• il y a 9 mois
Avec Julia Vignali, animatrice et le supplément média avec Anne Toulouse, journaliste

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-02-13##

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Transcription
00:00 très bonne journée à notre écoute.
00:03 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann
00:08 Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:10 Bonjour Valérie.
00:11 Et dans un instant nous recevrons Julia Vignali, enfin vous recevrez Julia Vignali pour une nouvelle émission ce soir sur France 2.
00:20 Tout le monde joue avec la mémoire et puis Julia Vignali évidemment c'est tous les jours dans Affaires conclues, elle cartonne.
00:26 Ah oui ça cartonne.
00:27 16h15 sur France 2 et puis à 10h30 on va parler de Donald Trump avec Anne Toulouse.
00:33 Elle vient de publier "L'art de tromper" ou "Comment la politique de Donald Trump a contaminé le monde"
00:38 et oui il est question de communication, il est question de médias.
00:42 C'est une vraie spécialiste, son 2ème, 3ème livre sur Trump.
00:44 Elle a une passion, elle suit énormément Trump.
00:47 Elle a été correspondante aux Etats-Unis pour RFI, elle a écrit de nombreux livres et elle s'intéresse à lui depuis près d'une dizaine d'années
00:54 donc elle connaît bien, elle a bien étudié sa manière de communiquer et c'est ça qui est intéressant.
00:59 Et puis surtout les répercussions en France et la manière dont les hommes politiques aujourd'hui communiquent de la même manière que lui.
01:05 On va en parler dans un instant avec elle et Julia Vignali tout juste avant.
01:12 Elle est en prime pour la première fois.
01:14 Valérie, le monde entier va venir à Paris pour les Jeux Olympiques et ils vont pouvoir l'admirer.
01:23 De quoi je parle dans le ciel de Paris ?
01:25 En fait tous les échafaudages autour de la flèche de Notre-Dame ont été enlevés
01:31 et désormais vous pouvez voir tout le haut de Notre-Dame à l'air libre et les touristes sont ravis.
01:37 Les Parisiens et les touristes peuvent de nouveau l'admirer, la photographier, la revoir enfin 5 ans après.
01:46 La flèche de Notre-Dame entièrement refaite.
01:49 L'échafaudage est démonté palier par palier.
01:53 Pour la première fois depuis l'incendie, le sommet de l'aiguille surmonté d'un coq apparaît.
01:59 Je connais bien ce cathédrale et j'adore.
02:02 On vient régulièrement voir où on en est parce que ça nous touche beaucoup.
02:07 Je suis impressionné par la vitesse à laquelle ça descend.
02:10 Alors allez voir les images, c'est impressionnant de revoir Notre-Dame, c'est émouvant.
02:14 Vous imaginez l'incendie c'était il y a 5 ans Valérie.
02:17 C'est incroyable, effectivement personne ne croyait qu'on arriverait à la reconstruire.
02:22 C'était il y a 5 ans.
02:23 Faut-il être papa ou maman pour être un bon ministre ?
02:26 Après les propos polémiques il y a quelques semaines de Guillaume Pelletier,
02:29 hier soir Marion Maréchal était dans Cet Avou et elle a été interrogée à ce sujet bien évidemment.
02:35 J'ai été élue à 22 ans, je n'avais pas d'enfant.
02:37 Je vous le dis très sincèrement, aujourd'hui j'en ai 34, j'ai deux enfants.
02:41 Je considère que je suis plus armée et à certains égards plus légitime pour parler de certains problèmes.
02:47 Ça ne veut pas dire, ce n'est pas parce qu'on n'a pas d'enfant évidemment qu'on n'est pas légitime,
02:51 ce n'est pas parce qu'on n'a pas telle expérience qu'on n'est pas forcément légitime et qu'on n'en parle pas bien.
02:54 Je dis juste que c'est un plus et il me semble.
02:56 D'ailleurs quand vous regardez le passage intégral de Guillaume, il le précise.
03:00 Je ne dis pas que c'est un moins, je dis simplement que c'est un plus.
03:03 Moi je ne vous cache pas que je ne comprends pas l'hystérique qu'a nécessité cette déclaration.
03:07 C'est la mode de ne pas avoir d'enfants, ça fait expression.
03:10 C'est vrai que c'est devenu à la mode de ne pas avoir d'enfants, il a raison.
03:14 Vous vous en fichez ?
03:16 Non, je ne m'en fiche pas, j'étais en train de réfléchir à la manière dont ça avait été dit.
03:22 Ce n'est pas ça dont il parle, ce n'est pas la mode de ne pas avoir d'enfants.
03:27 Bref, bon, pas grave.
03:29 Alors lui, je ne sais pas si vous avez regardé hier soir, mais lui, si discret, si pudique a dû se sentir, je ne sais pas,
03:36 à l'aise dans l'appart de Canal+ et de la voix douce de Nathalie Lévy.
03:39 Hier, Jean Reno s'est confié, mais alors, comme jamais, sur ses rapports avec ses enfants, leur éducation.
03:46 Et vous allez voir, avec l'homme de 75 ans, vous avez plein de points communs sur l'éducation.
03:51 Écoutez.
03:52 Alors qu'est-ce que je transmets ? Manger ensemble, ça c'est hyper important.
03:56 Il faut manger ensemble, et comme ça on discute de ce que...
03:59 Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui ? Tu étais en maths ?
04:02 Ouais, je sais que tu n'aimes pas les maths.
04:03 Moi, non, moi j'étais pas bon en maths.
04:05 Toi, honnête, ne dis pas de mensonges.
04:09 Ah oui, tu ne vas pas mentir.
04:11 Comme votre papa, avec vous.
04:12 Ça c'est direct, oui, oui, oui.
04:14 Alors, quelquefois, Dean, le dernier, il casse son téléphone parce qu'il est en train de jouer.
04:22 Mais qu'est-ce que tu fais ? Non, rien, c'était la reine, il fait comme ça.
04:26 Pourquoi tu mens ? Je sais que tu es en train de jouer sur ton téléphone, tu me le dis.
04:31 On en parle, mais ne me mens pas, pour l'amour du ciel.
04:34 C'est pas possible.
04:35 Ou pour la sexualité, je me souviens, je faisais "kautchou, kautchou, protégez-vous, kautchou".
04:41 Il ne faut pas avoir peur des mots, parce que eux, déjà avec leurs potes et avec leurs écrans,
04:46 ils ont déjà tous les mots qui circulent.
04:48 Alors, on se connaît bien, moi je sais que le mensonge, c'est un truc qui vous horripile,
04:53 et que vous avez un radar pour ça.
04:55 Vous savez très bien quand on vous ment.
04:57 C'est surtout que les menteurs, on les détecte assez vite.
05:00 Donc, ça m'a fait penser à vous d'entendre Jean Reno.
05:06 C'est rare de le voir avoir des confidences comme ça.
05:09 Si les échafaudages ont disparu de Notre-Dame, d'autres apparaissent.
05:12 Je sais pas si vous avez vu, sur les ponts de Paris, il commence à y avoir des échafaudages
05:16 pour les retransmissions télé de Jeux Olympiques.
05:18 On voit la ville qui commence à se transformer.
