Regardez Le Journal Inattendu du 20 janvier 2024 avec Nathalie Renoux.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 12h30, 13h30.
00:13 Le journal inattendu d'Yvan Attal.
00:16 Avec Nathalie Renou sur RTL.
00:18 Bienvenue à toutes et à tous dans ce journal inattendu.
00:21 A mes côtés aujourd'hui un artiste qui a commencé comme acteur
00:24 et se construit une belle filmographie au gré de ses réalisations.
00:28 Il est venu nous parler de la dernière en date, un coup de D.
00:31 Bonjour Yvan Attal.
00:32 Bonjour.
00:33 Merci d'être avec nous.
00:34 Merci.
00:35 Vous vous appelez Attal en ce moment.
00:37 Oui.
00:38 Vous assumez ?
00:39 Écoutez, je suis au micro là, mais alors devant, il faut que les gens sachent
00:42 que devant les micros il y a des ordinateurs.
00:44 Et je vois là, Attal se lance dans un grand débat.
00:47 J'ai eu peur.
00:48 Je me suis dit, merde, quel débat je dois faire ?
00:50 Je ne suis pas au courant.
00:51 Puis je viens de réaliser qu'effectivement on doit parler du Premier ministre.
00:54 Effectivement.
00:55 J'ai l'impression qu'il faut que je me prépare à cette nouvelle vie de pseudo…
00:59 Une double identité.
01:01 Décidément, les Attal sont au cœur de l'actualité.
01:04 Tout de suite les infos que je vous invite à commenter avec moi.
01:07 Dans l'actualité de ce samedi, la très désagréable nuit de 700 naufragés du train Paris-Clairmont-Ferrand.
01:14 Ils sont restés bloqués sur les voies pendant 7 heures par un froid glacial,
01:18 sans électricité et sans information.
01:21 Témoignage dans ce journal.
01:23 La grogne des agriculteurs qui inquiète l'exécutif.
01:26 Le ministre concerné Marc Fesneau se rend dans le chair.
01:29 Tandis que le RN monte aussi au créneau.
01:31 Jordan Bardella est sur le terrain en Gironde.
01:34 Nous serons en direct d'un barrage près de Toulouse.
01:36 La colère aussi des associations de protection de l'environnement et des austréiculteurs
01:41 qui manifestent pour que les eaux du bassin d'Arcachon ne soient plus souillées.
01:46 Le sport et notamment l'exploit du jeune français Arthur Cazot,
01:49 122ème mondial et qualifié pour les 8e de finale de l'Open d'Australie de tennis.
01:55 Et puis la météo avec Valérie Quintin.
01:57 Un vrai temps d'hiver quasi parfait.
02:00 Un ciel très lumineux sur une grande partie du pays.
02:03 Peut-être un voile nuageux un peu plus dense, un peu plus épais entre les Hauts-de-France, les Ardennes,
02:07 le bassin parisien, la Normandie et la Bretagne.
02:09 Mais vraiment rien de sérieux.
02:11 Au pire, on aura aussi 2-3 nuages entre le Var et la Corse,
02:13 avec un vent de nord assez sensible.
02:15 D'ailleurs dans le sud-est qui soufflera jusqu'à 80 km/h en pointe.
02:18 Reste que les températures iront de 1 à 14 degrés entre Belfort et Ajaccio,
02:23 2 degrés à Lille, 3 degrés à Paris et Chambéry, 5 pour Bordeaux et Grenoble,
02:27 9 degrés à Cherbourg et Anney mais 13 degrés à Antibes.
02:31 Merci Valérie Quintin.
02:33 Le journal inattendu sur RTL.
02:36 Mais quelle nuit pour les 700 passagers du train Paris-Clairement-Ferrand,
02:39 restés bloqués sur les rails en raison d'une panne de locomotive.
02:43 Ils sont finalement bien arrivés à destination ce matin.
02:46 Mais avec plus de 7 heures de retard.
02:49 7 heures passées dans les wagons sans eau, sans électricité,
02:53 sans chauffage par ce grand froid et sans réelle information sur la situation.
02:57 Bonjour Vincent Serrano.
02:59 On peut parler de voyage cauchemardesque.
03:02 Au milieu des voies, dans un intercité plongé dans le noir,
03:04 le conducteur qui peine à confirmer aux passagers que la locomotive envoyée
03:07 pour les secourir prend-elle aussi du retard ?
03:10 Un enfer, c'est comme ça que le résume William, l'un des passagers.
03:13 J'avais l'impression d'être dans une scène de guerre.
03:16 On devait être secourus de toute urgence.
03:18 Ça a duré tellement longtemps, tellement inconfortable que c'est marquant.
03:21 Quand je mettais ma main sur le radiateur, c'était limite si j'avais l'impression
03:24 que ça ne diffusait pas du froid, tellement c'était difficile à encaisser.
03:27 J'avais des espèces de micro-siestes de 10 minutes.
03:29 Je me réveillais tellement c'était inconfortable.
03:31 Je me souviens avoir vu autour de moi des personnes âgées,
03:33 des jeunes enfants ou des adolescents qui voyageaient seuls.
03:36 C'est juste, mais c'est incroyable.
03:38 La locomotive de secours finit par ramener le Paris-Clairement en arrière
03:41 de Montargis où la Croix-Rouge distribue des couvertures de survie.
03:44 Des coffrets repas sont donnés au compte-gouttes à l'immense file d'attente
03:47 qui se forme dans le train qui reprend sa route vers Clermont à 3h30 du matin,
03:51 plus de 8 heures après son départ de Paris.
03:53 La SNCF précise aujourd'hui que les passagers vont pouvoir bénéficier
03:56 d'un remboursement de 200% du prix du billet.
03:58 Mesure insuffisante pour William et tous les passagers avec qui j'ai discuté.
04:02 La prochaine fois, ils ont qu'à installer un service de qualité sur la ligne Paris-Clairement.
04:06 Parce que là, c'est juste scandaleux qu'il y ait une locomotive
04:08 qui tombe en panne en plein milieu et qu'il n'y ait aucune réponse satisfaisante
04:12 qui soit proposée après 5 heures de panne, en plein milieu de l'hiver.
04:16 C'est 200% de remboursement du prix du billet.
04:19 J'ai l'impression que là, en fait, la SNCF veut acheter un peu notre silence.
04:22 Les problèmes sur cette ligne sont récurrents.
04:24 C'est comme ça que cet étudiant conclut, avant de m'expliquer,
04:27 qu'il doit la reprendre dans les prochains jours.
04:29 Il est en train de chercher un couverturage.
04:32 Merci Vincent Serrano pour ces informations.
04:35 La grogne monte chez les agriculteurs.
04:37 Depuis plusieurs jours, les signes du ras-le-bol se multiplient.
04:40 Plusieurs rassemblements dans l'Ouest jeudi.
04:43 Des barrages routiers en Occitanie hier,
04:45 avec même une explosion à Carcassonne contre un bâtiment public en travaux.
04:49 Et puis aujourd'hui encore, des blocages,
04:51 notamment sur la 64 près de Toulouse, où se trouve notre correspondant.
04:55 Bonjour Patrick Hisson.
04:57 Bonjour.
04:58 L'inflation, les lourdeurs administratives, les normes européennes.
05:02 Tant de motifs de colère chez les agriculteurs que vous avez rencontrés.
05:05 Et ce qui est sûr, c'est qu'ils sont très remontés.
05:08 Ah oui, très déterminés, prêts à tenir plusieurs semaines s'il le faut.
05:12 L'autoroute a des allures d'un camping sauvage, avec de quoi se réchauffer,
05:16 se restaurer, dormir dans des bennes posées au milieu des tracteurs.
05:20 Jérémy Rockbert est éleveur et céréalier.
05:22 On ne lâchera pas, on va tenir bon.
05:24 Plus ça va, plus l'agriculture est en difficulté.
05:27 On nous surtaxe de partout, on ne s'en sort plus.
05:30 Vous avez dormi sur l'autoroute à 64.
