• il y a 7 mois
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-04-22##

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News
Transcription
00:00 [Musique]
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 Le service public, le service public, les radios et les médias de service public,
00:22 évidemment que nous payons, nous n'oublions pas, nous sommes les copropriétaires de Radio France,
00:28 de France Télévisions, etc.
00:32 Alors voilà, de temps en temps, donc ils s'engagent, ils disent des choses, ils font des déclarations,
00:38 et c'est très très très bien, et puis c'est très bien fait, il n'y a aucun problème,
00:42 nous ne parlons pas de la qualité, mais nous parlons de la diversité.
00:45 Pourquoi ? A tout de suite.
00:47 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:50 Les perles du jour.
00:52 Eh Johnny Hallyday, ouais, fais ce que je dis, pas ce que je fais.
00:55 Beaucoup de gens, beaucoup de princes ou de princesses qui nous gouvernons, ce mot à la bouche.
01:01 Attention, on fait, on fait, et puis notamment récemment, là, donc Radio France, comme on sait,
01:06 très bien, a engagé un tournant environnemental, un tournant extrêmement important,
01:11 ils ont annoncé, etc., très important.
01:14 Et juste un mot là-dessus, ils disent en tant que médias, par exemple,
01:17 nous nous tenons résolument du côté de la science, en sortant du champ du débat,
01:23 en sortant du champ du débat, la crise climatique.
01:26 Ça veut dire que si vous osez dire que la crise climatique, oui, c'est plus compliqué que ça,
01:31 ah non, non, non, il n'y a pas de débat là-dessus.
01:33 Son existence comme son origine humaine, je répète le communiqué de Radio France,
01:38 est un fait scientifique établi, pas une opinion parmi d'autres, voilà.
01:43 Donc, on sort du champ de la discussion,
01:47 puisque si vous osez dire que le réchauffement climatique et autres,
01:51 est peut-être plus compliqué que ça,
01:54 est peut-être contesté dans la manière dont il se présente,
01:57 dehors, dehors, mais je croyais que nous étions 65 millions ou 35 millions de foyers
02:04 à payer la redevance, et nous avons des opinions très diverses,
02:07 et un certain nombre de personnalités du monde scientifique,
02:10 et ils sont nombreux, ont des opinions très diverses,
02:13 et ben non, la question ne sera pas posée.
02:15 C'est ce qu'a dit notamment Adèle Van Riet,
02:19 dans une conférence de presse,
02:21 donc la patronne de France Inter, pardon,
02:26 écoutez ce qu'elle a dit sur ses engagements.
02:30 En tant que service public, nous avons, il y a certaines valeurs
02:34 qui sont toutes au service de l'intérêt général,
02:36 puisque nous sommes une radio publique, donc on se doit de servir l'intérêt général.
02:40 Dans le cadre de cette mission, nous avons choisi,
02:43 mais c'est Radio France, en ce qui concerne par exemple
02:45 le réchauffement climatique et la cause écologique,
02:48 de ne pas donner la parole à des personnes qui contesteraient
02:52 le fait même du réchauffement climatique.
02:54 C'est un engagement, c'est un engagement de Radio France
02:57 au nom d'une valeur qui est à la hauteur de la mission qu'on doit accomplir.
03:01 Oui, et même chose à France Télévision.
03:02 C'est pas du blacklisting de personnes en particulier,
03:05 ça c'est pas une façon de penser que ce serait le cas.
03:07 Je pense qu'on a pris les mêmes précautions avant le Covid, évidemment.
03:08 Par ailleurs, c'est polémique, là pour le coup c'est devenu mon quotidien,
03:12 ils sont complètement déconnectés de la manière que nous avons de faire la radio
03:15 et tout le monde est le bienvenu sur France Inter.
03:17 Alors ça c'est magnifique, écoutez bien, c'est intéressant de voir
03:21 comment chimiquement pur la conduction peut s'opérer.
03:25 Il n'est pas question, nous avons sorti de notre chambre
03:29 quiconque contesterait le réchauffement climatique.
03:33 Nous avons sorti cela de notre chambre.
