Guerre en Ukraine: que contient l'accord signé entre Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron? BFMTV répond à vos questions
Ce samedi 17 février, Sami Sfaxi répond à vos questions sur BFMTV.
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00:00 Les deux pays, la France et l'Ukraine, ont signé cet accord sur dix ans.
00:04 Hier, Emmanuel Macron recevait Wladimir Zelensky à l'Elysée.
00:08 Il a promis une aide, cette année, de 3 milliards d'euros.
00:11 Et d'ailleurs, le chef de l'État français a annoncé qu'il retournerait en Ukraine.
00:16 Ce sera cette année, avant la mi-mars.
00:18 Alors, à quoi correspond cet accord ? C'est la question de Léa.
00:21 Écoutez les précisions de Thierry Arnault.
00:24 Alors, il y a d'abord, bien sûr, ce qui était attendu.
00:27 La manifestation d'un soutien indéfectible à l'Ukraine.
00:31 Un accord bilatéral qui porte sur dix ans.
00:33 Et qui, notamment, apporte 3 milliards d'aides supplémentaires.
00:36 Une aide militaire, pour cette année, de 1024 milliards.
00:39 Mais il y a aussi, et surtout, ce que l'on n'attendait pas.
00:41 Un véritable réquisitoire contre la Russie.
00:44 D'une gravité, peut-être, sans précédent.
00:47 Et d'ailleurs, pas seulement contre la Russie.
00:49 Mais, plus précisément, contre le régime du Kremlin.
00:51 Car Emmanuel Macron a tenu de faire la différence.
00:54 Et ne pas faire porter à l'ensemble du peuple russe.
00:57 Le fardeau de cette guerre.
00:59 Aujourd'hui, la Russie est devenue, dit-il.
01:01 Un acteur méthodique de la déstabilisation du monde.
01:04 Une puissance impérialiste.
01:06 Une puissance révisionniste.
01:07 Et un pays qui a beaucoup perdu, depuis le début de la guerre.
01:10 Puisqu'il est au banc de la communauté internationale.
01:12 Ou encore, n'a plus un accès privilégié à la mer Baltique.
01:16 C'est aussi un pays qui mène une guerre.
01:18 Une guerre informatique.
01:20 Des cyber-attaques contre des pays occidentaux.
01:22 Et comme la France.
01:23 Et même un pays qui envisagerait de placer des armes nucléaires.
01:26 Dans l'espace.
01:27 Un sujet sur lequel, dit Emmanuel Macron.
01:30 Moscou va devoir s'expliquer.
01:32 Face à cette menace de plus en plus importante.
01:34 Il faut un sursaut.
01:36 Un sursaut européen.
01:37 Pas seulement aux côtés de l'Ukraine.
01:40 Mais pour faire face à une menace.
01:42 Qui s'avère de plus en plus pressante.
01:44 Et on en parle avec vous, Général Pélistrandi.
01:47 Bonjour, consultant BFM TV.
01:49 Pour les questions de défense.
01:50 On a vu hier, le chef de l'état français.
01:53 Adopter un ton extrêmement ferme.
01:55 Face à la Russie.
01:56 Oui, un ton extrêmement ferme.
01:58 Voir agressif.
02:00 Alors, pour cela, il y avait également une raison dramatique.
02:04 C'est la mort d'Alexis Navalny.
02:06 Qui a profondément choqué.
02:08 Heurté les principaux dirigeants occidentaux.
02:11 Dont Emmanuel Macron.
02:12 Et puis, le fait que Emmanuel Macron.
02:14 Souvenez-vous, il y a deux ans.
02:16 S'était forcé de maintenir un lien avec Moscou.
02:21 Avec Vladimir Poutine.
02:22 Or, on voit bien.
02:23 Que Vladimir Poutine n'a aucune envie.
02:26 En quelque sorte, de trouver une solution négociée.
02:28 Il est dans cette fuite en avant.
02:31 A l'égard de l'Ukraine.
02:32 Et donc, des propos hier.
02:33 Extrêmement ferme de la part du président de la République.
02:36 Donc, bien sûr, réaffirmer le soutien à l'Ukraine.
02:39 Mais également, envoyer des avertissements.
02:41 Extrêmement clairs.
02:42 Non pas à la Russie.
02:45 Mais au régime du Kremlin.
02:47 C'est-à-dire, il fait maintenant une différence.
02:49 Et donc, oui.
02:51 Vladimir Poutine ne peut plus être un interlocuteur valable.
02:54 Et donc, les points sur les y ont été mis hier soir.
02:57 Et rappelons que Vladimir Poutine.
02:58 Ce qui était avant en Allemagne.
03:00 Il a rencontré, évidemment, le chancelier Scholz.
03:03 Oui, absolument.
03:04 C'était extrêmement important.
03:05 Donc, il est d'ailleurs retourné en Allemagne.
03:07 Puisqu'il y a cette grande conférence sur la sécurité internationale à Munich.
03:12 Et donc, il a signé un accord avec l'Allemagne.
03:16 Un accord avec Paris.
03:17 Tout cela, ce sont des signes très clairs.
03:19 Envoyer à la Russie.
03:20 On ne laissera pas tomber l'Ukraine.