SMART TECH - Emission du mardi 20 février

  • il y a 7 mois
Mardi 20 février 2024, SMART TECH reçoit Chloé Sebagh (Porte-parole, Diversidays) , Sophie de Kermenguy (Avocate et membre du Cercle de la donnée) , Philippe Notton (cofondateur, SiPearl) , Wassila Djelal (fondatrice, Les Infatigables) et Brahim Bourkia (fondateur, Suspendall)

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00:00 [Musique]
00:08 Bonjour à tous, aujourd'hui dans Smartech j'ai confié des profils qui changent un peu le visage et les idées aussi dans la tech française.
00:15 On va parler avec ces nouvelles personnalités à découvrir, de comment mieux lutter contre la précarité et l'isolement.
00:22 Et puis on aura rendez-vous avec le monde de la donnée pour réfléchir sur ce numérique responsable avec des nouveaux outils peut-être à faire émerger, d'aide à la décision.
00:31 Mais d'abord on va regarder où en est ce HPC, c'est un grand projet, un projet européen absolument unique qu'on a déjà exploré dans Smartech.
00:41 On va voir où ça en est tout de suite, c'est 3 questions 1.
00:44 [Musique]
00:48 Alors comment avance ce projet de microprocesseur haute performance européen et puis surtout basse consommation, c'est ça qui en fait un projet absolument unique en son genre.
00:59 Ce processeur espère être embarqué dans les prochains supercalculateurs mondiaux.
01:04 On en parle avec Philippe Noton, bonjour Philippe.
01:07 Bonjour Delphine.
01:08 Ravi de vous recevoir à nouveau dans Smartech, vous êtes le cofondateur de Cyperl.
01:11 Donc qui porte ce projet qui est hyper stratégique parce que remettre l'industrie du microprocesseur sur les terres européennes, c'est un sacré enjeu, même géopolitique aujourd'hui.
01:23 C'est évidemment un projet soutenu par l'Union Européenne.
01:27 Alors ce HPC, ce microprocesseur européen, je le disais, il a vocation à équiper les supercalculateurs d'abord en Europe mais plus largement partout dans le monde.
01:38 Je voulais savoir déjà en Europe, on se positionne comment par rapport aux supercalculateurs ? On en a combien ?
01:43 Alors ça va de mieux en mieux.
01:45 Ça c'est l'effort européen DG Connect et EuroHPC depuis quelques années.
01:50 Il y a un classement international qui s'appelle le top 500.
01:54 Vous allez voir que maintenant dans le top 10, il y a plusieurs machines européennes.
01:57 Il y a une machine en Finlande, il y a une machine en Italie, le Onardo.
02:00 Il y a la machine allemande, le Jupiter, dont on va faire partie, qui va être allumée en 2025.
02:06 C'est probablement la plus grosse machine européenne à ce moment-là.
02:09 On dit aussi que chez Scalway, qui travaille avec le laboratoire Kyutai, annoncé en grande pompe en novembre à Paris, il y a un supercalculateur qui est équivalent d'un top 10 aussi.
02:20 Alors il y en a beaucoup d'autres qui font ça. Il y a une vidéo qui se voit annoncée il y a quelques mois, tout à fait, une valeur de 200 millions d'euros.
02:26 Quelque chose comme ça. Je ne sais pas s'il va apparaître exactement dans le même classement, mais c'est effectivement très très visible.
02:30 Donc ça pousse dans le bon sens, les efforts européens commencent à payer.
02:33 Mais vous nous dites 0% aujourd'hui des microprocesseurs qui équipent les supercalculateurs en Europe sont européens.
02:39 Ça, c'était avant.
02:40 Avant quoi ? Avant votre annonce ?
02:42 Ce qui change. Avant qu'on arrive en Europe, etc. Effectivement, après nos annonces en fanfare d'une des plus grosses séries françaises en avril,
02:50 on a annoncé, c'était en septembre, qu'on était sélectionnés pour la partie calcul intensive de cette machine allemande, le Jupiter.
02:57 C'était technologie Cyperl, donc sur base européenne, en phase de technologie américaine.
03:03 Il faut le dire pour ça. On a gagné. On a le plaisir d'avoir été sélectionnés pour être le moteur de calcul de la partie CPU de ce supercalculateur
03:11 qui, en 2025, sera la plus grosse machine européenne.
03:13 Donc cette fois-ci, on pourra dire qu'il commence à y avoir vraiment de la techno au niveau puce électronique, donc microprocesseurs, sur base européenne et sur base Cyperl dans notre cas.
03:21 Alors pour bien comprendre ce que vous faites, parce que vous parlez de CPU, donc c'est ce qu'on appelle le plus communément l'unité centrale, on va dire, pour ce coin d'ordinateur.
03:28 Pour faire du calcul générique, très rapide, ça calcule tout. C'est pas spécialisé, mais c'est capable de tout faire.
03:33 Mais vous parlez pas de GPU, parce qu'aujourd'hui, dans le monde de l'intelligence artificielle, on n'entend plus parler que de ça, quand même, des cartes GPU de Nvidia, en particulier.
