Linda Kebbab : «Si les institutions françaises ne lui conviennent pas, il peut partir»

  • il y a 7 mois
La déléguée nationale Unité SGP Police, Linda Kebbab, à propos d'un jeune ayant écopé d'une peine de sursis pour avoir incité aux émeutes en juin dernier : «Il ne s'agit pas de l'erreur d'un ado de 12 ans mal cadré, mais d'une personnalité qui a connu la guerre dans sa jeunesse puisqu'il vient de Centre-Afrique. Si les institutions françaises ne lui conviennent pas, il peut partir».
Transcript
00:00 Vous avez posé le contexte.
00:01 Il ne s'agit pas de l'erreur d'un ado de 12 ans, mal cadré.
00:05 Non, il s'agit d'une personnalité.
00:06 C'est l'enquête et le procès qui l'ont démontré.
00:09 Une personnalité qui a connu la guerre dans sa jeunesse
00:11 puisqu'il vient de Centrafrique.
00:13 Une personne qui a été accueillie en France
00:15 et une personne qui découvre sur le territoire français
00:18 toute la chance qui lui est donnée
00:20 et qui a en guise de remerciement ces propos juste inacceptables.
00:23 Parce que quand on dit qu'il faut faire du sale aux policiers,
00:25 on ne parle pas de vol de canette,
00:27 comme on peut parfois le lire ou l'entendre
00:29 de la part de certaines personnes
00:30 qui dénient l'existence de ces émeutes l'été dernier.
00:33 On ne parle pas de vol de canette, on parle de faire du sale.
00:35 C'est-à-dire, on parle d'agresser, voire plus, des forces de l'ordre,
00:38 de piller, de détruire le pays dans lequel on réside.
00:42 Une policière républicaine ne devrait pas dire ça,
00:44 mais je vais me permettre, le monde est vaste.
00:45 Si les institutions françaises ne lui conviennent pas,
00:48 il peut partir.
00:49 [Musique]
00:53 [SILENCE]

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