TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
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00:00 Le gouvernement, sous le faux prétexte d'un projet de loi contre les dérives sectaires,
00:04 et qui est contre les sectes, veut imposer un article 4 qui punirait de 15 000 euros
00:11 d'amende et d'un an d'emprisonnement tous ceux qui émettront un doute sur un médicament
00:16 ou un vaccin.
00:17 C'est la fin de la liberté scientifique.
00:20 C'est une vérité d'État, avec tous les dangers que cela comporte.
00:24 Le Sénat l'a supprimé.
00:26 Et maintenant c'est à nous de batailler.
00:28 Et je serai dans l'hémicycle pour empêcher cette fin des libertés.
00:34 Merci Nicolas Dupont-Aignan d'être avec nous, président de Debout la France.
00:38 Est-ce que vous pouvez nous expliquer, expliquer à nos téléspectateurs, en quelques mots,
00:41 comment vous l'avez fait, ce qu'est l'article 4 ? Parce qu'on croit que c'est une blague.
00:45 Non, ce n'est pas une blague.
00:46 Bonjour à tous, de bon.
00:47 Bonjour.
00:48 Alors, c'est quoi ?
00:49 L'article 4, c'est une disposition, je l'ai amenée parce que c'est incroyable,
00:52 et punit d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende la provocation.
00:58 Mais on ne définit pas la provocation.
01:00 Vous, par exemple, je pense.
01:01 L'article 4, c'est une disposition, je l'ai amenée parce que c'est incroyable,
01:04 et punit d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende la provocation.
01:05 Mais on ne définit pas la provocation.
01:06 Vous, par exemple, je pense.
01:07 Vous, par exemple, vous avez l'habitude de vous abandonner ou de s'abstenir de suivre
01:08 un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, ça veut dire de prévention, lorsque cet
01:12 abandon ou cette abstention est présentée comme bénéfique pour la santé des personnes
01:17 visées en l'état des connaissances médicales.
01:19 Bref, pour simplifier, Irène Frachon, vous vous souvenez qui était Irène Frachon ?
01:23 Oui, Mediator.
01:24 C'est un médecin qui a mis 15 ans à dénoncer la mortalité du Mediator, lanceur d'alerte.
01:31 Eh bien, Irène Frachon, avec cet article, avant même de commencer à émettre le moindre
01:37 doute sur le Mediator, elle aurait été poursuivie, soit mise en prison, soit elle n'aurait jamais
01:44 été invitée nulle part, parce que ce n'est pas simplement celui qui dit, qui émet un
01:49 doute sur un médicament, c'est celui qui va l'inviter.
01:52 C'est le réseau social qui va le laisser émettre, par exemple ma vidéo, fermée.
01:58 C'est-à-dire, c'est la censure absolue.
02:01 Et ce qui est très grave, c'est qu'Irène Frachon, je prends l'exemple d'Irène Frachon,
02:04 mais elle n'aurait pas pu émettre ses critiques, le Mediator serait toujours en vente libre,
02:09 il y aurait toujours des milliers de morts, encore plus, et il n'y aurait pas eu de procès
02:12 alors que le laboratoire a été condamné.
02:14 Donc ce que je veux dire, c'est que sous un aspect très confus, très compliqué,
02:21 et en plus c'est mis dans un projet de loi qui s'appelle, c'est très intéressant,
02:24 qui s'appelle "Lutte contre les dérives sectaires".
02:26 Mais moi je suis contre les sectes.
02:27 Comme d'ailleurs j'ai été contre, j'ai vu dans le bandeau "Anti-vaccin", j'ai toujours
02:32 été pour le vaccin, mais pas celui-là.
02:34 C'est l'amendement anti-Perron, c'est l'amendement anti-vote-serviteurs, c'est l'amendement
02:38 pour tous ceux qui émettent une vérité scientifique différente.
02:41 Mais la science, Pasteur, il aurait été interdit, il aurait été en prison, parce
02:45 que la science, ça progresse par le débat.
02:48 C'est un questionnement aussi.
02:49 La science, elle a avancé.
02:51 Moi ça me fait penser au médecin de Molière, vous savez.
02:54 C'est-à-dire que c'est complètement fou.
02:56 On arrête tout, on gèle.