03:36 Mais par ailleurs, mais par ailleurs,
03:38 tout le monde est le bienvenu sur France Inter et Radio France.
03:41 Il n'y a pas de liste noire, il n'y a pas de liste noire.
03:45 Et ajoute Sonia De Villers, autre journaliste de France Inter,
03:49 on a fait la même chose pendant le Covid.
03:52 Ah bon ? On a fait la même chose pendant le Covid.
03:56 C'est à tous ces espèces d'apprentis charlatans, bien sûr,
04:04 comme l'épidémiologue ou le Didier Raoult, ou Christian Perron,
04:08 ou tous les autres qui disaient qu'il y a peut-être des problèmes
04:13 avec soit le vaccin, soit le virus, soit l'origine du virus,
04:17 n'ont pas été écartés, n'ont pas passé une fois sur 10 000.
04:23 Mais surtout, mais surtout, mais surtout,
04:25 parlons un tout petit peu des scientifiques,
04:27 mais des scientifiques américains mettent en question,
04:31 lisez Olivier Postelvigne, lisez sur les éoliennes par exemple,
04:37 ou le show Fabien Bouglet, c'est très intéressant,
04:40 Fabien Bouglet par exemple, qui est expert en énergie,
04:43 il a été reçu sur Radio France jusqu'en 2019.
04:48 Il a sorti son bouquin sur les éoliennes en 2019,
04:51 et après, attention, interdit de séjour.
04:54 Christian Gérondeux, polytechnicien, haut fonctionnaire,
04:57 qui a parlé effectivement des problèmes du réchauffement climatique,
05:03 du CO2, etc., lui, jamais.
05:06 Lui, alors ça fait des années et des années,
05:08 on ne le connaît pas, non, non, Gérondeux, de quoi vous parlez ?
05:11 François Gervais, physicien, médaillé du CNRS par l'Académie des sciences,
05:17 physicien qui a parlé effectivement du climat dans plusieurs livres, etc.,
05:22 lui, ça fait pratiquement depuis 2018 qu'il n'a jamais été invité.
05:28 Et on pourrait en citer des autres, des dizaines d'autres.
05:32 Ce que je veux dire par là, c'est que c'est cette phrase qui est extraordinaire,
05:37 alors que tous les scientifiques vous le disent,
05:39 nous nous tenons résolument du côté de la science.
05:41 Mais la science, tous les scientifiques le disent,
05:44 pas moi, moi je ne suis pas un scientifique,
05:46 le disent, la science est discussion, la science est contestation,
05:49 la science est toujours en train de discuter,
05:52 de mettre en question et de se mettre en question.
05:54 Donc quand vous vous tenez résolument du côté de la science,
05:58 ou vous, maîtres et maîtresses du service public,
06:01 vous devriez inviter la diversité,
06:03 et vous n'avez pas que des charlatans,
06:06 et des soi-disant charlatans en fait,
06:08 qui sont beaucoup moins charlatans qu'un certain nombre de médecins de plateau,
06:12 et de laborantins de plateau,
06:14 et de modélisateurs de plateau que nous avons vu circuler
06:17 du matin au soir et du soir au matin.
06:19 Alors attendez, laissez parler les gens,
06:21 faites la discussion, les pour et les contre,
06:24 et laissez les gens prendre le temps de discuter,
06:27 prendre le temps d'étudier, prendre le temps de voir.
06:30 C'est ça votre boulot.
06:32 Alors, c'est très intéressant parce que,
06:35 vous savez qui répond très bien, c'est les humoristes.
06:37 Et vous allez entendre les humoristes de France Inter
06:40 parler de diversité, d'accueil, sans blacklisting,
06:44 écouter, c'est très très très intéressant.
06:47 Je crois qu'il y a Guillaume Meurice,
06:49 et... comment il s'appelle ?
06:52 Et voilà, Emric Lamprey, merci.
06:54 Je ne sais pas si c'était quelqu'un de bien Coluche,
06:56 parce que je pense que s'il était encore blanc,
06:58 il serait de droite aujourd'hui Coluche.
07:00 Hein ? Ramzi ?
07:02 Si Coluche était encore vivant, il serait de droite, non ?
07:04 Ah, il y a des chances, ouais.
