• il y a 9 mois
Avec Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la France.

Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.

---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4

##CA_BALANCE-2024-02-15##

Category

🗞
News
Transcription
00:00 *Musique*
00:13 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:16 *Musique*
00:17 Ah mais franchement c'est l'Assemblée Nationale qui était hier dans tous ses états, hier et avant-hier.
00:22 Imaginez, mercredi dans la nuit, de mardi à mercredi.
00:27 Eh bien l'Assemblée Nationale vote le rejet de l'article 4 sur le projet de loi contre les dérives sectaires.
00:35 L'article 4 qui était rédigé, on en a parlé hier longuement, comme vous le savez, dans l'émission,
00:41 de dire "attendez, voilà, on ne peut pas suivre, il est hors de question effectivement d'accepter
00:49 des gens qui n'ont rien à voir avec la médecine, qui n'ont rien à voir avec la science
00:54 et qui donnent de fausses informations et d'ailleurs, je vais vous dire qu'il avait très très bien défini
01:00 dans notre émission, Sabrina Agresti Roubache, l'auteur de ce projet de loi et de cet amendement.
01:08 Écoutez Sabrina Agresti Roubache.
01:11 "Juste pour rappeler l'article 4, c'est l'abandon de soins, donc la provocation à l'abandon de soins,
01:20 donc par exemple, quelqu'un est malade d'un cancer et vous avez un gourou 2.0 qui explique qu'il faut
01:26 abandonner sa chimiothérapie et en mangeant de la soupe il sera sauvé.
01:30 Donc voilà, cette loi je vais la défendre avec beaucoup de courage, avec la majorité et avec aussi
01:36 le groupe socialiste qui soutient cette loi, avec les écologistes, on va essayer de réécrire ensemble
01:41 cet article 4 pour qu'il puisse passer tout à l'heure dans l'hémicycle."
01:44 Et bien elle a réussi, ils l'ont réécrit ensemble, effectivement le projet est passé.
01:49 Il est passé, 236 votants, 224 exprimés, 113 majorités absolues, alors au départ effectivement,
02:00 c'était les contres qu'il avait apporté et là 151 pour, 73 contre.
02:08 On va en parler ensuite avec Nicolas Dupont-Aignan, avec le député Nicolas Dupont-Aignan,
02:11 bien sûr que vous connaissez, on ne va pas le présenter, mais c'est intéressant de voir que sur les
02:15 567 députés, il y avait 236 votants et 224 exprimés, que faisaient les 300 et plus autres ?
02:26 C'est quand même une question qu'on peut se poser, eux qui sont censés nous représenter
02:30 et que l'on paye pour ça, mais on va en reparler.
02:33 Mais auparavant, alors voilà, vous parlez des gourous, effectivement,
02:38 la provocation à abandonner ou à s'abstenir de suivre un traitement médical, thérapeutique ou prophylactique,
02:46 ainsi que la provocation à adopter des pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique,
02:52 lorsque les incitations peuvent s'avérer particulièrement graves pour la santé physique ou psychique.
02:57 Et qui n'est pas, on l'a dit hier, contre les châtans, les charlatans et contre les gourous.
03:02 Mais à qui s'adressait cette loi ? Qui visait-on ?
03:05 On se dit, ben voilà, c'est le châtan et les gourous.
03:07 Pas du tout, pas du tout.
03:08 Et c'est Olivier Véran, l'ancien ministre de la Santé, aujourd'hui député,
03:13 qui, à l'Assemblée nationale, a dit ceci.
03:17 Écoutez.
03:18 Avant de venir, j'ai cherché sur Google, j'ai tapé, par exemple, "gourou" et "raoult",
03:24 et j'ai trouvé plus de réponses qu'en tapant "science" et "Le Pen".
03:27 (Applaudissements)
03:33 Pendant la pandémie, il y a eu d'un côté nos blouses blanches,
03:36 au lit des malades, comme dans les laboratoires,
03:38 et puis il y a eu Didier Raoult.
03:40 Les premiers ont gagné notre estime et notre respect,
03:43 le second a gagné de l'argent et des disciples.
03:46 Est-ce que les critères de dérive sectaire sont réunis ?
03:48 A minima, il y a l'objet de débats.
03:50 Les délires quasi messianiques d'un homme qui porte la blouse comme Raël porte la tunique,
03:54 sur son talent exceptionnel qu'il emporterait à lui seul
03:57 sur toute la communauté scientifique internationale.
04:00 Les files ininterrompues de malades devant l'IHU de Marseille en quête du précieux Elixir.