05:20 J'ai hâte d'aller dans Paris pour tout vous dire.
05:22 Oh, comme vous êtes.
05:23 Mais non.
05:24 Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas circuler ?
05:25 Parce qu'on ne peut pas circuler, parce que c'est sale, parce que... voilà.
05:28 Eh bien, en tout cas, vous verrez, il commence à y avoir des choses pour les Jeux Olympiques.
05:33 Et puis, ce week-end a été inauguré l'Adidas Arena, près de la porte de la Chapelle,
05:37 pour ceux qui connaissent Paris.
05:38 Petite visite dans le Trésor de France 2.
05:40 C'est un immense cocon de 9000 places.
05:43 Une arène où se dérouleront les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique
05:48 pendant les JO et qui peut se transformer en salle de concert.
05:52 Juste à côté, deux gymnases pour les écoles du quartier.
05:56 Le club du Paris Basket commence à s'y sentir à domicile.
06:00 Après les JO, l'arène doit aussi devenir un lieu de rencontre.
06:05 Il y a ce lieu de vie qui sera ouvert tous les jours,
06:07 dans lequel vous aurez des animations, un espace événementiel, des espaces de restauration.
06:12 Et on va pouvoir être ce lieu de destination pour les jeunes, les étudiants, les familles du quartier.
06:18 Dans la grande salle, tous les sièges sont en plastique recyclé.
06:21 L'arène qui est sortie de terre en à peine deux ans et demi
06:25 se veut respectueuse de l'environnement, climatisée et chauffée par la géothermie
06:30 et des panneaux solaires sur le toit.
06:32 Voilà, les Paris sont en train de se transformer pour les JO petit à petit.
06:38 Il ne faut pas partir, Diane Hidalgo, ce serait une connerie de partir.
06:41 Une somme astronomique valérie 600 millions de dollars.
06:45 C'est ce qu'a payé Sony, non pas la famille Jackson,
06:48 où j'ai lu beaucoup de choses, mais au Trust Jackson,
06:51 c'est-à-dire ceux qui gèrent l'argent.
06:53 Qui gèrent l'argent ?
06:54 C'est le Trust Jackson qui appartient à l'avocat Jackson,
06:57 qui s'appelle John Bronca.
06:59 Et c'est lui qui a vendu les droits,
07:01 sachant qu'il n'y aura que la mère de Michael Jackson
07:05 qui touchera les 40% de la somme.
07:08 Ce ne sont pas les enfants ?
07:09 Les enfants, c'est à 45 ans.
07:10 Ils ne touchent rien jusqu'à 45 ans, c'est ce qu'il y a dans le testament.
07:13 Vous voyez, je suis une spécialiste de Jackson.
07:16 Et donc, c'est 50% de son catalogue qui a été racheté.
07:20 D'ailleurs, Catherine Jackson ne voulait pas vendre cette partie du catalogue,
07:24 mais Bronca, c'est lui qui a la main et qui a vendu ça.
07:28 Et du coup, déjà à l'époque, Michael Jackson, en 1995,
07:32 dans une chanson très peu connue,
07:34 parlait de ses rapports avec l'argent
07:36 et de gens qui en voulaient à son argent.
07:39 Oui ?
07:40 Non, non, ça rapporte un fric dingue, Michael Jackson, encore aujourd'hui.
07:43 J'ai lu ça, je cherchais l'article que j'ai vu passer hier.
07:46 Et vous imaginez que quand il est mort,
07:48 parce qu'il était ruiné, qu'il n'avait plus d'argent,
07:51 qu'il avait tellement de dettes.
07:54 Mais en fait, c'est parce qu'il n'a jamais voulu vendre ce catalogue.
07:57 Il n'a jamais voulu entendre raison, même quand Bronca lui disait
08:01 "Vends ton catalogue et tout ira bien".
08:03 Il a préféré vendre Neverland et vendre les choses plutôt que son catalogue.
08:08 Et donc, cette transaction, selon Billboard,
08:10 un magazine américain, valoriserait le catalogue de l'artiste
08:12 le plus titré de tous les temps,
08:14 entre 1,2 milliard et 1,5 milliard de dollars.
08:18 On n'a jamais vu dans le monde de la musique.
08:20 Dans son catalogue, il n'y a pas que ses chansons.
08:22 Il y a Gery D. Lewis, il y a Ray Charles, il y a plein de choses.
08:25 On fera une émission spéciale, si vous voulez.
08:27 Et du coup, je vous ai ressorti, parce qu'il n'y a pas eu d'extrême musicale,
08:30 une chanson que très peu de gens connaissent.
08:32 Je voulais vous la faire découvrir.
08:34 Elle s'appelle "Money, argent" et il parlait des rapports avec l'argent.
08:37 Michael Jackson.
08:39 Et Mackie.
08:40 Voilà.
08:53 Et dans un instant, on va se retrouver avec Julia Vignali.
08:56 Enfin, vous allez vous retrouver avec Julia Vignali.
08:58 Vous l'avez interrogée.
08:59 Vous n'êtes pas hyper qu'elle découvre une chanson de Michael Jackson ?
09:02 Non, je trouve que ça ressemble à une autre chanson.
09:04 Oui, mais elle date de 1995.
09:06 J'ai l'impression qu'elle date de notre époque.
09:08 Oui, c'est vrai. Elle est assez étonnante.
09:10 Allez, dans un instant, Julia Vignali.
09:12 Et Samy nous appelle de Lyon avec cette nouvelle fréquence, le 105.8.
09:35 Et tout de suite, Julia Vignali pour une nouvelle émission.
09:39 Tout le monde joue avec la mémoire sur France 2 à 21h10.
09:42 Vous l'avez interviewée, Gilles, parce qu'elle avait un agenda très compliqué
09:45 et que je n'étais pas là.
09:46 Vous étiez en vacances.
09:47 Donc c'est vous qui allez faire cette interview de Julia Vignali.
09:50 Première fois qu'on la reçoit, depuis qu'elle a repris à faire conflits.
09:53 On l'a fait il y a du jour.
09:54 L'invité du jour est Julia Vignali.
10:02 Julia, dans 5-6 heures, vous allez avoir une publicité
10:07 et puis après, une bande annonce.
10:10 Et là, on vous dira, c'est à vous.
10:12 Ça vous fait peur, le grand saut dans le direct ?
10:14 Ce soir, vous serez en direct sur France 2.
10:16 Je vais entendre. Bonjour à tous.
10:17 3, 2, 1.
10:19 Et là, tout le monde va se taire et ça va être à mon tour.
10:21 Et bien, j'ai hâte.
10:22 Vous savez quoi ? J'ai hâte.
10:23 J'ai peur, mais j'ai hâte.
10:25 C'est vrai ? C'est la première fois qu'on vous confie un grand direct ?
10:28 Oui, c'est pour ça que j'ai peur.
10:29 Mais j'ai peur.
10:30 Quand je vous dis que j'ai peur, je dis que j'ai peur.
10:32 Mais en fait, je suis très excitée.
10:33 C'est un challenge.
10:34 Et je remercie d'ailleurs Nagui et ses équipes de me faire confiance
10:38 pour tout le monde jouer avec la mémoire.