03:42 Encore une.
03:43 Nécessaires à faire tourner ces grands algorithmes et ces grands modèles de langage d'intelligence artificielle.
03:50 Il y a effectivement deux, on va dire, c'est pas deux stratégies, c'est deux types de composants.
03:54 CPU pour tout calculer, ce qui est aujourd'hui notre spécialité, et des GPU qui sont arrivés historiquement par le monde des cartes graphiques.
04:01 Du jeu vidéo, oui.
04:02 Pour que les gamers accélèrent, il y a beaucoup plus d'images par seconde, il fallait qu'ils mettent des cartes graphiques.
04:06 C'est ce qui a lancé Nvidia, c'est ce qui a lancé AMD avec Radeon, etc.
04:11 Donc ça c'est normal, si ce n'est que ça a permis, à force de faire grossir la puissance du calcul apporté par les cartes graphiques, d'avoir vraiment des moteurs pour faire des très gros GPU,
04:21 typiquement des scale wheeliat, qui se prêtent très bien à du machine learning, donc de l'intelligence artificielle.
04:27 Et il se trouve que ce qui va cohabiter, c'est des accélérateurs, pour l'instant sous forme GPU pour toute cette partie machine learning, du CPU pour du calcul générique.
04:36 Donc on a besoin des deux, aujourd'hui.
04:38 Il y a besoin des deux.
04:39 Pourquoi pas que des GPU ? Parce qu'on oublie le CPU ?
04:42 Parce qu'il y a tout l'effet monté, enfin en partie hype, mais qui va quand même durer, parce que les marchés deviennent colossaux sur la partie hype.
04:49 Parce que maintenant il y a des moyens de calcul pour le faire, il y a effectivement des résultats qui sont visibles, les OpenAI, le chat GPT, ce qui va se passer avec Mistral, tout ça c'est très bien.
04:58 Mais il y a également une troisième, enfin un troisième groupe qui arrive, qui va être fondamental, c'est que pour l'IA il y a le machine learning qui permet de préparer les modèles.
05:06 Donc ça, ça demande de très grosses puissances et de fédérer énormément de données.
05:09 Alors données qui viennent de sources différentes, c'est un autre sujet, mais après une fois que le modèle est fait, il faut pouvoir faire ce qu'on appelle de l'inférence.
05:16 C'est-à-dire que quand vous êtes devant un chat GPT et que vous posez votre petite question, le prompt, il faut bien qu'il y ait un système qui calcule derrière, qui calcule le plus vite possible et qui consomme le moins par calcul.
05:25 Donc ça c'est après l'entraînement finalement ?
05:27 C'est après l'entraînement, il faut mettre ça sur d'autres types de composants, enfin d'autres types de composants si vous voulez optimiser, que ça consomme le moins.
05:33 Et là, ce que nos équipes travaillent depuis pas mal de temps, c'est que le premier processeur, le premier CPU qui a été équivalent calibré pour cette machine allemande, va faire partie des premiers systèmes sur le marché,
05:43 complètement calibrés, dimensionnés, pour faire également de l'inférence. Et là on sera sur la base de, encore une fois, de techno-redundance.
05:50 Donc vous allez être aussi porté par cette vague de l'intelligence artificielle ?
05:54 Alors je ne peux pas cacher qu'on a révisé nos forecasts à la hausse, parce que chez nous le marché data center et AI monte, les chiffres sont là.
06:01 En plus de ça, le marché du semi-conducteur est en train de complètement exploser.
06:05 Tous les chiffres qui étaient prévus, on parlait d'un marché de 1000 milliards en 2030, là on parle maintenant d'un marché de 1100 milliards en 2027.
06:12 Et rien que la partie semi-conducteur pour l'AI, parle à présent de 400 milliards sur 2027.
06:19 C'est juste absolument colossal, et c'est quasiment la moitié du marché du semi-conducteur qui va être pour ce type de composants.
06:24 Donc on est forcément très content d'être sur cette base.
06:27 400 milliards, ça semble un chiffre incroyable, exceptionnel, mais alors, c'est rien à côté de cet autre chiffre que j'ai entendu.
06:34 7000 milliards de dollars qu'irait chercher Sam Altman, ce patron désormais indéboulonnable d'OpenAI,
06:43 qui irait chercher pour développer cette industrie des microprocesseurs, dont ont besoin énormément ces modèles de langage et ces intelligences artificielles.
06:55 Quelle est votre réaction quand vous entendez ça ? Il est venu vous voir par exemple Sam Altman ?
06:59 Alors on discute plutôt pour l'instant avec ses concurrents européens.
07:02 Parce qu'il y a OpenAI côté US, mais il y a Mistral, il y a Alec sur la partie allemande.
07:06 Parce que l'idée c'est quand même de fédérer un écosystème et tous ces modèles d'intelligence artificielle ne s'opposent pas qu'uniquement sur des systèmes Nvidia et des systèmes américains.