04:04 - Combien de malades en France refuseront un vaccin protecteur ?
04:10 - Nous n'entendons rien !
04:12 Voilà, c'était, comme vous l'avez vu, assez mouvementé.
04:15 C'est intéressant parce que là, Olivier Véran, il ne s'est pas embarrassé de formules.
04:20 Le pelé, le galeu, nous nous vient tout le mal.
04:22 Le Raël, le gourou, le charlentin, c'est Didier Raoult avec son précieux Elixir.
04:28 Pendant que nous, nous travaillons, lui il se fait de l'argent,
04:31 avec, je crois, ses bouquins, non pas vraiment, avec la labo.
04:34 Mais enfin, voilà.
04:35 Et effectivement, dans cette assemblée, Marine Le Pen lui a répondu très rapidement,
04:43 et lui a dit ceci.
04:45 - Alors aujourd'hui, le débat, parce que, puisqu'il y a une réécriture,
04:48 c'est qu'est-ce qu'un lanceur d'alerte ?
04:50 Pardon, mais s'il y a bien une personne qui ne devait pas prendre la parole aujourd'hui,
04:53 c'est M. Véran, qui a dit tout est l'inverse de tout pendant la crise du Covid !
05:00 Et il a dit n'importe quoi, et ça a été scientifiquement démontré.
05:05 Il a osé parler de M. Raoult.
05:08 Alors on va parler du professeur Raoult, parce que c'est un sujet fondamental.
05:14 Mais dites-moi, il n'y a pas quelques ministres qui ont été soignés par le professeur Raoult ?
05:21 Il n'y a pas quelques-uns de vos grands-mères,
05:24 présidents de conseils régionaux, qui ont été soignés par le professeur Raoult ?
05:31 Il n'y a pas un président de la République qui est allé pour rendre hommage au professeur Raoult ?
05:39 - Alors voilà, donc effectivement, ce qui est quand même,
05:42 quel que soit ce qu'on peut penser de Didier Raoult ou du reste,
05:46 donc la discussion était centrée sur Didier Raoult.
05:50 Mais il y a quelque chose de plus intéressant encore.
05:52 Nous avons retrouvé, d'ailleurs elle est dans les réseaux sociaux, elle est accessible à tous,
05:56 nous avons retrouvé le témoignage de la personne qui a rédigé l'amendement,
06:02 qui est Sabrina Agresti Roubache, vous savez, la députée macroniste,
06:08 et qui a effectivement, comme on l'a dit, voilà, c'est pour les gourous
06:12 qui veulent donner de la soupe à ceux qui ont le cancer, et qui croient les guérir comme ça.
06:15 Eh bien Sabrina Agresti Roubache, elle a été soignée en 2020 à l'IHU de Marseille
06:25 par le professeur Didier Raoult.
06:27 Et voici ce qu'écrivait l'auteur, ou l'autrice si vous voulez, soyons modernes,
06:33 l'autrice de cet amendement si controversé contre les dérives sectaires.
06:39 Écoutez Sabrina Raoult en 2020.
06:46 Écoutez.
06:47 On m'appelle donc jeudi pour me dire que mon mari et moi étions positifs.
06:52 Moi avec de gros symptômes, on m'hospitalise.
06:55 On m'a hospitalisée immédiatement, chloroquine dès le vendredi matin.
06:59 Vendredi soir je commençais à me sentir mieux,
07:01 donc on m'avait dit que j'avais une charge virale très importante,
07:05 des lésions pulmonaires au scanner.
07:07 Et samedi matin déjà mieux, mais vraiment mieux.
07:13 C'est-à-dire que je ne sais pas comment l'expliquer,
07:15 pourtant j'ai l'habitude d'avoir des bronchites,
07:18 je suis plutôt habituée à ce genre de symptômes.
07:24 - En 24 heures, votre état s'est vraiment amélioré.
07:30 Est-ce que vous l'attribuez de façon certaine à la chloroquine
07:34 ou est-ce que vous avez pris d'autres traitements ?
07:35 - Moi je ne suis pas médecin, mais ce qui est sûr,
07:38 c'est que ma charge virale, en tout cas samedi, avait nettement baissé.
07:42 Ce qui est sûr, c'est que je n'avais plus de symptômes,
07:45 c'est-à-dire plus de maux de tête, plus de courbatures,
07:49 quasi plus de fièvre, c'est-à-dire que je tourne maintenant aux alentours de 37,5.
07:53 Plus de douleurs, quasi plus de douleurs pulmonaires.
