Bruno Henriquet, président de la société de production Warner Bross en France

Europe 1

ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui Bruno Henriquet, président de la société de production Warner Bross en France. Retrouvez "L'invité média" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-du-grand-direct LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video                                                                  Retrouvez-nous sur :                                 | Notre site : http://www.europe1.fr                                 | Facebook : https://www.facebook.com/Europe1                                 | Twitter : https://twitter.com/europe1                                 | Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts                                 | Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Transcript

00:00 - Et oui, jusqu'à 11h, c'est Culture Média sur Europe 1 avec Thomas Hill et votre premier invité.

00:05 - Et oui, nous recevons le sosie officiel de Gilles Lelouch ce matin, Bruno Henriquet,

00:10 qui est également le président de Warner Bros International en France.

00:14 Et alors lundi, les téléspectateurs ont pu découvrir ce premier épisode de "L'école a remonté le temps".

00:19 Le suivant arrive ce lundi.

00:21 Et donc on est un peu à mi-chemin finalement entre un programme d'histoire et de la télé-réalité

00:27 puisque vous avez plongé 15 ados de 13-14 ans dans une école d'un autre temps,

00:31 mais en même temps on apprend des choses sur une époque.

00:34 - On était super fiers de proposer ce programme et qu'M6 nous ait suivis tout de suite.

00:38 Pourquoi ? Parce que c'est un programme qui réunit toute la famille.

00:41 L'école, c'est une des rares choses qui est universelle.

00:44 Depuis Jules Ferry, 1882, si je ne dis pas de bêtises à la radio,

00:48 l'école est devenue obligatoire. Elle existe avant, mais elle est obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans.

00:52 Donc c'est quelque chose qu'on a tous en commun. On a tous l'école en commun, on a tous un souvenir.

00:56 Et là, de pouvoir partager comment c'était avant.

00:59 Et là, le premier lundi c'était 1880-1930.

01:03 Et là, lundi prochain c'est 1950-1980.

01:06 Donc des décennies où les adultes d'aujourd'hui ont vécu.

01:10 Et je pense que ça va donner encore plus de sel dans les discussions en famille.

01:12 - Et donc ça veut dire décors, costumes de l'époque, mais aussi enseignement de l'époque.

01:17 Chaque séquence a été préparée avec des historiens.

01:19 - Dans l'ordre, alors. Neuf camions entiers de décors.

01:22 Il y a même un long métrage qui tournait dans le lycée Molière,

01:26 où on a tourné en France, et à Paris en l'occurrence,

01:29 qui nous a demandé de garder une partie de nos décors qui avaient été prêtés par les musées.

01:33 Donc on a fait un gros travail sur les décors, sur les vêtements,

01:36 et aussi de préparation avec des historiens et des universitaires

01:40 pour que chaque programme, chaque cours, soient préparés dans les règles de l'art.

01:45 - Donc on l'a vu avec Jean-Luc, il y a eu les années 1880, puis les années 1930,

01:50 avec notamment cette séquence assez choquante dont il n'a pas parlé,

01:53 mais assez choquante pour les élèves et pour les enseignants aussi,

01:56 où on montre les différences entre les races.

01:58 C'est l'intérêt d'ailleurs de ce genre d'expérience aussi,

02:00 c'est de montrer que tout n'était pas forcément mieux avant, à l'école.

02:04 Parce qu'on peut avoir ce discours-là aujourd'hui,

02:06 et là on se rend compte que ce n'était pas forcément le cas.

02:08 - Il y a plein de choses qui étaient moins bien avant.

02:10 Et en fait l'école c'était un miroir de la société.

02:13 Donc à travers ces cent ans d'école qu'on voit à travers ces quatre épisodes,

02:17 on revoit cent ans de la société avec les bons côtés,

02:19 et les moins bons.

02:20 Mais les élèves ont bien aimé tout ce qui était pratico-pratique.

02:23 Ça c'est vraiment quelque chose qui est ressorti sur toute la saison.

02:27 - C'est-à-dire ? Vous pensez à quoi ?

02:29 - Par exemple là il va y avoir une séquence où on joue avec un poumon de mouton.

02:32 On souffle dedans pour voir comment le poumon fonctionne.