10:40 C'est effectivement mon premier prime en direct
10:42 sur une émission qui a déjà existé.
10:45 Donc, je prends le relais de Nagui et ça n'est pas rien.
10:47 Je mesure la charge qui m'incombe.
10:49 Est-ce que vous vous dites que demain matin,
10:54 vous allez lire les choses sur Twitter ou pas ?
10:57 Ou pas du tout ? Ça ne vous touche pas ?
10:59 Pour tout vous dire, demain matin, je serai dans un avion.
11:01 J'avais le choix entre prendre l'avion à 9h du matin ou 10h du matin.
11:04 9h03, les audiences tombent.
11:06 Alors, j'avais le choix.
11:07 Soit je sépare, je coupe tout et puis on verra quand j'arrive.
11:11 Et en fait, j'ai décidé de prendre l'avion à 10h
11:14 pour effectivement regarder les audiences
11:16 et ne pas être en déni de ce qui pourrait arriver.
11:19 Et j'espère qu'elles vont être bonnes.
11:20 Qu'est-ce qui nous attend ce soir ?
11:21 Ce qui vous attend ce soir, c'est une soirée très divertissante.
11:24 On va jouer avec la mémoire.
11:25 Tout le monde va jouer avec la mémoire.
11:27 Mais l'idée, c'est que c'est vraiment un programme familial.
11:29 On est en plein pendant les vacances scolaires.
11:31 Donc, notre objectif, avec les équipes de Nagui,
11:34 avec Fabien Olicard qui sera à mes côtés,
11:36 c'est vraiment de vous proposer un programme familial.
11:39 Je vous imagine tous sur le canapé,
11:41 avec l'application et votre téléphone portable à la main.
11:44 Ce qui est original, et c'est pour ça que vous êtes en direct,
11:46 c'est que tout le monde ce soir va pouvoir télécharger une application
11:49 et jouer en simultané en même temps que les invités du plateau.
11:53 C'est tout l'intérêt de faire ce direct.
11:55 Parce qu'effectivement, des jeux à la télévision, il y en a beaucoup.
11:57 Mais celui-ci, et ce format en particulier, est génial pour ça.
12:00 Tout le monde joue, ça porte bien son nom.
12:02 Tout le monde joue, les gens qui seront dans le public ce soir.
12:04 Mais vous, qui allez regarder la télévision,
12:06 au même moment que nous,
12:08 vous allez pouvoir jouer, répondre aux questions,
12:10 et participer aux grands quiz,
12:13 aux dizaines et dizaines de questions qui vont vous être posées sur la mémoire.
12:16 - Et vous, vous allez donner en temps réel les réponses des téléspectateurs ?
12:19 - Oui, oui. - On aura un retour, vous pourrez les appeler.
12:21 - Je prendrai des téléspectateurs en ligne.
12:24 - Et de l'argent à gagner aussi.
12:26 Il y aura des jeux concours tout au long de l'émission.
12:28 Et l'idée, c'est vraiment qu'il y ait une interactivité pendant tout le direct.
12:32 Notre objectif, c'est que vous soyez avec nous sur ce plateau,
12:36 même si vous n'y êtes pas réellement.
12:38 - Pourquoi Nagui vous a choisi ?
12:40 - C'est à lui qu'il faut demander ça.
12:42 Moi, je ne suis que flattée. Je n'ai pas cherché à comprendre pourquoi.
12:44 Dans ces cas-là, quand vous avez une bonne nouvelle,
12:46 il ne faut pas chercher à comprendre.
12:48 - Mais la mémoire, ce n'est pas votre truc ?
12:50 - Pas spécialement. Mais en même temps, je ne suis pas du tout hypermésique,
12:52 comme tous ces gens qui se souviennent de tout.
12:54 Je ne fais pas partie de ces gens-là, et je crois que j'ai de la chance,
12:56 parce qu'il paraît que c'est très encombrant de se souvenir de tout.
12:59 Moi, je me souviens apparemment...
13:01 Je dois être une fille très affective,
13:03 et je me souviens de choses qui m'ont touchée la plupart du temps.
13:06 - Votre plus beau souvenir ?
13:08 - Mon plus beau souvenir, c'est Chantal Goya,
13:10 quand j'avais 5 ans, au Palais des Congrès,
13:12 après le mystérieux voyage de Marie-Rose.
13:14 J'ai fait la queue pour lui demander un autographe.
13:16 J'ai poiroté pendant 2 heures, et quand je suis arrivée devant elle,
13:18 elle m'a demandé "C'est pour qui ? Comment tu t'appelles ?"
13:21 J'ai marmonné un truc, et elle n'a pas dû comprendre ce que je lui ai dit,
13:24 donc elle m'a dit "Mais ça s'écrit avec un E ou avec un A à la fin ?"
13:27 Et j'ai encore marmonné quelque chose, parce que j'étais très impressionnée,
13:30 et elle m'a signé un autographe.
13:32 Et je suis sortie, je l'ai montré à ma mère,
13:34 et elle m'a dit "Tout ça pour ça ?"
13:36 Et en fait, il y avait marqué "À m'attendre, amie, jupe !"
13:38 Voilà. Donc on était très très déçus dans la famille.
13:40 - C'était...
13:42 - Mais je me souviens de ça comme si c'était hier !
13:44 - C'était Starbucks avant l'heure !
13:46 - Mais voilà, exactement ! Mais je me souviens de ça !
13:48 Je vois Chantal, je la vois comme si c'était hier.
13:51 Mais depuis que je l'ai revue, j'ai eu la chance de l'interviewer
13:54 dans l'émission Télématin, et je lui ai rappelé cette anecdote,
13:57 et elle m'a signé son disque en mettant "À m'attendre, amie, Julia".
14:00 Donc tout est réparé !
14:02 - Et vous êtes toujours fan ?
14:04 - Je serai toujours fan des gens dont j'ai été fan jeune.
14:07 J'étais amoureuse du chanteur de YouTube, Bono,
14:09 je le serai à tout jamais !
14:11 Je ne l'ai jamais interviewé, je ne serai pas en capacité de le faire.
14:15 - Et puis des fois, on rencontre des gens qu'on aime,
14:18 et on est très déçus dans ce métier parfois, des célébrités.
14:21 Donc parfois, il ne faut mieux pas rencontrer des gens dont on est fan,
14:24 pour ne pas qu'ils descendent du piédestal
14:26 ou de ce qu'on a vécu avec eux.
14:28 - Apparemment, c'est du vécu ! Vous avez été déçu ?
14:30 - Moi, j'ai rencontré David Bowie !
14:32 - Et alors, il était comment ?
14:33 - Il était extraordinaire !
14:34 Et donc je suis fan de David Bowie !
14:36 - Je comprends... Mais écoutez, je n'ai pas été déçu !
14:38 - Il a dit ça ? - Oui.
14:39 - Et en vous regardant dans les yeux ? - Oui.
14:41 - Je comprends votre émotion.
14:43 - Mais j'avais très peur d'être déçu de quelqu'un, de pas très bien, ou autre...
14:47 Il y a des stars qui vous ont déçu ?
14:49 - Non, j'étais en train d'y réfléchir, non. Pas du tout.