02:58 Et il y a un terme, je suis désolé, je suis un peu têtumé, en l'état des connaissances
03:03 médicales.
03:04 En l'état des connaissances médicales.
03:05 Mais alors ça veut dire que quelqu'un qui apporte une nouvelle connaissance médicale,
03:10 il est interdit.
03:11 – Vous avez été invité sur d'autres chaînes ou pas ?
03:13 – Ah non, là-dessus, interdit.
03:16 – BFM, Benjamin Duhamel, l'ami de…
03:18 – Non mais moi je suis.
03:19 Vous savez, j'ai été invité une fois au journal de 13h en décembre 2020, où j'ai
03:26 dit sur TF1…
03:27 – Il y a "chassera" comme on dit.
03:28 – Sur TF1, attendez la suite.
03:29 Où j'ai dit que je ne serais pas une souris de laboratoire.
03:32 C'était sur les vaccins Covid.
03:34 J'ai dit je ne serais pas une souris de laboratoire.
03:36 Je n'ai plus jamais été invité.
03:37 – Un ami de Valérie Benalim qui vous a invité.
03:40 Qu'est-ce que vous pensez de ça ?
03:41 – Eh bien, M. Dupont-Aignan m'a convaincu.
03:43 Parce que très franchement, je trouve que l'exemple de Mme Frachon, il est bien choisi.
03:47 Et en fait, j'ai peur d'une censure a posteriori.
03:50 C'est-à-dire que la puissance des laboratoires, du lobby médical, de certains donneurs de
03:56 leçons, Cyril en parlait tout à l'heure, au niveau médical, il y en a énormément.
04:00 J'ai peur qu'il y ait une chape de plomb sur toute la pensée différentielle et que
04:04 la pensée unique nous empêche de réfléchir à la science.
04:06 – Non mais c'est très grave.
04:07 – C'est très grave.
04:08 Donc je suis d'accord avec M. Dupont-Aignan là-dessus.
04:10 – Raymond, toi tu te posais la question maintenant.
04:12 Tu as entendu déjà ?
04:13 – Moi je me posais la question sur le débat d'avant.
04:14 Il ne faut pas faire taire les gens.
04:17 Il y aura tout le temps des charlatans, il y a tout le temps eu des charlatans qui nous
04:19 disaient ça.
04:20 Il faut laisser les gens parler.
04:21 La liberté d'expression, c'est important.
04:22 Et maintenant que vous me donnez l'exemple de cette dame avec le médiator, je suis encore
04:26 plus convaincu qu'il ne faut pas faire passer cette loi.
04:28 Même si je pense qu'ils vont la passer quand même.
04:30 – Non, non.
04:31 – On peut guérir ce soir.
04:32 – Tant mieux alors.
04:33 – On peut.
04:34 – On retourne à 21h30.
04:35 Là on est à l'article 2, c'est pour ça que j'ai pu venir.
04:37 – C'est vrai que c'est important.
04:38 – C'est ce soir.
04:39 – Exactement.
04:40 – Je ne sais pas si c'est 21h du matin ou demain, mais je voudrais quand même dire
04:43 que le Conseil d'État a dit que c'était liberticide.
04:46 Le Conseil d'État qui est plutôt du côté du pouvoir.
04:50 – Le Sénat a rejeté l'article 4.
04:52 – Le Sénat a rejeté l'article 4.
04:54 Et, ce qui est quand même incroyable, le Conseil d'État dit que c'est dangereux.
04:57 Le Sénat bloque.
04:59 Eh bien ils reviennent en commission des lois.
05:00 – Mais pourquoi ?
05:01 – Mais pourquoi ? Parce que c'est un amendement pour eux absolument vital.
05:06 Ils ne veulent pas revivre ce qu'ils ont vécu avec Raoult, en fait.
05:10 Ils ne veulent pas revivre ça.
05:12 Et ils se disent "il faut tuer dans l'œuf".
05:14 Quel est le moyen de tuer dans l'œuf ?
05:16 C'est que si on a peur de l'amende, parce que ce n'est pas simplement la décision
05:21 de justice, parce qu'entre nous ça pose un problème, c'est que toute vérité scientifique
05:24 va être arbitrée par les juges.
05:25 Ça juridicialise tout.
05:27 Le médecin n'aura plus de liberté de prescrire.