07:56 Une fatigue, mais une fatigue comme si vous sortiez,
07:59 pour quiconque qui a eu une grippe ou une bronchite,
08:02 vous n'êtes pas...
08:03 Vous voyez ce que veut dire une fatigue, on va dire, comme toute normale.
08:05 - Voilà.
08:06 Alors voilà, elle a été soignée à la chloroquine et elle dit,
08:09 écoutez, en 24 heures...
08:11 Alors, il y a une chose que je me...
08:13 La question que je me pose,
08:15 et d'ailleurs si Sabrina Gristiroubache a envie d'y intervenir,
08:17 évidemment, elle est la bienvenue,
08:19 n'a-t-elle pas raconté cela à Olivier Véran ?
08:23 À son collègue Olivier Véran,
08:25 qui lui explique effectivement
08:28 ce charlatan de Raoult, c'est pas possible.
08:32 Et voilà que sa collègue, elle a été apparemment,
08:35 en tout cas c'est elle qui le dit,
08:36 guérie par les méthodes de l'IHU Marseille Méditerranée.
08:40 Intéressant tout cela.
08:41 Nicolas Dupont-Aignan,
08:43 vous avez suivi cela parce que vous,
08:45 vous êtes à l'Assemblée,
08:46 vous suivez les votes, vous êtes député de l'Essonne,
08:49 et franchement, alors il y a eu ce renversement,
08:52 bon, très bien, de vote,
08:53 et là on se dit, mais où on est ?
08:55 Qu'est-ce qui se passe ?
08:56 Est-ce que c'est un bateau qui prend eau de toutes parts ?
08:59 Qu'est-ce que ça traduit ?
09:01 D'abord la fréquentation par les députés,
09:03 deuxièmement, ce projet de loi qui, rejeté,
09:08 et quelques heures après, je sais que c'est légal,
09:11 enfin, je peux se poser la question,
09:12 qui est accepté, qu'est-ce que vous en pensez ?
09:16 - D'abord, moi je me suis battu toute la nuit de mardi avec d'autres,
09:21 et on a gagné, c'est-à-dire qu'on a réussi à avoir un vote
09:25 de suppression,
09:27 parce qu'il faut quand même bien dire
09:29 que cet article 4 liberticide,
09:31 il a été jugé liberticide par le Conseil d'État,
09:34 il a été supprimé par le Sénat,
09:36 et il y a eu une majorité des députés
09:38 qui l'ont supprimé mardi soir.
09:40 Et puis, qu'est-ce qui s'est passé ?
09:42 Eh bien, les macronistes sont revenus à la charge,
09:47 par un effet de surprise,
09:48 ils ont mobilisé tout leur groupe,
09:50 et il y a eu, à mon avis, des complices de la désertion,
09:55 il y a d'abord eu des complices, ce sont les socialistes,
09:57 on votait pour, c'est abominable,
10:00 ce sont les écologistes,
10:02 dont certains avaient voté contre mardi soir,
10:05 et qu'on votait pour mercredi après-midi,
10:10 donc les écologistes ont changé d'avis,
10:13 et puis, il y a eu la désertion des communistes,
10:16 pas un député communiste dans l'hémicycle,
10:20 pas un, une abstention je crois,
10:22 et plus de 16 ou 12 absents.
10:26 L'héliote, vous vous souvenez, c'est M. De Courson,
10:29 la réforme des retraites,
10:30 il y a eu qu'une voix contre,
10:32 une voix contre,
10:34 et le reste des abstentions et des absents.
10:37 Donc, en fait, qu'est-ce qui a dû se passer ?
10:39 Et puis, les LR, les Républicains,
10:41 il y a eu quand même 24 voix contre,
10:44 mais il y a eu 36 absents.
10:46 Et côté RN, c'est le groupe qui a été le plus mobilisé,
10:50 il y a eu 63 voix pour, mais il y a quand même eu 25 absents.
10:53 Et dans les non-inscrits,
10:55 il y a eu deux contre, votre serviteur,
10:57 et il y a eu des absents.
10:58 Donc, ça veut dire quoi ?
11:00 Ça veut dire que cette loi, elle est passée
11:02 par une alliance entre les macronistes,
11:04 et les socialistes et les écologistes,
11:06 et pas l'abstention des communistes et d'héliotes.
11:11 Voilà.
11:12 On aurait mobilisé, donc ça veut dire quoi ?
