25 ans D'emotion Stéphane Larouche L'homme de coin

  • il y a 8 mois

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Sport
Transcription
00:00 C'est éventuellement une chanson.
00:02 Il dit que c'est pas important, c'est comment je boxe,
00:05 la musique, c'est pas si important que ça.
00:07 J'ai dit, ouais, tu vas comprendre avec le temps.
00:09 On a des viets, il fallait faire un spectacle.
00:11 Tu viens de voir ça, c'est U2 qui est en spectacle.
00:14 (musique)
00:16 Lorsque la chanson "Where the street have no names" a joué,
00:19 j'ai dit, Michel, je pense que ça serait une bonne chanson.
00:22 Il s'est rendu compte peut-être de la frénésie qu'il y avait
00:24 dans la place, puis il a accepté à ce moment-là.
00:27 - Le champion du monde, Lujian Bouté!
00:32 (acclamations)
00:34 - Ce que tu veux créer avec le temps, c'est que les gens
00:42 embarquent dans un moment, que les gens fassent partie
00:45 de quelque chose qui est plus gros que le sport.
00:48 Et que les gens, finalement, lorsqu'ils rentrent à la maison,
00:50 qui entendent cette chanson-là, pensent à ton boxeur,
00:53 qu'ils pensent à ce qu'ils ont vécu.
00:55 Et qu'ils sont pas encore à ton siège, la chanson commence
00:57 à jouer, il faut que tu te dépêches, c'est l'entrée
00:59 de Bouté, c'est l'entrée de ce boxeur-là.
01:02 Il fallait créer cet habitude-là autour de Lujian.
01:05 L'adversaire qui vient se battre chez toi, se rendre compte
01:08 à quel point que t'es gros, que t'es grand, qu'il y a
01:11 un gros événement autour de toi, qu'il y a un crowd,
01:14 qu'il y a une foule.
01:16 Ça fait partie de tout l'aspect stratégique, psychologique,
01:21 avant que la cloche sonne.
01:23 ♪ ♪ ♪
01:33 ♪ ♪ ♪
01:44 Mes premiers contacts avec la boxe, je suis au Saint-Denis
01:48 à ce moment-là, au milieu des années 70.
01:51 ♪ ♪ ♪
01:53 Chez mon oncle, mon père m'avait amené voir le combat
01:56 de Ali, puis mon père me disait à quel point Ali était bon,
02:00 c'était contre Leon Spinks.
02:02 Comme enfant, t'espères qu'un gars va être aussi bon
02:05 que ton père, t'as le dire, mais il avait perdu ce combat-là.
02:08 ♪ ♪ ♪
02:10 Au bout de l'île, tu te rends compte que c'est un prétexte
02:12 des fois pour une famille se rendre compte, parce qu'à ce
02:14 moment-là, il y avait pas de la boxe très, très souvent.
02:17 ♪ ♪ ♪
02:23 Dans les années 80, il y a pas de boxeur au Québec
02:26 qui aspirait à devenir champion du monde.
02:28 C'était de devenir champion du Canada, qui était extrêmement
02:31 prestigieux, qui remplissait les arenas, qui remplissait
02:33 le Centre Paul Sauvé à ce moment-là.
02:35 ♪ ♪ ♪
02:36 J'avais 10, 11, 12, 13 ans, puis je m'intéressais
02:39 à des résultats de boxe qu'avait le Ligue de Montréal.
02:42 ♪ ♪ ♪
02:45 Et Gaetan Hart, les Eddie Mello.
02:48 J'ai demandé à ma mère, est-ce que tu penses que Gaetan Hart
02:51 a gagné? Est-ce que tu penses que Eddie Mello a gagné?
02:54 Ça fait qu'on allait acheter le journal, nous, le lendemain,
02:57 à la tabagie du coin pour avoir les résultats.
03:00 Il y avait des magazines dans lesquels tu pouvais avoir
03:03 les résultats de la boxe qui sortaient un mois plus tard
03:06 que le combat.
03:07 Pourquoi ça m'intéressait?
03:09 Je me pose encore cette question-là aujourd'hui.
03:12 - Le champion du monde de la boxe,
03:15 le champion de la santé,
03:17 Chaka "Ray" Leonard!
03:19 (acclamations)
03:21 - Leonard avait gagné une médaille d'or ici à Montréal.
03:24 C'était prestigieux pour lui de venir défendre son titre
03:27 contre un gars comme Duran, qui était lui aussi
03:30 à son sommet à ce moment-là.
03:32 Mais de voir des boxeurs québécois en sous-carte
03:35 d'un si gros événement, c'est quelque chose qui était
03:38 à la limite un peu étrange pour nous, parce que ce qu'on voyait
03:41 dans les médias américains, c'était uniquement
03:44 des boxeurs américains ou quelquefois européens.
03:47 Alors de voir un guet en art en sous-carte d'un combat
03:50 comme ça, c'est un privilège dans la boxe locale
03:53 de faire partie d'un événement qui était médiatisé mondialement.
03:56 (acclamations)
03:59 - Only heart level!
04:01 - C'était une forme de fierté aussi d'être Québécois
04:04 pour dire c'est chez nous que ce combat-là se passe,
04:07 le Stade olympique.
04:09 (acclamations)
04:12 Il y avait eu quand même une foule d'à peu près
04:15 40 000 spectateurs.
04:17 (acclamations)
04:20 À ce moment-là, j'étais champion du Québec.
04:25 Je voulais gagner mon premier championnat,
04:28 championnat du Québec amateur, évidemment.
04:31 Puis même si t'es un débutant dans ton sport, tu te disais
04:34 un jour, c'est peut-être moi qui va être comme ça.
04:37 Tu vas défendre ta ceinture, ça fait que t'as pas idée
04:40 où tout ça va te conduire.
04:42 Puis là, je rêve d'être champion canadien.
04:45 Cette combat-là m'inspire terriblement. Je me dis
04:48 je serai peut-être une grande vedette québécoise.
04:51 Puis tu fais d'autres combats, là, tu te dis ah, finalement,
04:54 il y a des coups de poing qui font plus mal que d'autres.
04:57 Tu vas te battre aux États-Unis, t'as ce qu'on appelle
05:00 un "reality check", là, tu te dis bon, finalement, t'es peut-être
05:03 champion du Québec, mais t'es pas champion du New Jersey
05:06 ou du Canada.
05:08 - Dans les années 80-85, il n'y avait pas d'encadrement
05:11 de la boxe professionnelle comme on l'a aujourd'hui.
05:14 Je quittais le Saint-Denis, ma mère me donnait un peu d'argent,
05:17 je prenais l'autobus puis je venais m'entraîner à Montréal.
05:20 Sur le chemin du retour, je me disais que c'était à Montréal
05:23 que ça se passait, que j'apprenais des choses
05:26 que j'étais pas capable d'apprendre chez nous.
05:29 Montréal était une plaque tournante où il y avait
05:32 des foules qui étaient tout le temps là.
05:35 Les Fernand Marcotte, les Édé Mélot, qui avaient de la graine
05:38 de grande vedette, mais qui ont probablement été limités
05:41 à une boxe locale. Alors on peut imaginer qu'un Édé Mélot,
05:44 à ce moment-là, qui était très jeune, s'il avait été bien
05:47 encadré, développé, dirigé, promoté pour aller ailleurs
05:50 qu'au Québec, il aurait peut-être eu une belle carrière
05:53 internationale. On se rappellera que ses combats
05:56 contre Fernand Marcotte, c'était d'une violence rare.
05:59 Et c'est un combat qui a été très, très, très, très,
06:02 très, très, très, très, très, très, très, très, très, très
06:05 très fort. Et c'est un combat qui a été vraiment
06:08 un combat de violence rare. Et t'es jeune,
06:11 t'as à peine 18 ans, tu fais des grandes choses.
06:14 Mais on le réimplique dans un combat revanche
06:17 contre un Fernand Marcotte à guéri. Je suis pas certain
06:20 aujourd'hui que c'était le meilleur pour Édé Mélot,
06:23 malheureusement. Il aurait peut-être eu une meilleure carrière
06:26 qu'à ça. Peut-être, on le saura jamais, parce qu'il a
06:29 une carrière de combat.