14:52 J'ai eu la chance, par exemple, d'interviewer pour Europain Hugh Grant,
14:56 et j'ai adoré notre échange.
14:59 Il était comme dans les films. Il était super !
15:02 - Et Fabien Olicard, il est comment ?
15:04 - Il est super, Fabien !
15:05 - Donc vous allez co-animer avec Fabien ?
15:07 Il va être le référent pour donner des clés ?
15:09 - Ce sera notre expert.
15:10 - Et qu'est-ce qui vous a surpris ?
15:12 Est-ce qu'il vous a testé ou donné des trucs sur la mémoire ?
15:15 - Oui ! Il a commencé à le faire.
15:17 Tout va vraiment se passer en direct.
15:19 Il va nous donner des astuces.
15:20 C'est son boulot, ce soir.
15:21 C'est vraiment de nous aider à nous souvenir,
15:23 de nous donner des "tips", comme on dit, des astuces,
15:26 pour ne pas oublier les choses.
15:28 Mais d'ores et déjà, je lui dis
15:30 "Comment tu fais pour te souvenir parfois du prénom de la jeune fille,
15:33 qui t'a maquillée, et que tu ne vas pas revoir, probablement ?
15:36 Comment tu te souviens de son prénom ?"
15:38 Et elle me dit, par exemple, "Pauline."
15:41 Et bien, je trouve qu'elle a une jolie peau.
15:43 Donc voilà, Pauline, Pauline, Pauline...
15:45 C'est bête, hein ?
15:46 - Incroyable !
15:47 - Déjà, elle me dit des petits trucs comme ça.
15:49 Mais moi, j'ai besoin d'avoir une bonne mémoire.
15:51 Et je suis pas...
15:52 J'ai à la fois une mémoire d'éléphant et une mémoire de poisson rouge.
15:55 Parce que, d'éléphant, dans "Affaire conclue",
15:57 je reçois par jour 25 personnes.
15:58 Donc ça veut dire qu'il faut que je me souvienne des 25 prénoms,
16:00 des 25 histoires qui vont avec.
16:02 Et ces histoires, il faut que je les oublie.
16:03 Parce que le lendemain, il y a 25 autres personnes.
16:05 - Mais la mémoire, ça peut être à l'inverse.
16:07 Est-ce que vous êtes rancunière ?
16:09 - Euh... Oui.
16:10 - Est-ce que vous vous souvenez des choses qu'on vous fait ?
16:12 Ah bon ? Vous vous souvenez du mal qu'on vous fait ?
16:14 - Je ne m'en souviens pas précisément,
16:16 mais j'ai une émotion négative autour de...
16:19 Par exemple, si effectivement quelqu'un m'a fait une crasse,
16:21 je ne m'en souviens pas précisément.
16:22 Je ne suis pas omnubilée dans les détails par ce qu'on m'a fait.
16:25 Mais par contre, je peux avoir des souvenirs très négatifs liés à des gens.
16:29 Et ça, je m'en souviens et c'est très prégnant.
16:31 Je suis une émotive.
16:33 Donc je me souviens de Chantal Goya,
16:35 mais je me souviens aussi des gens qui n'ont pas été sympas.
16:38 - Et alors, vous avez réussi un autre pari.
16:41 Donc on verra ce soir si le prême vous réussit.
16:43 Vous avez réussi un autre pari, celui de succéder à Sophie Davant.
16:46 Et ça aussi, sacré pari quand même.
16:49 - Oui, ce n'est pas une mince affaire.
16:50 Vous avez raison.
16:51 C'est un monument de la télévision française.
16:54 - Et un programme au top.
16:56 Avec un affectif des gens sur ce programme.
16:59 - Oui, mais alors ça, justement, c'est ma chance.
17:01 C'est que succéder à Sophie Davant, ça n'a pas été simple,
17:04 parce que c'est Sophie Davant.
17:05 Enfin voilà, il n'y a rien à dire de plus que ça.
17:07 C'est un monument.
17:08 Et ce n'est pas évident de passer derrière Sophie.
17:11 C'est évident.
17:12 Ça, je m'en suis rendue compte.
17:14 J'y suis parvenue.
17:16 Le public est resté fidèle.
17:17 Et ça, c'est formidable.
17:18 - Vous avez même augmenté les parts de marché quand on les regarde d'affaires conclues.
17:21 - Et donc, je m'en réjouis.
17:23 Ça veut dire que non seulement j'ai relevé le défi,
17:25 mais que oui, effectivement, les gens adhèrent à cette nouvelle personnalité du programme.
17:29 Donc franchement, je savoure mon bonheur.
17:32 Mais le fait que l'émission soit très...
17:36 Enfin, marchait avant moi, disons.
17:38 - Que la marque soit forte.
17:39 - Que la marque soit forte, franchement, c'est une chance.
17:41 - Que le rendez-vous est déjà installé, en fait.
17:42 - Et que les équipes bossent dedans depuis 7 ans.
17:44 Donc moi, en fait, je n'ai eu qu'à me mettre dans la place avec ma personnalité.
17:49 Donc ce qui a marché, c'est ma personnalité,
17:51 qui a fonctionné avec l'émission.
17:52 Mais en vrai, tout était fait pour m'accueillir et bien m'accueillir.
17:56 C'était au cordeau, quoi.
17:57 - Et du coup, ça fait quoi d'être plus aimable avec les participants ?
18:00 - Oh bah ça, c'est votre point de vue.
18:03 Mais il y aura des gens qui préfèreront toujours la façon dont Sophie Davant présentait.
18:08 Moi, peut-être que ma particularité, disons,
18:13 c'est que je suis très proche des gens.
18:15 Voilà. Je suis très curieuse des gens.
18:17 J'aime bien les toucher, même. J'aime bien les embrasser.
18:20 Je les aime, moi, les gens.
18:22 - Est-ce que vous avez appris à faire la différence entre un vrai bronze ?
18:25 - Bien sûr.
18:26 - Qu'est-ce que vous avez appris ?
18:28 - J'étais au Puce, vous savez quoi ? J'étais au Puce le week-end dernier.
18:31 Alors vous avez bien dit, dis donc, je fais ça toute la semaine.
18:34 J'étais au Puce, je suis allée voir ma copine Caroline Margeridon
18:36 sur son stand au marché Biron.
18:37 Très sympa, d'ailleurs, je vous le recommande.
18:39 Et j'aime ça parce qu'en fait, j'ai découvert qu'à travers les objets,
18:46 il y avait des gens qui ont participé.
18:48 C'est-à-dire, derrière les objets, il y a les artisans.
18:50 - Il y a des histoires.
18:51 - Il y a des histoires, il y a les artisans,
18:53 il y a les gens qui font les objets, qui les réparent,
18:55 qui les restaurent donc, qui les revendent.
18:57 Il y a toute une chaîne, en fait.
18:59 C'est énorme, la chaîne de l'objet.
19:02 Et je suis passionnée, alors peut-être contre toute attente,
19:05 parce que quand on m'a proposé le poste,
19:06 je ne savais pas que j'allais être aussi emballée.
