Crise de la santé : quand Cuba propose d’envoyer des médecins en renfort en France

  • il y a 7 mois
Avec Docteur Sophie Bauer, présidente du syndicat des médecins libéraux, et Jean-François Cibien, président d'Avenir Hospitalier et Vice-Président SUdF.

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00:00 (Générique)
00:03 Puisque je le disais, c'était l'information qui nous faisait réagir
00:06 ce dimanche sur Sud Radio, mais on va parler surtout de l'hôpital en général et de la médecine libérale.
00:12 Cuba est prêt à envoyer des médecins en renfort à l'hôpital de Guingamp en Bretagne,
00:19 là où justement, on manque cruellement de médecins.
00:21 Alors, comment vous réagissez à cette nouvelle ?
00:23 Est-ce pour vous une provocation, une humiliation ou alors une bonne nouvelle ?
00:27 Pour l'instant, vous répondez à une humiliation sur Twitter, à une large majorité d'entre vous.
00:31 On en est quand même rendu là et on en parle avec nos deux invités.
00:34 Le Dr Sophie Boer, bonjour à vous.
00:36 - Bonjour.
00:37 - Bienvenue sur Sud Radio.
00:38 Vous êtes présidente du Syndicat des médecins libéraux.
00:42 Jean-François Sibien est avec nous également.
00:44 Bonjour à vous.
00:45 - Bonjour.
00:46 - Bienvenue sur Sud Radio.
00:47 Vous êtes en duplex et président d'Avenir Hospitalier, vice-président de SUDF.
00:52 S-U-D-F.
00:54 Alors, je le disais, c'est une nouvelle qui nous a fait réagir.
00:57 Parce que d'habitude, on a l'habitude de voir Cuba proposer son aide en envoyant des médecins
01:01 dans des pays comme le Venezuela, c'est-à-dire des pays du Tiers-Monde, en pleine crise.
01:04 Aujourd'hui, les partisans de l'hôpital public de Guingamp,
01:08 qui sont en lutte pour garder leur maternité depuis longtemps,
01:11 étaient tout heureux de recevoir l'ambassadeur de Cuba et de lui demander des renforts.
01:16 Est-ce qu'on en est rendu là aujourd'hui en France ?
01:19 On a tellement plus de médecins qu'on a besoin d'en recruter à l'étranger, Jean-François Sibien.
01:24 Bonjour.
01:26 Il faut qu'on explique à vos auditeurs qu'effectivement,
01:29 aujourd'hui, alors que ça fait quand même plus de 25 ans
01:33 qu'on signale qu'on ne forme pas assez de praticiens,
01:37 mais pas assez d'étudiants en santé globalement,
01:40 il est, de notre point de vue, au niveau d'action praticien hôpital et de SAMU Urgence de France,
01:46 regrettable de devoir faire appel à des praticiens étrangers.
01:51 On sait qu'on a des praticiens étrangers qu'on appelle les "padus",
01:55 les praticiens étrangers à diplôme hors Union européenne,
01:59 qui étaient en France historiquement.
02:03 On s'est battus justement pour que nos collègues puissent avoir la reconnaissance de leur plein exercice,
02:11 et surtout un statut correspondant à celui de praticien hospitalier.
02:15 En clair, que ce soit des médecins comme les autres, puisque ce sont des médecins comme les autres.
02:19 Tout à fait, pour ceux qui en ont les compétences, mais les compétences en termes linguistiques.
02:26 Donc on a beaucoup de praticiens d'Afrique, mais pas que.
02:33 Et déjà, lorsque vous parlez des Cubains, il y a déjà quelque chose qui existe,
02:38 en particulier en Guyane, pour les accueillir, puisqu'ils viennent renforcer nos collègues hospitaliers.
02:48 Mais c'est quand même, de mon point de vue, dommageable qu'au niveau de certaines maternités,
02:54 on soit obligé de faire venir des collègues étrangers pour pouvoir pallier au manque de praticiens.
03:00 Pour pallier ce manque de praticiens qu'on trouve aussi chez les médecins libéraux.
03:05 On le voit, les médecins généralistes en général, on en a de moins en moins.
03:09 Un certain nombre d'entre eux sont proches de la retraite.