06:32 Lorsqu'on arrivait dans un galop de boxe, puis on voyait
06:35 arriver l'entourage de Hilton, c'est clair que les gens
06:38 regardaient pas le combat sur le ring. Tout le monde se tournait
06:41 voir qui rentre dans le salle. Il y avait quelque chose
06:44 d'extrêmement mystérieux alentour de ça, surtout pour quelqu'un
06:47 comme moi qui connaissait pas ça du tout, puis que j'apprenais
06:50 à reconnaître ce genre d'entourage-là.
06:53 J'imagine comme dans les années 50, dans les années 60,
06:56 dans des sous-sols, à New York, dans des sous-sols ou dans
06:59 des petits centres où il y a tout le temps eu ce genre
07:02 de groupements-là qui gravitaient alentour des boxeurs,
07:05 parce que le boxeur est un attrait intéressant pour des gens
07:08 qui ont beaucoup d'argent. Ils vont les aider à se développer,
07:11 ils vont s'approcher d'eux, ils vont se faire une carte
07:14 de visite, et c'est comme ça, dans le fond, que toutes sortes
07:17 de mondes gravitaient alentour des boxeurs.
07:20 (cris de la foule)
07:23 - Ce combat-là, c'était Joe Gatti, qui était mon adversaire.
07:26 J'étais encore invaincu à ce moment-là.
07:29 Puis je me souviens d'arriver à la peser, puis de le regarder,
07:32 mais de faire semblant de pas le regarder, puis de le trouver
07:35 beau, puis bien habillé, puis il a l'air confiant,
07:38 il avait les petits cheveux, tu sais, il avait l'air
07:41 d'une vedette. Puis on est montés dans le ring,
07:44 puis il avait ses culottes en velours, noires, ses bottes,
07:47 puis il avait son nom sur sa culotte. Il avait des pompons
07:50 après ses bottes de boxe, puis je le voyais bouncer
07:53 de l'autre bord de moi avant que ça commence.
07:56 Je me disais, je sais pas s'il est vraiment bon,
07:59 mais en tout cas, il bouge vraiment bien avec
08:02 qu'on commence à se battre. Puis lorsqu'on s'est présentés
08:05 dans le ring, moi, je connaissais certains mouvements,
08:08 j'ai dû aller le frapper le plus tôt possible, puis en allant
08:11 le frapper, lui, il a fait ce qu'on appelle un step-back,
08:14 un mouvement de retrait. Moi, je connaissais pas ce mouvement-là.
08:17 Je sais pas ce que je suis capable de faire,
08:20 c'est un mouvement défensif. Tu sais, ça roule dans ta tête,
08:23 tu dis, oh, c'est pas ma ligue. Pas encore, là.
08:26 Peut-être qu'on va le devenir, mais là, je suis pas dans
08:29 la bonne ligue. Puis là, tu reçois des coups de poing,
08:32 puis tu as tes réponses assez vite. Puis les gattis,
08:35 cognageaux, les gattis, il y avait quelque chose
08:38 dans le joint, tu sais, qui faisait mal.
08:41 Puis là, t'as 14 ans, 13, 14 ans, puis tu retournes
08:44 à Montréal, ça donnait ça. De venir se battre à Montréal
08:47 de temps en temps, ça donnait ça. Ça fait que quand je
08:50 retournais au Saguenay, je disais à mon entraîneur de l'époque,
08:53 pas convaincu que notre formule, c'est la meilleure. Je suis pas
08:56 certain que techniquement, on ait tous les bons mouves, là.
08:59 J'avais dit, est-ce que un crochet... Moi, c'était un crochet
09:02 de droite, j'étais gaucher. Il disait, est-ce que ça se donne
09:05 comme ça? Il avait été très sincère, il disait, écoute,
09:08 Stéphane, je vais être bien honnête avec toi, je sais pas
09:11 si t'as vu, on se battait pas à armes égales. Au Saguenay,
09:14 on disait, tu te mêles pas de tes affaires. Arrête de faire
09:17 ton grand talent, puis entraîne-toi plus fort. Puis le président
09:20 me disait ça à l'époque. Arrête de te casser la tête. Puis plus
09:23 tard, il m'a dit, bien, je pense que tu devrais peut-être penser
09:26 à devenir entraîneur. Normalement, à cet heure-là,
09:29 j'aurais pas dû me casser la tête avec ça, là.
09:32 J'ai commencé à m'inventer ce qu'on appelle des feintes, là.
09:35 Je me dis, bon, personne va me le montrer, je vais m'inventer
09:38 ça. Je me dis, si je fais semblant de donner un jab à la tête,
09:41 je le donne au corps. Puis là, je me suis rendu compte que ça
09:44 marchait. Oh! Mais personne m'avait montré ça. Je me disais,
09:47 on va faire une double feinte. On va faire une feinte en haut,
09:50 une feinte en bas, puis je le jab en haut. Ça marche aussi.
09:53 On va faire une feinte de gauche au corps, crochet à la tête,
09:56 ça marche aussi. Ça fait que je m'étais fait à peu près 5-6 recettes
09:59 de même qui marchaient. Mais ils marchaient comme des boxeurs
10:02 ordinaires. Mais les boxeurs très bons, ça marchait pas parce
10:05 que je les avais faits à la tête.
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11:12 - On doit vendre des disques.
11:15 - Un album se vend à sa couverture.
11:18 - Je veux que le monde change.
11:21 - Toi, tu es une super star.
11:24 - Je ne suis pas une super star.
11:27 - Bob Marley, One Love.
11:30 ♪ ♪ ♪
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11:40 - La bavette bâton rouge, un vrai délice à savourer.
11:43 Entre amis, en famille, en amoureux,
11:46 à chaque bouchée, une histoire s'écrit.
11:49 Bâton rouge, l'expérience restaurant à la maison.
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11:55 (vrombissement du moteur)
11:58 - Attention, ils arrivent.
12:01 - Entrée sécurisée.
12:04 (vrombissement du moteur)
12:07 - Ascenseur sécurisé.
12:10 (vrombissement du moteur)
12:13 - Corridor sécurisé.
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12:19 - Ensemble, on veille à votre sécurité.
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13:04 Un dur aussi intelligent, ça peut juste être un F-150.
13:07 (explosion)
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13:22 (crissement de pneus)
13:25 ♪ ♪ ♪
13:28 (rires)
13:31 ♪ ♪ ♪
13:34 ♪ ♪ ♪
13:37 - N'importe qui qui est en boxe, il y a ses deux sites, là.
13:40 Fight News puis Boxing Scene. Le matin, c'est comme TVA chez nous,
13:43 c'est comme Radio-Canada, c'est les deux sites.
13:46 Moi, j'ai réussi à 7,5, 7.
13:49 Je check les nouvelles de la boxe.
13:51 Les checks le soir en me couchant, en m'levant le matin,
13:53 ça peut changer dans la nuit.
13:55 Avant, on avait ce qu'on appelait le Boxing Record Book.
13:58 C'était un annuaire de boxeurs qui avait à peu près 1 000 pages.
14:01 C'était imprimé une fois par année.
14:03 Il fallait que tu le commandes deux mois à l'avance.
14:06 Puis si on recule encore plus dans le temps,
14:09 pour avoir des résultats de boxe, tu l'avais juste par téléphone.
14:12 Ça fait qu'on était loin de New York,
14:15 on était loin de Los Angeles.
14:17 Je me rappelle la journée où Yvon Michel m'a appelé.
14:20 Il dit, Stéphane, il y a une nouvelle affaire qui vient de sortir,
14:22 ça s'appelle www.internet.
14:26 Puis on ne comprenait pas trop.
14:28 Je disais, moi, je ne toucherai pas à ça.
14:30 Je vais te laisser, Yvon, travaille avec ça.
14:32 Moi, je vais rester comme dans mon temps à moi.
14:34 Puis à partir de là, on s'est rendu compte
14:36 qu'on pouvait apprendre un paquet d'affaires.
14:38 Ça a aidé dans le développement de toute notre industrie, évidemment.
14:42 Puis ça nous a aussi permis de nous faire boire aux États-Unis.
14:46 Les États-Unis se sont rendus compte que le Canada,
14:48 c'était pas trop loin de chez eux.
14:50 Puis qu'il y avait aussi de la boxe qui se passait ailleurs qu'aux États-Unis.