19:08 Je suis passionnée par le messieur qui est le mien,
19:10 qui est devenu le mien, c'est-à-dire Madame Objet, la femme Objet,
19:13 Madame Brocante, appelez-la comme vous voulez,
19:15 mais de brasser de l'histoire toute la journée,
19:19 ça me plaît énormément.
19:21 - La femme Objet, ce n'est pas trop l'époque.
19:22 - Alors justement, je viens d'appeler ma société de production Femme Objet.
19:26 - C'est vrai ?
19:27 - Vous savez que Karine Le Marchand a une société de production
19:29 qui s'appelle Potiche.
19:30 - Oui, exactement, Potiche Product.
19:31 - Quand on connaît Karine Le Marchand,
19:32 on sait que c'est tout sauf une potiche.
19:34 Et quand on le connaît, on sait tous que je ne suis pas une femme Objet.
19:37 Donc, femme au singulier, objet au pluriel,
19:39 pour justement prendre le contre-pied.
19:41 Et je vous confirme que je ne suis pas une femme Objet,
19:44 mais je suis une femme qui aime les objets au pluriel.
19:46 - Et est-ce que vous êtes arrivée de racheter un objet à un des acheteurs
19:49 qui avait acheté un objet,
19:50 et vous avez craqué dessus durant le tournage ?
19:52 - Je n'ai pas le droit.
19:53 - Ah, vous n'avez pas le droit ?
19:54 - Je n'ai pas le droit, parce que imaginez,
19:55 il va vouloir me faire plaisir.
19:56 Donc, qu'est-ce qu'il va faire ?
19:57 Il va baisser sa marge ?
19:58 Non, il ne va pas me le donner.
19:59 Enfin, s'il me le donne, j'aurais dû le faire.
20:00 Non, mais je n'ai pas le droit.
20:01 - Ah, vous n'avez pas le droit de...
20:02 - Je ne sais pas si j'ai pas le droit.
20:03 Je ne sais pas si c'est marqué quelque part,
20:04 mais moi, je m'interdis de faire ça.
20:06 Ils achètent un objet, je vais vous dire, je ne sais pas,
20:08 200 euros potentiellement dans leur boutique.
20:10 Ils vont vendre le double.
20:11 Si moi, je vais le voir,
20:12 ils vont peut-être me le donner à 200 ou 250.
20:15 Donc, ça veut dire que je vais réduire leur marge.
20:17 Ce ne sont pas mes amis, ce sont mes collègues.
20:19 Donc, je ne veux pas qu'ils me fassent des fleurs.
20:21 - Qu'est-ce qui reste de Seconde Chance
20:23 ou de Miss Météo sur Canal+ ?
20:25 - Ah, beaucoup de bons souvenirs.
20:27 Alors là, vous me parliez de mémoire,
20:28 mais j'adore ça.
20:29 Tout à l'heure, c'est marrant,
20:30 j'étais en rendez-vous professionnel
20:32 et j'ai ma bande démo de la matinale de Canal+,
20:36 parce qu'à l'époque, on faisait une bande démo
20:37 pour pouvoir trouver du travail ailleurs.
20:39 Et je regardais cette bande démo,
20:40 parce que j'étais en rendez-vous et on se marrait,
20:43 et ce sont que des bons souvenirs.
20:45 Maïté Nabira, Canal+, moi...
20:48 - Seconde Chance ?
20:49 - Seconde Chance, j'ai fêté l'anniversaire d'Isabelle Vittari
20:52 le week-end dernier,
20:53 qui est devenue une de mes meilleures amies.
20:55 - Seconde Chance, c'était une série qui est...
20:56 Est-ce que vous voyez des fois,
20:57 elle est rediffusée sur TMC ?
20:58 - Alors, je ne peux pas,
20:59 parce que c'est à 3 ou 4 heures du mat',
21:01 et je ne suis pas insomniaque,
21:02 donc je n'ai pas cette chance.
21:03 - Moi, je vous ai revues l'autre nuit,
21:04 ça m'a fait bizarre de vous voir.
21:05 - C'est bizarre.
21:06 Et vous m'avez vue avec mon amie Isabelle Vittari,
21:09 grâce à cette série, d'ailleurs, Seconde Chance.
21:11 - Vous étiez gentille, hein.
21:12 Vous n'étiez pas trop bitch,
21:13 parce qu'il y avait des bitchs dans la série.
21:14 - Vous étiez bitch ? Vous rigolez ou quoi ?
21:15 - Un peu.
21:16 Vous étiez sur un épisode sympa.
21:17 - Mais j'étais débile !
21:18 - Ah oui, voilà.
21:19 - J'étais complètement...
21:20 Voilà.
21:21 - C'était un spectacle qui était jouissif à interpréter.
21:24 C'était génial de jouer la cruche.
21:26 Mais j'adore jouer la cruche,
21:27 ça m'a beaucoup aidée dans la vie.
21:28 - Ça ne vous manque pas,
21:29 de jouer la comédie et d'être comédienne ?
21:31 - J'adore.
21:32 - La télé, ça vous a empêché ça, quand même, finalement ?
21:34 - Oui, mais apparemment,
21:36 si je dois me fier à ma carrière,
21:38 je suis plus demandée en tant qu'animatrice que comédienne.
21:41 Alors, vous savez quoi ?
21:43 Je fais confiance aux professionnels,
21:44 peut-être que je suis meilleure animatrice que comédienne.
21:46 Donc, je vais vers là où on...
21:47 - Oui, mais votre plaisir à vous ?
21:48 - Ah bon, le plaisir à moi, il est...
21:50 Je crois qu'il est aussi grand...
21:52 Oui, il est aussi grand en tant qu'animatrice que comédienne.
21:55 Donc, vraiment, je n'ai pas perdu au change.
21:57 Et surtout, c'est tellement agréable d'être désirée.
22:00 Je connais bien le milieu de la comédie,
22:02 j'ai beaucoup d'amis comédiens.
22:03 - Combien ?
22:04 - Ah bon, oui, quelques-uns.
22:05 Et que ce soit des gens pour qui ça marche
22:07 ou d'autres gens pour qui c'est plus difficile,
22:09 il y a quand même un dénominateur commun,
22:11 c'est d'être dans l'attente du désir de l'autre.
22:14 Et franchement, c'est très compliqué.
22:16 J'ai beaucoup d'admiration pour eux,
22:17 parce que c'est dur de dépendre du désir de quelqu'un d'autre.
22:20 En télé, c'est moins le cas, surtout quand on devient productrice.
22:23 - Qu'est-ce que ça fait quand vous regardez des émissions
22:25 que vous avez animées,
22:26 comme "Le meilleur pâtissier" ou "Télé matin" ?
22:29 Vous avez de la nostalgie ou vous êtes passée à autre chose ?
22:32 - Alors, je ne regarde pas les émissions que j'ai déjà animées.
22:35 Bah oui, au même titre que...
22:37 Qu'est-ce que je peux...
22:38 Non, je ne regarde pas les albums photos d'avant.
22:40 Tous les jours, vous voyez ce que je veux dire ?
22:42 Je ne suis pas dans la nostalgie.
22:43 - Vous n'avez pas de mémoire du passé ?
22:44 - Non, pas beaucoup.
22:45 Et vous avez raison, pas beaucoup,
22:46 puisqu'on parlait de mémoire, pas énormément.
