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Regardez Le Journal Inattendu du 17 février 2024 avec Nathalie Renoux.

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00:00 Vous êtes sur RTL
00:02 12h30, 13h30
00:12 Le journal inattendu de Jérémy Ferrari avec Nathalie Renou sur RTL
00:17 Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce journal inattendu. A mes côtés aujourd'hui un homme qui fait rire de tout
00:23 y compris de ses drames personnels sur lesquels il s'éponge dans son spectacle "Anesthésie Générale".
00:28 Bonjour Jérémy Ferrari. Mais bonjour. Vous vous apprêtez à clore une longue tournée commencée en 2020.
00:34 A l'approche de vos deux dernières dates les 9 et 10 mars prochains, dans quel état est-ce que vous êtes ?
00:40 Là tout de suite, là je reviens juste de tourner, j'étais à Forges-les-Eaux il y a encore quelques heures
00:44 donc là tout de suite je suis un peu fatigué mais ça va. Oh bah j'espère que vous aurez quand même de l'énergie.
00:48 Mais j'ai toujours de l'énergie. Ah ouf ! Vous m'avez avoué que vous aviez annulé vos vacances exprès pour me recevoir.
00:52 C'est vrai, je n'ai pas menti.
00:54 Dans un instant on va en parler évidemment de cette tournée qui s'achève mais aussi de vos projets parce que vous n'en manquez pas.
00:59 Mais d'abord les informations que je vous invite à commenter avec moi.
01:03 Et à la une de l'actualité aujourd'hui, la grève des contrôleurs qui perturbent les départs en vacances,
01:09 1 TGV sur 2 et 150 000 voyageurs privés de train. On fera le point aussi sur les conditions de circulation sur les routes
01:16 en ce premier chassé-croisé des vacances.
01:18 La famille d'Alexei Navalny,
01:21 officiellement informée de son décès, elle réclame le corps de l'opposant à Vladimir Poutine mort dans une colonie pénitentiaire de l'Arctique.
01:29 Plus d'une centaine de manifestants ont été arrêtés en Russie.
01:32 En France, des manifestations contre l'élevage intensif des poulets.
01:37 Et puis du sport la journée de Liguin qui a commencé par la victoire de Lyon sur Nice.
01:41 Et la météo c'est avec vous Claire Delorme. Bonjour.
01:44 Bonjour.
01:45 C'est un samedi plutôt clément qui nous attend.
01:47 Exactement, mais tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne là où les belles éclaircies vont pouvoir se développer.
01:52 Ça sera de la Nouvelle-Aquitaine vers la Normandie en passant par la région du centre-ouest.
01:56 Plein soleil également sur le quart sud-est donc y compris la Méditerranée et le Languedoc-Roussillon.
02:00 Donc partout ailleurs, surtout des Pyrénées centrales vers la Bourgogne-Franche-Ponte, remontant vers le Jura.
02:04 Là ça sera assez nuage avec quelques gouttes possibles que l'on pourra également retrouver vers le littoral de la Manche et les frontières du Bénélux.
02:10 Le tout sous la douceur 12 à 16 degrés en général du nord au sud pour cet après-midi.
02:15 Oui, presque printanier.
02:16 Très printanier dans le sud.
02:17 Merci beaucoup Claire.
02:18 Avant de développer les titres de l'actualité, commençons d'abord par ce témoignage.
02:27 Un bus de supporter niçois qui rentrait de Lyon après le match de Ligue 1 a été caillassé dans la nuit.
02:33 Le pare-brise a été traversé par une pierre, a priori lancée depuis un pont sur l'autoroute A46.
02:39 Un passager a été blessé. Solange, sa femme, était à ses côtés au moment de l'impact. Elle raconte.
02:45 Tout d'un coup, on a eu une déflagration. Donc ça nous a pris par surprise, on ne s'y attendait pas du tout.
02:51 Et on a eu du verre sur le visage, sur le corps, des bris de verre, des poussières de verre.
02:57 Je me suis retournée vers mon mari qui était à côté et je le vois un peu groggy, qui essaye de se redresser, qui se rinçale sur son siège, qui tombe.
03:03 Et là je me suis dit on s'est pris une balle. Une balle de fusil, de revolver, de je ne sais pas quoi, parce que c'était vraiment une déflagration.
03:09 Il a été groggy, je pense, il a eu peur. Il nous a expliqué avoir pris le caillou sur le torse.
03:17 Le choc, même s'il n'était pas violent, plus la déflagration, plus le verre et tout, il a peur.
03:23 Et le chauffeur nous a dit, lui par contre, qu'il a senti le caillou lui frôler les cheveux.
03:28 Si le chauffeur prenait le caillou sur le front, sur la tempe, sur n'importe où, il aurait pu avoir de graves blessés ou des morts.
03:34 Parce qu'il était en train de conduire à 100 à l'heure sur l'autoroute.
03:37 Ça aurait pu être terrible ?
03:39 Ça aurait pu être un drame.
03:41 Un drame évité de justesse, témoignage recueilli par Frédéric Perruche.
03:45 Le premier chassé croisé des vacances d'hiver, sous le signe de la galère.
03:49 Les contrôleurs SNCF sont en grève pour réclamer de meilleurs salaires.
03:53 Résultat, un TGV sur deux circule, 150 000 voyageurs n'ont pas pu prendre leur train.
03:58 Et la priorité a été donnée aux liaisons vers les Alpes, au détriment des destinations de l'Ouest par exemple.
04:04 En guerre Montparnasse à Paris, d'où partent les trains vers la côte Atlantique, on retrouve Margot Munoz.
04:09 Bonjour.
04:10 Bonjour.
04:11 Alors Margot, globalement, vous avez rencontré des voyageurs qui ont bien été prévenus du maintien ou non de leur train,
04:17 à l'exception d'une famille qui, elle, a vraiment manqué d'informations.
04:21 Oui, la colère se lit sur le visage de Marie.
04:24 La mère de famille n'a jamais reçu son SMS d'annulation.
04:27 Les billets de train dans ses mains ne valent plus rien.
04:30 Avec ses deux fils, elle était venue spécialement de Dijon.
04:32 On est partie à 5h du matin pour arriver à Paris, parce qu'il faut se présenter une heure avant le départ du train,
04:38 pour qu'on nous dise que le train est annulé.
04:40 Et je n'ai pas été prévenue ni par mail, ni par message, rien.
04:44 Ils sont un peu dédouanés, et Junior Company est fermé aujourd'hui.
04:48 Et on ne peut pas les contacter, à part par mail.
04:51 Alors dans le hall de la gare, Marie arrête chaque agent SNCF qu'elle croise, mais aucun ne lui apporte une solution.
04:57 Sachant qu'il y a un autre train qui part sur Hyundai, qui pourrait s'arrêter à proximité.
05:02 Bayonne, ou... Mais non, ils ne peuvent pas prendre la responsabilité de prendre en charge les enfants.
05:09 Ça peut être quoi la solution ?
05:10 Elle dit "aller en voiture", mais je travaille lundi.
05:13 Juste à côté d'elle, son fils, Wendy, sont 10 ans dans ses yeux. La déception.
05:18 C'est très dommage, parce qu'on voit que les vacances. Et moi, ça m'énerve un peu.
05:24 Marie et ses enfants viennent de quitter la gare, et ils feront Paris-Dax en voiture.
05:29 Merci Margot Minos, en direct de la gare Montparnasse à Paris.
05:32 Et si vous aussi, vous avez rencontré des difficultés, vous pouvez nous laisser vos témoignages sur l'application RTL.
05:39 Pas de difficultés, Jérémy Ferrari, pour rentrer de Forge-les-Eaux ?
05:42 Non, parce que moi j'étais en van. On évite souvent le train, parce que comme il y a beaucoup de grèves,
05:47 et que je ne peux pas louper les spectacles, malheureusement ça nous fait prendre un peu trop le van.
05:52 J'ai un van confortable, mais on préfère prendre un peu plus le train.
05:55 Il y a un peu trop de grèves pour nous, c'est trop risqué.
05:58 La route, justement, sur les routes, en ce samedi, vous êtes nombreux, journée rouge en Auvergne-Rhône-Alpes.
06:05 Bonjour Nérymine Leclech.
06:06 Bonjour.
06:07 Alors, quel est l'état de la circulation à la mi-journée ?
06:09 C'est un peu plus calme que prévu, près de 230 km de bouchons en France ce midi.
06:14 En fait, c'est très localisé, surtout aux abords des stations de ski en Auvergne-Rhône-Alpes.
06:19 Comme vous l'avez dit, une région classée "rouge" par Bison Futé.
06:22 Vous risquez de devoir freiner sur l'autoroute A43 entre Lyon et Maudan,
06:26 et l'autoroute A40 entre Lyon et Admas.
06:29 Si vous roulez dans le sud de la France, attention, vous pourriez croiser sur votre chemin des barrages filtrants,
06:34 conséquence de la mobilisation des infirmiers libéraux cet après-midi.
06:38 Ça concerne notamment les péages de Toulouse et de Nîmes.
06:41 Le pic de circulation est prévu à 16h, avec des ralentissements qui vont débuter en Ile-de-France,
06:46 notamment sur l'autoroute A6.
06:48 - Si vous changez les os, ça roule très très bien, il n'y a aucun problème.
06:51 - Voilà, c'est le point route de Jérémie Ferrari.
06:55 - Mais il fait beau, si vous voulez de la météo, je vous enverrai !
06:57 - Mais oui, allez, vous faites la totale.
06:58 Merci Hermine, en tout cas, et bon courage aux automobilistes !
07:01 Si jamais vous galérez, sachez que nous sommes là pour vous accompagner.