07:15 Donc il faut créer la concurrence.
07:17 Et ce qui est assez explosif sur le marché en ce moment, c'est les composants qui pour l'instant sont uniques, qui font très bien, qui sont très chers.
07:23 C'est pour ça que toutes les courses sont énormes.
07:25 Et il y a un goulet d'étranglement en production, trop de chez TSMC à Taïwan, parce que c'est un système qui est pénurique.
07:31 On est sur des puces qui sont très grosses, donc il faut plus de temps, c'est très compliqué, il faut plus de temps pour les produire.
07:36 D'où son idée d'avoir beaucoup beaucoup plus d'usines.
07:38 Admettons que les 7000 milliards arrivent.
07:42 Ce qui sort déjà fou.
07:44 C'est fou mais bon, admettons que ça arrive.
07:47 Maintenant pour faire les usines, il faut énormément de temps.
07:50 Il y a plusieurs dimensions, il y a l'émotion, l'argent, admettons que ce soit réglé, la dimension de temps, la dimension surface, une fonderie.
07:56 Ce n'est pas un terrain de football, c'est un aéroport.
07:58 Donc il faut trouver la surface, il faut énormément d'eau, il faut des terres rares, et il faut surtout, quelque chose qu'on n'a pas oublié, c'est des techniciens, des ingénieurs pour les faire tourner.
08:07 Et dans le cadre des extensions de fonderie en ce moment qui dérivent de tous les chips act, US chips act, etc.
08:12 Une grosse problématique, ce n'est plus l'argent pour ça, c'est trouver des ingénieurs et des techniciens pour les faire.
08:17 Donc à un moment, il va y avoir une saturation.
08:21 Bon, ça reste assez mystérieux.
08:23 Mais il y a quand même pas mal de cases à cocher pour être capable de le faire.
08:26 Bon, après, même s'il n'a pas ces 7 000 milliards, qu'il en a un petit peu moins, ce sera déjà beaucoup j'imagine.
08:30 Est-ce que ça peut ruisseler jusqu'à votre activité ?
08:33 Ah ben c'est parfait parce que nous ce qu'on cherche c'est des usines.
08:35 Et puis il y a un peu de dollars aussi.
08:37 Et en plus il y avait des usines en Europe sur le type de techno qu'on utilise, ça sera encore mieux effectivement.
08:41 Merci beaucoup Philippe Mouton.
08:42 Merci de m'avoir invité.
08:43 Merci de m'avoir invité.
08:44 On suit de près votre projet autour de Cyperl avec le HPC franco-européen.
08:51 Allez, à suivre, on va recevoir de nouveaux visages de la tech pour parler d'une nouvelle façon de lutter contre l'isolement et la précarité.
08:59 Allez, c'est l'heure de notre rendez-vous avec des profits qui changent.
09:06 Le visage de la tech, ça fait du bien.
09:08 Merci Chloé Sebag de venir toujours très bien accompagnée.
09:11 Bonjour, vous êtes la porte-parole de Diversitays et vous êtes venue aujourd'hui avec Wassila Jelal.
09:16 Bonjour Wassila.
09:17 Vous êtes la fondatrice des Infatigables, pas comme ma voix, et Brahim Bourkia, fondateur de Suspend All.
09:26 Vous allez nous expliquer tout ça tout à l'heure, mais je voulais qu'on démarre avec des chiffres, Chloé, des chiffres sur ce sujet qu'on va traiter ensemble tous les trois, de l'isolement et de la précarité en France.
09:36 Oui, effectivement, un chiffre à la fois inquiétant, mais qui donne vraiment envie de changer les choses, c'est le fait qu'un Français sur dix est en situation d'isolement en France aujourd'hui, selon le dernier rapport de la Fondation de France sur les solitudes.
09:49 Un autre chiffre, un Français sur cinq dit se sentir seul, et parmi ces personnes, 83% indiquent en souffrir.
09:58 On le sait, il y a un lien fort entre isolement et précarité, et cette sensation d'isolement, elle ne fait que grandir.
10:05 Donc aujourd'hui, on est à la veille de la Journée mondiale pour la justice sociale, on s'est dit que c'était important de parler des solutions, et voilà, je suis venue accompagnée de deux super pépites, de deux super entrepreneurs, qui portent des solutions fortes et qu'on va découvrir.
10:18 Absolument, on va commencer avec Wassilat Jelal, et les infatigables. Mais qu'est-ce que c'est les infatigables ?
10:24 Alors les infatigables, c'est nos seniors, nos contributeurs, et donc les infatigables, c'est une solution qui lutte contre l'isolement social de nos aînés en leur proposant des activités fun et adaptées à leur âge, grâce à une plateforme tech.
10:38 Donc c'est des seniors qui sont en situation d'isolement, qui se sentent en situation d'isolement, c'est quels seniors ?
10:44 Exactement, c'est des seniors qui sont à la retraite, en fait, et qui se sentent en situation d'isolement social, et qui ont envie de toujours avoir une vie sociale riche après l'arrêt de l'activité professionnelle.