11:14 Ça veut dire que derrière,
11:16 il y a des intérêts,
11:17 ou de la folie, je ne sais pas,
11:19 du cynisme,
11:20 parce que cette loi,
11:22 ce qui est extraordinaire,
11:23 c'est que pendant toute la discussion,
11:25 et vous pouvez reprendre mes vidéos,
11:27 j'ai expliqué que c'était une loi
11:29 pour baïonner la liberté d'expression,
11:31 mettre fin à la liberté médicale,
11:33 mettre fin à la liberté du patient
11:35 de disposer de son propre corps.
11:38 Et à chaque fois, le gouvernement me disait
11:40 "mais nous, on se fait contre les sectes".
11:42 Et puis, à la fin,
11:44 vous avez passé l'extrait de Véran,
11:46 en fait c'est une loi
11:47 qui vise à cibler
11:49 ceux qui se sont opposés aux injections,
11:53 qui vise à défendre une science d'État.
11:56 Mais s'il y avait des juges indépendants,
12:00 on pourrait retourner l'argumentaire,
12:02 on pourrait poursuivre M. Véran,
12:04 parce que M. Véran,
12:06 en voulant injecter tous les Français
12:08 avec un produit qui n'empêchait pas la transmission,
12:11 et qui a produit des effets secondaires,
12:13 on pourrait dire qu'il provoque
12:15 que c'est un charlatan,
12:16 que c'est un gourou,
12:17 parce que le vrai gourou dans cette affaire,
12:20 le vrai charlatan,
12:22 c'est M. Véran.
12:23 Quand on a accusé le professeur Raoult
12:25 d'avoir gagné de l'argent,
12:27 c'est tellement bas et faux,
12:29 puisque le professeur Raoult, justement,
12:31 est un homme indépendant des laboratoires.
12:33 Et c'est tellement dégueulasse,
12:35 s'il voulait que ça montre à quel point
12:37 ces gens sont prêts à tout,
12:40 pour inverser les accusations.
12:44 C'est terrible ce qui s'est passé,
12:46 mais c'est tellement gros.
12:47 Je vais vous dire après,
12:48 moi je suis intervenu de nombreuses reprises,
12:50 et après il y a eu pire,
12:51 il y a eu M. Delaporte,
12:52 un député socialiste qui a perdu la raison,
12:55 et qui m'a accusé d'avoir offert une place
12:58 dans les tribunes de l'Assemblée à Mme Palomba,
13:01 qui soi-disant aurait dit que les riches
13:03 se nourrissaient de paupières,
13:05 d'enfants et de sang.
13:07 Vous voyez la folie des gens !
13:08 Non mais les débats étaient des fous !
13:10 Mais pourquoi ?
13:12 Pourquoi ?
13:13 Je vais vous dire.
13:14 Parce qu'en fait,
13:15 parce que quand on s'est opposé à cette loi,
13:17 ils ont pensé,
13:19 avec leur gros sabot,
13:21 il suffisait de dire sur toutes les chaînes de télé
13:24 qu'il y avait un médecin qui avait proposé du jus de carotte
13:27 à un malade du cancer qui avait abandonné son traitement
13:30 et qui était mort,
13:31 ils nous répètent ça depuis trois ans.
13:33 Donc c'est ce qu'on appelle un élément de langage
13:35 qui a dû être fabriqué par McKinsey et Pfizer.
13:38 Donc c'est un élément de langage.
13:39 Et ils ont répété ça,
13:41 alors vous allez voir, vous allez rire,
13:42 parce que vous allez voir la ministre,
13:43 elle répète ça toute la journée,
13:44 dans toutes les interviews.
13:45 Depuis des années.
13:47 M. Véran répète la même chose depuis des années.
13:49 Donc ça c'est l'élément de langage.
13:51 Ils ont tricoté un projet de loi
13:53 contre les dérives sectaires.
13:55 Et puis,
13:56 dans ce projet de loi légitime
13:58 contre les sectes,
13:59 personne n'est pour les sectes,
14:00 ils ont introduit l'article 4,
14:02 ce n'est pas un cavalier législatif,
14:04 c'est un dinosaure législatif.
14:06 C'est gros comme une maison.
14:07 C'est un article 4 qui n'a rien à voir avec les sectes.
14:10 Mais qui est très grave,
14:11 parce que cet article 4,
14:13 avec cet article 4,
14:14 Galilée n'aurait pas pu s'exprimer.
14:16 Avec cet article 4,
14:17 Pasteur n'aurait pas existé.
14:19 Avec cet article 4,
14:20 Raoul n'aurait pas existé.
14:21 L'Ivermectine n'aurait pas existé.
14:23 Donc ça veut dire que c'est une science d'Etat
14:26 au service d'industrie pharmaceutique.