07:05 Un homme a été tué à Paris par des policiers la nuit dernière.
07:08 Il était muni d'une lame de boucher qu'il n'a pas voulu lâcher malgré leurs demandes.
07:12 Selon les premiers éléments de l'enquête, l'individu s'est précipité sur les quatre agents,
07:16 qui ont alors fait feu à une vingtaine de reprises.
07:19 La victime était née au Soudan et inconnue des services de police.
07:23 En Russie, plus d'une centaine de personnes ont été arrêtées lors de rassemblements en mémoire
07:28 à l'opposant Alexei Navalny, principalement à Saint-Pétersbourg,
07:32 mais également à Moscou, ce matin encore.
07:35 Toutes les manifestations d'hommage ont été interdites par les autorités.
07:39 Rappelons qu'en Russie, toute critique publique du pouvoir est passible de prison.
07:43 Alexei Navalny, principal opposant à Vladimir Poutine,
07:47 est mort dans une colonie reculée en Arctique, où il se trouvait depuis trois ans.
07:51 Sa mère en a été officiellement informée, et ses proches demandent à ce que sa dépouille
07:56 leur soit remise immédiatement.
07:58 On ne connaît pas encore les causes exactes de son décès.
08:01 En tout cas, à un mois de la présidentielle, c'est la principale voix discordante qui disparaît en Russie.
08:06 Écoutez Alexei Venediktov, lui aussi est un dissident.
08:10 Il connaissait bien Alexei Navalny.
08:13 Même si la mort était naturelle, il faut comprendre que c'est le meurtre politique.
08:18 Ce sont les tortures, et quand vous êtes en prison, c'est l'État qui est responsable de votre santé et de votre vie.
08:25 Après qu'il est venu et qu'il a été arrêté, j'ai demandé à Vladimir Poutine quel danger représente M. Navalny pour lui.
08:32 Il a dit "Vous ne comprenez pas, il veut que la jeunesse sorte dans la rue, il est agitateur.
08:37 Moscou sera comme Paris avec les gilets jaunes".
08:41 Les Occidentaux demandent des comptes à la Russie qui reste pour l'instant silencieuse sur ce décès.
08:47 Cette semaine d'ailleurs, Le Point fait sa une sur les usines à mensonges dans les coulisses de la désinformation en Russie justement,
08:54 mais aussi en Chine ou encore en Turquie.
08:57 Et pendant ce temps, Vladimir Zelensky est en tournée européenne pour chercher du soutien auprès de ses alliés.
09:03 Il participe aujourd'hui à la conférence sur la sécurité de Munich en Allemagne.
09:07 Il doit rencontrer la vice-présidente américaine Kamala Harris alors qu'une aide de 60 milliards de dollars est actuellement bloquée par les Républicains.
09:15 Hier, l'Allemagne et la France ont signé des accords de sécurité avec l'Ukraine et ont engagé une dizaine de milliards d'euros de soutien militaire promis pour 2024.
09:24 Et puis sur le terrain, l'armée ukrainienne a dû se retirer de la ville d'Adkivivka prise d'assaut par les Russes.
09:33 C'est situé dans l'est du pays.
09:36 Dans un instant, retour en France avec les opérations des défenseurs de la cause animale contre l'élevage intensif des poulets.
09:43 Restez avec nous pour la suite du journal.
09:45 Le journal inattendu.
09:47 Jérémy Ferrari.
09:49 Nathalie Velo.
09:50 Le journal inattendu sur RTL.
09:53 Avec Jérémy Ferrari et Nathalie Renaud.
09:56 Cette semaine, l'animateur Nagui et des militants, elles de 114, ont mené une opération choc place du Trocadéro à Paris.
10:03 Ils ont exposé des cadavres de poulets le Gaulois pour dénoncer les conditions d'élevage intensifs de ces animaux.
10:09 Aujourd'hui, de multiples rassemblements prennent le relais devant les supermarchés, notamment, afin de sensibiliser les consommateurs.
10:17 Valentin Larchier est au carrefour Purpan de Toulouse où les militants de la cause animale font entendre leur voix.
10:24 Elliot, jeune militant de l'association L214, colle à toute vitesse des autocollants sur des barquettes de poulets.
10:30 Des étiquettes qui ressemblent à celles de la marque Le Gaulois, sauf qu'on y voit un animal mort et ce texte.
10:35 Poulet manipulé génétiquement et croissance anormalement rapide. 44 jours de souffrance.
10:39 Parce que les poulets sont tués au bout de 44 jours. Ils peuvent même mourir avant.
10:43 Ils vivent dans une feuille A4 environ en termes d'espace.
10:46 Ils baignent dans leurs excréments. Des pratiques horribles, inimaginables.
10:50 On vise à alerter le consommateur pour qu'il ait conscience de ce qu'ils achètent.
10:53 Myriam et Armand, qui font leur course dans le rayon, soutiennent cette action.
10:56 Je n'achète pas ces produits-là dans la mesure où les animaux sont maltraités.
11:00 Je mange de la viande, mais je veux qu'ils soient élevés dans des bonnes conditions.
11:03 Si ça peut faire changer d'avis quelques personnes qui vont s'orienter vers d'autres produits, c'est bien.
11:08 Si on avait tous les moyens d'acheter des produits de meilleure qualité, on pourrait le faire aussi.
11:11 Le gouvernement a quand même du mal à imaginer que cette action ait un impact sur les consommateurs
11:15 qui se tournent vers ces produits car ils sont peu chers.
11:17 L214 veut pousser les marques qui ne l'ont pas encore fait à rejoindre l'European Chicken Commitment.
11:22 Il garantit des conditions d'élevage et d'abattage correctes pour les poulets.
11:26 C'était Valentin Larchier à Toulouse.
11:28 L'alimentation de qualité, la crise agricole, tout ça, ça pourrait faire partie d'un prochain spectacle
11:33 puisque vous vous attachez beaucoup à l'actualité.
11:35 Ça a failli même faire partie de celui-ci en réalité.
11:38 J'ai un dossier sur la mauvaise alimentation, parce que ça fait partie de la santé.
11:41 Quand les gens se demandent pourquoi il y a autant de cancers, on sait que c'est très lié à la mauvaise alimentation
11:46 et aux produits qu'on sert aux gens.
11:47 Les gens ne peuvent même plus avoir confiance de ce qu'on peut leur vendre dans les supermarchés,
11:51 surtout quand c'est très peu cher, comme on vient de l'entendre.
11:54 J'ai tout un dossier là-dessus.
11:57 Comme le prochain spectacle sera sur l'écologie, et que j'ai commencé à travailler,
12:01 je me suis rapproché d'Hugo Clément, avec qui on s'entend très bien.
12:04 On a très vite sympathisé, on a les mêmes colères et les mêmes envies.
12:08 Je pense que la maltraitance des animaux en élevage va faire certainement partie
12:15 des prochains sujets que je vais traiter dans le spectacle.
12:18 - C'était au cœur de l'actualité.
12:20 Autre mobilisation du jour, celle des infirmiers libéraux,
12:22 qui sont dans la rue pour réclamer des revalorisations des tarifs de leurs actes.
12:28 Ça aussi, ça aurait pu être dans votre dernier spectacle.
12:31 - Oui, mais il fait déjà 3 heures le spectacle.
12:33 - Je peux bien rajouter, mais on va pas s'en sortir.
12:36 - Allez, le football, la 22ème journée de Ligue 1.
12:39 Hier soir, Lyon s'est imposé 1 à 0 face au deuxième du classement Nice.
12:43 Les Lyonnais sortent de la crise, ils remontent à la 11ème place.
12:46 À suivre aujourd'hui, Lille-Le Havre à 17h et Nantes, PSG à 21h.
12:51 Tous les regards seront tournés vers Kylian Mbappé,
12:54 qui a officiellement annoncé son départ de Paris la saison prochaine.
12:57 Vous aussi vous allez regarder Jérémy Ferrandez ?
12:59 - Absolument pas ! Je n'aime pas le foot, je ne le regarde pas.
13:02 Ça exaspère mes amis, je ne comprends rien, je ne sais pas qui sont les gens.
13:06 - Donc pas de foot pour vous, mais pour nos auditeurs !
13:10 Jérémy Ferrari, c'est maintenant l'heure de votre portrait.
13:20 Si des auditeurs ne vous connaissaient pas et que je devais vous présenter,
13:23 je leur parlerais d'abord du gamin de Charleville-Mézières.
13:27 Pas d'Arthur Rimbaud, qui lui avait choisi la poésie,
13:30 mais de vous, qui optez pour le théâtre et l'humour,
13:33 hérité de votre mère, dont vous avez d'ailleurs pris le nom.
13:36 Vous vous lancez dans votre ville d'abord, puis au Cours Florent à Paris.
13:39 Vous montez un spectacle "Moi, méchant ?", point d'interrogation.
13:43 On vous posera la question. Ce spectacle, vous le jouez pendant deux ans,
13:46 puis le grand public vous découvre à la télévision.
13:49 - Parce que dans les frigos non plus, elle ne passe pas, votre mère !
13:52 Alors en attendant, on l'a stockée dans la chambre froide de la boucherie de M. Martineau.
13:56 Mais il ne va pas la garder éternellement !
13:58 Et sur son téléphone, il est furieux, M. Martineau !
14:00 Mais parce que, en plus, sa boucherie, c'est une boucherie orientale !
14:04 Alors, oui, enfin, je suis désolé, mais renseignez-vous !
14:07 Mais je ne pense pas que les musulmans considèrent que votre mère soit d'Anal, Madame !
14:10 - L'émission "On ne demande qu'à en rire" de Laurent Ruquet vous apporte la notoriété.