07:06 On ne s'interdit rien dans cette émission.
07:08 Si on s'interdit, on équilibre.
07:10 On équilibre, ouais.
07:11 C'est vrai qu'on essaie de faire une vanne de gauche,
07:13 une vanne d'extrême gauche, une vanne d'ultra gauche,
07:16 pour vraiment avoir tout le panel du spectre politique.
07:19 Le pluralisme.
07:21 C'est un mot qu'il faut inventer.
07:25 Voilà, la vérité sort de la bouche des humoristes.
07:28 C'est quoi, c'est quoi la diversité ?
07:30 Eh ben, on va faire une blague de gauche,
07:32 un peu d'ultra gauche,
07:34 et un peu d'extrême gauche, voilà !
07:35 Quand vous dites qu'on n'est pas divers,
07:37 on est totalement divers, hein ?
07:39 Regardez, on accueille tout le monde, voilà.
07:41 C'est bien, c'est bien que les humoristes de France Inter,
07:43 ou Eric Ramzi, puis les autres,
07:45 répondent à la directrice de France Inter.
07:49 Toujours intéressant.
07:50 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
07:53 - Gilbert Collard, ça vous s'est retenu, évidemment,
07:55 à Gainsbourg, la Marseillaise selon Gainsbourg.
07:57 Et Gilbert Collard, que nous recevions à propos des manifestations,
08:01 se dit "Attention, attention, vous savez, l'apathie,
08:03 elle est là de temps en temps,
08:06 mais il peut y avoir des réactions,
08:08 et des réactions extrêmement violentes,
08:11 et personne ne peut souhaiter des réactions violentes."
08:13 Mais voyez, par exemple, vous vous rappelez,
08:15 on en a parlé longtemps,
08:17 Philippe, qui a été tabassé à mort,
08:21 les yeux crevés,
08:23 le visage absolument méconnaissable,
08:25 à Grande-Sainte,
08:27 un jeune homme de 15 ans, par trois personnes, voilà,
08:30 et on rappelait que le maire de la commune
08:33 appelait à ne pas céder à la psychose,
08:35 on n'avait qu'un sentiment d'insécurité, bon.
08:38 Et puis là, un adolescent,
08:40 j'ai 15 ans, hier, a été retrouvé nu dans la rue,
08:42 après avoir été agressé à Grande-Sainte, justement, d'un vil.
08:46 La victime, cet adolescent,
08:48 était un cousin de l'un des mineurs
08:50 suspecté d'avoir frappé à mort, Philippe,
08:52 un jeune homme de 22 ans, agressé dans la nuit,
08:54 dont on parlait, etc.
08:56 Enquête a été ouverte par le parquet de Dunkerque, etc.
08:59 Le maire renouvelle son appel au calme.
09:03 Mais attendez,
09:05 si vous continuez à laisser les agressions,
09:08 les tabassages, les assassinats ou les viols,
09:11 sans réponse juridique véritable et sans sanction,
09:14 sans sanction véritable,
09:16 vous ne croyez pas qu'un jour,
09:18 et que personne ne le souhaite,
09:20 il va y avoir des réactions,
09:22 chez les amis, la famille, les proches,
09:24 ou autres, des gens qui en auront marre
09:26 de se faire saigner comme des poulets ?
09:29 Vous ne croyez pas qu'il peut y avoir,
09:32 effectivement, que c'est un sentiment humain,
09:35 d'avoir pas seulement tendre la joue gauche,
09:38 faire une marche blanche,
09:40 faire des ballons,
09:42 et chanter "Imagine" de Lennon,
09:44 il y a peut-être des gens qui auront envie de réagir.
09:47 Et franchement, si vous ne voyez pas que plus
09:50 cette atmosphère va continuer,
09:52 plus il y aura ce qui se passe,
09:54 plus à un moment donné,
09:56 le couvercle de la marmite risque de sauter,
09:58 et personne ne le souhaite,
10:00 enfin, quand même,
10:01 soyez un tout petit peu connaisseurs de la nature humaine,
10:04 même si vous, vous êtes bien protégé,
10:06 bien couvert,
10:08 vous êtes bien dans la ouate,
10:10 oui, mais,
10:11 mais ceux qui ne sont pas dans la ouate,
10:13 à un moment donné, ils sont 90% des français,
10:16 ça risque de provoquer des problèmes.