05:30 Le patient n'aura plus la liberté de son corps.
05:32 Ça va monter, c'est le juge qui va arbitrer.
05:35 Alors Mme Michu n'est pas d'accord avec tel traitement, il va falloir passer devant
05:39 le juge.
05:40 Mais on est devenus fous dans ce pays.
05:41 – C'est fou.
05:42 – Il y a une vérité d'État qui va être arbitrée par un juge.
05:45 Mais en fait, tout ça, ça ne peut pas marcher.
05:47 Il ne va pas y avoir des procès dans toute la France.
05:49 Donc en fait c'est fait pour quoi ?
05:51 C'est fait pour dissuader les gens libres d'émettre un doute.
05:55 Or quand on voit la puissance des laboratoires pharmaceutiques, le Mediator, mais il y a
05:59 eu les autres, quand on voit l'argent qui est déversé…
06:02 – Vous avez suivi ce qu'a dit le Conseil d'État sur CNews ?
06:05 – Mais qu'on le fasse sur France Inter ?
06:07 – Bien sûr, exactement.
06:08 – Qu'on le fasse sur BFM ? Qu'on le fasse sur toutes les chaînes ?
06:10 – France Télévisions.
06:11 – Mais je vais vous dire, c'est plus grave que ça.
06:12 D'abord, ils ne le feront pas sur les autres, mais surtout c'est plus grave.
06:15 Moi je suis désolé, je n'ai pas envie de savoir votre couleur politique.
06:18 Et puis entre nous, est-ce que tout le monde est de droite et de gauche ?
06:20 Moi je suis engagé politiquement, j'ai une part de gauche et une part de droite.
06:23 On a tous un peu de tout.
06:25 Je suis patriote, il y a des patriotes de gauche, de droite, il y a des patriotes entre
06:28 les deux.
06:29 Les Français, on n'a pas une étiquette.
06:31 Enfin, je veux dire, vous, vous pouvez changer dans votre vie.
06:34 Alors on va être catalogués, il va y avoir un fichier, Madame Maillère, elle est de
06:38 gauche, Monsieur Dupont-Millan, c'est un horrible fachon.
06:40 – Ecoutez, il y a des isoloirs, ce n'est pas pour rien quand on voit…
06:43 – Mais c'est insupportable pour vous, pour votre métier.
06:45 Nous on s'engage, on assume nos choix et on nous caricature souvent.
06:49 Mais vous, c'est dingue ce qui se passe.
06:52 – La seule qui n'est pas d'accord avec vous sur cet amendement, c'est bien sûr
06:55 Géraldine Maillé, qui est…
06:56 – C'est normal, mais tu ne le remets pas.
06:57 – Géraldine Pfizer.
06:58 Allez, vas-y, Géraldine, AstraZeneca.
06:59 – Je vous écoute attentivement et effectivement, je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
07:05 En fait, je ne crois pas à une sorte de parano comme ça, comme qu'on va être dans une
07:09 sorte de privation de liberté.
07:12 – Tu vois bien, et tu as lu le truc.
07:13 – Oui, mais en fait, je n'y crois pas deux secondes.
07:16 Je pense que la liberté scientifique n'est absolument pas remise en cause.
07:18 Je pense qu'il y aura toujours une liberté scientifique.
07:21 Je pense que les lanceurs d'alerte auront toujours le droit d'exercer.
07:23 – Mais tu n'auras plus le droit demain.
07:25 – Je pense que Mediator, il y aura toujours le pouvoir d'exercer.
07:28 – Non, mais tu n'auras plus le droit demain.
07:29 – Mais je n'y crois pas, en fait.
07:30 – Demain, j'aurais plus le droit de recevoir Nicolas Dupont-Aignan.
07:34 – Et d'ailleurs, Monsieur Dupont-Aignan, je crois que vous n'aviez même pas voté
07:38 la loi à l'époque qui permettait aux lanceurs d'alerte d'être protégés.
07:41 Donc je ne comprends pas ce double discours.
07:43 Je suis allée voir dans les dossiers.
07:44 – Non, mais on n'est pas là pour ça.
07:46 – Non, mais il nous donne des leçons de liberté d'expression et il ne protège pas lui-même
07:51 les lanceurs d'alerte.