10:53 Et en fait, on propose un panel d'activités qui sont basées sur leur centre d'intérêt, organisées en petits groupes pour répondre justement à leur besoin de créer du lien social, et surtout dispensés par des professionnels que l'on forme et que l'on accompagne.
11:06 Et si ils sont en situation d'isolement, comment est-ce que vous allez les trouver, justement ?
11:10 Alors nous, notre offre, elle s'adresse en fait à toutes les structures qui accueillent ce public senior.
11:14 En fait, on travaille avec les collectivités, via les clubs seniors des mairies.
11:18 On travaille également avec les résidents seniors autonomies, donc des personnes qui sont déjà en résidence ou en EHPAD, et également avec les bailleurs sociaux.
11:26 D'accord, donc en fait, vous faites partie de cette offre d'activités qu'on peut trouver aujourd'hui dans les EHPAD, typiquement.
11:32 Exactement. Alors après, avec un petit truc en plus, nous en fait, on a recruté des partenaires d'activités. Donc on propose des activités qui sont variées, qui parfois sont même originales.
11:43 On forme également nos partenaires pour permettre en fait à ce qu'après chaque activité, ils puissent créer du lien social.
11:52 Et donc on propose du sport adapté, on propose de la danse, on propose du puppy yoga par exemple.
11:57 Donc on fait venir des petits chiots avec des moments kynothérapie pour nos enfants.
12:00 Puppy yoga.
12:02 Voilà, c'est tout nouveau, ça nous vient d'Outre-Atlantique. Et l'idée en fait, c'est de leur permettre de vraiment se rencontrer et d'échanger ensemble.
12:10 Et qu'est-ce qui fait que vous vous êtes intéressée à ce sujet en particulier ? Est-ce que c'est parce que vous avez été touchée à cette personnelle dans votre famille ?
12:19 Oui, c'est le cas en fait.
12:20 Ou c'est un hasard de rencontre ? Comment ça s'est fait ?
12:23 En fait, moi ça vient d'une situation personnelle. En fait, il y a un peu plus de deux ans, j'ai perdu mon grand-père.
12:29 Et donc c'est ma grand-mère en fait qui a été touchée suite à ce choc par ce qu'on appelle le syndrome du glissement.
12:35 Donc en fait, c'est un syndrome qui touche les personnes âgées.
12:38 Et en fait, ça l'a empêchée de manger, elle a arrêté de prendre ses médicaments.
12:42 Parce qu'en fait, elle n'avait plus ce goût de vivre. Et en fait, elle avait perdu tout sens à la vie.
12:47 Et en fait, avec ma famille, elle avait de la chance, elle était entourée. On parle aujourd'hui de l'isolement de certains de nos seniors qui n'ont pas eu cette chance-là.
12:54 Et en fait, avec ma famille, ce dont on s'est rendu compte, c'est ce qui la maintenait, c'est d'avoir des petits objectifs, des petits rendez-vous.
13:00 D'aller au parc avec sa petite fille, d'aller au centre commercial.
13:04 Et en fait, quand j'ai creusé et que je lui ai proposé ces petites activités-là, ça l'a fait remonter finalement.
13:10 Parce qu'elle a combattu ce sentiment de vide. Et c'est comme cela que j'ai commencé à chercher finalement ce qui était proposé à ma mamie.
13:18 J'ai fait deux constats. Le premier, c'est que j'étais pas forcément garantie d'avoir des activités à faire avec elle qui soient vraiment adaptées à elle.
13:27 Et deuxièmement, ma mamie, c'est pas du tout sa culture, le rapport au loisir. Et c'est le cas de beaucoup de nos retraités.
13:32 Oui, parce que c'est ça, il faut réussir à les convaincre. Il y a une part de technologie, de numérique que vous utilisez pour proposer ces offres ?
13:39 Oui, alors nous, on a une plateforme en fait. Et on permet à nos bénéficiaires et surtout à nos clients, donc les collectivités, les résidents seniors et les bailleurs,
13:47 de construire une politique d'animation forte et claire pour lutter contre l'isolement social de leur public.
13:52 Mais comment ? C'est une plateforme ?
13:54 Oui, exactement, on a une plateforme. Ils ont accès à notre panel de prestataires d'activités. Donc comme je vous disais, des professeurs de yoga.
14:01 Donc une sorte de place de marché ?
14:02 Exactement, avec tous nos prestataires, ils peuvent choisir en fait les activités qui leur plaisent et qui plaisent à nos bénéficiaires.
14:07 D'accord, et vous vous êtes lancé quand ? Vous en êtes où du développement de votre startup et vous allez où ?
14:12 Alors, nous on s'est lancé il y a deux ans. Donc on a accompagné déjà près de 1000 seniors. Et donc d'ici 2025, on va accompagner 10 000 seniors,
14:20 donc 10 000 infatigables. Et donc c'est nos objectifs.
14:24 D'accord, donc ils sont vraiment infatigables ?