22:48 Donc...
22:49 Et puis, j'aime bien aller de l'avant, moi.
22:52 Donc, je ne regarde pas mes anciennes émissions.
22:55 Je ne regarde pas.
22:57 - Vous allez être ce soir en direct sur France 2,
23:00 pour "Tout le monde joue avec la mémoire".
23:02 Et donc, avant l'avion, on regardera demain matin, nous aussi,
23:06 l'audience, mais moi, je suis sûr que ça va être un succès.
23:08 - Je vous remercie pour vos encouragements.
23:10 Je le souhaite et je vous invite vraiment à venir regarder l'émission.
23:13 On a tout fait pour que ça vous plaise.
23:14 Et je pense que vous allez passer un bon moment en famille.
23:17 - Voilà, c'était Julia Vignali, donc ce soir sur France 2,
23:20 pour un grand direct "Tout le monde joue avec la mémoire".
23:23 A signaler ce soir également le concert de Zao de Sagazan,
23:26 la grande...
23:27 - Eh oui, sur Olympia TV !
23:28 - Sur Olympia TV, la grande victoire,
23:30 grande gagnante des Victoires de la Musique,
23:32 si vous voulez la découvrir et voir son concert.
23:34 C'est sur Olympia TV.
23:35 - Et puis, elle va faire face à Koh-Lanta, hein.
23:37 - Absolument, retour de Koh-Lanta.
23:39 Dans un instant, on va parler de Donald Trump,
23:41 avec Anne Toulouse, l'art de tromper,
23:43 ou comment la politique de Donald Trump a contaminé le monde.
23:47 C'est aux éditions du Rocher.
23:48 A tout de suite.
23:49 - Le Supplément Média, aujourd'hui avec Anne Toulouse.
24:03 Bonjour Anne Toulouse.
24:04 - Bonjour.
24:05 - Merci d'être avec nous.
24:06 Vous êtes une journaliste franco-américaine,
24:08 vous vivez aux Etats-Unis.
24:09 Je vous avais reçu pour votre livre sur le wokisme,
24:13 qui était tout à fait passionnant.
24:15 Et celui-ci, ce livre, "L'art de tromper"
24:17 ou "Comment la politique de Donald Trump a contaminé le monde",
24:20 qui part aux éditions du Rocher,
24:22 est tout à fait passionnant et éclairant
24:24 sur la personnalité de Donald Trump,
24:26 et surtout sur l'impact qu'il a eu,
24:29 qu'il a pu avoir en termes de communication.
24:31 C'est pour ça qu'on vous reçoit dans l'émission Média.
24:33 Comment il a désacralisé,
24:35 enfin c'est plutôt Twitter qui a désacralisé la politique,
24:38 mais vous évoquez la manière de communiquer de Donald Trump
24:42 qui a déteint, si je puis dire, sur l'ensemble du monde.
24:46 - Oui, elle a un gros avantage
24:48 qui fait qu'à plusieurs niveaux, on l'a copié,
24:50 c'est qu'elle marche.
24:51 Puisque Donald Trump, contre toute attente,
24:53 y compris la sienne, je pense,
24:54 a été élu président des Etats-Unis,
24:56 n'a pas accepté sa défaite, et est prêt à récidiver.
24:59 Alors les gens se sont dit
25:00 qu'il y avait quand même quelque chose là-dedans,
25:02 parce que c'est un grand homme de communication.
25:04 Il a utilisé la communication bien avant d'entrer en politique,
25:07 dans son passé d'homme d'affaires,
25:09 et il a fait une sorte de méthode de conquête du pouvoir,
25:12 d'abord dans les affaires,
25:14 qui était dans un livre dont j'ai reprinté le titre,
25:16 qui était l'art du deal.
25:17 - Qui est son livre de chevet.
25:19 - Oui, forcément, c'est lui qui l'a écrit,
25:21 et il dit que c'est le meilleur après la Bible.
25:24 Et donc les autres dirigeants se sont dit,
25:27 après l'élection de Trump,
25:28 mais finalement il a inventé quelque chose, ça marche.
25:30 Il y a beaucoup d'élections qui se font dans la foulée,
25:32 et notamment en France.
25:34 Alors je ne dis pas du tout qu'Emmanuel Macron
25:37 a emprunté le message de Trump d'une manière ou d'une autre,
25:40 mais il a emprunté quelque chose de la méthode,
25:43 c'est-à-dire qu'on se rend compte de l'importance énorme
25:45 de l'image, des réseaux sociaux, du message.
25:48 Et quand Trump lui-même arrive au pouvoir,
25:51 on pensait qu'il allait peut-être devenir présidentiel,
25:54 et on voit que c'est la présidence qui devient trumpienne,
25:56 c'est-à-dire qu'il ne change pas de ton,
25:58 qu'il part dans l'outrance, dans la petite phrase.
26:00 Là, on voit aussi beaucoup de partis politiques,
26:03 alors vous savez les gens qui le copient de A jusqu'à Z,
26:05 comme le président brésilien,
26:07 vous avez Boris Johnson qui s'inspire de son ton, par exemple,
26:10 son ton extrêmement provocateur,
26:12 quand Boris Johnson est obligé sur un scandale
26:14 de quitter le Parlement britannique,
26:17 il part en disant "Hasta la vista, baby",
26:19 et vraiment d'une manière extrêmement désinvolte.
26:22 Mais on voit en France aussi, par exemple,
26:24 j'ai été frappée, je suis venue en France
26:26 au moment de la réforme des retraites,
26:28 au moment des événements, des émeutes de juin dernier,
26:31 je vois dans le discours politique
26:33 des choses qui sont absolument trumpiennes.
26:35 - Chez Mélenchon, "La République c'est moi",
26:39 ou du côté de l'extrême droite, de la même manière ?
26:42 - Oui, je me suis amusée, si on peut dire,
26:44 parce que je trouve ça plutôt triste comme méthode politique,
26:47 à mettre en parallèle des déclarations de Jean-Luc Mélenchon
26:50 et de Donald Trump.
26:51 Et vraiment, ils ne se retrouvent pas évidemment sur le front,
26:54 mais sur le front, oui, en fait,
26:57 dans leur manière, par exemple, d'insulter les médias.
27:00 Où là, la France insoumise va encore plus loin que Donald Trump,
27:05 parce qu'aux États-Unis, il y a quand même des lois sur la diffamation
27:08 qui sont un petit peu plus sévères.
27:10 Sur le mépris qu'ils affichent pour les médias,
27:12 sur les... - Le ligarchie ?
27:15 - Ils ont mépris des médias, mais ils s'en servent,
27:18 et ils sont tout le temps dans les médias.
27:20 C'est ça qui est un peu...
27:21 Et ce qui est intéressant dans votre livre,
27:23 c'est cette dichotomie entre "je vous déteste,
27:26 mais s'il vous plaît, venez me filmer".
27:29 - Oui, mais c'est exactement ça.
27:30 Ils ont parfaitement compris,
27:31 on en a un exemple, par exemple, avec Sandrine Rousseau,
27:35 qu'une phrase...