05:32 C'est ça. Il a fait un petit peu froid, mais on y arrive.
05:34 On est motivés.
05:35 Et le blocage se poursuit, donc pour le troisième jour consécutif.
05:39 Il n'est pas sûr que la situation soit résolue cet après-midi,
05:42 malgré la rencontre prévue à Toulouse avec le préfet de région.
05:45 C'est une réunion de travail. J'espère que les gens auront un dialogue.
05:48 Ça sera la première avancée.
05:49 Il ne sera rien dit cet après-midi.
05:51 Nous, ça ne sera pas des paroles qui nous feront partir d'ici.
05:53 Ça sera la venue du Premier ministre, avec des annonces concrètes
05:56 et des papiers signés devant moi.
05:58 Si il faut une consigne sur le plateau d'une remorque,
06:01 on fera le sur le plateau d'une remorque.
06:02 Mais on signera un papier symbolique ici.
06:04 Vous l'entendez, le discours de la base et de l'un des porte-parole
06:07 ici sur l'autoroute, Jérôme Bayle, est un discours de fermeté,
06:11 de nature à penser que le blocage pourrait se poursuivre ce soir.
06:14 Merci Patrick Hisson, en direct de Toulouse.
06:17 Emmanuel Macron prend ce conflit très au sérieux.
06:19 Il craint qu'il ne fasse tâche d'huile, un peu à la manière des Gilets jaunes.
06:22 Il a demandé, vous l'avez compris, au préfet d'aller à la rencontre des agriculteurs.
06:27 Le ministre concerné, Marc Fesneau, est lui-même attendu
06:30 dans une ferme du Cher cet après-midi.
06:32 Marc Fesneau qui est l'invité du Grand Jury, demain sur RTL à midi.
06:36 Mais l'exécutif n'est pas le seul à se mobiliser.
06:39 Le Rassemblement national aussi s'empare du sujet.
06:42 La tête de liste RN aux Européennes de juin prochain,
06:45 Jordane Bardella, sera dans le Médoc aujourd'hui.
06:49 Yvan Attal, ce type de conflit, là, des agriculteurs qui pourraient faire tâche d'huile,
06:53 vous n'avez rien à dire ?
06:55 J'ai sûrement beaucoup de choses à dire, bien sûr.
06:58 Mais là, non, pas grand-chose.
07:02 Je vous écoute, je suis attentif à tout ce qui se passe.
07:07 Je trouve ça terrible tous ces problèmes de partout.
07:11 Je comprends qu'il n'est pas forcément facile de se positionner
07:15 sur ce conflit des agriculteurs qui pourraient faire tâche d'huile.
07:19 Pardon, allez-y.
07:21 Je vais parler maintenant du Premier ministre, Gabriel Attal,
07:25 qui est lui aussi sur le terrain, dans le Rhône.
07:28 Cet après-midi, il doit échanger avec 150 personnes,
07:32 des habitants, des maires du département, pour comprendre leurs préoccupations.
07:36 Il souhaite associer les Français à la préparation de sa déclaration
07:40 de politique générale devant le Parlement, qui aura lieu le 30 juin prochain.
07:44 Un autre ministre, une autre ministre en une du point, Rachida Dati,
07:48 qui est en photo. Avec cette légende, le roi s'amuse.
07:52 À quoi joue Macron ? C'est ce que se demande le point, la réponse.
07:56 Dans l'hebdomadaire.
07:58 La vente des huîtres du bassin d'Arcachon est de nouveau autorisée depuis hier.
08:02 Elle était interdite depuis le 27 décembre, avec de nombreux cas de gastroenterite.
08:08 Un retour à la normale qui ne fait pas oublier le cœur du problème,
08:12 la contamination des eaux par le norovirus.
08:15 Ce matin, austréoculteurs, associations de protection de l'environnement
08:19 et citoyens se sont retrouvés à Audange pour une manifestation baptisée
08:23 "Stop Pollution". Un mot d'ordre, on ne peut plus clair, Philippe de Maria.
08:27 Oui, bonjour Nathalie. Effectivement, les participants tapent des mains,
08:31 vous l'entendez derrière moi, pour se réchauffer devant la mairie d'Audange.
08:35 Je suis avec Clarisse, bonjour, Clarisse, motivée, pour protéger les eaux,
08:39 c'est ça, du bassin d'Arcachon ?
08:41 Oui, bonjour, moi je suis Clarisse de le Bétail-Plage-Boisé à Sauvegarder.
08:46 Il y a une trop forte pression anthropique, une urbanisation démesurée,
08:50 sans étude de l'état des tuyaux d'assainissement.
08:54 On voit nos égouts qui se déversent dans le bassin.
08:58 On sait très bien pourquoi les eaux sont interdites de consommation.
09:01 C'est bien le problème, merci Clarisse.
09:03 Trois associations ont porté plainte.
09:05 Une enquête est ouverte par le parquet de Bordeaux pour pollution et écocité.
09:08 Ce matin, le président de la CEBA, l'une de ces associations, Jacques Storelli,
09:12 nous annonce qu'il vient d'envoyer un courrier au préfet pour demander de suspendre
09:16 l'attribution des permis de construire autour du bassin.
09:18 Trop de monde, le système du traitement des eaux est sous-dimensionné.
09:22 Il est irresponsable de vouloir programmer 35 000 logements à 15 ans.
09:27 Il faut faire une pause, essayer de recaler ces questions d'eau usée,
09:31 d'assainissement, d'eau pluviale, de pollution de l'eau en général,
09:35 pour ensuite programmer éventuellement une augmentation du nombre de logements.
09:39 Vous le disiez Nathalie, les huîtres du bassin sont autorisées à nouveau à la vente depuis 24 heures
09:46 puisque les analyses sont bonnes selon la préfecture.
09:49 Merci Philippe de Maria.
09:51 Dans un instant, un rassemblement d'hommages à l'adolescent de 14 ans
09:55 tué dans une rixe à Saint-Denis cette semaine.
09:57 Restez avec nous, c'est le journal inattendu.
10:00 Le journal inattendu.
10:02 Yvan Attal, Nathalie Renou.
10:05 Le journal inattendu sur RTL.
10:07 Avec Yvan Attal et Nathalie Renou.
10:10 Dans l'actualité, au Proche-Orient, une frappe israélienne a visé un bâtiment à Damas en Syrie.
10:16 Quatre Iraniens sont morts, dont deux hauts responsables du corps des gardiens iraniens,
10:20 l'armée idéologique de l'Iran.
10:22 Par ailleurs, le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan dans la bande de Gaza.
10:27 Il se porterait à 24 900 morts depuis le début du conflit.
10:32 Un mot du conflit au Proche-Orient, Yvan Attal ?
10:35 Alors là, pardonnez-moi, je voudrais juste vous dire une chose.
10:38 Tout à l'heure que vous m'avez interrogée, je n'étais pas du tout avec vous.
10:40 Maintenant, dans les studios radio, il y a des télés, alors on regarde votre esprit hier.
10:44 J'étais incapable de répondre à votre question parce que je n'écoutais pas du tout.
10:47 J'ai bien compris, je vous ai surpris.
10:48 Alors là, j'écoutais en revanche.
10:50 Et puis aussi, ce conflit, non, je n'ai pas qu'un mot, j'en ai 8 000 à dire.
10:53 J'imagine bien.
10:54 J'entends le ministre de la Santé du Hamas, ça me fait bien rigoler déjà.
10:58 Il sait compter, il sort d'où, ils ont des ministères de la Santé, le Hamas, des gens qui commettent des pogroms.
11:03 Ils ont un ministre de la Santé.
11:05 Il faisait quoi le 7 octobre ?
11:07 Alors, en plus, les civils à Gaza, tout le monde le sait, c'est des gens, il y a énormément de gens qui se battent chez les civils.
11:15 Donc, quand on annonce ce genre de chiffres, je trouve que c'est toujours à prendre avec des pincettes.
11:22 C'est pour ça d'ailleurs qu'on source et qu'on cite bien sûr le ministère de la Santé du Hamas.