07:52 – Alors que moi, je veux que la loi les protège.
07:54 – Je voudrais compter un peu facilement.
07:55 – Là, ce n'est pas facile, Monsieur, c'est le coup.
07:56 – Non, je vais vous dire.
07:57 – Vous protégez les lanceurs d'alerte ou pas ? Pourquoi vous ne votez pas la loi
07:59 quand on les protège ?
08:00 – Ça m'étonne, mais bon.
08:01 – Je vais vous ressortir les dossiers pourtant.
08:03 – Mais je vais vous dire là ce qui me… En fait, vous êtes bien naïve.
08:07 C'est-à-dire que vous dites que ça ne va pas se passer.
08:10 – Oui, je vous confirme.
08:11 – Mais moi, quand je suis législateur, quand je vote une loi, je prends toutes les possibilités.
08:15 Et quand je connais la puissance de l'industrie pharmaceutique, quand je connais la médecine
08:20 d'État qu'on veut nous imposer, quand je vois les milliers de médecins qui ont
08:24 été traduits devant les ordres simplement parce qu'ils ont prescrit tel médicament
08:27 ou tel autre, parce qu'ils ont émis des doutes, quand je vois, Madame, que moi, j'étais
08:33 traîné dans la boue quand j'ai dit que le vaccin n'empêchait pas la transmission
08:38 et que Monsieur Delphrécy, deux ans après, a dit "Ah mais j'ai prévenu le gouvernement
08:44 que le vaccin n'empêchait pas du tout la transmission en mars 2021".
08:48 Quand moi, je l'ai dit, on m'a traîné dans la boue.
08:50 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'une vérité un jour devient un mensonge.
08:56 – Mais ça existera un jour, ça n'existera pas un jour, il n'y a pas à punir.
08:59 – Non mais juste Nicolas, Nicolas Duboyan, s'il vous plaît, Géraldine Desaix, quand
09:03 je parle, on se tait.
09:04 – Il n'y a pas à arrêter dans le délire.
09:05 – Vous n'allez pas nous faire une Valérie Benaym avec le petit du Hamel hier.
09:08 Dites-moi, juste, parce que quand elle dit qu'elle n'y croit pas, Géraldine Desaix,
09:14 il y aura toujours des lanceurs d'alerte.
09:16 – Comment elle peut ne pas y croire, je ne comprends pas.
09:18 – Mais je ne comprends pas comment le pauvre lanceur d'alerte, il va faire quand, moindre
09:22 doute sur un traitement, je finis.
09:23 – On a protégé, la loi a protégé les lanceurs d'alerte.
09:25 Monsieur Duboyan n'a même pas voulu le voter.
09:27 Votez, soyez cohérents.
09:28 – Elle est toujours à côté de la plaque.
09:30 – Excusez-moi, juste Géraldine Benaym.
09:33 – Pourquoi en 2022, puisque vous avez été le seul à défendre la liberté, personne
09:39 n'a voté pour lui ?
09:40 – Tu sais ce que ça veut dire ce truc-là ?
09:41 – C'est un génie, c'est un génie visionnaire et personnalité pour lui.
09:46 – Ce que vous dites, Madame Payet.
09:47 – Mais dans le débat politique, va faire…
09:49 – Ne me donnez pas la parole alors.
09:52 Je ne suis pas d'accord avec tout le monde.
09:54 On est en dictature sanitaire ici, je suis la seule qui ne pense pas comme lui.
09:57 – Tu es belle parce que tu es à côté de la plaque.
09:59 On te parle du truc, tu sais, je t'explique.
10:01 Est-ce que tu crois, est-ce que tu comprends de ce qu'il vient de dire ?
10:04 Ça veut dire que tu ne pourras plus te poser des questions ?
10:07 – Mais je n'y crois pas.
10:08 – Alors toi, tu ne crois pas à la loi.
10:09 Est-ce qu'on peut lui redire ?
10:10 – Je ne crois pas que ça se passera comme ça.
10:12 – Vous pensez que ça ne passera pas comme ça ?
10:14 – Non, je pense que ça ne se passera pas comme ça.
10:15 – Vous avez beaucoup d'espoir.
10:16 – J'ai de l'espoir et je suis sûre qu'on pourra avoir…
10:17 – Et si ça passait comme ça ?