10:19 Et franchement, si vous voulez les éviter,
10:21 agissez,
10:23 si encore ce mot veut dire quelque chose pour vous.
10:26 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
10:29 Vous savez, le conseil constitutionnel,
10:32 constitutionnel, c'est là en principe
10:35 un des contre-pouvoirs de la République,
10:37 extrêmement important,
10:39 donc, qui dit la loi,
10:41 et qui peut effectivement
10:43 contre-carrer telle ou telle intention du gouvernement,
10:47 de tous les gouvernements, quels qu'ils soient.
10:49 Et Laurent Fabius était invité,
10:52 il y a très très peu de temps, là,
10:55 à la radio, n'est-ce pas,
10:57 hier soir, voilà, c'était hier soir,
10:59 effectivement, sur LCI,
11:01 Laurent Fabius, président du conseil constitutionnel,
11:03 ancien premier ministre, comme vous le savez,
11:06 et on l'a interrogé sur
11:09 la possibilité d'un référendum sur l'immigration.
11:12 Et voici ce qu'il a répondu.
11:16 Quand vous regardez la constitution,
11:19 il y a différentes possibilités de référendum,
11:22 mais le référendum auquel il fait allusion,
11:24 c'est un référendum dit de l'article 11.
11:26 Qu'est-ce que dit cet article 11 ?
11:28 C'est que le président de la République,
11:30 sur proposition du gouvernement,
11:32 peut organiser un référendum,
11:34 sur quoi ? Sur la politique économique,
11:37 la réforme de la politique économique,
11:39 la réforme de la politique sociale,
11:41 ou la réforme de la politique environnementale.
11:43 Et la migration, on peut considérer que c'est quand même
11:45 au sujet économique, entre autres.
11:47 Non, ce n'est pas ce que considèrent les juristes,
11:49 la migration, c'est un problème en soi.
11:53 Donc ce serait impossible ?
11:55 La plupart des juristes considèrent
11:57 que ce n'est pas possible, dans le cadre de l'article 11.
12:00 Alors c'est très intéressant ce que dit Laurent Fabius,
12:03 personnalité, nom des moindres,
12:06 est-ce que l'immigration est un problème social,
12:09 ou économique ?
12:11 Non, non, non, non, non, ce n'est pas ce que dit l'article 11.
12:14 Effectivement, vous savez, ce sont les républicains
12:17 qui avaient, avec un nombre de signatures suffisant,
12:20 avaient demandé qu'on lance un référendum d'initiative partagée
12:24 sur l'immigration. Je rappelle que le dernier référendum,
12:26 en France, c'était en 2005, depuis, attention,
12:29 on est près à 20 ans.
12:31 Voilà, eh bien, voilà le président du Conseil constitutionnel
12:34 qui dit non, écoutez, pour la plupart des juristes,
12:36 ça n'applique pas à l'article 11,
12:38 donc, circulez, il n'y a rien à voir.
12:40 Pas question de faire un référendum sur l'immigration,
12:43 puisque on ne parle que de l'article 11,
12:46 que si ça concerne les domaines économiques et sociaux.
12:49 Vous n'allez pas me dire que l'immigration concerne
12:52 l'économique et le social, non, non.
12:54 L'immigration concerne l'artistique, le culturel,
12:57 la musique, peut-être la gastronomie, je ne sais pas,
13:01 voilà, mais l'économique et le social, de quoi vous parlez ?
13:04 Voilà ce que dit le président du Conseil constitutionnel,
13:09 supposé être un contre-pouvoir.
13:13 Je vous laisse juger.
13:15 On a marqué une courte pause sur Sud Radio,
13:17 on se retrouve après les infos de 13h,
13:19 où André Bercoff recevra pour le face-à-face,
13:22 Michel Auboin, à tout de suite sur Sud Radio.
13:24 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états,
13:28 midi 14h, André Bercoff.
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13:34 en vente exclusive sur aper-mod.com.

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