14:53 L'arrivée, évidemment, d'Internet nous a permis de savoir ce qui se passe,
14:56 de connaître les nouvelles, d'être à la pointe.
15:00 Dans un gymnase de boxe, ce qui fait du bien,
15:09 c'est de voir un jeune ou une jeune sourire.
15:13 C'est bon, cette personne-là, elle est bien,
15:15 elle est en train de trouver son environnement.
15:17 Voir un jeune qui vient de sortir d'un foyer d'accueil,
15:24 qui a retrouvé ses parents, tu sais que c'est fragile.
15:27 Puis les parents te le disent, ils disent,
15:29 bon, là, je pense qu'il aime ça, j'espère qu'il va aimer ça.
15:33 Cet un jeune-là, à chaque fois qu'il met les pieds dans le gym le soir,
15:37 tu dis, ah, il est encore là, j'espère que demain, il va venir encore.
15:40 Jusqu'à temps que ça crée une habitude,
15:45 puis là, tu dis, bon, bien, finalement, il s'en est sorti.
15:48 Il s'en est sorti parce qu'on lui a donné de la reconnaissance,
15:52 qu'on s'en est occupé, on le traite bien,
15:55 puis on a l'impression qu'on fait vraiment de notre mieux avec lui,
16:00 puis c'est vraiment ce qu'on fait.
16:02 Ça, ça fait vraiment du bien, là.
16:05 Est-ce que lui va s'en sortir vraiment? On le sait pas.
16:09 Mais on le sait que le temps qu'on l'a, on lui fait du bien.
16:13 Au hockey, la plupart des parents espèrent que leur fils
16:18 va devenir un joueur de la Ligue nationale de hockey.
16:20 Il y en a très, très peu qui vont réussir.
16:23 À la boxe, il y en a encore moins qui vont réussir.
16:26 À la boxe, t'as un champion, beaucoup, beaucoup de gens
16:30 pèsent approximativement le même poids un certain temps de leur vie,
16:34 donc c'est difficile d'arriver dans cet échantillon-là.
16:38 Mais on le fait pas en se disant « faut sauver des vies ».
16:43 On le fait pour faire développer le sport de la boxe,
16:47 puis à travers ça, on en ramasse plein, plein, plein,
16:49 qui nous le disent. « Écoute, moi, ça m'a fait du bien,
16:52 ça m'a aidé à l'école, ça m'a aidé lorsque le professeur disait
16:55 « va là-bas, on va te présenter ton travail ». »
16:57 Il dit « je trouve que c'est vraiment moins stressant
17:00 qu'un combat de boxe ».
17:01 Donc ça l'aide, ça l'aide à passer une entrevue pour son travail.
17:04 Après ça, ça crée un style de vie.
17:06 C'est « bon, mais quand je m'entraînais, je me sentais bien ».
17:09 On le fait pour ça, mais on le sait aussi qu'à mesure qu'on le fait,
17:13 tous les athlètes ne sont pas bien encadrés.
17:17 Tous les athlètes vont vivre différentes choses.
17:20 Il y a des athlètes qui, à un moment donné, vont vivre une peine d'amour
17:24 qui va changer leur carrière à ce moment-là.
17:27 Il va y avoir l'alcool avec ça, il va y avoir les sorties,
17:30 il va y avoir la drogue.
17:32 Et quand on mélange tout ça, puis on mélange ça avec des coups à la tête
17:35 parce qu'on est dans la boxe, ça, ça peut faire des bombes atomiques.
17:38 Ça peut détruire un jeune aussi.
17:40 Donc encore une fois, je pense qu'on en sauve beaucoup, beaucoup, beaucoup.
17:45 Évidemment, il y en a un ou deux qu'on échappe à l'occasion.
17:49 On pourrait s'assurer d'avoir presque zéro risque, à la limite.
17:55 Le coup à la tête de trop, on le verra pas.
17:58 On pourrait faire des tests médicaux qui finiront plus avant le galop de boxe,
18:02 mais on n'aura plus les moyens d'en faire parce qu'il va y avoir
18:05 un encadrement médical qui va coûter tellement cher.
18:09 Avoir des boxeurs qui ont passé tous les tests année après année,
18:13 c'est extrêmement rigoureux.
18:15 C'est logique sur le plan médical, mais très utopique sur le plan pratico-pratique
18:20 parce qu'en bout de ligne, le boxeur, soit il boxera plus
18:24 ou il va se battre dans des endroits moins sécurisés.
18:28 On va revoir, comme dans les années passées, de la boxe cachée dans des sous-sols,
18:31 dans des garages, comme ça a déjà été.
18:34 Lorsque tu vas à Puerto Rico, en République dominicaine, à Colombie,
18:38 où ils vivent, il y a le soccer, il y a la boxe, il y a le baseball,
18:42 mais la boxe est extrêmement importante dans leur vie.
18:45 Tu peux pas imaginer que ces pays-là n'auraient plus de la boxe, tu sais.
18:49 La Régie des sports de combat, ici au Québec,
18:52 est considérée parmi les meilleures organisations
18:55 pour s'occuper de la sécurité des boxeurs,
18:58 comme le font à New York, comme le font à la Californie,
19:01 comme le fait Toronto, en Ontario.
19:04 Mais t'as encore des endroits où, pour avoir le droit de boxer,
19:07 t'as besoin juste d'un permis de conduire.
19:09 Moi, je passe mon temps à comparer la boxe au tennis.
19:17 Écoute, ils ont un service, on a un jab.
19:20 Ils ont des déplacements, on a des déplacements.
19:23 Ils ont une stratégie, on en a une.
19:25 Ils ont des attaques, ils ont des montées au filet.
19:28 Ils ont l'humilité, ils ont la déception,
19:33 ils ont la frustration, ils ont la blessure psychologique sur le moment même.
19:38 Tu viens de te faire battre sur un jeu, t'étais pas là pendant tout,
19:42 le match continue.
19:43 Faut que tu dérives, tu resets tout le temps, tout le temps,
19:46 non-stop, reset, on commence, on commence.
19:49 C'est extrêmement dur psychologiquement, le tennis.
19:52 - Parage, achète le bras, tu dérives, t'as envie de foutre.
19:55 - Oh! T'as envie de foutre, t'as envie de foutre!
19:57 - Le joueur de l'année!
19:58 - Qui va pas se laisser emporter par la foule, par les émotions?
20:01 Tu viens de blesser ton adversaire,
20:03 es-tu vraiment prêt à se faire finir?
20:05 Si c'est pas le bon moment, tu t'épuises à ce moment-là,
20:08 la ronde d'après change, le combat peut changer.
20:11 Donc, il y a une grande, grande similitude avec le tennis.
20:15 - Mise à part les coules à tête, la boxe laisse des traces.
20:20 Tu peux avoir un athlète extrêmement talentueux
20:23 qui joue au tennis.
20:24 Il s'est développé très, très vite, là.
20:26 On peut voir le petit O.J. Alyassine,
20:28 il est dans les 10 meilleurs au monde, presque.
20:31 La fenêtre des 3-4 premiers, là, elle, elle est dure à percer, là.
20:36 Les 3-4 premiers qui sont exceptionnels.
20:39 Cette fenêtre-là, elle est dure à percer.
20:42 En boxe, elle est extrêmement dure à percer,
20:45 mais en plus, c'est que dans ton chemin,
20:47 tu vas recevoir des coups à la tête.
20:49 Est-ce qu'il y a un combat qui te fait plus mal que d'autres?
20:52 Peut-être oui.
20:53 Et ces combats-là laissent des traces.
20:56 (cris et applaudissements)
21:00 À partir du moment où, en tant que personne
21:02 qui est en cadre de boxeur,
21:03 t'es pas capable de percevoir ça,
21:05 le boxeur, lui, voudra pas te le dire.
21:07 Un boxeur, là, ça a jamais mal,
21:09 ça va aller vers l'avant tout le temps.
21:11 C'est les personnes qui sont autour d'eux
21:13 qui doivent voir ça, s'assurer de ça,
21:16 puis de les guider en fonction de ça.
21:18 Au tennis, les meilleurs sont contre les meilleurs
21:20 à toutes les 3 semaines au tennis,
21:22 quand le calendrier est décollé, là.