14:15 Alléluia bordel, votre spectacle sur la religion
14:18 n'attirait que quelques dizaines de spectateurs avant la télé,
14:21 et après, vous faites sale comble !
14:23 2016, nouveau one-man show, vent deux pièces à Beyrouth sur le terrorisme.
14:28 - Moctar ! Moctar, attends, attends ! Attends ! Moctar, hop, hop, hop !
14:31 T'avais pas un attentat suicide ce matin ?
14:34 Si ?
14:36 Ça s'est bien passé !
14:38 Toujours la même veine, une observation fine et sans complaisance de l'actualité.
14:43 2020, c'est anesthésie générale sur la santé,
14:46 juste avant la pandémie, c'est ce qui s'appelle avoir du nez.
14:50 - Alors les scientifiques, en ce qui concerne la théorie de la mémoire de l'eau,
14:53 ils ont dit "Pardon ?"
14:55 "Mais vous auriez des preuves à nous apporter ?"
14:58 Alors les homéopathes ont dit "Ah ouais, ouais, on a plein de preuves à vous apporter,
15:01 mais on vous les apportera plus tard, parce que là on est dans la forêt,
15:04 on essaie de faire entrer un spéculum dans le cul d'un hérisson !"
15:07 Sur scène, vous êtes une boule d'énergie et de cynisme.
15:11 Les spectateurs qui aiment être caressés dans le sens du poil, très peu pour vous,
15:14 vous n'hésitez pas à les bousculer, et ils viennent pour ça, ça fait partie du contrat.
15:18 Cette fois-ci, vous les avez aussi émus, en vous livrant sans phare sur vos démons,
15:22 comme un funambule marchant sur le fil de votre histoire,
15:25 risquant de tomber dans le mièvre ou dans le glauque,
15:28 sans jamais le faire, tout en gardant l'équilibre.
15:30 Et à en croire ces deux accords-arénas qui font le plein les 9 et 10 mars
15:34 en guise de point final à votre tournée,
15:36 vos fans vous trouvent peut-être méchants, mais ils vous aiment.
15:46 - Est-ce que j'ai oublié des choses, Jérémy Ferreri ?
15:48 - Non, c'était très beau. C'était très beau et très gentil.
15:51 - Ouais, je suis gentille parce que c'est l'accueil.
15:53 - Tout ça ponctuait des musiques que j'aime, en le fond, les gens ne savent pas.
15:55 - C'est un peu fait exprès, oui, évidemment.
15:58 Ce que je n'ai pas dit, c'est que vous vous appelez Jérémy Larzillière, en réalité.
16:02 Pourquoi est-ce que vous avez opté pour Ferreri, le patronyme de votre maman ?
16:06 - Parce que je trouvais que Larzillière, c'était pas très joli,
16:09 que c'était compliqué à écrire, et j'avais le nom de ma mère à disposition.
16:12 Et c'est même mon père qui m'a conseillé de prendre le nom de ma mère.
16:15 Il m'a dit "tu devrais prendre le nom de ta mère, c'est quand même plus chouette, Jérémy Ferreri, ça sonne quand même mieux".
16:18 - Ça claque !
16:19 - Et puis c'est quand même mon vrai nom. C'est pas un nom que j'ai inventé, ça reste le nom de ma maman.
16:23 - En même temps, je me disais Jérémy Larzillière de Charleville-Mézières, il y avait quelque chose.
16:26 - Oui, mais bon, ça fait très très long, ça fait beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de syllabes.
16:30 - Alors dans un instant, on va parler de la fin de votre longue tournée avec Anesthésie Générale,
16:34 un spectacle dans lequel vous passez au scalpel notre système de santé.
16:39 Vous terminerez d'ailleurs le 10 mars, non seulement sur scène, mais aussi dans les cinémas de France,
16:44 puisque le spectacle sera retransmis aussi au cinéma.
16:47 - Oui, alors ça, c'est pas mon idée pour une fois, c'est reposant d'avoir une idée qui n'est pas la sienne,
16:53 de ne pas l'avoir à la portée.
16:54 Oui, oui, alors en fait, il y a Pathé, alors c'est pas diffusé que dans les cinémas Pathé,
16:58 mais Pathé m'a approché pour me proposer effectivement de diffuser cette dernière à Bercy.
17:02 Au début, on avait 150 salles de cinéma, puis après 200, puis 300, puis maintenant on est à plus de 300.
17:07 Donc c'est incroyable.
17:09 - Vous savez combien ça va faire de spectateurs finalement ?
17:12 - Bah écoutez, c'est pas mal, parce que là je crois qu'au dernier point avec eux,
17:16 ils nous disaient qu'on allait facilement dépasser les 50 000 billets.
17:19 Donc c'est génial, parce qu'en plus moi j'avais un peu peur,
17:22 parce que comme on a déjà fait plus de 300 000 spectateurs en salle,
17:24 je me suis dit, est-ce qu'il va y avoir encore beaucoup de gens qui vont avoir envie de venir voir le direct ?
17:29 Et puis écoutez, les pointages sont vraiment excellents, donc ça continue.
17:33 Donc on sait pas à combien on va terminer, mais on sait déjà qu'on va dépasser les 50 000.
17:36 - Voilà, grosse pression pour la date du 10 mars.
17:39 Restez avec nous, c'est le journal inattendu de Jérémy Ferrari.
17:43 - Je dis, hey, hey, hey...
17:49 12h30, 13h30, le journal inattendu sur RTL.
17:53 Le journal inattendu de Jérémy Ferrari, avec Nathalie Renou sur RTL.
18:00 - Thunder Truck, ACDC, pourquoi est-ce qu'on vous propose cette musique-là Jérémy Ferrari ?
18:10 - Juste avant de monter sur scène. J'écoute ça à fond dans la loge.
18:13 Ah, là j'ai envie d'aller sur scène.
18:15 - Allez-y, faites-nous un sketch, n'hésitez pas.
18:18 - J'écoute toujours ça avant de monter. J'ai tout un petit protocole avant de monter sur scène.
18:23 - Ah oui, vous êtes du genre un peu...
18:25 - Ouais, j'ai ma petite routine. C'est pas grand-chose, c'est des musiques bien précises,
18:28 c'est tout un truc, c'est un ordre à respecter.
18:30 Et mon équipe technique, elle sait que quand elle entend ça dans la loge,
18:33 elle peut rentrer pour m'équiper, mettre le micro et tout ça.
18:35 - Et si jamais il y a un couac, et si ça se passe pas exactement comme prévu, vous êtes pas bien ?
18:38 - Ah oui, non, il faut pas. J'ai vraiment un protocole, il faut absolument...
18:42 Mon protocole il est quand même pas très chiant.
18:44 Je veux juste prendre une douche et écouter ça.
18:46 C'est pas incroyable ! Je peux vous citer des caprices de stars,
18:49 vous allez voir que je suis pas compliqué.
18:51 - D'accord, d'accord. Donc on est dans du raisonnable.
18:53 Alors, anesthésie générale, vous l'avez écrit avant la pandémie,
18:57 c'est un spectacle sur la santé, et puis, paf, il y a eu le Covid.
19:01 C'est quand même un incroyable concours de circonstance,
19:03 ou est-ce que vous avez du nez et une intuition incroyable ?
19:05 - J'ai déjà vécu ça avec Vende-Pièces à Beyrouth.
19:07 Vende-Pièces à Beyrouth, je l'ai écrit, ma première était deux mois après les attaques du Bataclan,
19:12 alors que c'était un spectacle sur le terrorisme.
19:14 Donc c'est malheureusement un peu à chaque fois la même chose.
19:16 Même sur mon premier spectacle, on en parle moins,
19:18 parce que c'est moins probant, mais en réalité,
19:21 quand j'ai écrit "Hallelujah Bordel", ça a commencé à marcher,
19:23 on est tombé en plein dans les débats sur le Burkini,
19:26 il y avait l'affaire Dieu Donné, la Burka, la place des religions en France,
19:30 enfin bon, c'était déjà le grand, grand débat national à ce moment-là.
19:34 Donc je suis habitué, à chaque fois que je vais sur un sujet,
19:36 à chaque fois, il y a plus ou moins un drame qui suit,
19:39 en ce sens que le prochain est sur l'écologie.
19:41 - Est-ce que vous êtes chanois ou est-ce qu'au contraire vous avez une intuition d'en faire ?
19:46 Bon ça c'est toute... Non, je pense que c'est de l'intuition.
19:48 Comment est-ce que vous procédez pour l'écriture de vos spectacles ?
19:52 Parce que c'est très informé, donc vous faites un vrai travail d'enquête avant ?
19:56 - Oui, en fait, moi je pars du principe qu'être drôle,
19:59 normalement c'est ce que je dois faire le plus facilement,
20:01 puisque c'est mon métier, je suis humoriste.
20:02 Donc logiquement, être drôle, ça doit être le truc le plus instinctif.
20:05 Ce qui l'est moins, c'est effectivement faire ce travail-là, de recherche.
20:08 Moi je pars du principe que mon cerveau, c'est comme une machine à mouliner,
20:12 et qu'il faut que je lui donne de la matière,
20:14 et que plus je lui en donne, et plus ce qui va ressortir sera de qualité.
20:17 Donc ce que je fais, c'est que je travaille entre un an et demi et deux ans mes sujets.
20:21 Donc ça commence par une espèce de défrichage,
20:25 donc je pars d'un truc très très instinctif,
20:27 par exemple sur la santé, je me suis dit "ok, pour moi, c'est quoi la santé ?"
20:30 Donc je prends des grands thèmes, comme ça, qui me sortent de la tête.
