est pas recommandé de boire de l'eau de pluie ?
16:14 Pourquoi l'eau de la mer est salée et pas l'eau des fleuves par exemple ?
16:18 Et des questionnements également...
16:20 Ça me rappelle une très bonne émission que j'animais sur RTL il y a quelques années,
16:23 qui s'appelle "La curiosité est un vilain défaut".
16:25 C'est typiquement les questions qu'on se posait, c'est génial, j'adore ça.
16:28 Et puis des questions aussi plus scientifiques qu'on illustre sur le terrain,
16:32 sur nos sites Veolia et avec nos experts,
16:35 qui sont souvent liées à des sujets d'actualité.
16:37 Par exemple, sur les sécheresses successives qu'on a eues,
16:41 on a fait un reportage où on est allé en Catalogne, à Barcelone,
16:45 constater cette sécheresse, également en France.
16:48 Et on est allé dans l'une de nos usines,
16:50 qui parle justement du traitement, de la réutilisation des eaux usées traitées par exemple,
16:54 qui peut être une solution pour pallier à ce manque d'eau.
16:57 Et un autre exemple très concret aussi,
17:00 le Covid a fait émerger la prise de conscience autour de la qualité de l'air.
17:05 Donc typiquement, on a fait un documentaire sur comment améliorer la qualité de l'air chez soi.
17:10 Je parlais tout à l'heure du sujet du tri.
17:13 Un dernier exemple, la lisibilité des consignes de tri,
17:17 elle n'est pas très claire pour tous les citoyens.
17:20 Surtout, ça change d'une ville à l'autre.
17:22 Exactement. C'est assez difficile.
17:24 Et donc là, ce qu'on a tenu à faire, c'est de montrer,
17:26 à partir du moment où on met sa bouteille d'eau en plastique dans sa poubelle de tri,
17:30 tout le parcours qu'elle mène jusqu'à la remise sur le marché en plastique recyclé.
17:35 Et c'est hallucinant de voir ce qui se passe.
17:38 Vous partez sur le terrain avec vos compères.
17:40 Il y a un format, j'ai vu ça, qui s'appelle "En route", c'est ça ?
17:42 Exactement, oui.
17:43 Alors ça m'a fait penser au camion de "C'est pas sorcier".
17:46 Peut-être que vous aviez ça en tête.
17:48 C'est un peu l'idée.
17:49 Vous êtes dans un camion électrique, c'est ça ?
17:51 C'est ça.
17:52 Qu'est-ce que vous faites ? Vous allez au devant ?
17:54 On part à la rencontre de tous les gens qui travaillent pour Veolia
18:00 et qui sont très impliqués dans cette transition écologique.
18:03 Par exemple, moi, j'ai eu l'occasion d'aller au Valpol de Clés-suisse,
18:05 un énorme site où ils récupèrent tout simplement les déchets,
18:08 ce qu'on jette dans la poubelle, qui les recycle et surtout les revalorise.
18:13 Par exemple, ils peuvent créer du biogaz.
18:17 Et c'est génial parce que ça donne de l'espoir, tout simplement.
18:21 C'est les solutions qui sont mises en place.
18:23 Et j'ai été étonnée de me dire, on m'a dit que le biogaz qui était créé sur ce site
18:29 alimentait jusqu'à 48 000 foyers.
18:32 Et on s'est dit "Ah oui, c'est quand même conséquent".
18:34 On va vraiment à la rencontre de toutes ces personnes qui travaillent
18:37 pour mettre en place toutes ces solutions que nous, on utilise au quotidien.
18:41 Sans y réfléchir, en fait.
18:43 Mais sans y réfléchir, c'est exactement ça.
18:45 Et ça calme un petit peu l'éco-anxiété, c'est pas mal au passage.
18:48 Oui, alors justement, c'est du journalisme de solution ce que vous faites,
18:52 ce qu'on fait nous aussi souvent dans cette émission, d'ailleurs,
18:55 de partager des bonnes pratiques.
18:57 Est-ce que vous avez vraiment cette volonté de sortir d'un discours
19:00 qui a longtemps été le discours quand on parlait d'environnement,
19:03 assez culpabilisateur et anxiogène ?
19:05 Vous êtes sur cette ligne éditoriale ?
19:07 Totalement. C'est exactement ça.
19:09 Et c'est la raison pour laquelle j'ai rejoint le projet de Veolia.
19:11 Parce que quand on me l'a proposé, on m'a dit "Voilà, on va pouvoir faire de l'éducation
19:14 et on va pouvoir présenter des solutions et donner de l'espoir".
19:18 Et moi, à titre personnel, c'était vraiment ma motivation
19:20 quand je me suis lancée dans la création de contenu sur les réseaux.