02:35 Plutôt que d'être théorique, ça les a marqués.

02:39 Il y a des travaux de pratique, de menuiserie, d'agriculture,

02:44 et ça il regrette que dans la société d'aujourd'hui, on n'ait pas ça.

02:47 Par contre, la liberté, le traitement des femmes,

02:50 qui était un petit peu réduite à de bonnes mères de famille,

02:53 mère au foyer...

02:55 - Parce que là on va aborder les années 50 et les années 80,

02:57 et clairement c'est ça ce qui ressort dedans, c'est la différence homme-femme.

03:01 - Tout à fait.

03:02 Mais les publicités qui sont étudiées en 1980 dans un des cours,

03:06 parce que c'était en plus quelque chose de concret,

03:08 là les jeunes femmes, elles sont outrées.

03:11 Parce qu'il y a une pub pour une serpillière et des trucs pour nettoyer le carrelage,

03:16 adressés aux femmes et en les traitant de façon un petit peu réductrice.

03:20 - Alors le premier numéro, il a réuni 2,2 millions de téléspectateurs,

03:23 ça fait 11,6% du public, mais surtout 21% des femmes responsables des achats,

03:29 la cible qui intéresse particulièrement M6.

03:31 Vous êtes satisfait de ces résultats ?

03:33 - On est ravis !

03:34 C'est une fierté immense de pouvoir faire un programme

03:38 qui à la fois est un succès médiatique,

03:42 est un succès populaire.

03:43 Et qu'en plus, après les gens quand ils le voient,

03:45 parce qu'ils ont été attirés par la promesse,

03:47 trouvent que qualitativement en plus, on les a bien traités.

03:50 Donc franchement, et M6 était extrêmement ravi des scores, et nous aussi.

03:54 - Le problème, Bruno Henriquet, c'est qu'une fois qu'on l'a fait,

03:57 une fois, c'est compliqué de le refaire.

03:59 Est-ce que vous pourriez décrocher une deuxième saison ?

04:01 - Bah écoutez, c'est les scores de lundi prochain qui nous le diront,

04:03 mais nous on y travaille.

04:04 Pour être tout à fait transparent avec vous,

04:06 Thomas, nous on avait préparé 8 décennies

04:09 pour voir toute l'histoire de l'école.

04:12 Et donc là, les années 60 avec mai 68,

04:15 une guerre mondiale, les années 90 encore plus proches de nous,

04:18 seront à mon avis des très bons terreaux

04:20 pour qu'avec ces élèves,

04:22 parce que moi je militerai pour garder cette classe

04:24 qui a marqué les français,

04:26 on puisse avoir leur avis sur d'autres époques.

04:29 - Donc il pourrait y avoir une saison 2 de l'école à remonter le temps.

04:31 - Je vais tout faire pour, mais ce sera moi le responsable, si y en a pas.

04:34 - Et alors Bruno Henriquet, vous avez pas que l'école à remonter le temps,

04:36 dans votre catalogue vous allez aussi ressusciter le bachelor sur M6,

04:39 mais alors en version senior, ça s'appelle le Golden Bachelor,

04:42 qui a été un carton aux Etats-Unis.

04:45 Est-ce que ça y est, vous l'avez trouvé, votre vieux beau ?

04:48 - Alors la réponse est un petit peu compliquée,

04:50 parce que moi je pense l'avoir trouvé,

04:51 mais je dois encore convaincre la chaîne.

04:53 C'est un programme sur lequel ils misent énormément,

04:56 donc ils sont très attentifs aux choix,

04:59 même de bons producteurs, qu'on leur propose,

05:01 donc c'est une discussion qu'on a en ce moment même.

05:03 - Et est-ce que ce sera présenté par Stéphane Rottenberg comme à l'époque,

05:06 parce qu'il semblait partant à ce micro il y a quelques jours ?

05:08 - Je crois qu'il est très partant,

05:09 puis historiquement c'était lui qui l'avait présenté,

05:11 je pense que c'est une des vraies pistes.

05:12 Après, pour le choix des animateurs, c'est la chaîne qui décide,

05:15 donc à ma connaissance, c'est pas tranché.