21:24 Nous, à la boxe, si le meilleur se battait
21:26 contre le meilleur tout le temps, tout le temps, tout le temps,
21:29 ta carrière durerait à peu près 3 ans,
21:31 parce que ça serait trop de coups à la tête.
21:33 (cris et applaudissements)
21:35 On sait le chemin que ça prend,
21:37 on sait la douleur que ça prend,
21:39 on sait le doigté.
21:41 C'est extrêmement difficile, extrêmement difficile.
21:44 (cris et applaudissements)
21:46 ♪ ♪ ♪
21:48 Éric Lucas, le travailleur québécois
21:50 qui disait, "Guerre, quand tu travailles,
21:52 il peut t'arriver des bonnes affaires."
21:54 (cris et applaudissements)
21:56 C'est un gars qui, il travaillait fort,
21:59 venait d'une famille monoparentale.
22:01 Donc, lui, la boxe, le gardien en dehors,
22:03 des problèmes qu'il aurait peut-être eus,
22:05 comme c'est le cas avec plusieurs, plusieurs boxeurs,
22:08 il y avait plusieurs boxeurs.
22:10 ♪ ♪ ♪
22:12 Dans les régions, on va voir des boxeurs
22:14 qui viennent pas du tout, du tout, des fois,
22:16 d'un milieu défavorisé, comme tu peux voir
22:18 dans des plus grandes villes.
22:20 Moi, de ce que j'ai connu au Saguenay,
22:22 il y avait pas beaucoup de boxeurs qui venaient
22:24 du milieu défavorisé. Au contraire, ils étaient tous
22:26 dans des bonnes familles où il y avait de l'argent.
22:28 Stéphane Ouellet venait des parents
22:30 avec un salon d'œuvres d'art, t'sais.
22:32 Puis Stéphane Ouellet est pas venu à la boxe
22:34 parce qu'il avait envie de faire de la boxe.
22:36 Il a demandé, "Peux-tu aller t'inscrire
22:38 dans le gym de boxe?" Parce qu'il y a un gars
22:40 qui est cute, puis j'aimerais ça, quand ma mère
22:42 va aller le chercher, que je puisse voir ce gars-là.
22:44 Ça a donné qu'elle a jamais fini que le gars,
22:46 mais Stéphane a fini dans la boxe,
22:48 mais il était doué physiquement.
22:50 ♪ ♪ ♪
22:52 C'était assez large comme différence.
22:54 On a eu un louchi en boutique qui est arrivé ici,
22:56 qui est grandi dans une famille avec juste des soeurs,
23:00 donc qui était le seul garçon de la famille,
23:02 très prêt à ses parents, très doux, très gentil.
23:05 Mais un fan fini de boxe,
23:07 un gars qui est méticuleux, organisé.
23:11 On avait un Dorin qui est arrivé
23:14 avec une reconnaissance dans son pays
23:17 qui était au-delà de ce qu'on peut imaginer ici.
23:20 Lorsque Dorin a quitté son pays,
23:22 il était un héros national dans son pays.
23:24 Lorsqu'il allait boxer là-bas, il fermait les routes.
23:27 Lorsqu'on est arrivé comme un président,
23:29 on se promenait dans les musines,
23:31 les routes étaient fermées pour nous,
23:33 il y avait des motos qui arrêtaient à chaque place.
23:36 C'était difficile pour lui de rentrer ici au Québec
23:39 parce qu'il était pas reconnu comme dans son pays.
23:42 Il marchait sur la rue, personne ne le reconnaissait.
23:44 Il était fâché de faire des line-ups où il allait.
23:47 Je me souviens, il disait, là, je vais pour me louer un film,
23:49 je suis obligé de faire la file comme tout le monde.
23:51 Fait que lui a trouvé ça dur
23:53 de pas avoir ce statut-là à côté de lui.
23:57 Fait qu'on ramasse ces gars-là ici,
23:59 puis on espère, boutique, on l'a eu, il était pas usé.
24:01 Il avait 29 encore, il était bébé, il avait 23 ans.
24:03 Fait que c'était parfait.
24:05 Quand t'as commencé un dorénavant à 27, 28 ans,
24:07 qu'il y a déjà 10 ans dans le corps, c'est plus difficile.
24:10 (cris et applaudissements)
24:12 ♪ ♪ ♪
24:15 ♪ ♪ ♪
24:17 ♪ ♪ ♪
24:19 - Votre soirée hockey à RDS, c'est Hockey 360.
24:22 Suivie du match des Canadiens pour terminer avec l'Antichambre.
24:26 C'est ça, vos soirées hockey en semaine des 18h15 sur RDS.
24:31 ♪ ♪ ♪
24:34 - Vous sentez l'appel...
24:36 d'un endroit sans frontières.
24:40 Quand la route prend fin,
24:43 c'est là que l'aventure commence.
24:46 Le Chevrolet Silverado ZR2
24:49 est conçu pour vous conduire à l'endroit
24:52 où les sentiers se terminent
24:55 et vous amener là où l'aventure commence.
24:58 ♪ ♪ ♪
25:02 ♪ ♪ ♪
25:05 ♪ C'est le temps des vacances ♪
25:08 - Tous les achats comptent avec la carte TD, classe ultime voyage.
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25:14 vous arrivez plus vite.
25:16 TD, on est prêt pour vous.
25:18 - Les essuie-touts Royal Tiger Towel sont forts en tigre,
25:21 mais saviez-vous qu'ils sont aussi carboneutres?
25:24 Tiger Towel fait partie d'une organisation
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25:30 Qualité éprouvée, neutre en carbone.
25:32 - L'amour, c'est la seule valeur universelle.
25:35 - En février, tomber en amour avec les meilleurs films...
25:38 - Celui-là, il est très concret, hein?
25:41 - Des chambres rouges...
25:43 - Ces théâtres de l'horreur ont longtemps été un mythe.
25:45 - Tu peux pas être complice de ça, là!
25:47 C'est dégueulasse la façon dont t'es 13!
25:49 - Avec des documentaires captivants...
25:51 - Cameras, action!
25:53 - Le football est perdu aux jeunes hors de la rue.
25:55 - Et des séries à succès...
25:57 - Je pense être le porte-parole de ma génération.
25:59 - Succombrez-vous à Crave.
26:01 - À tous ceux et celles qui comptent sur notre savoir-faire,
26:04 comme Rachid, qui s'est fié à Marc-Olivier de chez Home Hardware
26:08 pour remplacer son meuble lavabo avant que son beau-père s'en mêle.
26:11 Ou Anna, qui s'est tournée vers Janine
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26:15 qu'elle lira bien un jour ou l'autre.
26:17 Ou Catherine, qui a demandé à Jeffrey
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26:22 Complétez vos projets grâce à l'expertise
26:24 de milliers de propriétaires et membres de notre équipe.
26:27 Les quincailleries et centres de rénovation
26:29 Home Hardware, savoir faire.
26:32 Comme la majorité des Québécois,
26:34 vous avez sûrement des serres puériens qui traînent chez vous.
26:37 Mais des serres puériens, ça peut encore être utile.
26:40 Ils contiennent plusieurs matières réutilisables
26:42 qui peuvent servir à fabriquer toutes sortes de produits.
26:45 C'est pourquoi il est important de les apporter
26:48 dans un des points de dépôt officiels
26:50 du Programme de recyclage des produits électroniques du Québec.
26:53 Écocentres, détaillants de produits électroniques
26:56 ou autres organisations membres du réseau.
26:59 Recycler, ça sert plus à rien, ça sert pas à rien.
27:02 Votre soirée hockey à RDS, c'est Hockey 360.
27:07 Suivis du match des Canadiens pour terminer avec l'antichambre.
27:11 C'est ça, vos soirées hockey en semaine des 18h15 sur RDS.
27:17 Cette émission contient des scènes de violence
27:20 qui pourraient offenser certains téléspectateurs.
27:24 Là, hop!
27:25 Smooth, smooth, smooth.
27:27 Hop!
27:29 On se connaissait comme ça, mais on pensait pas se connaître
27:33 puis s'apprécier comme ça se passe
27:37 depuis le jour 1 qu'on est ensemble.
27:39 On se disait salut quand on se voyait à cette mission-là.
27:44 Moi, je pensais que Stéphane,
27:47 t'sais, qu'il manchait pas sa gomme gamache là.