14:26 Ils sont infatigables, ça je tiens vraiment à le dire. Et d'ailleurs, pour revenir un jour sur notre nom, avant de lancer l'entreprise, moi j'ai interrogé beaucoup de nos aînés.
14:36 Et ce qui est beaucoup revenu en fait, c'est qu'ils avaient un petit peu marre aussi, ils en avaient un petit peu marre d'être stigmatisés, qu'on les appelle toujours seniors.
14:44 Ils avaient besoin d'un nom un peu différent, ils avaient besoin qu'on les nomme d'une autre façon.
14:49 Et donc c'est aussi pour ça qu'on a décidé d'appeler la boîte "les infatigables", justement pour leur rendre hommage.
14:54 Très positif. Alors, on va passer à votre histoire, Brahim Bourkia, fondateur de Suspend All.
15:00 Suspend All, je le prononce bien, c'est on suspend tout ?
15:03 Exactement. On suspend la dalle en français et on suspend tout en anglais.
15:07 Ah, on suspend la dalle, donc la fin.
15:10 Exactement, pour les moins jeunes.
15:13 C'est une mise à jour du burger suspendu. Moi j'avais un resto de 2017 à 2023, je l'ai vendu pour pouvoir me consacrer justement à mon application.
15:21 En 2021, j'ai lancé un concept, je me suis inspiré du café suspendu, mais moi j'ai fait des burgers suspendus, pour les étudiants qui étaient en "galère" un peu, entre guillemets.
15:31 A savoir qu'en 2021, il y avait des étudiants qui arrivaient jusqu'au suicide en France parce qu'ils n'avaient pas à manger, ils laissaient des lettres comme quoi c'était compliqué pour eux.
15:38 J'ai décidé moi de lancer un concept dans mon resto à Mantelajolie.
15:42 Vous êtes restaurateur, vous, à l'origine ?
15:44 Exactement, exactement. Je le suis toujours.
15:46 Toujours.
15:47 Le restaurateur au grand cœur, c'est mon surnom.
15:50 Donc voilà, je voulais lancer un concept pour faire bouger les choses un petit peu à mon échelle.
15:56 Donc les clients qui se présentaient dans mon resto, ils avaient la possibilité, s'ils le souhaitaient, de payer un menu en plus, qui restait donc suspendu, et que nous on redistribuait aux personnes dans le besoin.
16:04 Et pourquoi suspendu ?
16:06 Bah, ils le payent, ils le récupèrent pas, donc nous on le suspend. On est des suspendateurs, je crois.
16:13 Je sais pas si ça existe.
16:15 Et voilà, il reste en suspend chez nous jusqu'à être récupéré par une personne dans le besoin.
16:20 D'accord. Et comment est-ce qu'il est récupéré alors ce menu ?
16:23 Bah à la base, je le faisais uniquement dans mon resto. Je notais sur un calepin les burgers qui ont été payés, et quand l'étudiant venait, je barrais ce que j'avais suspendu.
16:34 Mais vous le suspendez virtuellement, on est d'accord ?
16:37 Exactement.
16:38 Parce que sinon le burger, il sera plus frais.
16:40 Il va trop refroidir.
16:41 Ouais, enfin, il sera plus frais ou il va trop refroidir.
16:44 Bah justement, on a…
16:46 Parce que c'est compliqué du coup derrière en termes de logistique. Vous savez pas quand est-ce que cette commande va arriver ?
16:52 Exactement. À la base, vu que je le faisais uniquement dans mon resto, c'était moi qui gérais le resto, c'était facile à gérer on va dire.
16:58 Sauf qu'on a été mis sur le devant de la scène. Notre concept a été mis dans les médias nationaux et internationaux.
17:07 A savoir qu'on a fait un média marocain, japonais, qataris. On a fait beaucoup de médias.
17:11 Et en fait, tout le monde a kiffé le projet, mais moi je savais pas comment leur dire.
17:15 Je recevais en fait des messages d'étudiants qui me disaient "Dommage que tu sois pas sur telle ou telle ville parce qu'on a faim".
17:20 Et des restaurateurs qui me disaient "Comment nous aussi on peut faire la même chose que toi ?"
17:23 Et après le Covid, il y a eu les QR codes qui sont apparus.
17:26 Et du coup, je me suis dit il faut qu'on essaie de faire une espèce d'application avec un QR code
17:29 pour faciliter aux gens qu'ils puissent donner facilement et que les étudiants puissent récupérer facilement.
17:34 Et donc on en a fait une première application.
17:36 Donc concrètement, comment ça fonctionne et comment vous sélectionnez les personnes qui ont accès à ces menus suspendus ?
17:40 Dans la première version de l'application qui s'appelait le Burger Suspendu, on a créé une application qui est assez facile d'utilisation.
17:48 En fait, quand les clients se présentent chez le restaurant en partenaire,
17:51 ils payent un menu s'ils le souhaitent en plus sur l'application.
17:55 Et ça apparaît quand vous cliquez sur la fiche du restaurateur, vous voyez combien de menus suspendus.