11:30 Mais déjà, ça c'est rigolo, c'est déjà un énoncé très, très, très...
11:34 Il faudrait faire une comédie sur le ministre de la Santé du Hamas.
11:37 Ben, pourquoi pas.
11:40 Pourquoi pas.
11:41 Allez, on va revenir en France avec un rassemblement d'hommages à l'adolescent tué mercredi d'un coup de couteau sur le quai du métro Basilique de Saint-Denis.
11:49 Ce don n'avait que 14 ans. Il est la victime d'une nouvelle rix dans la ville qui connaît une recrudescence de violence.
11:55 10 rix en 10 jours. Ce matin, son frère a pris la parole pour appeler à l'apaisement.
12:00 Pierre Bazin, vous êtes sur place. Bonjour.
12:02 Bonjour Nathalie, bonjour à tous.
12:04 Alors, dans la foule recueillie, vous avez aussi rencontré de nombreux parents inquiets pour leurs enfants.
12:09 Oui, devant le parvis, certains ont la tête baissée, la mine résignée. Dans sa main, un mouchoir pour sécher ses larmes.
12:16 Cette maman est inquiète par cette violence permanente.
12:19 C'est très triste pour nous et pour tous les enfants de Saint-Denis. Il manque de sécurité, c'est tout. Il faut renforcer la sécurité, c'est tout.
12:26 La sécurité, c'est qui ? La sécurité, c'est les policiers. Je suis maman et je suis mamie.
12:30 Donc, ça fait mal. Ça fait très, très, très mal. De 13 en 14 ans, il le tue comme ça dans le métro.
12:36 S'il n'y a pas de sécurité, on est abandonné.
12:40 Hier, une vingtaine d'interpellations ont encore eu lieu à Saint-Denis pour des faits de violence.
12:45 Devant 500 personnes, le grand frère de Sedan a pris la parole pour notamment s'adresser aux dizaines de collégiens présents devant lui.
12:51 Deux jours avant, on s'est parlé, lui et moi. "Qu'est-ce que tu veux faire de ta vie ?"
12:55 Il me dit "Non, moi, j'aime pas trop l'école." Je lui dis "Mais t'es obligé, tu vas y aller."
13:00 OK, on est des enfants du quartier, mais on n'est pas condamnés à l'échec. On n'est pas condamnés à mourir.
13:07 Vos parents se lèvent à 6h pour vous rendre heureux. Donc là, je demande à tout le monde, à tous ses amis, pas de violence, pas au nom de Sedan.
13:17 Les amis de Sedan baissent la tête, la main de l'un sur l'épaule de l'autre.
13:22 "Je vous appelle à respecter vos parents, à ne pas faire la bagarre parce que ça se termine mal", conclut Maury, entouré de sa famille en pleurs.
13:29 Merci Pierre Bazin, en direct de Saint-Denis, où avait lieu ce rassemblement d'hommages à Sedan, adolescents de 14 ans tués dans une rixe cette semaine.
13:38 Une grosse actualité sportive aujourd'hui, avec d'abord la Coupe de France. Premier qualifié pour les huitièmes de finale, l'Ole,
13:46 les Lyonnais ont battu Bergerac, club de National 2, deux buts à un hier soir.
13:50 Sept matchs aujourd'hui, et notamment Orléans-PSG à 20h45. Sacré challenge pour le club de National opposé au leader de la Ligue 1.
13:58 Yvan Attal, le football, le sport, vous suivez ?
14:01 Pas tellement non, désolé.
14:03 Et le sport, vous en faites ?
14:05 J'en fais oui, je joue au tennis.
14:07 Ah d'accord, donc vous pratiquez, mais vous ne suivez pas forcément.
14:09 Le tennis, je suis un peu plus.
14:11 On va y venir, mais d'abord il y a du rugby, la Champions Cup, quatre clubs engagés aujourd'hui.
14:17 Bordeaux-Bègle se déplace chez les Blue Bulls en Afrique du Sud pour le dernier match de poules, c'est à 14h.
14:23 Le Racine 92 face à Cardiff à 18h30, le Stade Français face aux Stormers du Cap, et puis enfin Saracen-Le Lyon à 21h.
14:31 Au programme aussi, du handball cet après-midi, deuxième match du tour principal de l'Euro pour les Français.
14:37 Après leur victoire face à la Croatie jeudi, les Bleus tenteront de conserver la première place de leur groupe face à l'Islande à 15h30.
14:45 L'Open d'Australie de tennis, Yvan Attal.
14:49 Et le jeune Arthur Cazot qui continue de briller.
14:53 Après avoir éliminé le huitième mondial, Holger Ruhn, il a sèchement battu le Néerlandais Talon Griespoor en 3-7.
15:00 Il se qualifie pour les huitièmes de finale.
15:02 C'est une première dans un tournoi du Grand Chlem pour ce jeune Français de 21 ans, 122ème mondial.
15:09 Vous avez suivi Arthur Cazot ?
15:11 Non, mais je suis très très heureux d'apprendre ça.
15:13 On l'attend le prochain champion français, on l'attend, on l'attend avec impatience.
15:18 C'est peut-être lui.
15:19 Et puis il y a des bonnes nouvelles aussi chez les femmes, puisque la Française Océane Daudin est qualifiée elle aussi pour les huitièmes.
15:26 Après avoir battu sa compatriote, Clara Burel.
15:30 Un mot du challenge, pièce jaune.
15:33 Vous savez que RTL a lancé un grand concours pour savoir qui sont les habitants les plus généreux.
15:37 Entre quatre villes qui ont été choisies, Lens, Montpellier, Nancy et Brest.
15:41 Et pour l'instant, c'est Lens qui est la plus généreuse.
15:45 Avec hier soir plus de 100 kilos de pièces récoltées en tête devant Montpellier, Brest et Nancy.
15:50 Mais vous pouvez, chers auditeurs, encore inverser la tendance.
15:55 Dans ces quatre villes, vous pouvez apporter vos pièces jaunes jusqu'à mercredi 24 janvier, notamment à La Poste.
16:01 Le nom du vainqueur sera annoncé vendredi prochain en présence de Brigitte Macron.
16:13 Yvan Attal, c'est l'heure de votre portrait.
16:17 Si des auditeurs ne vous connaissaient pas et que je devais vous présenter, je leur dirais que le cinéma coule dans vos veines.
16:23 Cette passion-là, elle remonte à l'enfance, quand vous passiez vos après-midi dans les salles obscures,
16:29 pendant que vos parents, juifs séparats, d'arriver en France après la guerre d'Algérie, travaillaient.
16:34 La suite est logique.
16:35 Cour Florent et des débuts remarqués dans un film, Un monde sans pitié d'Éric Rochand,
16:40 qui vous vaut un César du meilleur espoir en 1990.
16:44 César est attribué à Yvan Attal dans Un monde sans pitié.
16:47 C'est génial. C'était déjà génial de faire le film. En plus d'avoir un César, c'est super. Merci beaucoup.
16:54 C'est génial et ça continue de l'être avec Éric Rochand, puisqu'il continue de vous faire tourner dans Les Patriotes,
17:01 mais avance là-dedans aux yeux du monde.
17:04 Film capital, plus encore dans votre vie d'homme que dans votre carrière, puisque vous y rencontrez la femme,
17:11 votre amoureuse depuis plus de 30 ans, Charlotte Gainsbourg.
17:14 Couple à la ville comme à l'écran, elle vous inspire.
17:17 Vous êtes à l'étroit dans votre costume d'acteur, alors vous réalisez et vous la mettez en scène
17:22 dans des films qu'on pourrait croire autobiographiques, à commencer par Ma femme est une actrice.
17:27 J'ai pas couché avec lui. Putain, y'a que ça qui t'intéresse ?
17:30 Non, y'a la botanique aussi, mais là, en l'occurrence, oui, c'est ça qui m'intéresse.
17:33 Y'a juste le fait que tout le monde puisse la voir à poil.
17:35 Non, ça me fait pécher.