19:23 Donc c'est vraiment ça.
19:25 Et je pense que les gens ont besoin de ça aussi sur les réseaux,
19:28 d'arrêter d'être... C'est très anxiogène tout ce qu'on voit à la télé.
19:31 Surtout quand on se dit "On voit toutes ces images, mais qu'est-ce qu'on peut faire nous ?
19:34 On est dans notre canapé, devant, et présenter des solutions
19:37 et dire qu'il y a surtout des acteurs aujourd'hui qui travaillent
19:40 pour accélérer cette transition écologique".
19:43 Je pense que c'est important et c'est ce que permettent les réseaux sociaux.
19:46 Oui, c'est ce que vous faites avec une chaîne qui s'appelle Virginie T'explique, c'est ça ?
19:49 Oui, c'est ça. Ma chaîne YouTube.
19:51 Oui, c'est votre chaîne YouTube.
19:53 Quelles idées reçues vous devez combattre ?
19:56 Ou vous avez réussi à combattre justement ?
19:58 Vous avez encore un peu plus de recul que les 7 ou 8 mois depuis la création de vos réseaux.
20:03 Ce n'est pas vraiment des idées reçues, c'est vraiment énormément de pédagogie.
20:07 On ne s'en rend pas compte, mais il y a beaucoup de gens aujourd'hui
20:09 qui ne savent même pas encore quelle est la différence entre la météo et le climat.
20:12 Tout simplement, ça permet de prendre le temps et d'expliquer tout plein de choses.
20:17 Alors ça peut être lié par exemple à l'actualité, ce qui se passe dans le monde ou même chez nous.
20:22 Donc c'est faire beaucoup, beaucoup de pédagogie et présenter aussi des solutions.
20:27 Il n'y a pas énormément d'idées reçues.
20:30 Je dirais que c'est plus vraiment informer et prendre le temps de le faire.
20:33 Est-ce que vous avez en tête, Claire Galliano, les sujets qui marchent le mieux ?
20:37 Parce que quand on crée une chaîne comme ça, forcément on a aussi des objectifs d'audience.
20:40 Il y a une cible que vous cherchez à toucher plus particulièrement.
20:44 Il y a des thématiques qui réveillent encore plus la curiosité du public d'après vous ?
20:48 Oui, je pense qu'il y a le sujet du plastique.
20:51 C'est un sujet très prégnant chez la population.
20:55 Je pense qu'ils arrivent facilement à le visualiser, le plastique sur les plages,
20:59 cet amont salement de plastique qu'on peut avoir aussi chez nous, qu'on met dans notre poubelle.
21:04 Donc typiquement, notre reportage sur le recyclage du plastique,
21:07 c'est un des contenus qui a très bien performé.
21:10 Et on a également des formats plus courts, autour de une minute,
21:13 qui répondent à des petits questionnements qui peuvent être,
21:15 qu'est-ce que le biogaz ? Qu'est-ce que le biomimétisme ?
21:18 Des petites choses comme ça, mais que les gens nous soufflent aussi
21:21 pour qu'on leur fasse des contenus là-dessus.
21:24 Et c'est hyper intéressant.
21:25 Et je pense qu'il faut aussi qu'on arrive à figurer aux gens
21:29 le monde désirable dans lequel ils peuvent se projeter.
21:32 Je suis 100% d'accord avec vous.
21:33 C'est d'ailleurs un enjeu pour les communicants, les publicitaires,
21:36 de rendre ce défi et cet avenir sexy, il faut dire les mots.
21:41 Exactement.
21:42 Si on a envie d'embarquer tout le monde,
21:44 je pense qu'il faut vraiment qu'on arrive à montrer ça,
21:46 et montrer ces solutions concrètes, et d'un prisme très positif surtout.
21:50 Il y a un reportage.
21:52 Est-ce que vous vous apprenez des choses aussi en participant à ces émissions ?
21:54 Oui, tout à fait.
21:55 Par exemple, l'exemple que je donnais, je ne savais pas que certains sites
21:57 produisaient autant de biogaz qui alimentait autant de foyers.
22:01 J'apprends encore énormément de choses, et c'est ça qui est aussi intéressant.
22:06 Après, je leur partage aussi mon expertise.
22:08 Il m'arrive de contribuer à l'écriture de scripts, de vidéos.
22:11 Donc oui, on en apprend tous les jours.
22:14 Le climat, c'est vraiment complexe.
22:16 Est-ce que l'une des difficultés, parce que quand on parle de météo,
22:20 il y a ce côté quotidien, on veut savoir le temps qu'il va faire demain pour s'y préparer,
22:23 et puis il y a des catastrophes qui peuvent être météorologiques ou climatiques.