20:32 Je commence à les étudier, je les survole,
20:34 et au fur et à mesure, je fonctionne en entonnoir.
20:36 Plus les sujets me semblent importants, plus je les réduis, plus je les dissèque.
20:39 Ensuite je fais des rencontres,
20:41 donc ça va aller d'un mec qui a bossé pour le Vidal,
20:43 à un médecin généraliste,
20:45 à de l'immersion, bien sûr.
20:47 Pour ce spectacle, je suis allé aux urgences, aux urgences psychiatriques, aux urgences classiques,
20:50 je suis allé parler avec des infirmières,
20:52 j'ai rencontré des syndicats, etc.
20:54 Et tout ça, au fur et à mesure, ça me donne une espèce de trame de pensée.
20:58 Et puis évidemment, au fur et à mesure de mes recherches,
21:01 je trouve aussi plein de vannes, parce qu'il y a des trucs drôles qui viennent.
21:04 Quand vous commencez à travailler sur l'homéopathie,
21:06 vous vous riez du début à la fin.
21:08 Que ce soit la fabrication, que ce soit la communication,
21:10 que ce soit les ingrédients, vous êtes tout le temps mort de rire.
21:12 Donc, si vous voulez, là, les sketchs s'écrivent vite.
21:15 Après, par exemple, j'ai voulu traiter de la sécurité sociale,
21:18 parce que je voulais expliquer aux gens
21:20 comment on se retrouve à cet état-là de notre système de santé.
21:25 Et par le biais de la sécurité sociale, c'est très intéressant,
21:27 parce que ça nous explique beaucoup de choses.
21:29 Donc, il fallait qu'il y ait un côté informatique,
21:31 mais il fallait que ce soit drôle.
21:32 Si vous mettez, par exemple, l'état financier de la sécurité sociale
21:35 en parallèle de l'état financier de Jacques Servier, par exemple,
21:38 ça devient très drôle.
21:40 Parce qu'on sait que les labos sont devenus milliardaires
21:42 grâce à la sécurité sociale.
21:44 Donc, en fait, il faut toujours essayer de trouver un axe ou un angle
21:47 qui va faire qu'on peut mettre de l'information, mais surtout être drôle.
21:49 - Donc, c'est un sacré boulot pour ceux qui nous écoutent.
21:52 Faire rire, ce n'est pas que instinctif, c'est aussi du travail.
21:56 Au final, dans ce spectacle...
21:57 - Ça dépend qui !
21:59 - Ah ben là, donnez-nous des noms, Jérémy Ferrari !
22:03 - Vous les connaissez, ils sont chez vous !
22:05 - Oh, bah mince alors !
22:06 - Une petite balle gratos à mes copains d'RTL !
22:09 - Dans ce spectacle, il n'y a pas que de l'information.
22:12 Vous vous livrez aussi, assez personnellement, sur vos démons,
22:16 je le disais, alcoolisme, dépression, tentative de suicide.
22:19 Pourquoi être allé aussi loin dans l'intime ?
22:22 - En réalité, je n'ai pas l'impression que je vais loin dans l'intime.
22:26 Je sais que c'est l'impression que ça donne,
22:28 parce que je vais parler de l'alcoolisme ou des maladies psychiatriques,
22:30 mais on considère que c'est de l'intime et on a tort.
22:32 En réalité, ce n'est pas de l'intime.
22:34 C'est justement ça qui fait que les gens ont honte d'en parler,
22:36 parce qu'ils ont l'impression qu'ils livrent un truc incroyable.
22:38 Si vous avez du diabète, vous n'allez pas en avoir honte.
22:41 C'est la même chose pour moi.
22:43 Et je pense que, pour moi, l'intime, c'est vous parler de trucs vraiment très personnels,
22:48 des trucs que j'ai vécu dans mon enfance, ça je ne le fais pas.
22:50 Ce que moi, je raconte, c'est mes troubles, mon addiction, mon alcoolisme.
22:54 Pour moi, ce n'est pas de l'intime.
22:56 Et justement, pourquoi j'ai décidé d'aller là-dedans ?
22:59 Vous savez, je n'ai pas écrit le spectacle sur la santé parce que j'ai eu ces problèmes de santé,
23:02 parce que quand j'ai écrit "Vente de pièces à Beyrouth", j'hésitais entre la géopolitique et la santé.
23:05 Et à ce moment-là, j'étais encore dans mes troubles,
23:07 j'étais encore dans l'alcoolisme, donc ça ne me serait pas venu à l'idée d'en parler.
23:10 En réalité, la santé, pour moi, c'est un sujet qu'il fallait absolument en parler,
23:17 parce que c'est un sujet qui intéresse les Français de plus en plus.
23:21 Les gens s'intéressent de plus en plus à savoir ce qu'ils mangent,
23:23 ce qui se passe sur leur santé, le sport,
23:26 il y a toute une démocratisation de l'intérêt de la santé des gens.
23:30 - Prendre votre propre exemple, c'était leur dire "dédramatisons et parlons de ces phénomènes-là".
23:38 - C'était surtout un sujet comme un autre.
23:40 En réalité, la santé, je parle, ça va aller de la sécurité sociale à l'homéopathie,
23:45 et j'avais un sujet qui était tout près, c'était le mien.
23:48 La psychiatrie, c'est un sujet important.
23:50 L'addiction, c'est un sujet important.
23:52 Donc, j'avais un témoignage qui était tout près, c'était le mien.
23:55 Et je savais aussi qu'en en parlant, ça allait aider plein de gens,
23:57 parce que moi, je m'en suis sorti sans traitement, pratiquement uniquement en dialoguant,
24:01 en m'ouvrant, en allant en réunion d'alcooliques anonymes, en parlant avec des psychiatres,
24:05 en assumant auprès de tout le monde qui j'étais, ce que j'étais aussi,
24:09 et je savais que ça allait aider énormément.
24:11 - Est-ce que vous avez eu des témoignages après ce spectacle,
24:14 de gens qui vous disent "ça nous a aidés, ça nous a libérés" ?
24:17 - J'en ai des centaines par semaine.
24:19 Je savais que ça allait faire ça, mais je n'avais pas conscience à quel point.
24:23 Des centaines par semaine.
24:25 - Aujourd'hui encore ?
24:26 - Mais bien sûr.
24:27 Là hier, j'ai joué à Forge les eaux, je sors du théâtre,
24:30 je pense que j'ai eu au moins 10 ou 15 messages,
24:33 juste de gens dans la salle qui me disaient "merci, parce que mon oncle est alcoolique",
24:37 "merci, parce que je suis en dépression", "merci, parce que ma fille est ADHD",
24:40 en fait, même si je vous pose la question à vous, je suis absolument convaincu
24:44 que si je vous dis "est-ce que quelqu'un de votre entourage ou vous-même"
24:47 - je veux même pas me répondre évidemment -
24:49 "est-ce que vous êtes touché par la dépression ou l'addiction ou un trouble psychiatrique"
24:53 je suis sûr que vous allez me répondre "oui, tout le monde".
24:55 Donc évidemment que ça touche absolument tout le monde, directement ou indirectement,
24:58 mais c'est un des sujets les plus prégnants dans le quotidien des gens.
25:02 - Alors, vous nous parliez de l'homéopathie tout à l'heure,
25:05 on a un extrait de votre spectacle sur l'homéopathie,
25:09 on va voir si ça vous fait rire.
25:11 - Donc la théorie de la mémoire de l'eau suppose
25:15 qu'en fait, nous tous aurions vachement sous-estimé l'eau
25:20 qui serait en fait en mesure de garder en mémoire
25:25 dont on pense à mémoire d'eau
25:29 l'électromagnétisme de la molécule de départ.
25:34 - Ce que j'aime bien c'est que je vous vois lire sur les lèvres...
25:38 - C'est parce qu'en fait j'ai corrigé un peu le texte et ça m'énerve de l'entendre jouer comme ça.
25:42 J'ai envie de le corriger.
25:44 J'ai un petit peu amélioré cette partie.
25:46 - Vous vous faites rire quand vous vous écoutez ?
25:49 - Bah quand même des fois.
25:51 Heureusement si je me fais pas rire.
25:53 J'adore les humoristes fausses pomodestes qui disent
25:56 "Oh je ne me fais pas rire"
25:57 Bah putain si tu te fais pas rire toi-même !
25:58 Heureusement, moi quand j'écris mes sketches je rigole quand même.
26:01 Si ça me fait pas rire moi, je peux pas faire rire les autres avec bien sûr.
26:04 Pas tout hein, il y a des anciens sketches que je regarde
26:06 des fois je me dis c'est un peu nul.
26:08 - Allez, on va devoir faire une petite pause
26:10 et on va partir sur cette musique-là
26:12 et c'est vous qui l'avez choisie.
26:14 Le Grand Bleu, film culte de Luc Besson, une musique d'Eric Serra.
26:21 Je vous cite "parce que c'est un film qui est aux deux extrémités
26:24 de la mort et de la vie".
26:26 - Complètement. Je continue de penser ça.
26:28 Et je trouve que quand on est dans l'extrême de quelque chose
26:32 c'est ça qu'on ressent.
26:33 Je pense que ce qu'on appelle la transe
26:35 je pense vraiment que c'est ça.
26:36 C'est qu'on a l'impression qu'on est tellement vivant
26:38 qu'on est en train de faire demi-tour
26:40 comme si on était en train de clore la boucle.
26:43 Et moi c'est ce que je ressens sur scène.
26:45 - Vertigineux.
26:46 - Ouais, mais c'est ça qui est magnifique.
26:48 Je pense vraiment que c'est ça.