17:36 Déjà hier soir, moi dans la salle, j'avais la tric, t'imagines l'acteur, la gaule qu'il devait avoir.
17:40 Ensemble, on vous a croisé aussi dans Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.
17:45 Trois précisément vous concernant dans la vraie vie.
17:48 Trois enfants, neuf films. Le neuvième est un thriller, un genre que vous n'aviez pas encore exploré.
17:54 Un coup de dé avec Guillaume Canet, joli coup de maître d'un amoureux du 7e art
17:59 qui en est aujourd'hui un acteur de premier plan.
18:03 Faudrait-il ajouter des choses à ce portrait ?
18:07 En gros, il raconte un peu, il retrace un peu le parcours.
18:13 Non, je ne sais pas ce qu'il faudrait rajouter.
18:15 Je ne saurais pas parler de moi-même de toute façon.
18:18 Le thriller, c'était un genre qui vous titillait, que vous aviez envie d'aborder ?
18:23 Oui, parce que j'adore ça.
18:24 Quand je vais au cinéma, j'adore être surpris, être tenu en haleine, etc.
18:28 Donc, j'avais fait des comédies jusque là, ou des films un peu plus...
18:33 Je ne sais pas, mais le genre comme ça, le vrai film de genre, je n'avais jamais fait.
18:37 Et j'avais envie de m'y frotter.
18:39 Quand on aime le cinéma, on a envie de toute façon de s'attaquer à tous les genres.
18:44 Eh bien justement, ce thriller, un coup de dé, on va en parler dans un instant,
18:48 dans votre journal inattendu.
18:50 Yvan Attal, restez avec nous.
18:53 12h30, 13h30.
18:55 Le journal inattendu sur RTL.
18:57 Le journal inattendu d'Yvan Attal.
19:02 Avec Nathalie Renou sur RTL.
19:05 Votre actualité, Yvan Attal, c'est donc votre 9e film en tant que réalisateur.
19:09 Un coup de dé, vous y jouez également, aux côtés de Guillaume Canet notamment.
19:13 Alors, je vais faire le pitch rapidement, même si je ne sais pas trop jusqu'où aller,
19:17 parce qu'il faut garder le suspense pour le public.
19:19 C'est l'histoire de deux amis qui sont liés par un drame,
19:22 une agression que votre personnage subit au début du film,
19:25 et dont votre ami vous sauve.
19:28 Lui, il est brillant, il est fantasque, il est inventif.
19:31 Vous, vous êtes le raisonnable, l'organisé, son ombre en quelque sorte.
19:36 Mais cette amitié est-elle saine ?
19:38 On écoute la bande-annonce.
19:40 Je redéroule le fil.
19:43 Encore et encore.
19:47 Comment ai-je pu en arriver là ?
19:49 Delphine passe pour une conne et toi tu dis rien.
19:51 Tu cautionnes en fait.
19:52 Vincent, c'est mon ami depuis tous les jours, il nous a sauvé la vie.
19:55 Tu t'approches dans ce coin, tu peux pas me marier, je te crève les deux yeux.
19:58 J'y crois pas une seule seconde, Delphine est incapable de ça.
20:03 À qui il t'a parlé ?
20:06 Il y a un con dans le buisson !
20:14 Deux amis séparés par une histoire d'adultère,
20:17 avec au bout du compte un drame, un mort, je ne vais pas aller plus loin.
20:22 En fait c'est l'histoire d'un type qui doit tout à son ami,
20:26 et qui va le trahir malgré tout.
20:31 Je vais faire aussi simple et elliptique que vous,
20:35 mais c'est vrai que c'est très compliqué.
20:37 Il y a une morte.
20:39 Il y a une morte, allez on va le dire.
20:41 Qui l'a tué ? Comment ? Pourquoi ?
20:44 Mais c'est toujours très difficile de parler d'abord d'un film,
20:48 sans révéler ce que le spectateur ne doit pas savoir avant de rentrer dans la salle.
20:52 Alors on sait jamais comment faire.
20:54 Effectivement, ce dont on peut parler, sans rien révéler du contenu du film,
20:59 c'est qu'il parle de l'amitié, mais aussi de l'admiration,
21:03 et peut-être même d'une sorte de vie par procuration,
21:06 parce que l'un se projette dans l'autre.
21:08 Oui, dans un couple d'amoureux ou amical,
21:12 est-ce qu'on est vraiment à égalité ?
21:14 Est-ce qu'il n'y a pas quelqu'un ?
21:16 Est-ce qu'on est vraiment qui on est ?
21:19 Est-ce qu'on assume d'être soi-même ?
21:21 Est-ce qu'on est aussi ce que les gens pensent que vous êtes ?
21:26 En tout cas, ce personnage que je joue,
21:29 qui a l'air tout à fait rangé, raisonnable, fidèle,
21:37 le "grand Mathieu", comme on l'appelle, irréprochable, etc.
21:41 Est-ce qu'il est aussi irréprochable que ça ?
21:43 Est-ce qu'on est aussi héroïque qu'on aimerait l'être ?
21:49 Au départ, j'avais envie de faire un film vraiment là-dessus,
21:54 sur quelqu'un qui n'est pas du tout celui qu'il croit être.
21:58 Et puis je me suis laissé avoir, pendant l'écriture,
22:01 au thriller, je me suis laissé avoir par ça.
22:05 Mais le sujet, c'était plutôt celui-là.
22:08 Ce sont aussi deux hommes qui sont au sommet de leur vie,
22:12 à l'âge de la maturité, de la pleine puissance,
22:15 juste avant le déclin, je dirais.
22:17 Est-ce que ça compte aussi que les choses arrivent à ce moment-là ?
22:21 Ce n'est peut-être pas un hasard qu'elles arrivent à ce moment-là.
22:23 Peut-être que...
22:26 Alors voilà, puisqu'il est question de hasard,
22:28 est-ce qu'il y a des hasards ?
22:30 Est-ce que toutes ces choses qui arrivent
22:33 sont uniquement le fruit du hasard, des coïncidences ?
22:36 Ou est-ce qu'on ne provoque pas soi-même les choses ?
22:40 Puisqu'on est sur le mode thriller,
22:41 est-ce que vous aviez des modèles en réalisant ce film ?
22:44 J'ai plein de modèles.
22:45 À chaque fois que je réalise un film, je regarde des films.
22:49 Et je regarde toujours les mêmes.
22:51 Je regarde toujours les mêmes metteurs en scène, ceux que j'aime,
22:53 ceux qui m'ont donné envie de faire du cinéma.
22:55 Même si c'est des films qui datent,
22:57 c'est ceux qui m'inspirent toujours autant.
22:59 C'est-à-dire ?
23:00 Les films de Sidney Lumet,
23:01 les films de Woody Allen, de Michael Mann,
23:04 de Coppola, de Scorsese.
23:06 Ceux qui m'ont donné envie à moi de faire du cinéma.
23:09 Ce film-là, vous l'avez co-scénarisé avec Yael Langman,
23:12 et vous avez souhaité qu'elle soit votre invitée dans le journal Inattendu.
23:15 Elle est en direct avec nous. Bonjour !
23:17 Bonjour ! Bonjour Nathalie, bonjour Yvan !
23:19 Bonjour Yael !
23:21 Comment est-ce que vous avez travaillé tous les deux ?
23:23 Comment est-ce qu'on écrit un scénario à quatre mains ?
23:27 Yvan, tu veux commenter ?
23:29 Non, tu es là, je vais te laisser parler !
23:32 Alors déjà ce scénario, c'était je crois le quatrième qu'on écrivait ensemble avec Yvan.
23:39 Donc il faut dire qu'on se connaît plutôt bien.
23:42 C'est Yvan qui arrivait avec Topic,
23:46 qui l'utilisait énormément,
23:48 et qui arrivait avec, comme il le disait il y a quelques minutes,
23:51 son envie de cinéma, son envie de thriller.
23:56 Et donc ce qui était génial, c'est que grâce à Yvan,
23:59 j'ai pu découvrir des films assez géniaux,
24:02 avec une très très belle cinématographie.