03:11 Il est probable qu'ils ne soient pas tous remplacés, c'est même ce qu'on observe petit à petit.
03:16 - Sophie Boer, je le rappelle, présidente du syndicat des médecins libéraux.
03:20 Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui que la médecine libérale a le même problème que l'hôpital ou pas ?
03:23 - Alors, le problème est un peu différent.
03:26 On a un problème démographique pas tant et important,
03:30 puisqu'environ 45% des médecins libéraux ont plus de 60 ans.
03:34 Donc ça vous situe le problème.
03:36 Après, un certain nombre d'entre eux sont prêts à travailler plus.
03:39 Et puis, on a un deuxième problème à l'autre bout de la chaîne,
03:42 qui est qu'on n'arrive pas à faire installer les jeunes médecins.
03:44 Tout simplement parce que la médecine libérale n'est plus attractive.
03:47 Les tarifs proposés de consultation sont bien en deçà
03:52 de ce que cela représente comme compétence et comme temps à passer avec les patients.
03:59 Donc c'est un métier qui est devenu de moins en moins attractif.
04:03 Et on observe le fait qu'un certain nombre de jeunes médecins qui sont aisés
04:07 se reconvertissent dans d'autres professions.
04:09 Et donc utilisent en fait le titre de docteur en médecine dans leur CV
04:13 pour aller faire complètement autre chose.
04:15 - C'est-à-dire ? - Ça c'est dramatique.
04:16 - Pour aller faire quel type de métier ?
04:17 - On voit tout. On en voit qui font des start-up,
04:19 on en voit qui passent dans l'industrie,
04:21 on en voit aussi qui ouvrent des restaurants ou qui vont faire éleveur.
04:26 Parce qu'ils en ont tellement assez de se faire exploiter
04:30 de la manière dont ils se font exploiter.
04:32 - Les médecins se font exploiter aujourd'hui, vous dites ?
04:34 - Mais bien sûr, ils se font d'abord exploiter à l'hôpital public
04:37 pendant toutes leurs années d'études.
04:39 Et c'est pas mon collègue qui vous dira le contraire.
04:41 Ou ils sont payés entre guillemets avec un lance-pierre.
04:44 Et quand ils sortent, la plupart des villes ne peuvent plus s'installer
04:48 parce que les loyers professionnels sont devenus tellement chers
04:53 qu'ils ne peuvent plus investir dans un cabinet.
04:56 Et d'autre part, on a dû faire déserter les secrétaires médicaux
05:04 des cabinets médicaux, tout simplement parce que les médecins
05:06 n'ont plus les moyens de les payer.
05:08 Donc ils se retrouvent avec beaucoup de charges administratives
05:10 qu'ils pourraient déléguer et qui feraient 30% de temps médical
05:13 récupéré sur le champ du pays.
05:15 - Alors, effectivement, il y a d'autres endroits aussi
05:17 où les loyers, qu'ils soient professionnels ou non,
05:19 sont beaucoup moins chers, c'est la campagne.
05:20 Et pourtant, on n'arrive pas à faire venir les médecins libéraux
05:23 dans certaines villes de campagne, dans un certain nombre de villages de campagne.
05:26 Alors je rappelle, les déserts médicaux, ça ne concerne pas que la campagne,
05:29 mais c'est une réalité.
05:30 Pourtant, là, c'est pas un problème de loyer.
05:32 - Alors là, c'est un problème de travail du conjoint.
05:35 Parce qu'autrefois, le modèle, c'était, vous aviez un médecin qui était un homme
05:39 et qui travaillait avec sa femme,
05:41 et donc il n'y avait pas de problème de travail du conjoint.
05:43 Bien entendu, ce n'est plus du tout le modèle actuel.
05:46 Les médecins sont à 50% des femmes, et c'est en train d'augmenter,
05:50 cette proportion est en train d'augmenter.
05:52 Et donc, ce n'est pas un médecin que vous installez,
05:54 maintenant, c'est une famille, avec un conjoint qui doit avoir un travail
05:57 à la hauteur de ses compétences et de ses diplômes.
05:59 - Et il n'y a pas assez de travail à la campagne, c'est ce que vous me dites.