22:27 Vous voyez ce que je veux dire ?
22:28 Et là, il y a un travail scientifique qui est compliqué pour dire
22:30 "oui, cette catastrophe, elle est liée au réchauffement climatique, ou finalement non".
22:35 Ça fait partout vos défis, ça.
22:37 Bien sûr, et puis on s'appuie sur des études scientifiques.
22:40 C'est très compliqué, évidemment, quand il y a une canicule,
22:42 de dire qu'elle est liée au réchauffement climatique.
22:44 Par contre, ce qu'on va expliquer, c'est que finalement,
22:46 on constate qu'il y en a de plus en plus,
22:48 que ces périodes de chaleur sont de plus en plus longues,
22:50 et qu'elles sont de plus en plus intenses.
22:53 Mais ça, c'est un travail qu'on fait en collaboration avec les scientifiques.
22:56 Nous, notre travail de journaliste, c'est de vulgariser,
22:58 de transmettre leur travail, leur parole.
23:00 Claire Guérinot, vous avez évoqué les métiers de l'environnement.
23:03 C'est aussi pour ça que Veolia crée Verso, on l'a bien compris.
23:07 Mais ils sont mal connus, et notamment ce public,
23:10 qui a aussi des enjeux de recrutement pour un grand groupe comme Veolia.
23:13 Oui, je pense que nos métiers sont méconnus.
23:16 C'est essentiel que...
23:18 Je pense que les gens, dans leur imaginaire,
23:21 ils ont un peu en tête le camion poubelle Veolia
23:24 qui passe en bas de chez eux, ou la facture d'eau Veolia.
23:26 Mais sinon, ils ne savent pas qu'on est forcément un acteur de l'énergie aussi, par exemple.
23:30 Donc pour nous, c'est essentiel qu'on fasse des contenus sur ces sujets-là.
23:34 Alors, on a des sujets sur lesquels on va sur nos sites,
23:37 on donne la parole à nos experts,
23:39 et puis on a des formats où on parle des sujets environnementaux en général,
23:42 sans forcément parler de Veolia.
23:44 Mais oui, en effet, je pense que c'est essentiel qu'on éclaire
23:48 sur nos sujets environnementaux, ça c'est essentiel, je pense.
23:52 Merci beaucoup à toutes les deux, et bon vent à Verso.
23:56 Voilà, on passe tout de suite à notre rubrique Startup,
23:59 décarbonation du secteur du bâtiment au programme.
24:02 Smart Ideas, notre rubrique Startup.
24:10 Je vous présente tout de suite mon invité, Damien Cuny, bonjour.
24:13 Bonjour Thomas.
24:14 Bienvenue, vous êtes le cofondateur de Composite, créé en 2021 avec Boris Gussaroff.
24:19 Et avec quelle idée de départ, dites-moi tout.
24:21 En 2021, on se plaçait juste avant l'entrée en vigueur d'une réglementation environnementale
24:26 sur le secteur bâtiment.
24:27 A partir du 1er janvier 2022,
24:30 on a commencé à mesurer l'impact environnemental de la construction neuve.
24:34 À partir de ce moment-là, tous les architectes, tous les bureaux d'études de France
24:38 ont dû pouvoir maîtriser l'empreinte carbone des matériaux qu'ils allaient mettre en œuvre sur leur projet.
24:43 Et c'est ce que Composite a voulu proposer en première approche.
24:47 Alors l'idée c'est quoi ? C'est de récupérer les données, les data, de les analyser,
24:53 et donc de donner une sorte de bilan carbone aux professionnels ? C'est ce que vous faites ?
24:57 C'est ça. Donc à l'origine, on a capté ces données-là, on les a emmagasinées,
25:02 on les a desservies dans une plateforme qui était plutôt adressée aux architectes.
25:05 Aujourd'hui, on a fait ce qu'on appelle pivot,
25:09 c'est-à-dire qu'on va aller alimenter plutôt les entreprises de la supply chain,
25:12 qui sont pour la plupart de grands groupes qui manipulent des milliards d'euros de chiffre d'affaires
25:17 en produits de la construction.
25:20 Et donc on va aller se brancher avec cette donnée carbone sur ces flux marchands
25:23 pour aller les quantifier à l'échelle de leur titre.
25:26 Donc c'est vraiment la logistique, c'est le transport des matériaux nécessaires aux bâtiments,
25:29 c'est de ça dont on parle ?
25:31 C'est les relations entre les fabricants, les distributeurs et les constructeurs.