24:05 Et après, ce qui s'est passé, c'est qu'on a énormément parlé
24:08 de son désir à lui de mise en scène, de cinéma, d'intensité, de dramaturgie.
24:12 On a beaucoup parlé de ciné-lumettes.
24:15 Et il vient qu'on ait écrit un drame,
24:17 avec assez peu de comédie, on va dire,
24:21 on avait fait plutôt un drame tendu,
24:22 on s'est beaucoup, beaucoup, beaucoup marré à écrire ce scénario.
24:25 On est assez heureux d'échanges autour du sujet.
24:29 - Yvan Attal, vous diriez qu'on est plus fort à deux ?
24:31 - Ah ben ça c'est sûr !
24:33 C'est très difficile d'écrire, c'est très solitaire,
24:37 donc autant être à deux.
24:39 Et depuis que j'ai rencontré Yael, au moment du brio,
24:44 j'ai jamais pu me passer d'elle ensuite.
24:47 C'est maintenant que ça va être difficile,
24:48 parce que maintenant elle ne veut plus écrire,
24:50 alors je vais devoir faire sans elle, je ne sais pas comment je vais faire.
24:52 - C'est vrai, vous voulez arrêter Yael Langman ?
24:54 - Non, non, pas du tout.
24:56 - Si, si, tu arrêtes.
24:58 Tu as dit que tu dois arrêter.
24:59 - Yvan est complètement responsable.
25:01 C'est Yvan qui m'a lancé dans ma carrière de scénariste.
25:04 La première fois que je suis devenue officiellement scénariste,
25:06 c'est grâce à Yvan, et derrière, c'est vrai qu'on ne s'est pas quitté.
25:09 Yvan a un tel amour du cinéma qui est si communicatif,
25:13 que derrière, il m'a donné envie de passer à la mise en scène.
25:16 Et je suis passée à la mise en scène,
25:18 et ça s'est plutôt bien passé pour moi.
25:20 Et de fait, c'est vrai que là, j'ai un petit créneau pour faire mes projets.
25:24 - Mais tu as bien raison.
25:26 - C'est la raison pour laquelle je fais mes projets.
25:28 - C'est magnifique, ça veut dire qu'Yvan Attal est non seulement un grand acteur et réalisateur,
25:33 mais aussi un mentor, bravo.
25:35 Merci beaucoup.
25:36 Merci beaucoup Yael Langman d'avoir été en direct avec nous,
25:39 pour nous parler d'un coup de D.
25:41 Yvan Attal, quand on a préparé cette émission,
25:44 on vous a demandé vos choix musicaux,
25:46 et vous avez notamment souhaité écouter ça.
25:48 - Duke Ellington, pourquoi ?
25:51 - C'est sublime.
25:53 Ne me posez pas de questions, écoutez la musique, c'est tout.
25:56 C'est sublime.
25:58 À chaque fois que je peux le réécouter, je réécoute.
26:01 J'ai même pas envie de parler, écoutez, ne m'aide plus fort.
26:05 Quelques notes qui font du bien.
26:14 - Attendez, c'est maintenant que c'est beau.
26:17 Attendez, deux secondes.
26:19 Encore un peu.
26:23 - On va être en retard, et ce sera à cause d'Yvan Attal,
26:29 ou grâce à Duke Ellington.
26:31 Prenons un instant les titres de 13h dans le journal inattendu.
26:34 Le journal inattendu d'Yvan Attal,
26:41 avec Nathalie Renaud sur RTL.
26:44 Il est 13h, passée d'une minute.
26:48 Le journal inattendu d'Yvan Attal,
26:53 13h, les titres de l'actualité.
26:55 Nathalie Renaud.
26:57 - 700 voyageurs coincés sans chauffage pendant près de 7h
27:00 dans un train entre Paris et Clermont-Ferrand à cause d'une panne.
27:03 Cela s'est passé dans la nuit, les passagers sont arrivés à destination tôt ce matin.
27:06 La SNCF a donc décidé de les dénoncer.
27:09 La SNCF promet une compensation de 200% du prix du billet pour les voyageurs.
27:15 La grogne continue chez les agriculteurs contre des revenus en baisse,
27:19 contre les normes environnementales ou pour un accès facilité à l'eau.
27:22 Plusieurs actions en cours ce samedi,
27:24 notamment le blocage de l'autoroute A64 au sud de Toulouse.
27:28 C'est dans ce contexte de tension que le ministre de l'Agriculture,
27:32 Marc Fenault, est attendu dans l'après-midi dans une ferme du Cher.
27:35 Il sera demain l'invité du grand jury sur RTL à midi.
27:39 Gabriel Attal dans le Rhône aujourd'hui pour échanger avec 150 Français,
27:43 des maires, des habitants du département.
27:45 Objectif affiché par le Premier ministre,
27:48 nourrir son discours de politique générale qu'il prononcera à la fin du mois.
27:52 En football, qualification de Lyon hier soir pour les 8e de finale de la Coupe de France.
27:56 Courte victoire Dezyn contre Bergerac.
27:58 Quelques matchs à l'affiche aujourd'hui.
28:01 PSG Orléans notamment, Monaco Rodèze ou bien Nantes Laval.
28:05 La Coupe d'Europe de rugby, 4 clubs français jouent cet après-midi.
28:08 Bordeaux-Bègle, le Racine 92, le Stade français et Lyon.
28:12 Et puis rendez-vous à 15h.
28:14 La France affronte l'Islande à l'Euro de Handball.
28:18 Deuxième match du tour principal.
28:20 Attention Yvan Attal, la météo c'est vous qui nous l'a donnée.
28:25 Du soleil et des températures bien froides cet après-midi presque partout en France.
28:32 Seul le bassin méditerranéen, la Normandie et la Bretagne
28:36 verront le mercure dépasser les 10 degrés.
28:39 Un ciel donc bien lumineux, même si le soleil sera parfois bien voilé du nord et des Ardennes jusqu'au pays Nantais.
28:45 Il fera 2 degrés à Lille et à Mâcon, 3 degrés à Paris, 5 degrés à Grenoble,
28:51 6 à Toulouse, 11 degrés Montpellier, 12 à Marseille et à Brest.
28:55 Voilà, il faut être dans le sud ou en Bretagne ou avoir chaud.
28:59 Mais je crois que ça se réchauffe.
29:00 De Marseille à Brest.
29:01 Ça se réchauffe après, à partir de demain.
29:03 Merci Yvan Attal pour cette météo.
29:05 Allez, comme chaque samedi maintenant, on part en mer.
29:08 Et on prend des nouvelles du bateau Triana et de son capitaine Jean d'Artuis lancé dans l'Ocean Globe Race.
29:18 Bonjour et bonne année Jean.
29:20 Bonjour à tous et bonne année.
29:22 C'est notre première connexion depuis 2024.
29:25 Vous êtes reparti pour une troisième étape.
29:27 Vous êtes où actuellement ?
29:28 On est reparti d'Aucland, donc Nouvelle-Zélande, à l'autre bout du monde.
29:32 C'est-à-dire exactement à l'opposé de la terre pour la France.
29:35 Au passage, il fait très chaud puisque c'est l'été dans cet océan pacifique.
29:39 La troisième étape consiste à rejoindre l'Amérique du Sud, Punta del Este, via le Cap Horn.
29:45 C'est l'étape vraiment légendaire de la course autour du monde à la voile.
29:49 Sans aucune terre entre la Nouvelle-Zélande et la pointe de l'Amérique du Sud, ce fameux Cap Horn.
29:55 Est-ce que vous avez une petite appréhension justement à ne pas être proche de la terre ?
30:00 Oui, c'est sûr qu'à la fois il y a beaucoup d'excitation dans tout l'équipage
30:04 parce que c'est l'étape un peu mythique, mais il y a toujours un peu d'angoisse, d'inquiétude.
30:10 Puis c'est l'étape où il y a le moins de terre entre l'arrivée et le départ.
30:15 C'est vrai que c'est toujours un peu impressionnant cette étape.