06:02 - Exactement, il n'y a pas de travail à la campagne
06:04 pour le niveau d'études, en général, qu'ont les conjoints des médecins.
06:08 - Je trouve que si on s'en contente et si on le constate,
06:10 dans ce cas-là, ça veut dire qu'on ne peut plus envoyer de médecins à la campagne,
06:13 puisqu'il n'y a pas de travail pour leur conjoint.
06:15 - Alors, il y a des solutions qui sont, en fait,
06:17 ce que nous, on appelait le médecin volant,
06:19 c'est-à-dire qu'il y a des médecins qui aillent faire des consultations avancées.
06:22 On a aussi maintenant des médibus, c'est-à-dire qu'on met des médecins dans un bus
06:27 et qu'ils vont faire les villages, un peu comme les boulangers faisaient
06:30 quand il y avait une boulangerie dans le bourg et puis pas de boulangerie autour.
06:34 On en est rendu là.
06:36 Il faut bien considérer qu'on n'arrivera plus jamais à avoir un médecin par village.
06:40 Ça, je pense que c'est une utopie.
06:42 Par contre, avoir une profession qui se mobilise
06:45 pour qu'effectivement, il y ait une possibilité d'aller vers les patients.
06:50 Et puis, en sens inverse, je vous rappelle que, pour le moment,
06:53 la Sécurité sociale ne rembourse pas les ambulances
06:55 pour aller du domicile du patient au cabinet de son médecin traitant.
06:59 - Effectivement, alors ça fait partie des débats.
07:01 Mais justement, si je parle des médecins libéraux là et de l'hôpital,
07:04 c'est que malgré tout, les deux sont liés.
07:06 Si on fait de la prévention avec son médecin généraliste,
07:08 on a peut-être moins de chances d'arriver à l'hôpital.
07:10 Il y a des passerelles entre vos deux univers.
07:13 D'ailleurs, le ministre de la Santé, il y a quelques jours,
07:15 M. Valtoux, qui vient d'être nommé,
07:17 demandait un effort de garde aux médecins libéraux pour soulager l'hôpital.
07:20 Je vais vous donner la parole sur cet aspect.
07:22 Mais d'abord, j'aimerais demander à Jean-François Sibien ce qu'il en pense.
07:25 Est-ce que les médecins généralistes peuvent aider l'hôpital public ?
07:28 - Nos collègues libéraux, nos collègues généralistes nous aident au quotidien.
07:33 Vous avez un exemple typique, c'est le système d'accès aux soins,
07:37 le service d'accès aux soins, via le numéro santé.
07:41 Nos concitoyens peuvent appeler lorsqu'ils ont un besoin de soins.
07:47 Ils sont audités par un assistant de régulation médicale
07:53 qui oriente l'appel vers les collègues libéraux,
07:55 vers les collègues de médecine générale
07:57 ou vers le médecin de l'aide médicale d'urgence.
08:01 On apporte une réponse aux demandes de soins de l'appelant
08:06 pour le mettre dans le bon parcours de soins.
08:09 Il y a des collaborations.
08:11 Effectivement, sur la permanence des soins, il y a des choses qui sont complexes.
08:16 Mais là aussi, comme l'a expliqué le Dr Bauer,
08:20 la profession est en train de se féminiser.
08:22 Là aussi, le rajeunissement de nos jeunes collègues qui arrivent,
08:26 et c'est eux je pense qui ont raison.
08:28 Quand on fait 80 heures de garde dans une semaine,
08:31 ça ne choque personne.
08:33 Mais on a aussi une vie de famille.
08:35 Et on doit être bien quand on arrive au travail.
08:38 Donc les jeunes qui arrivent,
08:40 on est quand même au pays des 35 heures,
08:42 qui acceptent de travailler 40, 50, 60 heures par semaine
08:45 et qui vous disent "je ne veux pas faire plus".
08:47 Et donc là aussi, c'est normal qu'on protège leur nuit,
08:49 qu'on protège les week-ends.
08:51 Et à partir de là, il faut qu'on s'organise.
08:53 Mais je vous dis, ça fait 25 ans que le diagnostic est posé.
08:57 Et aujourd'hui, à part des palliatifs,
08:59 la désertification gagne même des vies conséquentes.