26:50 Comme je pense vraiment que tout est équilibre dans la vie
26:52 je pense que la mort et la vie c'est une boucle
26:54 et quand vous êtes trop vivant, vous frôlez la mort.
26:57 - C'est philosophique, c'est sur RTL.
27:00 Nous poursuivons le journal inattendu de Jérémy Ferrari
27:03 juste après les titres de 13h.
27:05 ♪ ♪ ♪
27:17 Le journal inattendu de Jérémy Ferrari
27:20 avec Nathalie Renaud sur RTL.
27:22 ♪ ♪ ♪
27:23 RTL.
27:25 RTL, il est 13h01.
27:27 ♪ ♪ ♪
27:31 Le journal inattendu de Jérémy Ferrari
27:34 13h, les titres de l'actualité.
27:36 Nathalie Renaud.
27:37 - La grève des contrôleurs SNCF se poursuit.
27:39 Seulement un TGV sur deux en circulation.
27:42 Au total, 150 000 voyageurs seront affectés
27:44 durant le week-end.
27:46 Des dizaines de personnes ont été arrêtées à Moscou
27:49 et dans plusieurs villes de Russie
27:50 lors de rassemblements en mémoire à l'opposant Alexei Navalny
27:54 dont la mort a été annoncée hier.
27:56 Sa famille demande à ce que la dépouille
27:58 lui soit remise immédiatement.
28:00 Mais à l'instant, l'équipe du dissident indique
28:03 que le corps d'Alexei Navalny n'est pas à la morgue
28:06 indiqué par les autorités russes.
28:08 Un bus de supporter niçois caillassé la nuit dernière
28:11 près de Lyon.
28:12 Il a eu le pare-brise traversé par une pierre.
28:14 Sur l'autoroute A46, un passager a été légèrement blessé.
28:18 Et puis en football, la suite de la 22e journée de Ligue 1.
28:21 Hier soir, les Lyonnais ont battu Nice 1 à 0.
28:24 Deux rencontres à suivre aujourd'hui.
28:26 À 17h, Lille-le-Havre et à 21h, Nantes
28:29 qui reçoit le Paris-Saint-Germain.
28:31 La météo, c'est de la tradition dans le journal Inattendu.
28:35 C'est notre invité qui nous la donne.
28:37 Donc c'est à vous, Jean-Luc Ferrari.
28:39 On y va ?
28:40 Allez !
28:41 Place à la calmie cet après-midi avec de belles éclaircies
28:43 qui vont se développer du Pays Basque à la Normandie
28:45 en passant par la Bourgogne et les régions du centre-ouest.
28:47 L'après-midi sera également très agréable
28:49 sur le quart sud-est avec un soleil généreux.
28:51 À noter la tramontagne qui va se renforcer
28:53 jusqu'à 70 km/h dans son domaine.
28:55 Partout ailleurs, la grisaille restera de mise
28:57 avec quelques gouttes possibles.
28:58 Et Charlesville-Mézières, la ville où je suis né,
29:00 ne s'en prendra pas à la règle.
29:01 Côté température, ça restera encore très doux
29:03 pour un mois de février.
29:04 Comptez 13° à Lille, 15° à Paris, Nantes et Cognac.
29:06 Ça pourra grimper jusqu'à 20° près de la Méditerranée,
29:09 comme à Montpellier par exemple.
29:10 Par contre, je ne finirai pas ça par "enjoy"
29:12 comme l'a suggéré Claire Delorme.
29:14 Ce qui est fou, c'est qu'à chaque fois,
29:16 nos invités prennent une voix extrêmement douce
29:18 pour nous donner la météo.
29:19 Qu'est-ce que vous voulez que je vous fasse en vous insultant ?
29:21 On aurait pu avec vous, Jérémie Ferrari.
29:24 Ça aurait été possible.
29:27 Plus personne n'écoute, tout le monde s'exprime.
29:29 Personne ne change d'avis que des débats stériles.
29:31 Tout le monde s'excite parce que tout le monde s'excite.
29:33 Que des opinions tranchées, rien n'est jamais précis.
29:35 On écoute l'odeur de l'essence d'Orelsan
29:37 que vous avez choisie, parce que,
29:39 dites-vous, c'est le reflet de l'époque.
29:41 Alors je cite quelques punchlines
29:43 de cette chanson d'Orelsan.
29:45 "Écoute, la haine les fait basculer dans les extrêmes.
29:49 Qu'est-ce qui nous gouverne ?
29:50 La peur et l'anxiété.
29:52 L'intelligence fait moins vendre que la polémique.
29:55 Plus personne n'écoute, tout le monde s'exprime."
29:57 Vous retiendriez quoi de tout ça ?
29:59 Tout ça. Vraiment, je retiens tout ça.
30:02 Moi, j'aime beaucoup Orelsan de base,
30:04 parce que j'aime beaucoup le rap
30:06 et j'aime beaucoup les textes, surtout.
30:08 Donc j'aime pas tout le rap, du coup.
30:10 Mais quand j'ai entendu cette chanson,
30:12 j'ai dit qu'il a vraiment fait très très très très très fort.
30:14 Parce que, moi déjà, j'ai du mal en 3 heures de spectacle
30:18 à résumer parfois tout ce que je pense.
30:20 Et le faire en une musique de 3 minutes 30,
30:23 c'est très très fort.
30:25 Et les phrases et les mots sont parfaits.
30:27 Pour moi, ce texte-là, c'est vraiment du génie.
30:30 Il a vraiment réussi à mettre des mots sur l'absurdité,
30:33 la violence et la débilité de cette époque.
30:36 Vraiment, je suis entièrement d'accord avec chaque phrase
30:38 que peut prononcer Orelsan dans cette chanson.
30:40 Et ça se termine par le crash.
30:42 Est-ce que vous êtes aussi pessimiste sur l'avenir de notre société ?
30:45 Oui et non.
30:46 Je pense que quoi qu'il arrive...
30:48 En fait, c'est toujours la même chose,
30:50 c'est que l'être humain a tendance à réfléchir
30:51 à l'échelle de sa propre vie.
30:52 Donc évidemment, si on réfléchit à l'échelle de sa propre vie,
30:55 je ne suis pas très optimiste sur les 10, 15 ou 20 ans qui viennent.
30:58 Je pense que l'être humain,
31:00 il est pour moi à l'échelle de sa propre vie,
31:02 au sens large du terme,
31:03 je pense qu'il est plutôt en fin d'enfance, début d'adolescence.
31:06 C'est pour ça qu'il fait un peu n'importe quoi.
31:08 Et j'espère qu'il va devenir adulte un jour.
31:10 Mais je ne suis pas sûr que nous, on le voit en tout cas.
31:12 Tiens, justement, à propos d'enfance,
31:14 enfant, est-ce que vous vous imaginiez arriver
31:16 là où vous en êtes aujourd'hui ?
31:18 Bien sûr, je me l'imaginais.
31:19 Je ne pensais pas que ce serait possible,
31:21 je me l'imaginais.
31:22 Si on n'espère pas, si on n'a pas un peu d'utopie,
31:25 on n'y va pas.
31:26 Donc oui, bien sûr, j'espérais en tout cas.
31:29 Après, je ne pensais pas que ça irait jusque là.
31:32 Vous savez, les objectifs, ils changent au fur et à mesure des années.
31:35 Au départ, quand j'étais agent de sécurité,
31:37 je me disais juste, si je peux juste gagner 1300 euros par mois
31:40 en étant humoriste,
31:41 plutôt que d'aller surveiller les parkings la nuit,
31:43 ça sera déjà super.
31:44 Et puis après, vous faites l'Olympia,
31:45 vous dites, bon, c'est super,
31:46 j'aimerais bien remplir les Zéniths.
31:47 Et puis après, vous faites les Zéniths en 3000,
31:49 vous dites, ça serait bien qu'on les ouvre en complet,
31:51 que je les fasse en 5000 ou 6000.
31:52 Puis après, vous faites Bercy, vous dites, bon, c'est super,
31:54 maintenant, il faut que les cinémas soient remplis.
31:55 En fait, ça ne s'arrête jamais.
31:56 - Là, vous allez remplir les cinémas,
31:57 alors qu'est-ce qui va vous rester ?
31:58 - Je vais trouver.
31:59 - Le Stade de France, puis voilà.
32:01 - Voilà, le Stade de France.
32:03 - Vous n'êtes pas seulement humoriste,
32:05 vous êtes aussi producteur.
32:06 Est-ce que ça, c'est pour garder votre liberté ?
32:09 Vous avez pris des risques finalement,
32:11 en vous produisant vous-même.
32:12 - Au tout départ, c'était pour garder ma liberté.
32:15 Au tout départ, c'était surtout pour surveiller les comptes,
32:18 parce que je trouvais qu'on ne me donnait pas beaucoup
32:21 par rapport à ce que je remplissais comme ça,
32:22 et j'avais pas tort.
32:23 Donc après, j'en avais eu un peu marre de ça.
32:25 Donc j'ai décidé au départ de monter la boîte de production
32:28 pour pouvoir avoir accès aux comptes
32:29 et pouvoir donner mon avis sur ce qui se passait.
32:31 Et ensuite, j'ai eu envie de produire une artiste
32:35 qui s'appelle Laura Lone.
32:36 Ça a été la première artiste qu'on a produite.
32:39 Et puis après, on a pris goût à la production.
32:42 Donc au départ, je vous assure,
32:44 vous savez que le seul spectacle que j'ai produit intégralement,
32:47 de moi, c'est mon dernier.
32:49 Les deux d'avant, ils étaient coproduits par des producteurs,
32:51 alors que moi, je produisais des artistes tout seul.
32:53 Parce que justement, c'est mes spectacles
32:55 qui assuraient une sécurité financière.