30:17 Dans quel état d'esprit est l'équipage ?
30:19 Excellent parce que d'étape en étape, on a gagné.
30:22 On a gagné la première, puis la deuxième dans notre classe.
30:25 On est assez motivés pour continuer ces performances et essayer de confirmer notre placement pour cette troisième étape.
30:32 C'est tout ce qu'on vous souhaite. Bonne continuation Jean et on se dit à la semaine prochaine.
30:36 Merci Nathalie, à la semaine prochaine.
30:38 Allez, on revient sur terre. Mathias Lugin nous a rejoint dans le studio. Bonjour Mathias.
30:44 Bonjour Nathalie, bonjour Yvan.
30:45 Bonjour.
30:46 Alors Yvan Attal est partout. Au théâtre il y a quelques semaines, à la télévision notamment,
30:50 dès lundi dans la série d'Argent et de Sang qui reprend sur Canal+.
30:54 Au cinéma mercredi dans Un coup de D, un film que vous réalisez et dans lequel vous jouez Yvan Attal.
31:00 Mais qu'est-ce que le public retient de tout ça ?
31:03 Et bien la réponse, vous êtes allé la chercher dans la rue Mathias.
31:05 Absolument, je suis allé demander aux gens ce que votre nom leur évoquait.
31:08 Alors bon, j'ai peut-être été un petit peu maladroit en omettant de rappeler votre prénom.
31:13 D'où ces réponses ?
31:14 Oui, Premier ministre, j'ai un out.
31:16 Le Premier ministre.
31:18 Non mais moi je ne sais rien.
31:19 Le Premier ministre.
31:20 Non, c'est le Premier ministre.
31:21 Oui, le Premier ministre.
31:22 Ah c'est le Premier ministre.
31:23 Le Premier ministre.
31:24 Un Premier ministre nouveau.
31:25 Le Premier ministre.
31:26 Bon, le coup de l'arroseur arrosé puisqu'il y en a quand même un qui a foncé vraiment tête la première.
31:31 On était presque dans le grand jury RT à l'écoute.
31:33 Monsieur Attal c'est le nouveau Premier ministre après le changement qu'il y a eu au gouvernement depuis la semaine dernière.
31:41 Là je ne pouvais plus l'arrêter, franchement ça durait tellement longtemps.
31:44 Il avait bien révisé sa fiche.
31:45 J'ai pas osé désamorcer la blague à la fin.
31:47 Parce que forcément quand on donne toutes les infos, il n'y a plus de doute, vous êtes une figure très familière du cinéma, mais pas que.
31:53 C'est un acteur cinéaste.
31:55 J'ai vu un film l'autre jour.
31:56 Je crois que c'est un artiste.
31:57 Un cinéaste, metteur en scène, il joue une pièce je crois aussi au théâtre.
32:02 Un acteur.
32:03 Je sais qu'il fait des films, je l'ai déjà vu, je vois qu'ils ressemblent.
32:06 Et au-delà de ça, désolé d'avance parce que je sais que pour reprendre vos mots, ça vous saoule.
32:11 Le public vous associe évidemment très souvent à votre belle famille.
32:14 C'est le mari de Charlotte Gainsbourg.
32:17 Mari de Charlotte Gainsbourg.
32:20 Failli avoir un petit lapsus d'ailleurs.
32:22 Autre chose que l'on sait un petit peu moins, vous avez fait du doublage et vous avez même été la voix française de Tom Cruise.
32:27 Cette dame à abo ne pas franchement être cinéphile, ça l'a fait réagir.
32:31 Ah oui d'accord, d'accord, oui oui oui.
32:33 On a bien compris, visiblement mission impossible de synthétiser votre carrière et la perception que les gens ont de vous.
32:40 Si ce n'est le fait que vous êtes un visage récurrent qu'on aime à retrouver et finalement un artiste comblé.
32:45 Donc subsiste une question qui intrigue, un mystère.
32:47 Yvan Attal, je vous en prie, franchement, il nous faut une réponse, une bonne fois pour toutes, au moins pour Marie-Pierre.
32:53 Avez-vous un lien de parenté familiale avec le Premier ministre Gabriel Attal ?
32:59 C'est mon frère.
33:01 Les auditeurs vont se débrouiller avec cette réponse.
33:06 Merci Mathias Lugin.
33:08 On l'entend dans les réponses des gens, cinéastes, acteurs, metteurs en scène, réalisateurs.
33:13 Vous, vous vous considérez comment avant toute chose ? Acteur, réalisateur ?
33:17 Non, il n'y a pas une chose avant l'autre, je ne sais pas.
33:20 Je suis autant acteur que metteur en scène, enfin voilà, je n'arrive pas à me définir sans évoquer les deux.
33:29 Je fais les deux, c'est très bizarre, enfin très bizarre non, j'aime autant les deux.
33:33 Je ne pourrais pas faire que l'acteur sans faire des films ou inversement.
33:38 Donc je fais du cinéma quoi, voilà.
33:41 Et du théâtre aussi, puisque vous étiez il n'y a pas longtemps encore au Théâtre Antoine avec Noémie Lovski.
33:47 Absolument.
33:48 Cette passion-là du jeu, elle est née au cinéma quand vous étiez enfant, que vous passiez des après-midi à Créteil à regarder des films ?
33:56 Sûrement, en tout cas oui.
33:59 Je ne sais pas comment on est après l'envie réellement de faire ça, mais c'est sûr que depuis tout jeune,
34:07 j'ai un plaisir énorme à me retrouver devant un écran, à regarder des films, et c'est toujours là, tout ça, ça ne passe pas quoi.
34:16 Et quand vous regardez vos films d'ailleurs, est-ce que le plaisir est le même ou est-ce que c'est différent ?
34:19 Non, non, non, non, c'est très très différent.
34:21 Je ne regarde pas mes films, je n'y arrive pas, ou j'y arrive vraiment un peu par hasard.
34:26 Il n'y a pas si longtemps, je suis rentré du théâtre et je suis tombé sur mon chien stupide à la télé.
34:30 Et j'ai regardé.
34:32 J'ai regardé parce que, en général, on regarde deux, trois minutes et puis on zappe parce que ce n'est pas possible.
34:37 Et celui-là, j'ai regardé, je me suis fait prendre, je me suis marré, puis tout d'un coup j'ai été ému,
34:42 et puis tout d'un coup je me suis dit "mais c'est bien filmé", puis tout d'un coup je suis allé au bout du film.
34:47 Et je me suis dit "merde, il était pas mal ce film".
34:50 Mais il faut effectivement avoir un peu de recul, c'est difficile de regarder ces films,
34:54 surtout quand on est dedans, c'est pratiquement impossible,
34:58 parce qu'on sait par quoi on est passé, donc on ne regarde pas un film...
35:03 Donc vous ne pouvez pas être un spectateur lambda de vos propres films ?
35:05 Non, je ne suis pas un spectateur lambda de mes propres films.
35:07 Effectivement. Ce qu'on retient aussi, on l'a entendu chez les gens interrogés,
35:10 c'est que vous êtes le compagnon de Charlotte Gainsbourg, que vous faites partie de cette illustre famille.
35:15 Vous avez d'ailleurs souhaité, dans vos choix, écouter du Serge Gainsbourg.
35:18 Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous, des petits trous, des petits trous...
35:23 Je ne sais pas pourquoi on a mis cette chanson...
35:25 Vous ne l'aimez pas celle-là ?
35:26 Si, si, je l'aime beaucoup aussi, mais bon, ça vaut le coup de se...
35:29 De se renouveler ?
35:30 Non, non, non, mais bon, j'ai rien à dire en fait.
35:33 Bon, ok, allez, on reste avec le poissonneur des lilas.
35:36 Vous avez souvent joué aux côtés de Charlotte, vous avez mis en scène votre fils Ben, la famille, on va en parler dans un instant.
35:43 Le journal inattendu qui va à Tal...
35:46 Avec Nathalie Renaud sur RTL.
35:49 Le journal inattendu d'Yvan Attal...