10:18 – Et bien à ce moment-là, je serais la première surprise.
10:20 Et je pense que les lanceurs d'alerte pourront tout le temps…
10:22 – Ça ne passera jamais.
10:23 – Le pass sanitaire, ça ne passera jamais aussi.
10:25 – Le pass sanitaire, j'étais tout à fait pour.
10:28 Donc j'étais très contente.
10:29 Et d'ailleurs, on est d'accord, Monsieur Dupont-Aignan,
10:31 vous êtes d'accord que le pass sanitaire… il n'y a plus de pass sanitaire,
10:33 tout va bien, parce qu'on nous avait dit,
10:35 "Ouh là là, vous allez voir, on va vivre tout le temps avec des QR codes, des trucs comme quoi,
10:38 ça ne s'en vient rien."
10:39 – Tout va bien.
10:40 – C'est que le pass sanitaire, il a été fait sur un mensonge d'État.
10:43 On nous a expliqué qu'il fallait se vacciner pour protéger sa grand-mère.
10:46 Et Pfizer, aujourd'hui, reconnaît que le vaccin ne protège en rien la grand-mère.
10:50 – Présentez-vous à la prochaine élection, nous serons très fidèles.
10:52 – Merci.
10:53 – Privé de liberté.
10:54 – Tout le monde a été trahi.
10:56 – Vous attaquez le professeur Raoult, vous attaquez Nicolas Dupont-Aignan.
10:58 – J'ai le droit de ne pas être d'accord avec lui.
11:00 – Mais attendez, vous avez tout le droit d'être d'accord avec lui.
11:02 – On n'est pas d'accord et tout va bien.
11:04 – Voyez, moi, la différence entre vous et moi, c'est que je n'ai pas envie de vous envoyer en prison
11:07 ou de vous faire payer 15 000 euros d'amort parce que vous avez un avis différent de moi.
11:10 – Bravo, bravo.
11:11 – Je pense que je ne serai jamais en prison.
11:13 [Applaudissements]
11:16 – Marie-Charlotte est avec moi.
11:19 – Merci.
11:20 – C'est tellement démagos ce que vous dites, c'est tellement faux surtout.
11:23 – Qu'est-ce qu'il y a Jean-Michel ?
11:26 – Je disais "wineporn", je trouve que l'argument est assez renouvelable.
11:28 – Il ne faut pas être désolé.
11:29 – Mais c'est un argument faux, c'est surtout ça, c'est palacieux.
11:31 – Non, pas du tout, pas du tout.
11:32 – On verra.
11:33 – Vous verrez si ça vous donnerait autant.
11:34 – Alors ça veut dire que tous les lanceurs d'alerte qu'on invite ici régulièrement, ils iront en prison.
11:37 – On ne pourra plus les inviter.
11:38 – J'ai hâte.
11:39 – Et on ne pourra plus les inviter.
11:40 – J'ai hâte.
11:41 – C'est Cyril Hanouna qui aura un an de prison.
11:44 Il aura un procès et vous avez des associations bien organisées
11:47 qui d'ailleurs sont financées par l'État, c'est le scandale Schiappa, vous savez,
11:50 quand il y a eu l'affaire où ils ont donné de l'argent.
11:52 – Je ne vous parle pas de mon ami, Schiappa.
11:53 – Ils ont donné de l'argent.
11:54 – Faites attention.
11:55 – Oui, mais qu'importe, mais ils ont quand même donné de l'argent de l'État à des assos
11:58 qui portaient plainte pour déconsidérer des gens.
12:00 – Ça, ça n'a pas encore été jugé Nicolas.
12:01 – Vous savez, soyez pas naïfs.
12:02 – Nicolas Dupont-Huilland, ça n'a pas encore été jugé.
12:03 – Moi je suis très naïve.
12:04 – Il y a eu un rapport du Sénat.
12:05 – J'attends de voir, oui, mais j'attends de voir.
12:17 – Moi je suis naïve.
12:18 – En tout cas, soyez pas naïfs, il y a des intérêts qui se chiffrent en milliards d'euros
12:19 et derrière il y a la vie des gens.
12:20 – Je suis d'accord.
12:21 – Je crois que le rôle d'un législateur, c'est de prévoir le pire.
12:22 – Merci.