09:04 Vous avez des endroits de Paris, vous avez des endroits de Toulouse
09:08 où il n'y a plus de médecins, c'est un fait de toute façon.
09:10 Effectivement.
09:12 Et vous avez parlé de la prévention.
09:14 La prévention, ce n'est pas seulement les médecins généralistes,
09:17 ce n'est pas seulement les médecins hospitaliers,
09:19 ce n'est pas le Dr Bauer,
09:21 dans le terme de tout ce qui est prévention des risques vasculaires.
09:25 C'est un programme de santé national.
09:28 Aujourd'hui, on attend un plan santé et un plan prévention
09:32 avec un nom d'âme, c'est-à-dire le financement
09:35 de la campagne de prévention,
09:38 qui doit être une priorité nationale.
09:40 Or, aujourd'hui, on ne la voit pas.
09:42 On est toujours dans la réaction,
09:44 plutôt que d'être dans l'organisation,
09:46 ce qui est quand même une démission régalienne de l'État.
09:48 Effectivement, on en parle aussi avec vous.
09:50 Vous êtes toujours avec nous, Sophie Bauer,
09:52 présidente du Syndicat des Médecins Libéraux.
09:54 Je le disais, un effort de garde, demandez à vos confrères médecins,
09:58 justement, pour soulager l'hôpital public.
10:00 Alors là, ça prouve simplement que notre ministre de la Santé,
10:03 qui, je le rappelle, est issu de la presse,
10:05 ne connaît pas bien le sujet.
10:07 Puisqu'en fait, 95% des secteurs de garde sont couverts.
10:11 Là où la garde n'est pas faite,
10:13 c'est que soit il y a tellement peu d'appels
10:15 qu'en fait, on estime qu'effectivement,
10:17 ça ne sert à rien de mettre un médecin à veiller
10:19 pour un ou deux appels,
10:21 et que ça ne surcharge pas, du coup,
10:23 les urgences de voir un ou deux patients de plus,
10:25 ou alors ce sont des zones de non-droit
10:27 où nous ne pouvons plus aller.
10:29 Donc il y a des zones où les médecins ne peuvent plus rentrer,
10:31 des quartiers où les médecins ne peuvent plus rentrer,
10:33 comme les pompiers ne peuvent plus rentrer,
10:35 parce qu'on risque leur vie, si vous voulez.
10:37 Donc à ce moment-là,
10:39 envoyez-leur des médecins militaires, si je puis dire.
10:41 Mais il y a un moment, on ne peut pas faire le coup de poing.
10:44 - Non mais ça je comprends, mais dans ce cas-là,
10:46 qu'est-ce qu'on fait pour les habitants de ces quartiers-là ?
10:48 - C'est dramatique, je pense qu'il faut effectivement
10:50 rétablir l'état dans ces quartiers,
10:52 mais malheureusement, ce ne sont pas les médecins libéraux
10:54 qui vont pouvoir le faire,
10:56 et ça ne sera pas fait du jour au lendemain.
10:58 C'est une injustice complète, ça je suis d'accord avec vous.
11:01 - Si certains vous écoutent aujourd'hui,
11:03 je ne sais pas, dans un quartier nord de Marseille par exemple,
11:05 ou alors dans une cité très sensible,
11:07 et qu'ils entendent que les médecins ne veulent plus y faire de garde
11:09 parce que c'est trop dangereux pour eux, et on peut l'admettre,
11:11 dans ce cas-là, qu'est-ce que vous leur conseillez,
11:12 si jamais ils ont un problème de santé urgente,
11:14 d'aller aux urgences par leurs propres moyens ?
11:16 - Appelez quand même les pompiers, ils sont quand même mieux...
11:18 - Vous venez de dire qu'ils étaient équipés.
11:20 - Ils sont mieux équipés que nous, surtout qu'à Marseille,
11:22 les pompiers sont des militaires, je vous le rappelle.
11:24 Donc je pense qu'effectivement, ils sauront mieux gérer
11:26 une situation qu'un médecin de SOS Médecins,
11:30 ou un médecin libéral de garde.
11:32 Mais malheureusement, on en est là,
11:34 et je dis bien malheureusement, et c'est une honte.