27:52 C'est un vrai gars de gym, c'est un vrai gars de boxe.
27:54 C'est un gars qui a du fun,
27:55 puis quand c'est le moment d'avoir du fun, on en a,
27:57 puis quand c'est le moment d'être sérieux, on l'est.
27:59 Il y a plusieurs boxeurs qui, dans le cours d'une carrière d'entraîneur,
28:03 vont te demander de travailler avec eux.
28:05 Il y en a que tu peux dire non, il y en a que tu vas réfléchir,
28:08 il y en a qui ont une tête de boxe.
28:09 Mathieu, c'est un gars qui a une tête de boxe...
28:11 qui avait déjà un bon background,
28:14 puis de l'aider, de faire des ajustements, c'est super le fun.
28:18 Puis c'est un gars qui est extrêmement motivé,
28:19 qui est passionné encore après 20 ans de pratique de ce sport-là.
28:23 - Oui, laissez partir ton cou.
28:25 - Oui? - Oui.
28:26 Tu réapprends pas à boxer un gars comme Mathieu.
28:28 Il sait boxer, son sens de la boxe, il est bon.
28:31 - Mets-toi un peu à tête là.
28:32 - Pourquoi faire ce mouvement-là à ce moment-là?
28:34 Fait que tous les outils qu'il y a,
28:36 on essaie de les ajuster encore mieux,
28:38 puis avec le temps de se bâtir une confiance l'un et l'autre.
28:42 Il faut qu'à travers ça, que la relation grandisse,
28:44 puis qu'elle grandisse à travers les cadres,
28:46 c'est-à-dire que quand il y a un combat,
28:47 qu'on se fasse confiance.
28:49 Ce qu'on veut comme entraîneur, c'est du retrouver.
28:52 On veut des athlètes qui sont fiables.
28:54 Tu le sais que quand il va grimper là-dedans,
28:56 ce qu'il va faire, c'est ce qu'il faut faire.
28:58 - Viens, viens, viens.
29:02 Tu te pinces, tu te pinces, mon sang-là!
29:04 Hé, viens ici! Faites! Faites!
29:06 - Salut, Mathieu.
29:07 - Qu'est-ce qu'il va faire avec ma soeur?
29:09 - Ah, Pauline, je voulais que t'aies lu parler.
29:11 Adrienne est contre tout ça, elle est tout le temps en larmes,
29:13 et elle veut plus que j'aille à la salle.
29:15 - Mais qu'est-ce que c'est que ce déballage de famille?
29:17 - Bien, on n'en a rien à foutre!
29:19 - Hé, ta plate-sueur, on te grille!
29:21 Frappe-ça sur pas la cuisse, on fait rien que ça, tu vois?
29:24 - Je pense que ce qui a changé beaucoup au fil des années,
29:27 ça a été l'encadrement de l'athlète dans cette globalité.
29:30 Eux, à ce moment-là, ils disaient,
29:32 bon, tu vas aller courir avec des bottes de travail dehors,
29:35 c'est plus présent que des runnings.
29:37 Tu parleras pas à ta femme pendant 2 mois.
29:40 Tu vas penser uniquement à ton combat.
29:43 Tu vas rien faire d'autre.
29:45 Fait que c'est sûr que tu vas être prêt mentalement.
29:47 Mais il y a pas personne qui est fait pareil.
29:49 Il y a des athlètes qui ont besoin d'avoir une vie normale,
29:51 puis ils vont aussi bien s'entraîner.
29:53 Fait que ça a évolué beaucoup, puis l'encadrement de l'athlète,
29:56 on est passé par un préparateur physique,
29:58 faire du préparation mentale, nutritionniste,
30:02 entraînement différent, c'est-à-dire faire des sports d'équipe,
30:06 jouer au soccer pour ton entraînement, jouer au squash.
30:09 On va créer une athlète qui, à mon avis,
30:11 aujourd'hui est beaucoup plus complet,
30:13 plus ouvert aussi sur le monde.
30:15 Donc les entraîneurs de boxe, aujourd'hui, il y a son rôle.
30:18 Moi, je m'occupe du département de boxe,
30:20 mais à quelque part, je suis un peu le chef d'orchestre
30:22 de toute mon équipe.
30:24 Montre-nous ce que tu sais faire, Thuyen.
30:27 ♪ ♪ ♪
30:30 C'est devenu ce qu'on appelle une forme de professionnalisation,
30:33 c'est-à-dire que c'est un travail.
30:35 Je m'occupe déjà de boxeur dans un club de boxe.
30:38 C'est devenu une manière de gagner sa vie.
30:41 On a le privilège aujourd'hui d'avoir beaucoup,
30:44 beaucoup de vidéos, de voir nos idoles d'entraîneurs
30:47 à la télévision. On peut les voir travailler,
30:49 on peut les entendre, on peut regarder des vidéos souvent d'eux.
30:53 (en anglais)
31:00 Moi, quand j'ai commencé, les vidéos étaient plus rares,
31:02 il y avait pas de YouTube.
31:04 (en anglais)
31:08 Voyager partout à travers le monde,
31:10 d'aller faire des formations dans les meilleurs pays du monde,
31:12 que ce soit la Russie, la Bulgarie, Cuba en boxe avantage.
31:15 À l'époque, c'était les puissances en Pologne.
31:17 En les années 80, c'était ceux qui gagnaient des médailles d'or
31:19 aux Jeux olympiques.
31:21 Quand tu ressors d'un pays de même,
31:23 t'as passé un, deux, trois semaines en camp d'entraînement,
31:25 tu reviens chez vous, t'as vu des bons modèles
31:27 pour encadrer des athlètes. Et par la suite,
31:29 bien, chez les professionnels, c'était la même chose.
31:31 J'étais en camp d'entraînement avec Roy Jones,
31:33 en Fora, en Allemagne, avec des grands boxeurs
31:35 puis avec des grands entraîneurs.
31:37 Fait qu'à New York, à Brooklyn,
31:39 t'as dit bon, là, j'ai vu pas mal tous les styles,
31:41 qu'est-ce qui fait mon affaire dans tout ça?
31:43 Moi, ce que j'aime pas, c'est un coach qui fait tout.
31:47 Tout ça, ça m'énerve, un coach qui sait tout.
31:49 Je voudrais pas être l'athlète
31:51 qui est encadré par un entraîneur qui sait tout.
31:53 ♪ ♪ ♪
31:59 J'ai beaucoup, beaucoup d'admiration pour Freddie Roach
32:01 parce qu'il est peut-être sur la fin de sa carrière.
32:04 Il va chercher le meilleur dans chaque boxeur.
32:07 C'est pas un coach qui dit,
32:09 c'est comme ça qu'il faut que tu boxes absolument.
32:11 Moi, j'ai boxé de même, voilà, mon style, c'est comme ça.
32:14 Il va chercher les forces des boxeurs,
32:16 les qualités physiques, puis il développe alentour de ça.
32:20 - You can't handle your speed, son!
32:23 - Sa manière de coacher dans le coin,
32:25 Freddie Roach, il est très axé sur le fondamental,
32:28 répète des choses qui sont simples,
32:30 pas compliquées, puis les boxeurs l'écoutent.
32:33 Ça fait qu'il garde ça très simple,
32:35 puis souvent, ça fonctionne.
32:37 ♪ ♪ ♪
32:39 - He is the American hope.
32:42 Or hype.
32:44 - Parfois, les gens vont avoir l'impression
32:46 qu'un boxeur invaincu, c'est meilleur qu'un boxeur
32:48 qui a deux défaites, mais on peut se tromper.
32:51 Il y a parfois des boxeurs
32:53 qui vont avoir beaucoup, beaucoup de chaos,
32:55 qui peuvent être impressionnants aux yeux des fans.
32:59 Mais nous, en tant que connaisseur de boxe,
33:01 on se dit que sa fiche, elle est vide.
33:03 Il a niqué juste des gars qui étaient pas bien, bien dangereux.
33:07 La télévision aime avoir des boxeurs invaincus,
33:12 évidemment, le plus possible.
33:14 Les grands promoteurs sont capables de lire
33:17 à travers les fiches.
33:19 Ils vont te tester très, très vite ta fiche immaculée.
33:22 - His professional record, undefeated,
33:25 28-0, 24 KOs.