14:27 - Alors que la science c'est le doute, effectivement.
14:30 Mais alors, il y a une question que je voulais poser,
14:31 Nicolas Dupont-Aignan, qui nous frappe.
14:33 Alors, moi c'est le citoyen,
14:34 et je ne suis pas le seul à penser.
14:36 Pourquoi sur un sujet aussi important,
14:38 et comme vous dites,
14:39 qui met en cause beaucoup beaucoup de choses,
14:41 pourquoi sur les 566,
14:43 577 députés
14:45 que compte l'Assemblée Nationale,
14:47 pourquoi il n'y avait que 236 votants ?
14:50 Et je parle de ça,
14:51 mais on a vu beaucoup de votes fondamentaux,
14:53 où il y a une minorité de députés.
14:56 Qu'est-ce que ça dit du pouvoir législatif aujourd'hui ?
14:59 - C'est une honte.
15:01 Et il y a deux raisons à ces absences.
15:04 Et il ne faut pas les confondre.
15:06 Il y a une raison, c'est l'absence,
15:08 et c'est la principale.
15:10 Par exemple, le groupe communiste,
15:11 et les autres,
15:12 c'est l'absence Ponce-Pilate.
15:15 Vous connaissez l'histoire de Ponce-Pilate ?
15:17 - On s'en lave les mains.
15:20 - On ne vient pas comme ça.
15:22 On n'est pas accusé de voter pour,
15:24 mais on laisse passer le truc.
15:26 Et c'est pourquoi je persiste à penser
15:28 qu'il y a eu un deal,
15:30 bien sûr avec les socialistes et avec les écolos,
15:32 puisqu'ils l'ont avoué,
15:33 ils ont dit qu'ils étaient pour.
15:35 Il y a eu des discours socialistes hallucinants
15:37 qui me faisaient penser à la loi des suspects de 1793,
15:40 pendant la Terreur.
15:42 On a eu un député socialiste,
15:44 toujours le sueur de la porte,
15:45 et puis un autre,
15:46 qui nous ont dit qu'il y avait une science démocratique.
15:48 - Oui, c'est bien, oui.
15:50 C'est l'ISNQO, l'Union soviétique, ça.
15:52 - Ça veut dire, la science démocratique,
15:54 si j'ai bien compris,
15:56 c'est vous êtes au pouvoir,
15:57 vous faites la science.
15:59 C'est vous avez tort parce que vous êtes minoritaire.
16:03 C'est complètement fou.
16:05 - Vous avez juré que vous avez tort parce que vous êtes politiquement minoritaire.
16:09 C'était André Lénienne en 81.
16:11 Absolument.
16:12 - Ça veut dire que ça, c'est le début du fascisme.
16:14 Et du salinisme.
16:16 C'est-à-dire qu'il y a une science d'État.
16:19 - Et la seconde raison, Nicolas Dupont-Dénier,
16:22 vous disiez qu'il y a une bonne raison.
16:23 - La seconde raison, c'est la nullité.
16:25 C'est la nullité, c'est la paresse.
16:27 Ce sont des nuls qui, scandaleusement,
16:31 ne viennent pas parce qu'ils n'ont pas vu,
16:33 ils n'ont pas lu.
16:34 Mais qui n'a pas lu ce texte ?
16:36 C'est scandaleux.
16:37 Mais moi, je vais vous dire,
16:39 il ne faut pas prendre les députés pour des imbéciles.
16:41 Je pense que la plupart des abstentions,
16:43 elles étaient soit organisées par les groupes,
16:46 soit laissées faire par les groupes.
16:49 Parce que si un groupe politique
16:52 veut que les députés soient là,
16:54 il ne peut pas les obliger tous à être là,
16:56 mais 90% sont là.
16:58 - Oui, c'est ça.
16:59 - Alors, j'oubliais tout à l'heure,
17:00 il faut être honnête,
17:01 LFI a voté contre.
17:02 LFI a voté contre,
17:04 avec 46 votants contre,
17:06 mais il y a eu une vingtaine d'abstentions.
17:08 Donc, si vous voulez, pour moi,
17:10 derrière, alors vous allez dire
17:12 je suis complotiste,
17:13 mais cette loi, cet article 4,
17:16 il vise à faire taire,
17:18 en prévision d'une future pandémie,
17:20 il vise à conforter l'industrie pharmaceutique,
17:24 il vise à conforter la science d'État,
17:27 il vise, parce qu'ils ont perdu la bataille.
17:30 Aujourd'hui, tout le monde a compris,
17:32 parce que c'est même Del Frécy qui l'a avoué.