17:59 Et les étudiants qui sont en galère, ils pouvaient se connecter, réserver un menu et aller le récupérer avec une réservation.
18:05 D'accord. Pas de condition de ressources ?
18:08 Non, on se dit qu'à partir du moment où ils viennent demander à manger, c'est qu'ils ont faim, c'est qu'ils ont peut-être un besoin.
18:13 On n'est pas un établissement bancaire, on ne va pas leur demander une fiche d'impôt, on ne va pas leur faire un crédit.
18:17 Donc c'est à manger. Et puis voilà, on est là pour leur faciliter la tâche un petit peu.
18:21 Et le concept, il se développe alors ?
18:23 Il se développe.
18:24 Il se développe comment ?
18:25 On était le Burger Suspendu, on est devenu Suspendu.
18:28 Parce qu'on s'est rendu compte que les étudiants, ils n'ont pas forcément envie que de manger, ils ont besoin de paniers solidaires.
18:33 Il faut savoir que dans l'application, on a mis cinq pôles.
18:35 On a mis les paniers solidaires, les paniers de première nécessité hygiénique et alimentaire, la nourriture, la culture,
18:41 parce qu'ils ont peut-être aussi envie d'aller au théâtre ou au cinéma, le social, tout ce qui est vêtements, coupe de cheveux,
18:46 et les fournitures scolaires.
18:48 Donc on a commencé à avoir quelques petits partenariats droite à gauche pour agrandir notre application.
18:53 Il faut qu'il y ait un lieu physique aussi à chaque fois.
18:56 Exactement.
18:57 C'est un coût important, j'imagine, dans votre business model.
19:00 Non, en fait, nous, à savoir qu'on est une association loi 1901, donc on ne prend pas de bénéfices,
19:06 les partenaires qui nous rejoignent, ils nous rejoignent gratuitement.
19:10 S'ils veulent faire un bon à l'association, c'est libre à leur gré en fait.
19:14 Et en fait, c'est soit leur client qui suspend des choses, admettons, dans un restaurant,
19:21 c'est soit le client qui suspend un menu, soit le restaurateur qui décide lui-même d'agrémenter son stock de nourriture.
19:28 Et à savoir qu'il n'y a aucun déchet, il n'y a rien qui est gaspillé en fait.
19:32 Oui, parce que vous produisez à la commande.
19:34 Exactement.
19:35 Et on produit, ce n'est pas à la commande, on produit lorsque l'étudiant se présente chez le commerçant avec sa réservation.
19:41 C'est à ce moment-là qu'on produit, qu'ils produisent plutôt.
19:43 Mais pour les autres biens de nécessité, ça ne se passe donc pas forcément dans des restaurants, ça se passe chez d'autres commerçants.
19:48 Exactement, ça peut être un magasin d'habits, un coiffeur, ça peut être un panier de première nécessité chez Leclerc par exemple.
19:55 Donc voilà.
19:56 C'est super, félicitations. Et alors, vos objectifs de déploiement pour 2024 ?
20:01 On souhaite nourrir 10 000 étudiants par jour, à savoir qu'en France, il y a 75 000 restos.
20:06 Si on se base que sur le côté nourriture, on espère signer 1 000 restos.
20:10 Et dans chaque restaurant, suspendre 10 menus par jour, ce qui nous fait 10 000 menus de suspendus par jour.
20:16 Donc potentiellement 10 000 étudiants nourris par jour.
20:18 Et le deuxième gros objectif, c'est une tournée des universités françaises avec un food truck.
20:24 Donc il faut qu'on investisse dans un camion pour pouvoir faire le tour de France des universités, pour promouvoir notre application, dire aux étudiants,
20:32 écoutez, vous êtes nos ambassadeurs, on a ramené une nouvelle solution qui va vous changer la vie, qui va vous faciliter la vie.
20:36 Soyez nos ambassadeurs et rejoignez-nous.
20:39 Je ne vous ai pas posé la question, vous cherchez à lever des fonds ou ce n'est pas du tout votre modèle ?
20:43 Alors là pour moi, pour l'instant, ce n'est pas d'actualité.
20:46 Et moi, ça l'est.
20:47 Ça l'est, pour le food truck en l'occurrence.
20:49 Exactement, le food truck plus la tournée qui va nous coûter un petit peu d'argent.
20:52 Et alors Chloé, j'imagine qu'ils ont participé à des programmes Diversity Days, tous les deux ?
20:56 Oui, ils ont participé au même programme d'ailleurs, programme entrepreneur de l'association.
21:01 Et donc voilà, on est trop contents de les avoir rencontrés, on est trop contents de les avoir accompagnés.
21:07 Parce que personnellement, je trouve qu'ils sont incroyables tous les deux, des histoires incroyables.
21:11 Un impact incroyable sur la société aussi.
21:14 Et puis on continue d'accompagner d'autres entrepreneurs dans les prochains jours.