33:28 Lorsqu'on connaît la boxe,
33:30 on est capable de l'analyser, cette fiche parfaite-là.
33:33 Mais toutes les fiches parfaites ne sont pas impressionnantes.
33:36 - Morrison may be going!
33:39 Morrison is gone!
33:42 - Il y a des fiches parfaites qui sont valables.
33:48 Je me rappelle que Lucien Gouté,
33:50 pour la plupart de chacun de ses adversaires,
33:52 on se dit bon, on veut un droitier, on veut un gauchier,
33:54 on veut un gars qui a une bonne main droite,
33:56 on veut un boxeur qui met de la pression,
33:58 on veut un boxeur résistant, on veut un boxeur comme ça
34:00 pour remplir le coffre d'outils.
34:03 L'objectif de développer un boxeur, c'est ça,
34:05 c'est d'y amener ses outils-là,
34:07 puis qu'il s'en serve occasionnellement.
34:09 Quand arrive le grand combat,
34:11 bien là, finalement, les outils, il les a,
34:13 puis il va continuer de se développer.
34:15 Mais il faut lui en donner le plus possible
34:17 avant d'arriver aux championnats du monde.
34:19 Les gens n'ont pas idée à quel point c'est difficile
34:22 de monter dans un ring contre les meilleurs au monde.
34:24 Les gens ne savent pas comment...
34:26 ce que tu vis comme athlète.
34:28 Ils se disent bon, ce soir-là, je dois aller performer.
34:31 Il y a des gens qui payent pour venir me voir.
34:34 ♪ ♪ ♪
34:40 La première défaite, pour certains,
34:42 ça va faire très, très mal.
34:45 Pour d'autres, ça sera une étape.
34:48 En fait, il faut relativiser ça,
34:51 il faut dédramatiser souvent.
34:53 Il y a des boxeurs pour qui une première défaite
34:56 va être un réveil,
34:59 va être une prise de conscience,
35:01 que finalement, c'est plus dur que je pensais.
35:04 ♪ ♪ ♪
35:06 Je pense que pour un gars comme Éric Lucas,
35:08 ses premières défaites, ça a été des prises de conscience.
35:11 ♪ ♪ ♪
35:16 Dans le cas d'Éric, ça a été des performances dans une défaite.
35:20 Il y a des bonnes défaites,
35:23 puis il y a des victoires inutiles.
35:25 Lorsqu'un boxeur a travaillé fort pendant 2-3 mois...
35:28 - 53 secondes avant la fin de ce premier encore.
35:30 - ... qu'il monte dans le ring,
35:32 puis que son adversaire est pas de taille,
35:34 puis qu'il gagne en dedans de 40 secondes,
35:36 est-ce que ça valut la peine de faire tout ce travail-là?
35:39 Qu'est-ce que j'ai gagné dans tout mon travail?
35:42 Dans tel boxeur, lui, il peut pas imaginer qu'il va perdre.
35:45 Et la journée qu'il a sa première défaite,
35:47 son monde s'écroule,
35:49 il tombe dans un mode dépressif,
35:52 un mode de découragement.
35:54 Bon, bien, ce boxeur-là ou cette boxeuse-là,
35:57 depuis qu'il ou elle a perdu, n'est plus la même.
36:01 Mais avec les années d'expérience que maintenant on a,
36:05 on est capable d'expliquer...
36:07 Les boxeurs aiment pas entendre ça, là.
36:09 C'est de l'expérience, ça va te servir.
36:12 Quand Éric s'est battu contre Kathleen dans le deuxième combat,
36:16 il avait perdu contre Kathleen juste avant ça,
36:19 au Parc Nancar.
36:21 Et sans cette défaite-là contre Kathleen,
36:23 cette résilience-là qu'Éric a dû faire preuve,
36:26 a démontré toute la grandeur de l'athlète qu'il pouvait être,
36:30 parce que y'a pas beaucoup qui croyaient
36:32 qu'Éric Licat pouvait battre Kathleen dans le rematch.
36:35 Donc sans certaines défaites, y'a des boxeurs...
36:38 qui seraient pas aussi bons, qui s'en fangeraient tôt ou tard.
36:41 Et avec le temps, tu te rends compte
36:43 que c'est pas si dramatique que ça.
36:45 Ça dépend tout le temps de quelle façon t'as perdu,
36:48 dans quel état t'étais.
36:50 - Quand la route prend fin...
36:59 c'est là que l'aventure commence.
37:02 Le Chevrolet Silverado ZR2 est conçu pour vous conduire
37:08 à l'endroit où les sentiers se terminent
37:10 et vous amener là où l'aventure commence.
37:13 - Loué à Chevrolet Silverado 2024
37:16 pour 259 $ aux deux semaines à 4,9 % pendant 24 mois.
37:21 ♪ ♪ ♪
37:27 - Ta-da!
37:36 ♪ Je crois bien qu'il n'y a plus d'espoir, non, non ♪
37:39 ♪ Plus d'espoir, non, non, plus d'espoir ♪
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37:55 - Advil+ acétaminophène combat la douleur de deux façons
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38:01 L'imiprophène cible la douleur.
38:03 L'acétaminophène bloque les signaux de la douleur.
38:06 Advil+ acétaminophène.
38:08 Combat la douleur jusqu'à 8 heures du rang.
38:10 ♪ ♪ ♪
38:13 ♪ ♪ ♪
38:16 ♪ ♪ ♪
38:22 (applaudissements)
38:28 ♪ ♪ ♪
38:31 ♪ ♪ ♪
38:37 ♪ ♪ ♪
38:41 - Bonjour, bols ouébouchés!
38:43 Créés par des chefs avec du steak assaisonné canadien
38:46 à pied d'une sauce sucrée et épicée à la jerk.
38:48 - Un nabat assuré.
38:49 - T'es pas le fameux gars des bols?
38:51 - Du basket, du bowling et des bols.
38:53 - Le nouveau bol de riz steak épicé à la jerk,
38:55 seulement chez Subway.
38:56 (soupir)
38:58 ♪ ♪ ♪
39:01 (gémissements)
39:09 - Mais Gain, ça mérite des frites.
39:11 - ♪ Pa-ra-pa-ra-pa ♪
39:13 (tousse)
39:15 - Peu importe ce qui vous fait tousser.
39:17 - Bénilin apaise instantanément la gorge
39:19 et agit rapidement pour dégager les bronches
39:21 et maîtriser l'atout.
39:22 (pleurs)
39:24 Bénilin, maîtrise la... (tousse)
39:26 - Mon allégeance est envers toi.
39:29 Est-ce que tu me crois?
39:31 - Votre père est un homme faible.
39:35 - C'est un homme qui croyait aux principes du coeur.
39:39 - Mais le coeur...
39:41 n'est pas fait pour gouverner.
39:44 - Je suis Paul Matride!
39:46 Tu t'en acquisses!
39:48 - Ensuite, je ferai ce qui doit être fait.
39:52 - Dune, seulement au cinéma le 1er mars.
39:56 - La discipline, ça fait partie du...
40:01 du mode de vie pour un...
40:03 pour un bon boxeur.
40:05 Il y en avait plusieurs qui rentraient dans le gymnase
40:08 qui étaient, comme on dit, problématiques.
40:10 Les parents me l'emmenaient parce qu'il y avait des...
40:13 des tiroirs à l'école, ils se battaient à l'école.
40:16 Il y en a qui frappaient sur le sac.
40:18 Wow! Je leur disais, "Travaille, il faut travailler technique.
40:20 "Il faut apprendre à travailler sur le sac,
40:22 "pas juste frapper."
40:23 Mais ils disaient, "Moi, ça me fait du bien de frapper."
40:25 Bon, c'est bon.
40:26 Fallait, mais il faut être capable de travailler technique.
40:28 C'est ici qu'on a un travail technique.
40:32 - Stéphane, c'était un bon petit boxeur qui...
40:35 qui travaillait fort, qui avait confiance en lui.
40:38 Je l'avais en camp d'entraînement
40:40 pour les Jeux du Canada, 1982, à Jonquière.
40:43 Je voulais trop en prendre un petit peu plus.
40:47 Il est devenu entraîneur, puis il a...
40:49 il a emmené tout son beau bagage comme entraîneur.
40:52 Le club de Jonquière, wow!