17:34 C'est ce que j'ai dit à M. Véran.
17:36 C'est quand même extravagant
17:37 de voir M. Véran
17:39 nous dire que Raoult est un gourou,
17:42 alors qu'il a commis un mensonge d'État,
17:45 en faisant croire aux Français
17:47 que le vaccin protégeait de la transmission.
17:50 C'était en juillet 2021,
17:53 la déclaration d'Emmanuel Macron,
17:55 vous vous souvenez ?
17:56 Mais Del Frécy,
17:57 Del Frécy, tout le monde sait qui c'est,
17:59 c'était le président du Conseil scientifique.
18:01 C'est celui qui était sur tous les plateaux télé.
18:03 Il est passé il y a quelques mois
18:05 sur France 24,
18:07 et il a reconnu,
18:09 mais pire,
18:11 il a reconnu qu'il avait prévenu
18:13 le ministre de la Santé en mars 2021.
18:17 Ça veut dire que l'homme de Macron,
18:21 M. Del Frécy, professeur,
18:23 qui a enfermé la France,
18:25 qui a imposé les injections,
18:27 qui était la caution scientifique,
18:29 deux ans après, pour laver sa conscience,
18:32 dit la vérité à vos confrères de France 24,
18:35 et charge M. Véran.
18:38 Et M. Véran,
18:39 il devrait quand même avoir le cœur lourd,
18:41 qui est démasqué,
18:43 qui est témoin assisté devant la haute cour de justice.
18:46 M. Véran, il revient à l'Assemblée nationale,
18:49 et il fait le malin,
18:51 mais vous vous rendez compte ?
18:53 C'est l'assassin qui revient sur les lieux du crime.
18:57 C'est le Grégory,
18:59 c'était Grégory pour le meurtre de la jeune fille.
19:03 - Oui, la Vologne.
19:05 - Non, non, comment il s'appelait ?
19:08 Celui qui avait tué sa femme,
19:10 et qui manifestait en pleurs à l'enterrement de sa femme.
19:12 - Cédric Jubilard.
19:13 - Non, Jonathan Daval.
19:14 - Ah oui, Jonathan Daval.
19:15 - Non, Jonathan, voilà.
19:17 Véran, c'est Jonathan.
19:20 C'est-à-dire qu'il est coupable,
19:23 il est responsable,
19:24 il vient à l'Assemblée,
19:25 et il organise le vote d'une loi
19:27 pour faire la censure des gens qui sont libres.
19:30 - Mais, dernière question Nicolas Dupont-Aignan,
19:33 est-ce que ceci n'est pas effectivement,
19:37 s'il peut le faire et s'il le fait comme il le fait,
19:40 mais il y a Véran mais il y a beaucoup d'autres,
19:42 est-ce que ce n'est pas le fait de quelque chose qui nous frappe beaucoup,
19:46 c'est la passivité ?
19:48 La passivité, les gens disent oui, c'est comme ça,
19:50 ils acceptent, et rien ne bouge.
19:52 Je voudrais juste vous faire entendre un auditeur qui voulait réagir.
19:56 - C'est Julien qui nous appelle de Marseille.
19:58 Bonjour Julien.
19:59 - Oui, d'Ile-de-France, mais ce n'est pas grave.
20:01 - De Créteil.
20:02 - Oui, bonjour Julien.
20:03 - Bonjour André, bonjour M. Dupont-Aignan,
20:05 déjà bravo parce que c'est vrai que vous, vous avez fait votre boulot,
20:07 et ça c'est quand même effectivement qu'on soit d'accord ou pas avec vous,
20:09 c'est à saluer.
20:10 Mais moi je commence à en avoir ras-le-bol de ce gouvernement
20:12 qui in fine vote,
20:13 dès que ça ne va pas dans leur sens,
20:15 ils revotent avec des tours de passe-passe,
20:16 ou alors avec Mme Borne,
20:17 ils nous font une vingtaine de 49.3.
20:19 Et pendant ce temps-là, l'opposition n'est pas là comme c'est commode,
20:23 ils ont piscine très certainement.
20:25 - Il a re-dans.
20:26 - Mais là, quelle plus belle preuve,
20:27 quelle plus belle preuve que nous avons en fait à faire
20:29 à une opposition croupion à des tartuffes.
20:31 Parce que dès qu'on n'est pas d'accord avec ce gouvernement en fait,
20:34 en préambule,
20:35 et bien sur tous les sujets,
20:37 ils veulent faire taire l'opposition.