11:36 Et d'ailleurs, cette drogue qui est partout,
11:39 et qui provoque des maladies épouvantables,
11:43 y compris des décompensations de maladies mentales,
11:46 ça fait partie évidemment du problème
11:48 de ce qui pèse sur le système de santé.
11:50 - Et voici un tableau bien dramatique
11:52 qu'on vient de brosser de notre pays, malheureusement.
11:55 On en reparlera plus en longueur, c'est promis,
11:57 avec vous, pourquoi pas, Jean-François,
11:59 merci beaucoup d'être intervenu sur Sud Radio,
12:01 président d'Avenir Hospitalier,
12:03 et merci à vous également, Sophie Bauer,
12:05 présidente du syndicat des médecins libéraux.
12:08 Il est 9h20 sur Sud Radio,
12:10 on a parlé de votre santé,
12:12 et bien on en reparlera plus tard.
12:14 On va se détendre un petit peu,
12:16 c'est dimanche, on jardine dans un instant.
12:18 - Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
12:21 - Je vous remercie énormément au niveau de Sud Radio,
12:24 de tout ce que vous faites pour donner la parole aux saines voix,
12:27 parce que sur nos médias nationaux, personne n'en parle.
12:30 - Sud Radio, parlons vrai.
12:32 - Sud Radio, 10h-11h, Fergnaud fait le marché.
12:36 - Bonjour les amis, bon dimanche,
12:38 on se retrouve tout à l'heure à 10h pour Fergnaud fait le marché,
12:41 on va aller traîner dans les allées de Vinexpo Paris,
12:44 le salon du vin qui se tenait cette semaine,
12:47 un salon professionnel, mais justement,
12:49 pour vous les amateurs, j'y décryptais.
12:51 A tout à l'heure 10h.
12:53 - Sud Radio, Fergnaud fait le marché.
12:55 - Avec Métro, partenaire des restaurateurs et commerçants indépendants.
12:59 Lidl, réélu encore et encore,
13:01 meilleure chaîne de magasins de l'année dans la catégorie supermarché.
13:04 - Allô patron ? - Alors, bonne pêche ?
13:05 - Ah bah pas pour nous, dès demain chez Lidl,
13:07 ils font les deux filets de limande du Nord MFC façon Meunière,
13:09 à 2,39€ les 200 grammes, moins 31%.
13:12 - Les deux filets de limande à 2,39€ ?
13:14 - Ah je sais, on est mal.
13:15 Lidl, trop fort sur les prix et c'est vous qui le dites.
13:18 Étude Cantare Prométhée, avril 2023.
13:20 11,95€ le kilo, transformé en France,
13:22 offre valable jusqu'au mardi 27 février.
13:25 Plus d'informations sur Lidl.fr.
13:27 Pour votre santé, limitez les aliments gras, salés et sucrés.
13:29 - Sud Radio Mazamé.
13:31 - 104.1.
13:32 - Sud Radio.
13:33 - Lorsqu'Hélène ouvrit son colis Amazon,
13:36 elle eut des papillons dans le ventre.
13:38 Ce double compartiment,
13:40 ces 8 motes de cuisson,
13:42 c'était la frite sans huile de ses rêves.
13:44 À un prix si bas qu'elle ne put résister.
13:46 Ça mérite bien 5 étoiles.
13:48 Des super produits et des super prix ?
13:50 Découvrez nos super offres dès maintenant sur Amazon.
13:53 - Oh arrête de dire des bêtises Tim.
13:55 - Mais papa c'est vrai.
13:56 - Bon l'hélicorne ça existe ? Non.
13:57 Et deux mois de loyer offert sur un T-Roc,
13:59 est-ce que ça existe ? Hein ?
14:00 - Mais je te jure papa.
14:01 - Tim, tu arrêtes.
14:02 - Mais si !
14:03 Vous allez avoir du mal à y croire,
14:05 mais en ce moment chez Volkswagen,
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14:20 Pensez à covoiturer.
14:22 - Oh il commence à pleuvoir,
14:23 mais dépêche-toi Michel.
14:24 Avec toutes les courses qu'on a à décharger,
14:26 on va être trempé.
14:27 - Mais enfin Chantal, ma bichette, détends-toi.
14:29 J'ai fait installer un carport tout neuf.
14:31 - Un carport ? Quel rapport ?