40:54 Il a monté... il a monté haut avec Stéphane.
40:57 Il avait un bon club, Jonquière.
41:00 Il était toujours dans ses livres,
41:02 ses manières d'entraîner.
41:04 Il a su développer.
41:06 Il a pris en charge Éric Lugas dans le temps.
41:08 Ça faisait plaisir, parce qu'Éric, petit boxeur,
41:11 il a 11 ans qu'il avait commencé,
41:13 puis là, il devient champion du monde avec Stéphane.
41:16 Wow!
41:17 Après ça, il a pris les jeunes beautés.
41:19 Il a encadré Jean-Pascal,
41:21 quand Jean-Pascal avait laissé Marc Rimsey.
41:23 Il faut être fait fort pour travailler de même,
41:26 comme Stéphane faisait, comme il fait encore.
41:29 (ding! ding!)
41:31 - Frush est comme le cobra maintenant,
41:34 à temps de fondre sur sa proie.
41:36 Bouté dans l'écart, et voilà!
41:38 - C'est fini, c'est fini!
41:39 - C'est terminé, j'entends ce que c'est.
41:41 - C'est fini! C'est fini!
41:42 - Merde, arrête le combat!
41:43 Victoire par Téo Sengenbrand de Carl Frush!
41:47 - Ça a fait mal, ça a fait mal.
41:49 On n'était vraiment pas dans les conditions optimales.
41:52 C'était pas un combat facile en plus.
41:54 C'était très, très relevé au niveau de la compétition.
41:57 Un corps qui était blessé avant d'y aller.
41:59 Donc des fois, ça s'explique.
42:00 Est-ce que par la suite, ça va tout régler? Peut-être pas.
42:03 Est-ce que ça laisse des traces? Possiblement aussi.
42:05 C'est le temps qui nous donne toutes ces réponses-là.
42:08 Ça va créer un doute.
42:12 T'essaies d'avoir un chemin, un parcours par la suite
42:15 au niveau des adversaires
42:17 qui va lui permettre de retrouver confiance,
42:19 qui va l'aider à retrouver cet état
42:22 dans lequel il était avant de perdre.
42:24 Mais encore une fois,
42:25 quand t'es rendu à un niveau mondial,
42:27 t'es rendu à un niveau très élevé,
42:28 il y en a pas de facile.
42:29 Tout le monde est bon à ce niveau-là.
42:31 Le fait que t'aies été un champion ou une championne,
42:34 même si on veut te rebâtir,
42:36 le boxeur ou la boxeuse qui va venir se battre contre toi
42:39 est très conscient.
42:41 Si tu bats l'ex-champion,
42:43 bien, lui, ça le met au monde.
42:46 Le téléphone va sonner, les votes vont être intéressants.
42:49 Tout le monde va arriver très, très préparé.
42:54 - Jean-Pascal, il était très conscient
42:56 qu'il y a eu une carrière phénoménale.
42:59 Et lorsque le téléphone sonne,
43:01 puis qu'on veut te mettre contre un jeune
43:03 qui est en train de monter,
43:05 bien, t'es conscient qu'eux autres,
43:06 ils pensent que t'es un boxeur fatigué
43:08 qui va plus ou moins se préparer,
43:10 qui le fait pour l'argent.
43:11 Et c'est là que les gens se trompaient.
43:13 - Être le négligé, c'est l'histoire de ma vie,
43:15 je m'en fais pas,
43:16 mais je vais tout simplement déployer tout mon talent.
43:20 - C'est un gars que lorsqu'il sentait
43:22 qu'une bonne préparation pouvait changer le cours de sa carrière,
43:25 gros camp d'entraînement,
43:27 pour arriver dans les meilleures conditions possibles.
43:30 (acclamations)
43:32 - Oh! Big right by Pascal!
43:34 - Wouh! - God, come on again!
43:36 - C'est ce qui a fait en sorte que le téléphone continue de sonner,
43:39 parce qu'il donne toujours un bon spectacle.
43:42 (sonnerie)
43:44 Quand tu prépares la stratégie pour un adversaire,
43:50 tu bases sur certaines choses.
43:52 D'abord, c'est quoi les habitudes de ton adversaire?
43:55 C'est quoi les habitudes de ton athlète?
43:58 Dans le cas de K'Athlée,
44:00 boxeur extrêmement habile, mobile, agressif,
44:03 constant, qui met une pression constante.
44:05 C'est un mini-bulldozer qui va toujours vers l'avant.
44:08 (acclamations)
44:10 Je prenais une cassette VHS,
44:12 puis je la jouais à haute vitesse ou à médium vitesse,
44:16 puis tu vois les habitudes comme...
44:20 Moi, présentement, pendant que vous me parlez,
44:22 j'ai souvent l'habitude de lever une main plus que l'autre.
44:24 On a des patterns de même.
44:26 Puis j'étais capable de voir que K'Athlée
44:28 levait ses mains systématiquement,
44:30 sans même devoir bloquer un coup.
44:32 Ses mains bougeaient toujours de la même façon.
44:35 Il faisait toujours ça. K'Athlée faisait toujours ça.
44:38 Bon, je dirais, le gars, il se lève la main, puis il la baisse.
44:41 Fait pas compliqué, il faut qu'on le frappe
44:43 pendant qu'il met haute.
44:45 C'est rare, mais on va le frapper pendant qu'il met haute.
44:47 Il faut essayer de trouver ce timing-là,
44:49 fait qu'on met le jab, le jab, le jab,
44:51 puis quand sa main va relever, on passe par-dessus
44:53 sur un coup de poing circulaire.
44:55 Éric, il voulait pas le faire. Il dit, ben non,
44:57 ça va être ben trop long, il va le voir.
44:59 Éric, c'est toute une question de timing.
45:01 (acclamations)
45:03 On avait pas l'aspect de la vitesse.
45:05 K'Athlée était plus vite que nous.
45:07 Puis quand t'as pas l'aspect de la vitesse,
45:09 il faut que t'aies du timing.
45:11 La meilleure manière de battre de la vitesse,
45:13 c'est quand tu vas faire ça de même.
45:15 Tu dis que tu vas le frapper, il va tomber là,
45:17 il va tomber en avant de toi,
45:19 puis tu vas même te barrer les pieds dedans
45:21 puis tu vas passer par-dessus.
45:23 Quand on s'est battus contre K'Athlée,
45:25 on a écrit sur papier au complet,
45:27 au complet, qu'est-ce qui va se passer.
45:29 On va arriver au centre Molson,
45:31 on va marcher dans ce couloir-là.
45:33 Notre vestiaire, ça va être lui.
45:35 Éric, dans le vestiaire, tu vas être assis là.
45:37 Éric, là, va être assis comme ça,
45:39 ça va lui prendre une chaise
45:41 et il va mettre ses pieds sur la chaise.
45:43 Puis Éric, il a des combats sur la télévision
45:45 qui sont en train de se dérouler.
45:47 De temps en temps, Éric, il a envie de parler,
45:49 mais pas tout le temps.
45:51 Tu peux pas aller lui parler, jaser avec,
45:53 ça l'intéresse pas.
45:55 Et ce soir-là, il y avait un journaliste,
45:57 pour ne pas le nommer, qui s'est assis dans notre vestiaire,
45:59 qui s'est mis à parler à Éric.
46:01 Moi, j'étais en train de coacher de l'autre bord.
46:03 Là, je reviens dans le vestiaire, je me rappelle,
46:05 Yvon Michel était là, j'ai dit, Yvon,
46:07 pas fort, j'ai dit, dans le plan que j'ai fait,
46:09 ce journaliste-là devait pas être assis là.
46:11 Yvon a dit,
46:13 "Tu veux-tu le sortir?"
46:15 J'ai dit, "Oui, je le sors."
46:17 Ben, t'sais, moi, j'étais plus jeune,
46:19 j'étais pas conscient de tout ça.
46:21 J'ai dit, "Monsieur, je m'excuse,
46:23 on a fait un plan ce soir, puis vous faites pas partie du plan."
46:25 Dans le vestiaire, il m'a regardé
46:27 avec un air extrêmement désagréable,
46:29 en me disant, "T'es qui, toi, là?
46:31 Pour qui tu te prends?"
46:33 J'ai dit, "Gueule, je m'excuse, moi, j'ai un athlète, là,
46:35 on veut performer, tout va bien, là, sauf ça, là.