05:19 - Bon, et dans les autres programmes de Warner,

05:21 il y a The Will, le jeu TF1, présenté par Arthur,

05:24 vous avez fait ça l'été dernier, est-ce que c'est terminé ça,

05:26 ou est-ce qu'il y a une chance de voir une saison 2 ?

05:27 - Nous on a travaillé sur une saison 2,

05:29 en réglant les défauts qu'on avait vus dans une saison 1,

05:31 c'est toujours difficile de lancer une nouveauté,

05:33 et de se lancer comme ça à l'aventure,

05:36 et on a suivi les plâtres,

05:37 donc il n'y avait pas assez de questions, par exemple,

05:39 il y avait des questions de rythme,

05:41 de lisibilité de l'histoire qu'on racontait.

05:44 Nous on a fait des propositions à TF1,

05:46 c'était la plus belle nouveauté 2023,

05:49 donc j'espère que ces scores-là...

05:50 - Qu'est-ce que ça veut dire la plus belle nouveauté 2023 ?

05:52 - C'est-à-dire en termes de score,

05:53 il y avait plus de 23% des individus qui ont regardé,

05:56 en ménagère c'est un petit peu plus,

05:58 donc quand on voit toutes les autres nouveautés

06:00 qui ont été lancées par différentes chaînes,

06:02 c'était la meilleure en 2023,

06:03 et moi qui le dis, c'est Médiamétrie,

06:04 donc c'est quelque chose que je milite,

06:06 mais la chaîne TF1 va très bien,

06:09 ils ont une grille cette année qui est pleine,

06:12 avec des très beaux programmes,

06:14 mais je milite pour l'année prochaine,

06:15 avec une nouvelle version.

06:16 - Et j'ai entendu dire qu'Affaires conclues

06:18 allait revenir aussi en prime,

06:20 Affaires conclues qui se portent bien,

06:21 toujours la primaire de son franceux.

06:23 - C'est fantastique d'avoir réussi d'accueillir Julia,

06:25 qui était dans les chaussons,

06:26 je sais que Julia et Sophie sont sur Europe 1,

06:28 donc je les salue,

06:29 ces deux femmes extraordinaires,

06:31 elles ont chacun leur style,

06:32 mais c'était pas évident,

06:33 après 7 ans,

06:34 tout le monde associait Affaires conclues à Sophie Davant,

06:36 et donc Julia, elle s'est mis dans les chaussons,

06:38 elle a apporté une fraîcheur,

06:39 parce qu'elle ne connaissait pas les objets,

06:41 aussi bien qu'une Sophie qui avait présenté

06:44 plus de 2000 émissions,

06:45 plus de 10 000 objets estimés,

06:47 donc on ne peut plus avoir la même candeur,

06:49 et là, Julia amène un vent de fraîcheur,

06:52 mais ça aurait pu déstabiliser notre public de journée,

06:55 sur France 2,

06:56 et on est super content de cette transition,

07:00 et du coup, effectivement,

07:01 Julia, on a déjà tourné un Prime,

07:03 et on va en tourner d'autres avec elle,

07:04 ça je peux vous l'annoncer en direct,

07:06 Julia reviendra en Prime sur France Télévisions.

07:08 - Et ça s'appellera comment du coup ?

07:10 - Ah bah là par contre,

07:11 laissez-moi un petit peu...

07:12 - Le suspense !

07:13 - Le suspense !

07:14 - On le fait imaginer !

07:15 - Merci beaucoup,

07:16 l'école a remonté le temps,

07:17 c'est donc lundi soir sur M6,

07:18 à 21h10,

07:19 mais restez encore un petit peu avec nous, Bruno Henriquet,

07:21 pour commenter l'actu des médias, dans un instant.

07:23 - Eh oui, dans un instant,

07:24 c'est le journal des médias de Julien Pichenay,

07:26 et ce matin, on va notamment revenir sur le retour du Juste Prix,

07:29 vous entendrez le nouveau présentateur de ce jeu mythique,

07:32 Eric Antoine.

07:33 - Ça vous dit quelque chose ?

07:34 - Oui, un peu, hein ?

07:35 - Je travaillais chez Fremantle avant,

07:36 donc j'en ai produit 500 avec la gaffe.

07:38 - Eh bah on en parle dans un instant, à tout de suite !

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