20:38 Moi c'est ça qui m'effraie si vous voulez,
20:39 c'est que dès que vous n'êtes pas d'accord
20:41 avec la doxa de Mme Banderlion,
20:43 avec les effets secondaires ou la politique du Covid
20:45 qui a été mise en place,
20:46 on pense aux perronnes, aux oryocodes,
20:48 aux parolas qui sont censurées,
20:50 ou à Thursday Charleson pour ce qui est du journalisme,
20:52 bientôt ce sera un gourou.
20:53 Pareil pour ceux qui ont dénoncé l'affaire Hunter Biden
20:57 pour ce qui est en politique américaine.
20:59 Et alors en politique française,
21:00 on a un cas d'école qui est fantastique,
21:02 M. Poutou, Mme Arthaud et alors surtout M. Asselineau
21:06 qui est mis dans le formol entre les deux présidentielles.
21:08 Il y a déjà une censure qui s'établit en France
21:11 et qui passe crème,
21:12 puisque les journalistes aujourd'hui,
21:14 pour une bonne part hormis vous,
21:16 qu'ils fêtent quand même effectivement André Berckhoff,
21:19 mais je suis désolé,
21:20 c'est des procédés dignes de la Corée du Nord.
21:22 Alors moi je commence à en avoir marre,
21:24 si vous voulez,
21:25 de cette censure qui est admise,
21:27 qui est permise,
21:28 et qui se passe normalement,
21:30 effectivement sans aucun équilibre.
21:32 - D'accord,
21:33 Julien, je voudrais que Nicolas Dupont-Aignan
21:36 qui vous a écouté, vous répondre,
21:37 mais auparavant peut-être juste une pause,
21:41 une petite pause,
21:42 et après nous redonnons la parole à Nicolas Dupont-Aignan.
21:44 - A tout de suite sur Sud Radio.
21:47 - Sud Radio Berkhoff dans tous ses états,
21:49 appelez maintenant pour réagir 0826 300 300.
21:53 - Ici Sud Radio,
21:57 les français parlent au français,
22:02 je n'aime pas la blanquette de veau,
22:05 je n'aime pas la blanquette de veau.
22:08 - Sud Radio Berkhoff dans tous ses états.
22:11 - Nicolas Dupont-Aignan sans liaison,
22:13 vous avez écouté effectivement
22:15 notre auditeur,
22:17 et effectivement tout cela,
22:19 on voit très très bien,
22:21 c'est vrai, ce qui s'est passé là,
22:24 depuis 48 heures,
22:26 c'est quand même un comprimé chauffé à blanc
22:28 de ce qui se passe dans ce pays,
22:30 et on se dit, est-ce que tout ça, au fond,
22:33 bon, c'est une péripétie, c'est du quotidien,
22:35 on va passer à autre chose,
22:37 et circuler n'a rien à voir,
22:39 ou à votre avis,
22:40 et je sais que vous êtes sur le front,
22:42 qu'est-ce qui peut changer,
22:43 parce qu'on se dit, voilà, c'est passé,
22:45 puis on verra, on verra la prochaine pandémie,
22:47 on verra ailleurs.
22:49 - Alors ce qui se passe pour moi,
22:51 c'est d'abord un pouvoir à bout de souffle,
22:54 dit comme tous les pouvoirs à bout de souffle,
22:56 n'ont que la censure pour survivre.
22:59 Premier point.
23:01 La difficulté,
23:02 et c'est ce que ressent l'auditeur,
23:03 et c'est ce que je ressens aussi,
23:05 c'est qu'il y a très peu de chaînes d'information libres,
23:08 à part Sud Radio, C News,
23:10 et j'en connais peu,
23:12 et donc, on a l'impression,
23:15 et c'est l'objectif,
23:17 c'est de faire croire à chaque Français
23:19 qu'il est minoritaire, qu'il est isolé,
23:21 parce que quand il allume sa télé,
23:23 il ne nous voit jamais.
23:25 Vous, vous me voyez là,
23:26 parce que j'ai l'habitude de venir sur Sud Radio,
23:28 mais pas plus que les autres,
23:29 vous êtes très équilibrés.
23:31 Pareil C News.
23:32 Mais donc, le Français,
23:34 il se dit, mais,
23:35 ce monde marche sur la tête,
23:37 ce gouvernement est complètement taré,
23:39 mais je ne comprends pas,
23:41 j'entends que des gens qui sont pour lui,
23:43 donc il s'isole,
23:44 c'est le propre des dictatures.