32:57 Donc je ne voulais pas mettre en péril tout d'un coup.
32:59 Parce que si mon spectacle ne marche pas,
33:01 alors je ne savais plus payer mes employés,
33:02 je ne savais plus produire mes artistes.
33:03 Donc j'ai accepté une sécurité financière,
33:06 si vous voulez, contre un pourcentage laissé à un autre producteur
33:10 pour pouvoir continuer à financer ma société de production.
33:12 Il n'y a que maintenant, sur Anesthésie Générale,
33:14 que je produis intégralement.
33:15 Donc la société a grossi au fur et à mesure,
33:17 mais c'est un tout autre métier, producteur.
33:19 C'est vraiment un autre métier.
33:21 - Eh bien, vous êtes pluricasquette.
33:23 Alors je crois qu'on va régler légèrement votre micro,
33:25 parce que vous êtes un peu trop près.
33:26 - Ah, je suis trop près ?
33:27 - Oui, voilà.
33:28 - Il y a des acteurs qui se sont plaints, vous avez reçu des courriers.
33:30 - Exactement.
33:31 Ça grésillait, ou je ne sais pas, j'imagine.
33:33 Je disais que vous étiez multicasquette.
33:37 Vous avez fait le cours Florent.
33:39 À la base, vous avez choisi le théâtre,
33:41 vous êtes acteur.
33:42 Est-ce qu'on pourrait imaginer vous voir un jour,
33:44 non pas dans un one-man show d'humour,
33:46 mais dans une pièce de théâtre en costume,
33:48 vous voir dans du Molière, par exemple ?
33:49 - Je l'ai déjà fait.
33:50 J'ai eu la chance de jouer Arthur Rimbaud sur scène, déjà.
33:52 - Oui, d'ailleurs, je trouve ça assez étonnant,
33:54 parce qu'Arthur Rimbaud, de Charleville.
33:56 - De Charleville, oui, oui.
33:57 Je pense qu'on ne m'a pas choisi par ça.
33:59 Et après, là, vous voyez, par exemple,
34:01 j'ai un film qui sort en mai,
34:04 où je joue un rôle très dur,
34:05 à côté de Goldshiff Téfarani,
34:07 dans un film qui est produit par Saïd Bel-Tibia,
34:09 du collectif Fourtrajmé.
34:10 Et par exemple, le cinéma,
34:13 j'ai attendu qu'on me propose des rôles comme ça.
34:15 J'ai évité, justement,
34:16 on m'a proposé un peu des comédies au départ,
34:18 des choses un peu classiques,
34:19 et j'ai préféré refuser,
34:20 même si parfois les offres étaient jolies,
34:22 parce que je voulais aussi montrer
34:24 que j'étais un acteur et un comédien,
34:26 et je savais très bien que si je partais dans les comédies
34:28 en étant humoriste, c'était fini.
34:29 On m'allait me proposer que des comédies.
34:31 Alors que si je commence par des films plus durs,
34:33 comme je suis en train de faire là,
34:34 moi je peux toujours faire des comédies à côté,
34:36 parce que je n'ai pas à prouver que je peux être bon en humour.
34:38 Donc j'ai fait le choix
34:40 de risquer d'être absent au cinéma
34:43 pendant quelques années
34:44 pour démarrer dans ce genre de film,
34:45 pour montrer aux métiers et aux gens
34:47 que je pouvais faire autre chose.
34:49 - Alors l'humour, vous y restez,
34:51 c'est votre pain quotidien,
34:53 votre vie,
34:54 et le prochain projet,
34:57 c'est un projet en trio,
34:58 avec Arnaud de Samer et Baptiste Le Caplin.
35:01 Et justement, on va le saluer, Baptiste Le Caplin,
35:03 parce qu'il est en direct avec nous.
35:04 Bonjour !
35:05 - Bonjour !
35:06 Comment ça va Baptiste ?
35:08 Comment ça va cher Louis Ferry ?
35:10 On ne se quitte plus !
35:11 - C'est vrai, vous ne vous quittez plus.
35:12 Allez, on va parler de votre travail en commun,
35:15 dans un instant,
35:16 et on se quitte avec un peu de musique,
35:18 ça a douce l'aimeur,
35:19 avec l'un de vos choix musicaux,
35:21 c'est du M encore, "Honde sensuelle".
35:23 Mais comment t'attends,
35:25 Honde sensuelle
35:27 Toi qui me donnes
35:30 des âmes
35:33 Pourrais-je te rendre un jour éternel
35:37 Pour nous lier
35:39 jusqu'au ciel ?
35:43 Le journal inattendu de Jérémy Ferrari
35:47 Avec Nathalie Renou sur RT
35:49 Le journal inattendu de Jérémy Ferrari
35:52 Avec Nathalie Renou sur RTL
35:55 Jérémy Ferrari, votre tournée n'est pas encore achevée,
35:58 que vous vous projetez déjà dans la suite.
36:00 Ce qui va arriver très vite, ce sont les "Duos impossibles",
36:03 dixième édition de cette émission,
36:05 qui sera enregistrée le 7 mai au Grand Rex,
36:08 et où vous conviez la crème de l'humour français.
36:11 Ah oui, là, cette année, on a...
36:13 Allez, donnez-nous des noms !
36:15 On a Florence Forestier qui sera là,
36:17 on a Alban Ivanov qui sera là,
36:19 on a Ahmed Silla qui sera là,
36:21 on a Paul Mirabel qui sera là,
36:23 on a Arnaud et Baptiste, mes copains de toujours,
36:25 on a Alexandre Cominec qui va être là.
36:27 Cette année, ils ont tous répondu présents, c'est super.
36:29 C'est un plateau doré.
36:31 Baptiste Le Caplin qui sera là,
36:33 et qui est avec nous, on le disait juste avant la pub,
36:35 bonjour, re-bonjour Baptiste Le Caplin.
36:37 Bonjour !
36:39 Alors, ensemble, dix ans après,
36:41 vous allez à nouveau faire une tournée des Zénith en trio
36:45 avec Arnaud de sa mère, c'est pour 2025.
36:47 Et, alors, déjà, première question,
36:50 sur le remplissage.
36:52 Vous avez déjà vendu 100 000 billets,
36:54 ou un peu plus de 100 000 billets ?
36:55 On a vendu 150 000 billets.
36:57 150 000 billets.
36:58 Donc là, on approche des 200 000 billets vendus,
37:00 c'est incroyable.
37:02 On était, bon, avec Baptiste et Arnaud,
37:04 on se doutait que ça allait marcher,
37:06 on n'est pas partis en se disant "ça ne va pas marcher",
37:08 on n'est pas du tout à ça.
37:09 C'est-à-dire que là, on a rajouté déjà six Zénith,
37:12 on va en réouvrir d'autres.
37:14 On s'est fait complètement, c'est vraiment un ranmar,
37:17 et on s'est fait happer par ce truc.
37:19 Nous, au départ, on a fait ça avec Baptiste et Arnaud,
37:22 parce qu'on est très amis dans la vie,
37:24 et qu'il y a dix ans, on avait fait une tournée à trois,
37:26 où on faisait des morceaux de notre spectacle,
37:28 puis deux, trois sketchs un peu en trio.
37:30 Et puis là, on s'est dit, ça serait bien d'offrir aux gens
37:32 un spectacle inédit.
37:34 On s'est dit, on fait une petite tournée de 40 dates,
37:36 20 Grandes Salles et 20 Zéniths, en trois mois.
37:39 Et puis finalement, ça va finir avec une tournée
37:41 de quatre mois et demi ou cinq mois,
37:43 avec 60 ou 70 dates et des Zéniths et des Zéniths.
37:46 Donc c'est assez incroyable.
37:48 Ça stresse un peu Baptiste !
37:50 - Baptiste Le Caplin, il est bavard, Jérémy Ferrari,
37:52 vous n'avez pas encore parlé ?
37:54 - Non, mais non, c'est le producteur sur le truc,
37:57 je ne peux rien dire, c'est mon chef,
37:59 c'est mon supérieur hiérarchique, je ne peux rien dire.
38:01 - Je veux bien voir où il en est que tu.
38:03 - Moi, ça me stresse beaucoup, lui il en parle,
38:05 ça me stresse énormément de vendre autant de billets
38:08 sans avoir fini d'écrire.
38:10 Non, mais oui, c'est un truc un peu fou.
38:12 On est parti, on avait une photo d'affiche
38:16 et on avait quelques idées,
38:18 mais déjà, on a mis trois semaines, un mois
38:21 avant de trouver l'axe du spectacle,
38:23 ce qui m'a beaucoup stressé.
38:24 Moi, j'aime bien écrire des blagues,
38:26 et Jérémy est très, comme il l'a dit avant dans l'interview,
38:28 j'ai écouté, il était très bien,
38:30 il est très sûr et il veut qu'on sache où on aille,
38:33 qu'on aille du point A au point B,
38:36 en passant par le point C,
38:37 que ce soit très cohérent et tout.
38:39 Et puis, on a commencé à écrire,
38:41 ça a très bien démarré,
38:42 puis on a remis les dix ans des duos entre temps.
38:45 - Il y a beaucoup de trucs à écrire.
38:47 - Oui, il y a beaucoup de trucs à écrire.
38:48 - Je vous présente cette année à la Lége du Rousseau.
38:49 - Effectivement, vous êtes inséparables,
38:50 que ce soit sur les duos "Impossible" ou sur ce trio.
38:53 Alors, comment est-ce que ça se passe, le travail en trio,
38:55 puisque vous travaillez vraiment ensemble,
38:57 pas chacun de votre côté, ça fonctionne comment ?