21:17 On lance une nouvelle promo spéciale sport et e-sport en vue des JOP qui arrivent à grands pas.
21:24 Et puis autre actualité dont je voulais parler, mais qui ne concerne pas directement Diversity Days,
21:29 même si on a des liens très forts puisqu'on est partenaire avec la French Tech.
21:32 French Tech, tremplin, il y a une prépa.
21:35 Les candidatures sont ouvertes et pour celles et ceux qui lancent leur boîte et qui sont sous-représentés dans l'écosystème tech,
21:40 ça peut représenter vraiment une aide, un tremplin en propulseur.
21:44 Voici là, je sais que Thia a participé.
21:47 Donc voilà, je voulais le dire, les candidatures sont ouvertes jusqu'au 1er mars.
21:51 Et il faut éviter toute autocensure et se lancer parce que ça peut changer les choses.
21:55 Il faut y croire en fait. J'imagine qu'au départ on se dit "oh, c'est pas sûr que je sois pertinent pour participer à ce genre de programme" et tout.
22:02 Et en fait, il faut tenter.
22:03 Il faut se lancer.
22:04 Il ne faut pas lâcher.
22:05 Bon, alors vous, vous êtes la relève des restos du cœur.
22:07 Vous, vous allez changer l'image des Ehpad.
22:09 C'est ça, vous êtes l'avenir en fait, tous les deux.
22:11 C'est super, merci beaucoup.
22:12 Merci.
22:13 Merci Chloé Sebag, porte-parole de Diversitay.
22:15 Vous êtes venue avec vos invités.
22:16 Voilà Sylla Gellal, fondatrice des Infatigables et Brahim Bourkia, fondateur de Suspendall.
22:22 Merci beaucoup.
22:23 Merci.
22:24 Allez, on termine ce Smart Tech avec une question autour du numérique responsable
22:28 et peut-être de nouvelles façons d'aider à prendre des bonnes décisions en entreprise là-dessus.
22:33 [Musique]
22:40 On termine cette édition avec une proposition, une proposition du Cercle de la Donnée
22:44 pour tendre vers un numérique plus responsable vis-à-vis de la nature, mais également vis-à-vis de la société.
22:50 Je suis en compagnie de Sophie De Kerminguy.
22:52 Bonjour.
22:53 Bonjour, Mélanie.
22:54 Vous êtes avocate, membre du Cercle de la Donnée.
22:56 Alors, cette proposition, c'est notamment avant la mise en place d'un service numérique,
23:02 de réaliser une étude d'impact sur le vivant et puis de rendre compte aussi de l'utilisation de la donnée par les entreprises.
23:09 Alors, qu'est-ce qui est arrivé en amont de cette proposition ?
23:14 Pourquoi ce constat ? Sur quoi s'appuie-t-il ?
23:17 Alors, oui, la philosophie derrière cette proposition et de manière générale, en fait, de l'étude,
23:23 c'est de mettre en balance les bienfaits de toute nouvelle technologie qui génère de la donnée
23:28 avec ses méfaits, à l'aune de ses méfaits, pour éviter ce qu'on appelle le bluff technologique.
23:33 Alors, cette philosophie, elle n'est pas nouvelle.
23:35 Elle a été théorisée par le sociologue et philosophe Jacques Ellul il y a déjà quelques décennies.
23:40 Donc, il était assez précurseur dans le domaine.
23:43 Et pour prendre un parallèle avec quelque chose d'encore plus concret, par exemple, pour le plastique,
23:48 pendant des décennies, on n'inventait que les bienfaits.
23:51 Et aujourd'hui, évidemment, on constate que ce n'est pas le cas.
23:53 Donc, en toute modestie, au cercle, on voudrait éviter, en ce qui concerne le numérique,
23:58 de reproduire des erreurs du passé en prenant en compte, dès maintenant,
24:02 l'empreinte de la donnée du numérique sur le vivant.
24:05 Alors, je précise tout de suite à nos auditeurs que l'empreinte, ça regroupe trois dimensions.
24:11 En fait, c'est une empreinte sur les ressources naturelles, par exemple l'énergie,
24:16 parce que la donnée nécessite beaucoup d'énergie pour fonctionner.
24:19 Une empreinte sur la biodiversité, avec l'artificialisation des sols,
24:23 ou encore les déchets numériques.
24:25 Et enfin, une empreinte, c'est là où c'est intéressant,
24:28 sur la santé physique et psychique des êtres humains.
24:31 Parce qu'on sait aujourd'hui que le numérique et la donnée, ça peut avoir un impact,
24:34 par exemple, pour des dépressions, un refermement sur soi, des troubles du sommeil.
24:39 Donc, dans l'étude, on a quatre propositions.
24:42 Il y en a déjà deux qui ont été présentées par deux autres membres du cercle.
24:45 Une qui est l'autorisation préalable de mise sur le marché,
24:48 aux mêmes titres que les médicaments, et la deuxième, l'éducation.
24:51 Donc, celle aujourd'hui que je vais proposer...