25:36 Donc on a des flux ici de matériaux qui sont achetés et vendus par les différentes entités
25:40 et nous on va leur apporter une mesure extrêmement précise des impacts carbone de ces matériaux,
25:45 ce qui va leur permettre 1) de mesurer leurs impacts,
25:48 2) de piloter ces impacts avec cette mesure extrêmement précise
25:51 et 3) d'informer notamment le client final.
25:54 D'où elles viennent ces données ?
25:56 Ce sont des données publiques, ce sont des données fournies par les entreprises elles-mêmes ?
25:59 Alors aujourd'hui comme je vous le disais en présentation de l'entreprise,
26:03 il y a une réglementation qui est arrivée et du coup les fabricants pour répondre à cette réglementation
26:07 émettent énormément de données sur l'empreinte environnementale de leurs produits.
26:11 A côté de ça, pour répondre également à la réglementation,
26:14 l'État a créé ce qu'on appelle des valeurs par défaut qui viennent en fait combler les trous.
26:18 Là où les industriels n'auraient pas eux-mêmes réalisé les bilans carbone de leurs propres produits,
26:24 l'État va nous placer une donnée par défaut.
26:28 D'accord et donc ça permet quoi ?
26:30 Ça permet une forme de comptabilité carbone ? Est-ce qu'on peut employer ce terme-là ?
26:33 Exactement. Alors pour les acteurs de la supply chain, on est vraiment à l'échelle de la comptabilité.
26:38 C'est-à-dire que si vous ouvrez vraiment le document, ça va ressembler à un énorme tableau Excel avec beaucoup de chiffres.
26:43 Donc les impacts environnementaux des produits multipliés par les volumes de vente.
26:47 Et donc ça permet vraiment d'avoir une comptabilité fin d'année du flux
26:52 et des impacts environnementaux qui ont été réalisés autour de la production et de la distribution de tous ces matériaux.
26:57 Et donc ça permet comme un bilan financier en réalité de prendre des arbitrages.
27:04 Oui alors ça c'est intéressant, on va venir sur la capacité de faire progresser les entreprises.
27:10 Mais vous réussissez à tout, j'allais dire cartographier, c'est un peu ça.
27:14 Tous les matériaux quels qu'ils soient, on peut réussir à comptabiliser leur bilan carbone ?
27:19 C'est là qu'est la force de Composite.
27:20 C'est-à-dire qu'on va vraiment prendre des catalogues de matériaux et de produits
27:24 qui peuvent peser des centaines de milliers de références
27:27 et on va aller amener une donnée environnementale sur quasiment toutes ces lignes.
27:31 Oui parce que quand on prend un chantier du bâtiment, je ne sais pas combien de...
27:35 du boulon au béton, enfin c'est gigantesque.
27:40 Oui, dans nos bases à nous, on est en train de parler de centaines de milliers d'articles.
27:43 Ok, voilà, ça permet de se rendre compte.
27:46 Et donc c'est un outil de progression, c'est comme ça que vos clients l'utilisent aussi ?
27:49 C'est là qu'on fait la différence en réalité.
27:50 C'est-à-dire que jusqu'à présent, vous aviez déjà des bilans de carbone
27:53 qui étaient opérés par des cabinets plutôt,
27:55 et qui allaient étudier justement sur ces grandes entreprises de supply,
27:58 voilà le flux de béton et on estime par exemple à peu près le bilan carbone
28:02 de tous ces flux-là en grosses mailles.
28:04 Alors que nous, on va venir injecter de la donnée à une échelle extrêmement fine
28:08 qui permet non seulement d'avoir la mesure, une mesure extrêmement précise,
28:11 mais aussi de pouvoir l'activer.
28:13 C'est-à-dire que là, on va pouvoir éclater son bilan carbone à une maille très fine
28:17 et dire, voilà, ici par exemple on a un problème sur cette ligne-là,
28:20 exactement le corollaire de ce qu'on pourrait faire en économie.
28:23 Est-ce que c'est un outil de communication aussi pour vos clients ?
28:26 C'est complètement un outil de communication.
28:28 Donc par exemple dans nos clients, vous allez retrouver l'enseigne .p
28:31 et sur .p.fr, il y a un indicateur environnemental qui est apparu sur les produits
28:35 et qui est issu de notre donnée.
28:37 Et qui permet aussi aux clients de .p de savoir, d'évaluer en quelque sorte
28:42 leur bilan carbone.
28:43 Merci beaucoup Damien Kinnier, bon vent à vous.
28:46 Bon vent à Composite.
28:48 Voilà, c'est la fin de ce numéro de Smart Impact.
28:50 Merci à toutes et à tous de votre fidélité à BeSmart,
28:54 la chaîne des audacieuses et des audacieux.
28:56 Salut, à très vite.
28:58 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]