Accords bilatéraux entre l'Ukraine et la France: "C'est un signal politique qui est envoyé aux Russes", pour Aline Le Bail-Kremer (porte-parole du collectif "Stand with Ukraine")

  • il y a 7 mois
Volodymyr Zelensky va rencontrer Emmanuel Macron ce vendredi soir pour signer des accords de sécurité bilatéraux et demander une augmentation du soutien militaire pour l'Ukraine. Le président ukrainien s'est entretenu plus tôt dans la journée avec le chancelier allemand Olaf Scholz à Berlin

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00:00 Cet accord est important, est-ce qu'ils ont eu l'impression, les Ukrainiens, ces derniers temps, que l'aide avait un peu vacillé ?
00:06 C'est-à-dire qu'au bout de deux ans de guerre, est-ce que ça ne s'essouffle pas un petit peu ?
00:10 Ce n'est pas que ça vacille, c'est qu'il y a une grosse inquiétude sur le pôle américain de cette aide.
00:15 Pour revenir quand même pour préciser sur l'accord qui se dessine bilatéral avec la France,
00:20 il est surtout axé notamment sur deux points.
00:23 La défense antiarienne, dont l'Ukraine a énormément besoin en ce moment au regard des attaques massives
00:29 dont elle est victime depuis trop de temps maintenant.
00:36 Il reste ce point essentiel.
00:37 Il y a aussi la question de la formation.
00:38 La France apporte beaucoup de soutien à l'Ukraine en termes de formation de soldats et de militaires.
00:44 Ça serait au cœur de cet accord également.
00:47 Il est question évidemment d'armement et de souligner la dimension dans le temps.
00:51 Cet accord serait sur dix ans.
00:53 Ça donne aussi quelque chose d'immensément politique.
00:56 C'est pour ça que celui qui avait été signé avec les Britanniques avait été qualifié par Volodymyr Zelensky
01:00 de quelque chose d'historique.
01:01 C'est-à-dire que l'Allemagne, la France et les Anglais s'engagent sur un minimum de dix ans.
01:07 Ça a une résonance quand même dans la société ukrainienne.
01:11 C'est que très concrètement, on ne les lâche pas.
01:13 Il y a plein de choses à améliorer en ce moment en termes d'approvisionnement.
01:17 Évidemment, d'obus, de munitions dont le front a cruellement besoin en ce moment, ça ne va pas assez vite.
01:23 Il en faut beaucoup plus.
01:24 Mais ça donne quand même un signal aux politiques qui ont envoyé aux Russes en ce moment
01:28 qu'ils se rappellent à notre mémoire en s'imposant dans le Davos de la sécurité qui a lieu demain
01:33 avec la mort de Navalny, évidemment.

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