24:53 - Présentée dans Smartech, je précise. - Oui, oui, oui.
24:56 Mais celle que je propose aujourd'hui, c'est...
24:59 Elle n'a pas pour but, en fait, de charger encore plus la barre que des entreprises.
25:03 - C'est la question que j'allais vous poser. - Oui. C'est ça.
25:05 En fait, ce qu'on veut proposer, c'est quelque chose,
25:09 un vrai outil d'aide à la décision pour les entreprises.
25:13 Et ce n'est pas quelque chose qui vient encore plus charger la barre,
25:16 parce qu'on sait qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de règles législatives en place.
25:19 Donc, en deux mots, ce serait en fait qu'il y ait une étude d'impact préalable
25:23 qui soit faite par les fournisseurs de services numériques,
25:26 mais aussi par les entreprises.
25:28 - Mais très concrètement, que devrait prendre en compte, selon vous, cette étude, cette analyse ?
25:33 - Alors, oui, pour que ce soit un peu plus concret,
25:37 en fait, ce qu'on propose, c'est que le fournisseur d'un outil ou d'un service numérique,
25:41 par exemple un logiciel ou un objet connecté,
25:44 qui détermine l'éco-score de ce dernier,
25:47 et que cet éco-score soit publiquement accessible.
25:50 Alors, on connaît tous les Nutri-Scores qui existent pour l'alimentaire.
25:55 Il faut savoir qu'il existe aussi les éco-scores qui ne sont pas obligatoires.
25:58 Mais l'idée, ce serait de les étendre au numérique.
26:01 Et c'est tout à fait possible, en pratique, de le déterminer.
26:05 Enfin, on pense que c'est possible, parce que l'ADEME, aujourd'hui,
26:08 propose des critères pour déterminer cet éco-score dans l'alimentaire.
26:12 Il serait possible de le faire pour le numérique.
26:15 - On aurait quoi dedans ? - Ben voilà, c'est ça.
26:18 - Un critère ? - Ce serait l'empreinte sur les ressources naturelles.
26:23 Par exemple, l'énergie qu'a consommé l'outil pour être construit,
26:26 sur aussi la biodiversité par rapport à son recyclage,
26:29 ou encore pour un service numérique, s'il est gratuit.
26:32 Ça a un impact, on le sait, sur l'addiction, donc la santé psychique des êtres humains,
26:36 parce que quand c'est gratuit, ça pousse souvent à l'addiction.
26:39 Ce seraient des critères, des idées, pour essayer de déterminer l'éco-score dans le numérique.
26:45 - OK. Et vous imaginez quel bénéfice direct aurait cet éco-score, selon vous ?
26:51 - Alors, il y a deux composantes, en fait.
26:55 Pour le fournisseur, ce serait de pouvoir changer certains paramètres de son outil ou de son logiciel,
27:01 pour le rendre plus responsable, plus résilient.
27:04 Et pour les utilisateurs, que ce soit des consommateurs ou les entreprises,
27:08 ce serait de pouvoir décider quels outils ils veulent dans leur entreprise,
27:13 en toute conscience écologique, si on veut.
27:17 Et d'ailleurs, à ce titre-là, une des autres propositions qu'on fait,
27:20 ce serait que les entreprises soient aussi plus responsabilisées sur le numérique.
27:25 Ainsi, dans leur rapport RSE, il y a un bilan de l'activité numérique
27:29 et de la donnée de l'entreprise, avec certains seuils à ne pas dépasser.
27:32 Donc concrètement, plus vous utilisez de services et d'outils avec un mauvais éco-score,
27:38 et plus votre bilan est mauvais.
27:41 Et d'ailleurs, c'est intéressant de réaliser aussi cette étude,
27:45 parce qu'il y a des chiffres, quand on les donne, qui sont assez révélateurs.
27:49 Entre 25 et 50 % des logiciels dans le système d'information d'une entreprise
27:54 ne sont pas utilisés en pratique souvent par les salariés.
27:57 Donc c'est assez important. C'est pour ça que parfois, il faut quand même réfléchir avant d'utiliser un outil.
28:01 - Avant d'en racheter un autre. - Voilà, exactement.
28:04 Et donc voilà, pour conclure cette proposition,
28:07 c'est vrai qu'on parle aujourd'hui beaucoup de responsabilité dans beaucoup de domaines.
28:11 Ce serait un vrai outil d'aide à la responsabilisation à la fois des fournisseurs et des utilisateurs du numérique.
28:18 Merci beaucoup Sophie de Kerminghy, avocate et membre du Cercle de la Donnée.
28:22 Et puis merci à tous de nous suivre avec une grande fidélité sur la chaîne vSmart.
28:26 Je sais aussi que vous nous écoutez en podcast et que vous nous suivez sur les réseaux sociaux.
28:30 Votre nom, votre nom, votre nom.
28:32 Et puis à la prochaine, on se retrouve sur Smartech.
28:34 On se retrouve très bientôt, je vous souhaite une excellente journée en attendant.
28:37 ♪ ♪ ♪