27:37 C'est une sorte de triangulation,
27:40 c'est-à-dire, vous dites une phrase outrancière,
27:43 ou originale, ou enfin, je cite,
27:45 "Lâchez nos utérus".
27:47 Bon, vous auriez employé une formule beaucoup plus scientifique,
27:51 personne n'en parlerait.
27:52 Et là, il va y avoir immédiatement,
27:54 la presse va complaisamment avoir des réactions outrances.
28:00 Et après, vous recommentez.
28:02 - Donc c'est eux qui ont raison,
28:03 parce que c'est la presse qui leur donne ce système-là.
28:07 C'est-à-dire, si la presse ne leur donnerait pas la parole,
28:09 ou ne réagirait pas, ou n'en ferait pas des tonnes, des débats,
28:13 a-t-il raison de dire ça ?
28:15 Doit-on garder son barbecue ?
28:17 - Ils sont tombés dans le piège, oui.
28:18 - Bah écoutez, la presse, c'est un business,
28:20 c'est pas moi qui vais vous le dire,
28:21 au contraire, d'ailleurs, j'écris sur Donald Trump,
28:23 je n'écris pas sur des personnages politiques extrêmement méritants
28:28 et qui étudient bien leurs dossiers.
28:31 Nous sommes tous dans ce système.
28:33 Et il y a le problème de la poule et l'œuf,
28:36 ce qui m'a accompagnée pendant tout le temps où j'ai écrit ce livre.
28:39 Finalement, est-ce que...
28:40 - Qui a commencé.
28:41 - Qui a commencé, en fait.
28:43 Est-ce que Donald Trump et ceux qu'il imite sont le produit de leur époque,
28:46 ou est-ce que cette époque s'adapte aux mauvaises mœurs de ceux qui la dirigent ?
28:51 Et ce qui fait que je suis partie, par exemple,
28:53 dans quelque chose que je n'avais jamais fait,
28:56 mais enfin là, j'ai un peu ventilé,
28:58 et c'est peut-être dû au fait que je suis d'une génération
29:01 qui devrait me faire traiter, peut-être, d'un peu surannée
29:04 par rapport aux mœurs actuelles,
29:07 mais je m'énerve un peu sur les mauvaises mœurs de la société
29:10 et puis j'essaie de voir, par exemple,
29:12 comment ça se passait à l'époque de George Washington.
29:15 Et puis c'était pas tellement mieux, finalement.
29:17 Mais il y a toujours eu cette violence en politique.
29:20 Et je trouve que Donald Trump a contaminé la politique
29:25 sur deux niveaux qui sont vraiment, vraiment impardonnables.
29:29 C'est d'abord la banalisation de la violence,
29:31 de pouvoir inciter sournoisement à la violence,
29:34 qu'on a vu en France également,
29:36 et après dire "moi je n'ai rien dit, je n'ai rien fait",
29:38 et la deuxième, qui est très grave, c'est la mise en cause des institutions.
29:41 À partir du moment où on dit "une élection est illégitime",
29:44 ce qu'on voit alors dans une grande largeur aux États-Unis,
29:48 mais qu'on a vu, par exemple, je cite certaines phrases,
29:51 Jean-Luc Mélenchon qui dit "Emmanuel Macron est trop mal élu pour gouverner".
29:56 Non, on n'est pas trop mal élu.
29:57 Comme on dit aux États-Unis, on n'est pas un peu mort,
29:59 on n'est pas un peu enceinte, on est élu ou on ne l'est pas.
30:01 Et donc, à partir de ce moment-là, la boîte de Pandore est ouverte.
30:04 Vous avez peur au mois de novembre ?
30:06 C'est-à-dire qu'il n'acceptera jamais le comptage des votes ?
30:10 Est-ce qu'on va partir sur un mois ou deux mois en disant
30:13 "mais je suis élu" ou "ça a triché" ?
30:16 Vous parlez du syndrome du mauvais perdant.
30:18 Ça va être horrible en novembre.
30:20 Oui, alors j'espère que ça ne va pas être tout à fait horrible
30:23 parce que c'est quand même mon deuxième pays.
30:25 Mais je vois mal ces lendemains d'élection dans la mesure où effectivement...
30:30 Alors déjà, on part du principe que ce sera Trump et Biden,
30:35 et Dieu sait ce qui peut arriver au cours des neuf prochains mois.
30:38 Mais il est certain que si Trump n'est pas élu,
30:42 comme il l'a fait la première fois, il va contester l'élection.
30:44 Il commence déjà à le faire, il le faisait déjà avant 2016.
30:47 Alors il a arrêté après, il va y avoir aussi tout le problème
30:50 des interférences possibles de la Russie.
30:53 Et si Trump est élu, je ne vois pas une partie des démocrates l'accepter tranquillement.
31:00 Parce qu'on voit bien aussi ce qui se passe après 2016
31:04 et qui n'a pas la violence du lendemain de l'élection de 2020.
31:08 Mais on conteste immédiatement, il n'est pas légitime.
31:11 On dit qu'il n'est pas légitime avant même qu'il soit élu.
31:14 Donc il y a toute une partie de la société américaine,
31:18 et je crains qu'il y ait une contagion dans les autres pays,
31:20 dire "non, écoutez, cette élection ne nous plaît pas, donc on va la contester".
31:24 Est-ce que c'est un influenceur, Donald Trump ?
31:26 C'est l'influenceur en chef. Je l'appelle l'influenceur en chef.
31:29 C'est pour ça que je vous pose la question, je l'ai vue dans Vacu, ça m'a fait sourire.
31:32 Oui, à l'époque des influenceurs, et vous voyez qu'il y a des influenceurs,
31:37 ça me sidère que quelqu'un puisse vous influencer pour acheter une paire de chaussures
31:41 ou pour faire ceci ou cela, mais c'est vrai que c'est un trait de notre époque.
31:45 Il ne l'a pas inventé, mais il l'a porté au sommet du pouvoir.
31:48 Il y a un chapitre tout à fait passionnant, un candidat sans Twitter ou X,
31:52 désormais est un candidat qui perd.
31:54 Et vous racontez l'arrivée de Trump sur X, il n'écrivait pas ses tweets,
32:00 et puis d'un seul coup, un jour, celui qui les écrivait a eu la surprise
32:03 de voir un tweet de Donald Trump, l'a-t-il écrit lui-même ?
32:07 Oui, parce qu'il y a beaucoup de petites anecdotes dans votre livre.
32:12 Quelquefois, je suis partie d'une idée que j'avais en voyant ce qui se passait en France
32:17 et puis dans le reste du monde, et moi-même en faisant des recherches,
32:20 il m'arrivait de rire moi-même en trouvant des anecdotes auxquelles je n'aurais même pas pensé
32:25 et qui sont extraordinaires, notamment sur la connaissance des hommes politiques et de l'histoire.
32:30 C'est vrai que le sujet est très grave, je le trouve vraiment très grave,
32:34 mais en même temps, il y a toujours un côté dans la politique, un côté grand spectacle.
32:39 Ce sont quand même les meilleurs metteurs en scène que j'ai jamais vus.
32:43 Est-ce que Trump est fort parce qu'en face, on est faible ?