35:54 Avec Nathalie Renaud sur RTL.
35:57 Yvan Attal, être le compagnon de Charlotte Gainsbourg, le gendre de Serge Gainsbourg et Jane Birkin,
36:03 est-ce que ça a pu être écrasant à un moment donné dans votre carrière où vous débutiez ?
36:07 Non, parce que quand j'ai débuté, j'étais pas encore avec Charlotte.
36:12 Et puis, je suis arrivé dans cette famille que j'ai adorée.
36:21 Voilà, je peux pas dire que...
36:24 D'abord, je me suis toujours démarqué de ça.
36:27 On m'a proposé mille fois de faire un film sur Gainsbourg avant que Johannes Farr le fasse.
36:32 J'ai toujours refusé, j'ai toujours fait la différence entre ce nom et le mien.
36:39 Et pourtant, on vous appelle des fois "Monsieur Gainsbourg".
36:43 Ouais, on m'en parle à la radio pendant des heures, etc.
36:46 Vous voulez que j'arrête, c'est ça ?
36:48 Non, non, je vous dis quoi !
36:51 Je vais continuer malgré tout à parler de votre famille,
36:56 parce que je vais vous parler de votre fils que vous avez mis en scène
36:59 et qui se lance dans une carrière cinématographique lui aussi, Ben Attal.
37:03 Vous lui avez donné des conseils, est-ce que ça vous stresse ?
37:07 Ou au contraire, est-ce que vous êtes fier qu'il se lance dans cette carrière-là ?
37:10 Il fait surtout comme il veut.
37:13 Moi, j'ai eu envie de travailler avec lui parce que la première fois...
37:18 Je sais qu'il était complètement dingue de ce roman de John Fante, "Mon chien stupide",
37:24 qu'il avait secrètement envie de faire l'acteur.
37:27 Donc il y a eu quelque chose d'assez naturel comme ça qu'il soit dans le film.
37:31 Et puis, en revanche, quand on a fait ce film,
37:37 je me suis rendu compte qu'il était vraiment très doué
37:40 et que j'avais envie de le filmer.
37:43 Donc quand j'ai lu "Les choses humaines", il avait le lâche du rôle
37:48 et j'ai eu très envie de le faire avec lui.
37:51 Et il a confirmé ses talents.
37:54 Donc maintenant, il tourne avec d'autres metteurs en scène.
37:58 Il a un film qui sort bientôt d'ailleurs.
38:01 Mais moi, j'attends le moment où je vais me remettre à travailler avec lui
38:04 parce que j'en ai très envie.
38:06 "La famille", c'est une thématique que vous abordez beaucoup dans vos films finalement,
38:11 y compris dans "Les choses humaines", le rapport entre le fils et sa mère.
38:15 Dans "Un coup de D", c'est la famille aussi, puisqu'on voit les enfants grandir.
38:21 Et puis, ces deux couples d'amis sont des couples qui créent presque famille.
38:25 Est-ce que c'est une thématique majeure pour vous ?
38:28 Moi, je ne l'envisage pas comme ça, comme une thématique majeure,
38:32 mais je m'en sers beaucoup dans les films, oui.
38:35 Parce que quand on raconte d'abord des histoires d'amour,
38:39 il y a forcément une famille autour.
38:42 On a tous une famille.
38:45 Quoi qu'on fasse, c'est surtout à un certain âge,
38:49 on a des parents, on a des enfants, on a des compagnons.
38:54 Donc forcément, ça crée un contexte fort dans les films.
38:58 Après, ce sont des relations que j'aime.
39:02 Ça veut dire, quand souvent je parle de ce film "Le parrain de Coppola",
39:08 avant d'être un film sur la mafia, c'est un film sur la famille pour moi.
39:12 Et dans le film "Un coup de D", vous jouez avec un homme dont vous dites
39:18 qu'il pourrait être un frère de cinéma, Guillaume Canet.
39:21 Vous l'avez choisi en conséquence ?
39:24 J'ai choisi Guillaume parce que j'avais envie de travailler avec lui.
39:28 Je lui ai donné le scénario en lui disant "choisis ton rôle",
39:31 et il a choisi celui-là.
39:33 Du coup, j'ai joué l'autre.
39:35 Peut-être qu'on aurait fait autrement s'il avait décidé autrement.
39:39 Mais depuis que j'avais tourné avec lui dans "Rock'n Roll",
39:42 j'avais envie de recommencer, et j'avais surtout envie de le filmer.
39:47 Si vous aviez dû choisir le rôle, vous auriez préféré être aussi l'homme brillant ?
39:53 Non, je crois que s'il avait choisi mon rôle,
39:56 j'aurais probablement donné l'autre rôle à un autre acteur.
39:59 Je crois que si je devais jouer dans ce film, alors on est peut-être au bon endroit.
40:06 D'accord.
40:07 Voilà. J'aurais peut-être pas pu jouer son rôle.
40:10 Et Guillaume Canet, vous partagez avec lui des choses communes,
40:15 notamment une femme qui fait du cinéma, une femme célèbre.
40:20 Lui aussi dit que parfois on l'appelle "Monsieur Cotillard",
40:23 c'est une réplique de son film "Rock'n Roll".
40:25 Qui est à mourir de rire.
40:26 Qui est très drôle, effectivement.
40:27 Est-ce que vous avez discuté de ça ensemble sur le tournage ?
40:30 On en discute, et on n'en discute pas.
40:32 Des fois, ça nous arrive de faire une blague,
40:36 on sait par quoi on passe.
40:38 On se comprend tous les deux là-dessus.
40:40 On va continuer à parler de vos films et de vos engagements aussi.
40:45 C'est "Le Journal inattendu" d'Yvan Attal.
40:48 A tout de suite.
40:49 Yvan Attal, un coup de D, votre film sort mercredi au cinéma.
41:08 Est-ce que vous êtes extrêmement stressé
41:10 quand vous êtes réalisateur et que votre bébé s'en va vers le public ?
41:14 Oui, évidemment, on a envie que le public vienne
41:18 et que le public aime le film, surtout.
41:21 On l'a fait pour eux.
41:23 Après, on sait très bien qu'il fait froid,
41:27 ou un événement, ou quelque chose fait que...
41:30 Les gens décident de ne pas aller au cinéma ce mercredi-là.
41:35 J'espère que cette émission, la bande-annonce
41:39 et tout ce qu'ils peuvent percevoir du film
41:42 leur donneront envie d'aller voir le film.
41:44 Après, bon, voilà.
41:45 C'est vrai qu'il y a de plus en plus d'offres pour les gens.
41:47 Il y a des plateformes, il y a l'accès à de nombreux films
41:51 et à de nombreuses séries aussi à la télévision.
41:53 Est-ce que vous pensez que le cinéma,
41:55 les salles obscures, ont encore de l'avenir ?
41:58 Je pense que les salles obscures,
42:00 j'espère que les salles obscures ont encore de l'avenir.
42:03 Mais il faudrait que les gens retrouvent le plaisir
42:05 de voir des films ensemble et au même moment.
42:08 Et en grand, surtout.
42:12 Voilà.
42:13 Maintenant, je pense que ce grand écran
42:16 et cette salle obscure est irremplaçable.
42:19 Mais il semblerait que les gens aient envie
42:22 de voir des films autrement maintenant.
42:24 On est dans un nouveau fonctionnement,
42:28 dans un nouveau monde
42:29 où on regarde les films sur des petits écrans,
42:31 un peu n'importe où.
42:33 On regarde, on s'arrête, on reprend.
42:35 C'est une autre consommation.
42:37 Mais je pense quand même que
42:39 le cinéma continuera d'exister.
42:42 Il y a le cinéma, puis il y a les séries aussi.
42:44 Vous faites partie d'une série qui s'appelle "D'argent et de sang"
42:47 dont la diffusion reprend sur Canal+ lundi,
42:51 sur la taxe carbone et l'arnaque à la taxe carbone.
42:56 Réaliser une série, la construire, ça ne vous intéresserait pas ?
43:00 Oui, j'y travaille d'ailleurs.