39:00 - Vas-y, tu veux répondre ?
39:01 - Non, vas-y, on est enfermés dans un bureau tout petit,
39:05 qui me stresse.
39:07 - Ah oui ? Vous êtes plus sur vos dos ?
39:09 - Oui, ça me stresse.
39:10 Je ne sais plus, la dernière fois, j'ai compté,
39:11 j'avais déclenché ma montre pour compter le nombre de pas
39:13 que je faisais dans le bureau.
39:15 On est dans un endroit très petit,
39:19 parce que Jérémy a investi dans des très beaux bureaux,
39:21 mais comme dans tous les chantiers, il y a du retard.
39:24 Donc, il nous avait promis un grand bureau pour écrire,
39:27 ce n'est pas encore le cas.
39:29 Donc, je passe mon temps à me lever de ma chaise,
39:31 à parler très fort, à ouvrir la fenêtre et à la fermer.
39:34 - Et alors, comment ça se passe ?
39:36 Moi, je me suis laissée dire par vous, d'ailleurs Jérémy,
39:38 que vous faisiez des blagues,
39:40 et si les trois ne riaient pas, c'était censuré, ça ne passait pas.
39:43 - Alors, quand je dis vous, ce n'est pas moi,
39:44 c'est l'un des trois, ce n'est pas que moi qui fait des blagues.
39:46 Alors, en fait, comment ça se passe ?
39:47 Vous avez Arnaud qui est assis sur le canapé,
39:49 qui tape et qui note,
39:51 et qui commente et qui propose quelques idées.
39:54 Vous avez moi, qui suis surtout silencieux
39:57 et qui me projette sur la structure des sketches,
40:00 parce que, comme l'a dit Baptiste, c'est surtout ça qui m'angoisse,
40:02 c'est de me dire, est-ce que c'est cohérent ?
40:04 Est-ce qu'on raconte une histoire, etc.
40:06 Et vous avez Baptiste, qui est debout,
40:08 qui tourne en rond et qui sort une vanne toutes les secondes.
40:11 Donc, une vanne, une vanne, une vanne, une vanne,
40:13 avec Arnaud qui rit et qui dit,
40:15 "Celle-là, elle est super, je la note",
40:16 qui rebondit pour trouver des vannes,
40:18 et moi qui dis, "Non, non, mais attendez, attendez, attendez,
40:19 ce n'est pas cohérent, il faut que ce soit cohérent avec ce qu'on vient de dire."
40:21 Voilà.
40:22 Donc, l'un des trucs qui a le plus stressé Baptiste,
40:24 c'est quand je lui ai dit, "Avant d'écrire des vannes,
40:26 on va essayer d'imaginer une structure de spectacle."
40:29 C'est le pire moment.
40:31 Là, Baptiste, il s'est vraiment énervé, premier degré, en faisant,
40:33 "Mais on ne va pas rester là, imaginer une structure,
40:34 il faut qu'on fasse des vannes, il faut qu'on fasse des vannes."
40:36 Il est vraiment ouf.
40:38 Alors, les vannes, justement, vos humours respectifs,
40:40 comment est-ce que vous les décririez, vos humours, à tous les trois ?
40:43 Baptiste ?
40:45 Quand je décris l'humour de Jérémy ?
40:47 Incisif, impertinent, noir, très drôle.
40:54 C'est bon, on dirait Télérama.
40:56 Oui, voilà, je veux que t'aies les quatre T.
40:59 L'humour d'Arnaud Samer, il n'est pas là, vous pouvez y aller.
41:02 Arnaud, il est totalement absurde, lunaire.
41:08 Mais Arnaud, c'est un comédien incroyable.
41:12 Arnaud, on peut lui donner n'importe quelle vanne à jouer,
41:14 il va la réussir, il va la sublimer.
41:16 Je veux dire, moi je l'avais vu jouer aux côtés de Pierre Palmat dans des pièces,
41:22 le voir faire du théâtre de Vaudville où il a incarné 15 personnages tout seul,
41:28 on l'a quand même mis en bohémienne, nymphomane,
41:31 il arrive à tout jouer.
41:33 Donc Arnaud, c'est notre couteau suisse à Jérémy et à moi,
41:38 mais c'est deux gars absolument brillantissimes dans l'interprétation, dans l'écriture.
41:43 Jérémy, c'est un marathonien, moi j'ai vu tous ses spectacles,
41:45 c'est impressionnant, c'est une vraie performance de tenir aussi longtemps sur scène tous les soirs.
41:50 Et puis dans l'écriture, il est très très intelligent, c'est brillant ce qu'il écrit Jérémy.
41:56 Il sait aussi faire du vrai sketch pur aussi.
42:02 Quand on le voyait, on ne le demande qu'à en rire.
42:05 Moi ce que j'aime avec les humoristes, c'est qu'on arrive à retenir des blagues entières
42:09 et des sketchs entiers de Jérémy.
42:11 Et ça, ça ne trompe pas.
42:12 Arnaud, pour citer les blagues d'Arnaud, il faut se réveiller de bonheur.
42:16 Jérémy, l'humour de Baptiste Lecaplin ?
42:21 Baptiste, c'est vraiment un spécialiste de l'humour d'observation.
42:24 Mais en même temps, ça c'est ce qu'il fait lui sur scène, mais en réalité,
42:28 parmi les meilleurs vannes d'humour noir que j'ai pu sortir au Duo Impossible,
42:33 souvent c'est Baptiste qui me les a soufflés.
42:35 En fait, Baptiste, il sait vraiment tout écrire.
42:37 Il sait écrire de l'absurde, il sait écrire...
42:39 Lui, sur scène, il fait beaucoup du quotidien, on va dire, de l'humour d'observation,
42:42 même s'il y a beaucoup d'absurde aussi dans ce qu'il fait.
42:45 Il fait pareil des animaux, il est aussi dans l'absurde.
42:48 Mais on va dire que si on doit mettre une étiquette, on n'aime pas trop ça,
42:51 mais si on doit mettre une étiquette, moi je suis dans l'humour noir,
42:53 Baptiste est dans l'observation, Arnaud est dans l'absurde.
42:55 Même si en réalité, vous retrouvez les trois univers respectifs.
42:59 Et d'ailleurs, vous êtes amis dans la vie et ça compte aussi,
43:02 c'est ce que vous nous direz dans un instant.
43:05 Vous restez avec nous, Baptiste Lecaplin,
43:06 on se retrouve tout de suite dans le Journal Inattendu.
43:09 Est-ce que ça vous dit quelque chose, cette musique, Jérémy Ferrari ?
43:31 Oui, mais j'essaie de me...
43:33 Mais Baptiste Lecaplin est avec nous en direct et il va vous éclairer.
43:37 On n'a pas dansé là-dessus ?
43:39 C'est la musique qu'on avait mise pendant le repas cet été.
43:44 Ah oui, c'est ça.
43:45 On a fait une story là-dessus.
43:46 Baptiste, ça l'exaspère les stories, parce que les gens adorent tellement nos stories,
43:49 qu'en fait, après les spectacles de Baptiste, les gens viennent nous voir et vont dire
43:51 "Qu'est-ce que c'était drôle les stories cet été ?"
43:53 Ça exaspère, Baptiste.
43:55 Mais non, mais c'est pas que ça m'exaspère,
43:57 c'est qu'on fait des trucs très drôles.
44:00 J'ai pas envie qu'on fasse des trucs plus drôles que ce qu'on écrit,
44:02 ça serait catastrophique.
44:04 Et même pour le business plan, les stories sont pas payantes.
44:07 Alors ce qu'on apprend dans tout ça, c'est que vous passez vos vacances ensemble,
44:10 donc vous êtes amis, vous faites des stories pour faire rire votre public,
44:13 et c'est gratuit, et c'est ce qui vous inquiète, Baptiste Lecaplin.
44:16 Non, mais ça me fait plaisir de faire...
44:18 Non, mais j'ai pas le réflexe que Jérémy et Arnaud ont de faire des stories...
44:21 Non, mais en vrai, c'est très rigolo.
44:23 On a fait des trucs, enfin, il nous a tachés...
44:25 Enfin, faut quand même nous voir, où il nous mettait des laisse de chien autour du cou
44:28 et nous faisait sauter dans la piscine.
44:30 Il y a quand même des trucs, si les voisins voient ça avec des jumelles,
44:33 on peut être dénoncé aux flics.
44:35 Déjà tes enfants ont du mal à comprendre.
44:37 Oui, les enfants...
44:39 Pourquoi papa il est attaché avec une laisse ?
44:42 Mais dites-moi, vous ne vous ennuyez pas quand vous passez des vacances ensemble ?
44:46 Ah non, on rigole beaucoup.
44:48 C'est vrai ?
44:49 On fait vraiment que rigoler, que rigoler, que rigoler.
44:51 Mais non, mais on rigole tout le temps ensemble.
44:53 Mais c'est pour ça que, vous savez, je pense que le succès de ce trio,
44:56 évidemment c'est les sketches qu'on a fait à la télévision tous les trois, etc.
44:59 Mais je crois vraiment et surtout que c'est la sincérité de l'amitié
45:03 que les gens sentent entre nous.
45:05 Je pense que c'est ça qui les met de bonne humeur
45:07 et qui leur fait du bien aux gens, parce que c'est sincère en fait.
45:09 On est vraiment très clients l'un de l'autre, les uns des autres.
45:12 On est très admiratifs chacun du travail de l'autre.
45:15 Et on est vraiment très amis dans la vie.
45:17 Donc on s'aime vraiment.
45:18 Donc du coup, on rit vraiment, on déconne vraiment.
45:20 Et nos personnalités sur scène sont quand même assez proches de la réalité dans la vie.