32:46 Je pense que Trump est le produit d'une époque, il est arrivé à une époque de grande désillusion
32:53 par rapport aux partis politiques, qu'on voit d'ailleurs dans le reste du monde,
32:56 et qui fait que les partis politiques, même s'ils avaient une action tout à fait respectable sur le plan international,
33:02 parce qu'on est quand même une période, à quelques grandes exceptions près,
33:05 mais disons, parmi les pays de l'OCDE, une période de paix, une période de relative prospérité,
33:10 mais en même temps un mépris pour certains sujets qui tiennent à cœur à la population,
33:16 notamment ils n'ont pas résolu le problème de l'immigration,
33:19 ils ont laissé filer le problème du vieillissement de la population, des retraites, des problèmes de la santé,
33:25 et en fait les gens, ce qu'on appelle aux Etats-Unis, c'est les problèmes de pain, "bread and butter",
33:30 c'est le pain et le beurre, c'est ce qui intéresse les gens,
33:33 bon, vous pouvez toujours leur parler de la politique internationale, de l'intelligence artificielle,
33:37 en fait ce qu'ils voient, c'est le prix des choses,
33:40 et ils veulent tous plus ou moins la même chose, c'est-à-dire une meilleure vie pour leurs enfants qu'eux-mêmes,
33:47 et ça, ils voient que c'est en train de leur filer entre les doigts,
33:49 et que les partis politiques leur disent "vous avez tort".
33:51 On voit bien aux Etats-Unis, on dit "l'économie est extraordinaire", oui c'est vrai, elle est extraordinaire,
33:56 sauf que quand je vais au supermarché, ça me coûte plus cher que l'année précédente.
33:59 Oui, mais il n'y a que 4% de chômage.
34:01 Oui, mais en même temps, vous avez des gens qui sont obligés d'avoir deux emplois pour joindre les deux bouts,
34:07 parce qu'il y a de l'inflation, parce que les taux d'intérêt sont extrêmement élevés, comme en France,
34:12 qui privent les gens de leur désir fondamental de posséder une maison, vous voyez, c'est des choses comme ça.
34:17 Donc je pense qu'il y a eu une déconnexion entre l'opinion publique et les partis politiques,
34:22 quand les gens n'étaient pas contents, on leur disait "non, mais vous n'avez rien compris".
34:26 Et là, ils se tournent vers des gens comme Donald Trump, qui n'a pas de conviction personnelle,
34:31 mais qui moissonne les mécontentements de l'opinion publique, et qui en fait, finalement, son fond de commerce.
34:37 Vous dites Trump, en fait, et c'est aussi ce qui se passe un peu partout dans le monde,
34:42 c'est donner de fausses réponses à de vraies questions.
34:44 - C'est de Laurent Fabius. - Ah, c'est de Laurent Fabius, d'accord.
34:49 Et le point commun, c'est aussi raconter parfois n'importe quoi.
34:52 Et ça, c'est vraiment le premier chapitre de votre livre, et tout à fait intéressant,
34:57 sur Donald Trump, ne pas oublier qu'il a été un patron de casinos,
35:00 une industrie où tout est fait pour conduire les clients au geste absurde de se séparer de leur argent,
35:05 la plupart du temps en échange de rien.
35:07 Et vous dites, il a importé cette stratégie des casinos, c'est-à-dire où tout est virtuel,
35:12 en politique, où on a l'impression, quand on est à Las Vegas,
35:16 on a l'impression qu'en fait, il fait jour tout le temps, et que tout est possible.
35:19 - En fait, il fait nuit tout le temps. - Oui.
35:21 - Il fait... Bah non, quand vous êtes, je me souviens, être allé où ?
35:24 - Avec les lumières, oui. - Avec les lumières, on a l'impression qu'on est...
35:27 - Oui, que la nuit n'existe pas. - Que la nuit n'existe pas.
35:30 Et vous dites, effectivement, j'essaie, Trump dit, j'essaie toujours de dire la vérité quand je peux.
35:35 - Oui. Et il peut pas souvent, hein.
35:38 Mais en même temps, ça s'est répandu, le mensonge en politique.
35:41 Regardez, quelque chose qui m'a frappée aussi, c'est la nouvelle industrie des fake news.
35:46 - Oui. - C'est... Qui est de...
35:47 Moi, je me souviens, à l'époque où j'ai démarré dans le journalisme, sinon on monte un petit peu loin,
35:51 on était censé ne pas vérifier ce que vous disiez. C'était vous qui étiez censé vérifier ce que vous disiez.
35:57 - Absolument. - Mais maintenant, on peut dire n'importe quoi,
35:59 il va toujours y avoir quelqu'un qui va dire "non, non, ça n'est pas vrai",
36:02 et on doute, y compris des fausses nouvelles.
36:05 - Oui. - Mais ça, c'est parce que, en tout cas pour la France,
36:08 Jacques Chirac et François Mitterrand ont été des fiefs menteurs, quand même.
36:13 - Est-ce que vous laissez la responsabilité de votre côté ?
36:15 - Non, mais... Bah, j'ai prouvé sur plein de choses, quand même.
36:18 Non, mais la politique, c'était... On fait des promesses, et puis derrière, on dirige.
36:23 Donc, c'était fait dans plus de douceur et sans moins de révolte.
36:27 Mais si on analyse purement les choses, il y a eu aussi des mensonges de présidents américains,
36:33 et il n'y avait personne, en effet, il n'y avait pas de contre-pouvoir.
36:36 Le contre-pouvoir, il était au bar, et au bar du restaurant, on comprenait deux oeufs.
36:41 Et maintenant, on les met sur Twitter, en fait.
36:43 - Oui, alors il y a deux sortes de mensonges.
36:45 Évidemment que le mensonge fait partie de la politique,
36:47 parce que, comme je le dis, à part Winston Churchill,
36:51 qui a promis de la sueur, du sang et des larmes,
36:53 généralement, les promesses, comme disait, je crois, Céchar Pasqua,
36:57 n'engagent que ceux qui les reçoivent.
36:59 Donc, vous ne serez jamais élu en disant aux gens "vous allez en baver",
37:02 ce qui va peut-être finir par là.
37:04 Mais il y a aussi une forme de mensonge délibéré,
37:07 qui est de prendre des faits et de les tordre totalement,
37:10 et d'être en déconnexion totale avec la vérité.
37:15 Et d'inventer un narratif, où finalement, la politique est sur le narratif,
37:20 et non plus sur les faits que tout le monde ignore.
37:22 Parce que je suis toujours frappée de voir comment les gens ignorent absolument des faits fondamentaux.
37:28 Par exemple, hier, je participais à une émission sur l'OTAN,
37:33 c'est quand même pas mal de rappeler la part des États-Unis dans le budget de l'OTAN,
37:37 et la part de la France.
37:38 Alors qu'on dit "mais comment on veut... de quel droit, etc. ?"
37:43 Bon, non pas que je défende la sortie totalement exagérée de Donald Trump,
37:48 mais il y a là-dedans un fond de vérité qui est bon à savoir.
37:52 Et ce qui m'inquiète, c'est que je vois les gens s'intéresser...
37:54 - Mais un vrai bon mensonge, il y a toujours une partie de vérité.
37:57 Et il a peut-être compris ça à 30 ans.