• il y a 9 mois
Le journaliste Gérard Carreyrou répond aux accusations d’espionnage à son encontre : «Quelle atteinte à mon honneur personnel» dans #HDPros 

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Transcription
00:00 Alors je ne vais pas vous répondre trop longuement parce que je connais le principe de cette émission.
00:05 Tout cela, effectivement, consiste à dire « je suis à la solde ». Non mais vous vous rendez compte ?
00:09 À la solde de Moscou. La solde, c'est quand on est payé. Ça veut dire que non seulement j'étais un informateur,
00:17 un agent de service étranger, en l'occurrence tchèque ou tchécoslovaque, tchèque, mais je touchais de l'argent.
00:27 Tout ça est absolument fou. Et vous imaginez quelle atteinte à mon honneur personnel. Je suis journaliste depuis 58 ans.
00:36 J'ai été dans des grandes rédactions que j'ai dirigées. Vous avez rappelé Europe et TF1. Il y en a eu d'autres.
00:43 Et là, tout d'un coup, je reçois en pleine figure... Et j'ai passé une partie de mon week-end dernier, quand j'ai appris ça,
00:51 à appeler mon fils et ma fille aux États-Unis, mon fils qui est rédacteur en chef au New York Times et ma fille qui est à l'ONU,
00:58 pour leur expliquer – ils avaient à l'époque 6 et 10 ans ou 8 ans – que dans cette période fin 1970, début des années 80,
01:08 leur papa était un agent, quasiment un agent du KGB. Bon. À l'origine de ça, il y a une seule chose vraie, une.
01:17 Effectivement, je connaissais beaucoup de monde. Je connaissais beaucoup de diplomates. D'ailleurs, les plus nombreux que je connaissais
01:24 étaient des diplomates américains, entre parenthèses. Mais personne ne me l'a reproché. Mais j'ai connu des diplomates...
01:29 – Je rappelle que vous êtes marié avec une Américaine et que vous êtes...
01:32 – Je voyais énormément. Je passais des week-ends avec... Mais de toute façon, voir des diplomates et voir des hommes politiques,
01:39 ça faisait partie de mon boulot. J'étais chef du service politique à Europe 1, nommé par Jean-Luc Lagardère,
01:45 pour qui j'avais beaucoup d'estime, et par Étienne Mougeot, pour qui j'avais également beaucoup d'amitié.
01:50 Ces hommes m'ont fait confiance tout au long, avant que d'autres me fassent confiance. Et vous imaginez la seule raison...
01:56 J'ai rencontré un jour un diplomate dans une ambassade. Ce diplomate était sympathique. On a échangé nos cartes.
02:04 Il m'a dit « On peut déjeuner ensemble ». En 4 ans... Alors évidemment, la gestapo du monsieur en question qui a fait le bouquin
02:15 a fait son travail. Et on me reproche, je ne sais...
02:18 (Générique)
02:22 [SILENCE]

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