45:25 On se caricature, mais si vous voyez des dîners,
45:28 c'est quand même à peu près les mêmes vannes.
45:31 Qui est-ce qui rit le plus aux blagues des autres ?
45:34 Il y a Arnaud qui rit beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup
45:37 aux vannes de Baptiste.
45:38 Et des fois même ça m'énerve tellement il rit.
45:40 Des fois je dis "mais ça va, ok c'est drôle, mais pas à ce point".
45:43 Et Arnaud pleure de rire.
45:44 Donc en fait, Arnaud est particulièrement client de l'humour de Baptiste.
45:48 Qui est-ce qui est le plus fou d'entre vous trois ?
45:51 Dans la vie ou sur scène ?
45:52 Dans la vie.
45:54 Fou, je ne sais pas, ça dépend quoi.
45:57 Fou, sentimentalement, c'est Arnaud.
45:59 Oui, on ne peut pas vous raconter à l'antenne.
46:03 Qui est-ce qui est le plus critique ?
46:08 Moi je pense que c'est Baptiste.
46:11 Ah oui ?
46:12 Oui, Baptiste il est dur.
46:15 Oui, je peux être dur.
46:16 Il est un peu dur.
46:17 Non mais je suis très fan, mais je peux être très client et pas du tout client.
46:23 Non mais il est très exigeant, c'est quelqu'un de très exigeant.
46:25 Et disons qu'il n'y a pas d'entre deux.
46:28 Soit c'est génial, soit c'est de la merde.
46:31 Il n'y a pas de possibilité.
46:33 De compromis ?
46:34 Non, il n'y a pas de main tendue.
46:36 C'est tu sais nager ou tu meurs.
46:38 Qui est-ce qui est le plus stressé, le plus angoissé ?
46:42 Ça c'est moi, ça c'est sûr.
46:44 Même si Baptiste exprime beaucoup de stress, par exemple pour le trio.
46:48 Mais moi je suis un vrai angoissé chronique, donc je suis tout le temps stressé.
46:52 Et d'ailleurs Baptiste mimite parce qu'au fur et à mesure des années, j'ai effectivement arrêté l'alcool et les drogues.
46:59 Mais j'ai attrapé plein de tics.
47:01 Donc je fais plein de trucs avec mes bras bizarres.
47:03 Je fais plein de tics.
47:05 Et Baptiste adore m'imiter en train de faire des notes vocales hyper stressées, en train de faire bouger mon bras de manière un peu bizarre.
47:11 Et en plus ce tic, il ressemble vachement au tic de Nicolas Sarkozy.
47:14 Alors c'est hyper chiant.
47:16 Jérémy Ferrari, dans vos spectacles, vous allez assez loin, vous bousculez pas mal votre public.
47:20 Vous êtes très très caustique.
47:22 Est-ce que vous vous réfrénez lorsque vous êtes en trio ?
47:26 Ah pas du tout !
47:28 Non, mais après par contre, ce qui est bien c'est que le trio, ça m'amène aussi moi sur d'autres choses.
47:36 Je vais pas aller porter un sujet comme la santé ou la géopolitique.
47:41 Il va y avoir de l'humour noir dedans, c'est ce qui me fait le plus rire moi quand je le fais en tout cas.
47:46 Mais j'ai moins à porter, mais c'est ça aussi qui est chouette avec Baptiste Ernaud.
47:51 C'est que tout à coup, c'est un peu reposant pour moi.
47:55 Là la tournée avec mes deux copains, c'est la colonie de vacances.
47:59 Je vais juste aller marrer avec mes potes sur scène pendant 2h30.
48:04 Baptiste Le Caplin...
48:06 J'avais exprès !
48:08 Ah oui parce que vous, votre spectacle était plus court.
48:12 Je m'en ai quand même sur 1h30.
48:14 Ce qui est fou, c'est qu'à chaque fois que j'arrête le spectacle, j'ai une pensée pour Jérémie.
48:20 A chaque fois que je fais mes saluts, je me dis "Ah, là Jérémie, il en est à la moitié".
48:24 Je sais pas comment il fait pour tenir.
48:26 Il faut que les auditeurs sachent que les spectacles de Jérémie Ferrari sont extrêmement longs, 3h voire parfois plus.
48:32 Mais non mais, ne fait pas peur aux gens.
48:36 Normalement, ils font 2h30 mes spectacles.
48:38 Mais là avec le Covid, comme c'était sur la santé, j'ai dû rajouter une demi-heure.
48:41 C'est l'impro !
48:43 Donc on arrive parfois à 3h40, mais enfin, c'est rare !
48:46 "Bainur" et "Titanic", ces 3h, c'est des très bons films.
48:50 Et puis c'est moins drôle que moi quand même.
48:52 Oui exactement, on rit plus qu'à "Bainur".
48:54 Ça c'est une bonne critique !
48:56 Baptiste Le Caplin, vous êtes en pleine phase d'écriture.
48:59 On l'a dit tout à l'heure, vous étiez quand même stressé parce que vous aviez déjà l'affiche de votre spectacle
49:04 et vous n'aviez pas encore le contenu.
49:06 Est-ce que là, aujourd'hui, vous êtes un peu plus détendu ?
49:08 Non mais oui, en vrai, c'est du stress.
49:11 C'est pour pas qu'on se repose sur nos lauriers.
49:14 Je sais qu'on le fera pas.
49:16 Mais c'est juste un truc de...
49:18 Parce que tous les jours, on en parle.
49:20 Il n'y a pas une journée où on ne parle pas du trio.
49:22 Et donc je sais, comme Jérémy l'a dit, je peux être très critique sur ce qui peut se faire dans le métier.
49:29 C'est que je veux pas qu'on arrive à faire un truc juste bien.
49:34 Il faut que la promesse de nous trois sur scène, avec un contenu 100% original,
49:39 avec le temps d'écrire sur un truc qu'on va peaufiner sur 5 mois, 6 mois,
49:44 il faut que ce soit excellent.
49:46 Donc c'est juste de la bonne exigence consommée.
49:48 Mais quand on travaille avec Jérémy Ferrari, on voit les qualités de ses spectacles.
49:54 J'imagine pas qu'il va monter sur scène avec nous et rater un truc.
49:58 Réponse en 2025, tout simplement !
50:01 Ce qui est un peu stressant, en fait, si vous voulez,
50:03 c'est que nous au départ, Baptiste et Arnaud, on a commencé à faire des sketchs,
50:06 des inter-sketchs au duo Impossible.
50:08 Donc on a commencé à faire des inters.
50:10 Ce n'était pas censé être les trucs les plus drôles de la soirée.
50:12 Et donc on s'est juste dit, comme c'est des inter-sketchs,
50:15 on va juste faire ce qui nous fait marrer nous.
50:17 Donc on y allait sans pression.
50:18 Et aujourd'hui, il faut construire un spectacle.
50:21 Autour d'un truc qu'au départ, on n'avait pas mis d'enjeu.
50:24 Parce que moi, Baptiste et Arnaud, on est des très très gros bosseurs sur nos solos.
50:26 Donc du coup, ça nous fait drôle de se dire, c'est presque trop facile.
50:30 Alors il ne faut pas qu'on déçoive.
50:32 - Allez, j'espère que vous ne décevrez pas.
50:34 En tout cas, vous avez encore le temps de travailler,
50:36 puisque les trios, la tournée des Zénith s'étend en 2025.
50:38 Merci beaucoup, Baptiste Le Caplin, d'avoir passé ce moment avec nous et avec Jérémy Ferrari.
50:42 - Merci beaucoup.
50:43 - Merci, merci beaucoup.
50:45 - Jérémy Ferrari, on arrive au terme de cette émission.
50:47 Notre invitée de la semaine passée, c'était l'actrice Annie Dupéret.
50:50 Elle nous a laissé un message pour vous.
50:52 - Jérémy, je ne t'ai pas encore vu, mais on m'a raconté un peu ce que tu fais.
50:56 Alors, je pense que continue à avoir un œil aigu sur notre époque
51:02 et pratique l'irrévérence.
51:05 On a besoin d'irrévérence.
51:07 Continue.
51:08 - Un petit message ?
51:11 - C'est qui ?
51:12 - Annie Dupéret.
51:13 Oh non !
51:14 Oh, il est drôle.
51:16 J'aime bien.
51:17 Finalement, je me suis laissée prendre.
51:19 - Elle me demande de continuer l'irrévérence.
51:21 Voilà, c'est fait.
51:23 - La semaine prochaine, nous serons en direct du Salon de l'agriculture
51:26 pour la première journée de ce rendez-vous sous haute tension cette année.
51:30 Jérémy Ferrari, je vous remercie d'avoir passé cette heure avec nos auditeurs en direct.
51:36 Bien sûr, je rappelle que vous achevez votre tournée du spectacle Anesthésie Générale
51:40 les 9 et 10 mars prochains à la Core Arena à Paris.
51:43 Le 10 mars, ce sera aussi en direct dans les salles de cinéma.
51:46 Et puis, vous préparez le retour du trio avec Baptiste Le Caplin et Arnaud Samer pour 2025
51:51 et une tournée des Zénith qui est déjà un succès, 150 000 billets vendus.
51:55 Vous avez ajouté des dates.
51:57 Les vacances, ça n'est pas pour demain.
51:59 On vous souhaite beaucoup de bonheur sur scène.
52:01 Merci en tout cas d'avoir été avec nous sur RTL.
52:03 Très bon après-midi à tous.
52:06 Le journal inattendu de Jérémy Ferrari avec Nathalie Renaud sur RTL.
52:10 serait.
52:12 [SILENCE]

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