43:02 Sur quel thème ?
43:04 Je ne vous dirai pas encore.
43:06 Je me disais qu'on allait peut-être avoir un scoop.
43:08 Non, je garde ça pour moi.
43:10 Mais j'y travaille, j'aimerais bien faire une série.
43:12 Et le théâtre, vous y étiez il n'y a pas si longtemps
43:15 avec Noémie Lovski, Vidéoclub.
43:18 C'est un exercice très différent pour vous ?
43:21 Non, ce n'est pas très différent.
43:23 Pour moi, c'est la même chose. On joue.
43:25 Oui, mais il y a un public quand même.
43:27 Il y a un public, on ne s'arrête pas.
43:29 Et c'est en direct.
43:31 Et ça dure une heure et demie d'un coup.
43:33 C'est comme un long plan séquence au cinéma.
43:35 Mais en même temps, c'est le même travail.
43:38 C'est un plaisir différent.
43:40 Mais réellement, c'est la même chose.
43:43 On cherche la vérité d'une scène.
43:45 Et puis on joue surtout.
43:48 Le plaisir est différent parce qu'effectivement,
43:53 il y a le public.
43:55 Et surtout quand c'est une comédie,
43:57 c'est complémentaire.
43:59 Moi, j'ai besoin du théâtre de temps en temps.
44:02 Je ne pourrais pas me dire que je ne ferais que du cinéma.
44:04 Ce n'est pas possible.
44:06 Parce que ça vous rappelle le contact direct avec le public ?
44:08 Oui, et aussi le fait de jouer la même pièce tous les soirs,
44:12 de dire ce texte aussi souvent,
44:15 fait qu'on se libère et des choses qui viennent.
44:18 C'est le même travail,
44:20 et en même temps, c'est des sensations différentes.
44:22 C'est comme jouer ou mettre en scène.
44:24 C'est comme jouer au cinéma et jouer au théâtre.
44:26 Ce sont des choses dont on ne peut pas se passer.
44:28 Et vous n'avez pas envie de choisir, et vous avez bien raison,
44:30 pour notre plus grand bonheur.
44:32 La semaine dernière, à votre place,
44:34 Alice Taglioni était venue présenter la pièce "Veldiv".
44:36 Elle joue justement au théâtre.
44:38 Antoine, elle a eu un petit mot pour vous.
44:40 Je l'embrasse très fort.
44:42 Il était au théâtre juste avant moi.
44:44 Je regrette juste qu'on n'ait pas partagé le théâtre un jour ou deux.
44:46 Lui, il y était à 21h.
44:48 Je l'aime beaucoup. Je l'embrasse fort.
44:50 Moi aussi, je l'embrasse fort.
44:52 Je vais bientôt aller la voir.
44:54 Je lui dis "merde".
44:56 C'est vrai que je regrette qu'on n'ait pas partagé ce théâtre
44:58 quelques jours ensemble.
45:00 Le milieu, le monde des acteurs
45:02 est secoué par quelques scandales.
45:04 Vous vous êtes beaucoup positionné
45:06 sur l'affaire Depardieu.
45:08 Vous avez signé une tribune
45:10 et vous avez persisté malgré
45:12 la défiance.
45:14 Certains acteurs d'ailleurs
45:16 se sont désolidarisés.
45:18 Est-ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi ?
45:20 Je peux ré-expliquer pourquoi ?
45:22 Ou peut-être
45:24 qu'il faut le ré-expliquer constamment.
45:26 Je vais le ré-expliquer.
45:28 On m'a demandé de signer une tribune.
45:30 Il y a une dame à la télé qui me fait...
45:32 Non. Elle m'a fait signer
45:34 une pub. Là, dans la télé, il y a une dame
45:36 qui me dit "non". J'ai tourné la tête. Elle a dit "non".
45:38 Donc, j'arrête. J'écoute la dame.
45:40 C'est un signe. Elle a raison. Il faut arrêter
45:42 de parler de ça. Elle a raison.
45:44 Elle a dit "non".
45:46 Votre position est intéressante, Yvan Attal,
45:48 parce qu'elle tranche.
45:50 Ma position, elle est simple.
45:52 C'est la défense de la présomption
45:54 d'innocence. Exactement. C'est la défense
45:56 de la présomption d'innocence.
45:58 Ce n'est pas la défense systématique de Gérard Depardieu.
46:00 Mais de la présomption d'innocence.
46:02 Et ce n'est surtout pas contre les femmes.
46:04 Voilà. C'est aussi simple que ça.
46:06 Ça veut dire que de vouloir
46:08 s'acharner
46:10 absolument sur quelqu'un,
46:12 de le condamner avant qu'il ne soit condamné...
46:14 Alors, évidemment qu'il y a la parole de ces femmes, etc.
46:16 Et là-dessus, on est totalement d'accord.
46:18 Mais sauf que tout d'un coup, de vouloir
46:20 retirer tout à quelqu'un
46:22 avant qu'il ne soit condamné
46:24 par la justice, je trouve ça terrible.
46:26 De ne plus pouvoir regarder ses films,
46:28 de déprogrammer les films à la télévision.
46:30 Il y a une espèce de mort,
46:32 une condamnation sociale
46:34 qui n'est pas possible.
46:36 Et quand on entend toutes ces féministes
46:38 s'acharner,
46:40 il n'y a pas d'autre combat à mener. Il n'y a pas eu des viols
46:42 il n'y a pas si longtemps.
46:44 Je n'ai pas entendu les féministes contre le Hamas,
46:46 encore une fois.
46:48 Donc, ces féministes un peu en carton, qui s'agitent
46:50 de temps en temps, et ne s'agitent pas tout le temps.
46:52 Moi, je défends toutes les femmes, par exemple.
46:54 Voilà.
46:56 - On va terminer en parlant de votre film
46:58 "Un coup de dés" qui sort
47:00 mercredi au cinéma. Il s'agit d'un thriller.
47:02 Vous m'avez dit, en début de cette émission,
47:04 que tous les styles cinématographiques
47:06 vous intéressaient, que vous avez envie
47:08 de tout explorer. Alors, j'aurais envie de savoir
47:10 quel est le prochain genre
47:12 que vous allez tenter.
47:14 - Eh bien, je ne sais pas encore.
47:16 Je tourne autour de 2-3 sujets
47:18 qui parlent
47:20 de l'époque, quand même.
47:22 Mais je ne sais pas
47:24 encore vraiment
47:26 ce que je vais faire. Pour l'instant, je fais l'acteur.
47:28 - La science-fiction, par exemple ?
47:30 - Ah, j'aimerais pas.
47:32 Je crois. Non, voilà.
47:34 Voilà un genre
47:36 qui ne m'a jamais vraiment
47:38 beaucoup intéressé.
47:40 - Eh bien, si on ne sait pas ce que vous allez faire,
47:42 au moins, on sait ce que vous n'allez pas faire.
47:44 - Mais allez savoir ! Il faut changer d'avis.
47:46 - Merci beaucoup, en tout cas,
47:48 d'avoir été avec nous dans ce journal
47:50 inattendu. - Et désolé pour mon petit
47:52 moment d'inattention, tout à l'heure. - Non, mais
47:54 écoutez, ça fait partie du direct.
47:56 Vous étiez en direct, on le rappelle aux auditeurs.
47:58 Et on rappelle aussi que
48:00 votre thriller très réussi,
48:02 "Un coup de D", avec Guillaume Canet,
48:04 mais aussi Marie-Josée Croce
48:06 et Maiwen, sort mercredi au cinéma.
48:08 Merci à vous d'avoir partagé
48:10 ce moment à mes côtés. Dans un instant,
48:12 vous retrouvez Laurent Dutch pour entrer dans l'histoire.
48:14 Et puis, je vous souhaite à tous
48:16 de passer une très bonne après-midi
48:18 sur RTL.
48:20 Le journal inattendu d'Yvan Attal
48:22 avec Nathalie Renaud sur RTL.
48:24 Allez-y, abonne-toi !
48:26 Merci à tous !