14:32 - Bah en arrivant sous notre carport Akena,
14:34 fini la pluie, fini les tracas.
14:36 - Tu es merveilleux mon chéri.
14:38 - Mais avance quand même, là tu te traînes.
14:39 Akena, la reine des vérandas.
14:41 - Et des pergolas.
14:42 - Leclerc bonjour.
14:44 - Bonjour, j'aimerais profiter de votre promotion
14:46 sur la lessive extra pour résoudre un mystère
14:48 qui nous intrigue tous.
14:49 - Ah oui, mais lequel ?
14:50 - Eh ben les chaussettes qui disparaissent
14:52 dans la machine à laver.
14:53 Où vont-elles ?
14:54 - Alors ça, aucune idée.
14:56 Mais ce que je peux vous dire,
14:57 c'est qu'il y a 60% de tickets Leclerc
14:59 sur le lot de 3 bidons de lessive liquide extra
15:01 du 13 au 24 février chez Leclerc.
15:04 Tout ce qui compte pour vous
15:05 existe à prix Leclerc.
15:06 Produits irritants et dangereux,
15:07 respectez les précautions d'emploi,
15:08 modalité magasin et drive participants
15:10 sur www.e.leclerc.
15:12 - Et vous écoutez Sud Radio,
15:18 on est ensemble jusqu'à 10h.
15:19 On jardine comme chaque dimanche
15:21 avec notre jardinier qu'on va rejoindre tout de suite,
15:23 c'est Ronald Delban.
15:24 Bonjour à vous Ronald.
15:26 - Bonjour Jean-Maï, comment allez-vous ?
15:28 - Mais ça va et vous, jardinier, policier
15:29 des temps jadis, c'est comme ça que vous vous présentez.
15:31 Alors vous êtes déguisé aujourd'hui
15:32 manifestement en menestrel ou en troubadour,
15:34 je ne sais pas, je le dis parce que je vous vois en vidéo,
15:36 ça se verra sur la vidéo YouTube.
15:38 Avec vous, on parle des jardins d'hiver aujourd'hui,
15:40 c'est la saison, bien qu'il fasse chaud.
15:42 C'est quoi un jardin d'hiver ?
15:44 - Alors Jean-Maï,
15:46 ce qui se passe, c'est que par rapport au Moyen-Âge,
15:49 donc ce que je vous présente,
15:50 que ce que je suis aujourd'hui,
15:51 enseigneur des temps jadis,
15:53 c'est que nous avons une évolution
15:55 de tout ce qui est technologique
15:56 qui permet d'être actif au jardin,
15:58 même en période hivernale,
16:00 alors qu'à l'époque du Moyen-Âge,
16:03 ils étaient blottis au coin du feu,
16:04 ils étaient obligés d'attendre que la mauvaise saison se passe.
16:06 - Donc ça, c'est la première chose,
16:09 c'est ce qui a changé ?
16:10 - Oui, c'est ce qui a changé.
16:12 Ce qui fait qu'à l'heure actuelle,
16:14 tout en gardant bien présent à l'esprit
16:16 la localisation géographique de ces plantations,
16:22 on n'ira pas planter chez les Ch'tis
16:24 comme on va planter à Marseille à la même période.
16:27 Il est clair qu'on n'obtiendra pas le même rendement.
16:30 - Bien sûr, on n'obtiendra pas la même chose.
16:32 Alors, qu'est-ce qu'on peut y faire dans un jardin d'hiver ?
16:35 - Alors, vous avez la possibilité,
16:37 on va parler plutôt des climats plus froids,
16:40 parce que c'est ce qui permet d'envisager le plus "rude",
16:44 sachant que plus on redescend dans les climats tempérés,
16:46 plus on va avoir de facilité à profiter de son jardin
16:49 déjà des périodes précoces.
16:54 Donc, en climat froid,
16:57 on va dire plus dans le nord,
16:59 en intérieur, vous pourrez déjà commencer à pratiquer des semis.
17:02 En fait, à l'abri et au chaud,
17:04 je précise "et au chaud",
17:06 vous pourriez déjà commencer à semer vos aubergines et vos poivrons
17:09 qui ne rejoindront, bien entendu, le potager que...

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