23:46 Donc, on a un problème d'information,
23:47 et puis deuxièmement, je suis désolé,
23:48 ce n'est pas pour critiquer mes petits camarades,
23:50 mais on a un problème de courage dans la classe politique,
23:53 c'est qu'on n'est pas nombreux,
23:55 et parce qu'ils ont peur,
23:57 et je vais vous dire de quoi ils ont peur,
23:59 ce qui m'est arrivé hier,
24:01 ils m'ont ciblé,
24:03 ils ont peur d'être ciblés par la pensée unique
24:05 et par les journaux.
24:06 Et ce qui m'est arrivé hier,
24:08 après que j'ai combattu pendant des jours,
24:10 j'ai été chez Hanouna,
24:12 j'ai été sur CNews,
24:14 j'ai tempêté dans l'Assemblée,
24:16 je suis intervenu, j'ai fait l'appel au règlement,
24:18 j'ai fait tout ce que je pouvais tout seul.
24:20 Eh bien, M. Delaporte, le Robespierre du coin,
24:23 a dit que, oh là,
24:25 j'étais lié à des gens
24:27 qui pensaient qu'il y avait des rites pédo-sataniques.
24:31 Il a osé dire...
24:33 Il a osé dire que je pensais que,
24:36 parce que j'avais invité dans les tribunes de l'Assemblée,
24:39 une dame qui était chroniqueuse chez Hanouna
24:42 qui avait dû commenter un sujet
24:44 et qui n'avait rien dit de mal.
24:46 Elle l'attaque en diffamation.
24:47 Mais ça veut dire quoi ?
24:49 Et ce matin, j'ai un SMS sur mon téléphone,
24:53 c'est très intéressant,
24:54 de Libération,
24:56 et qui dit "mais vous n'avez pas eu honte,
24:58 M. Dupont-Aignan,
24:59 de faire entrer dans les tribunes
25:01 une dame qui est canonne,
25:03 comme aux États-Unis."
25:05 J'ai dit "mais cette dame n'est pas canonne,
25:07 elle est journaliste,
25:08 c'est n'importe quoi,
25:10 d'abord j'invite dans les tribunes de l'Assemblée
25:11 des citoyens que je ne connais pas,
25:13 et en plus, elle est tout à fait recommandable
25:15 et elle n'est pas canonne."
25:16 Mais, il va faire un article dégueulasse
25:19 disant que Dupont-Aignan,
25:20 il est un peu Trumpist, canon, complotiste.
25:24 Et puis, l'article de Libération
25:26 va être repris par Le Monde,
25:28 et puis il va être repris par Télérama,
25:30 et puis après il va être repris par France Télévision,
25:32 et puis après il va être repris par...
25:33 Ils vont se payer Dupont-Aignan.
25:35 Voilà, Dupont-Aignan le complotiste.
25:37 - Mais ça n'empêche pas Dupont-Aignan d'être là,
25:39 et d'être plus que là, donc...
25:41 - Mais j'en ai rien à foutre !
25:42 Mais voyez la méthode,
25:43 et voyez pourquoi mes collègues ont peur.
25:45 C'est parce que mes collègues,
25:47 ils ont peur.
25:48 Parce que c'est un régime de terreur médiatique.
25:50 Mais il va tomber ce régime.
25:52 Mais attention !
25:53 - Nicolas Dupont-Aignan, oui...
25:54 - Attention !
25:55 Il va tomber que si les gens vont voter.
25:58 Hier, j'ai eu un chauffeur de taxi
26:00 qui m'a dit "Monsieur, je suis écoeuré,
26:02 vous êtes formidable,
26:04 mais pour la première fois,
26:05 je vais m'abstenir à la présidentielle."
26:07 Mais je lui dis "Surtout pas, c'est ce qu'ils veulent !"
26:09 - Bien sûr !
26:10 - Surtout pas !
26:11 - Abstention, piège à con.
26:13 J'ai déjà écrit un livre à ce sujet.
26:15 Merci Nicolas Dupont-Aignan.
26:16 Merci de votre témoignage personnelle.
26:17 - Merci à vous.
26:18 - Merci d'avoir été avec nous.
26:19 Je rappelle que vous êtes président de Debout la France,
26:20 et député de l'Essonne.
26:21 On marque une courte pause sur Sud Radio.
26:23 On se retrouve après les infos de 13h,
26:25 et comme d'habitude, 0826 300 300
26:27 pour réagir à tout de suite sur Sud Radio.
26:29 - Sud Radio.
26:30 - Sud Radio.
26:31 - Parlons vrai.
26:32 - Parlons vrai.

Recommandations