46:37 Ça fait que je vous demanderais de sortir, s'il vous plaît."
46:39 (acclamations)
46:41 Éric a gagné. Une chance qu'il a gagnée,
46:43 parce que s'il gagnait pas, pour le moment,
46:45 il me faisait planter.
46:47 Mais ce journaliste-là avait pas d'affaires dans notre vestiaire,
46:49 puis ça dérangeait Éric, puis Éric voulait pas me le dire.
46:51 Mais lui, ça lui tentait pas de parler avec du tout,
46:53 ça faisait pas partie du plan, là.
46:55 Ça donne une idée à quel point ça devient précis
46:57 puis pointu, là.
46:59 - Merci beaucoup, bonsoir.
47:01 Fermez les lumières, appelez le médecin,
47:03 parce que là, dans le moment, ça bougera plus.
47:05 (acclamations)
47:07 Est-ce que vous avez déjà vu une droite comme ça?
47:09 - On l'a sur papier, ça.
47:11 C'est écrit, on écrivait tout le scénario du combat.
47:13 (acclamations)
47:15 Ça a été plus gros qu'on l'avait imaginé.
47:17 On a senti à ce moment-là
47:19 à quel point le Québec était content pour lui.
47:21 (acclamations)
47:23 Le petit gars normal, modeste, soit devenu champion du monde.
47:25 Mais encore une fois, nous, dans ça, bien,
47:27 on a appris à grandir dans notre vie.
47:29 On a appris à grandir dans notre vie.
47:31 On a appris à grandir dans notre vie.
47:33 On a appris à grandir dans ces événements-là.
47:35 C'était dans les premières fois,
47:37 lorsqu'on allait avec Dorin dans le rematch contre Balbi.
47:39 En Roumanie, c'était gros,
47:41 la victoire de Luchian en Roumanie
47:43 à sa défense de championnat du monde,
47:45 où il y avait des milliers de personnes
47:47 dans un parc qui ont pris Luchian,
47:49 qui l'ont levée dans les airs.
47:51 Avec le temps, on apprend, nous,
47:53 à se retirer légèrement,
47:55 puis de le regarder, puis de le vivre,
47:57 puis de l'accompagner dans ça,
47:59 et de savoir que c'est un moment
48:01 où on va se faire ça,
48:03 puis de savoir que ça dure pas longtemps.
48:05 Quand t'as gagné, là,
48:07 ça, ça a duré une semaine.
48:09 Là, t'es sous le doigt du monde,
48:11 tout le monde t'aime, puis tu sais,
48:13 bon, ça va bien faire, il y a des entrebats à gauche,
48:15 puis à droite, puis au bout d'une semaine,
48:17 on te dit, c'est quand ton prochain combat?
48:19 Qu'est-ce qui arrive? C'est déjà fini.
48:21 Ta victoire est déjà passée, là.
48:23 (acclamations)
48:25 Prends le temps de le vivre
48:27 parce que ta carrière, elle se déroule là.
48:29 (cloches)
48:31 - Il faut que ce soit, Éric,
48:33 un peu plus agréable.
48:35 Là, là, tu compliques la vie,
48:37 t'es tendu.
48:39 - Un combat dans le coin,
48:41 ça se passe assez vite.
48:43 Quand ça va bien, écoute,
48:45 c'est rapide, rapide, rapide.
48:47 Quand le combat est dur,
48:49 on dirait qu'il est éternel.
48:51 Tu t'assoies sur ton banc, ton tabouret.
48:53 Là, t'as hâte de boire,
48:55 les premiers échanges, savoir se sembler à quoi.
48:57 Il y a évidemment ce que t'as planifié
48:59 puis ce qui se passe.
49:01 Voilà ce qu'on pense que tu devrais faire,
49:03 dépendamment où on est dans le combat
49:05 ou on est dans le round.
49:07 Si t'étais au début du round
49:09 puis tu lui as fait mal comme il faut,
49:11 tu vas avoir du temps peut-être pour le finir.
49:13 Si c'est sur une fin de round,
49:15 est-ce que ça vaut la peine? Peut-être que non.
49:17 (acclamations)
49:19 Si tu te fais faire mal,
49:25 à quel point t'as mal?
49:27 Est-ce que c'est mieux de mettre un genou à terre?
49:29 Est-ce qu'il est à l'extrême?
49:31 Est-ce que je vais tout de suite répliquer?
49:33 Non. Est-ce que je vais d'abord accrocher?
49:35 Oui. Est-ce que je vais neutraliser l'activité?
49:37 Oui. Donc, ça, c'est l'éducation du boxeur.
49:39 Comment ça se passe une minute de repos?
49:41 - Calmement. Plus lent que ça.
49:43 Essaye de prendre des longues.
49:45 - Le boxeur, en arrivant dans le coin,
49:47 première chose qu'il veut, il veut respirer.
49:49 Il y a 15, 20 secondes, là,
49:51 où quand même que tu lui parles beaucoup,
49:53 il est pas positif.
49:55 Après ça, qu'il ait bien récupéré, qu'il ait bien respiré...
49:57 - Ça va se passer par en-dessous. Je suis convaincu.
49:59 Je suis convaincu de ça.
50:01 - Là, il a envie que tu lui donnes un peu d'informations.
50:03 Puis pendant ça, tu t'occupes de lui pour le rafraîchir,
50:05 pour lui donner de l'eau, etc.
50:07 - T'es capable de se faire mal. T'es encore capable de se faire mal.
50:09 Si tes pieds sont courts,
50:11 si t'es compact, si t'es explosif, c'est deux mots.
50:13 C'est pas une...
50:15 - Que ça soit positif, bon, ça, c'est la bien-être.
50:17 On continue de même. Fais attention à ça.
50:19 Mais positif, positif, attention négative.
50:21 - T'es en train de te faire niquer, tu sais.
50:23 Je te donne une minute.
50:25 - Des fois, il a besoin de se faire réveiller.
50:27 Des fois, ça va être dans le coin, là,
50:29 changer complètement d'attitude.
50:31 - I'll give you one round.
50:33 Go knock his out, otherwise I'm stopping the fight.
50:35 - Des fois qu'il y a rien à faire,
50:37 des fois qu'il est trop tard.
50:39 Parfois, le combat va bien.
50:41 - Mon boxeur est en train de trouver son rythme.
50:43 Si on pense qu'on peut niquer le gars,
50:45 on est en train de bâtir ça.
50:47 - J'aurais dû entendre dans le coin Stéphane Laroche.
50:49 - On dit à Léonard, tu mets de la pression,
50:51 tu donnes tout ce que tu as.
50:53 - Et avec le temps, on a des motifs qu'on développe.
50:55 Le boxeur ou la boxeuse,
50:57 il va en général réagir en fonction de ça.
50:59 On a eu 100 rondes de pratiques de même, là,
51:01 fait que... puis il y a eu 100 minutes de repos.
51:03 On a eu le temps de filmer,
51:05 on a eu le temps d'analyser les vidéos.
51:07 Puis tu te rappelles, t'as le passe, là,
51:09 quand tu fais ça, assure-toi de mettre ton épaule de même.
51:11 Mets ton épaule là, là, ça va donner ça en contre-attaque.
51:13 - Si tu restes à l'air sur tes jambes,
51:15 tu vas venir v'là, là, OK?
51:17 - On veut pas qu'un boxeur passe son temps à penser.
51:19 Un boxeur qui pense, c'est un boxeur qui est fini.
51:21 Un boxeur, il faut que ça réagisse.
51:23 Il y a un stimulant devant lui, il reçoit...
51:25 il y a un signal qui arrive, il y a une réponse.
51:27 Signal, réponse. Ça, c'est un boxeur qui est actif.
51:29 Mais quand il se met à attendre, puis à penser, puis à penser,
51:31 là, c'est difficile.
51:33 - Harvey se vous présente son tour du chapeau.
51:43 Bacon, laitue, tomates, entrilles aux sandwichs au poulet,
51:46 qui vous donnent une chance de gagner l'un des trois grands prix.
51:49 Le concours trio gagnant, ça, c'est gagnant pas à peu près.
51:52 Harvey's, votre bar à burger.
51:55 - Les essuie-touts Royal Tiger Towel sont forts en tigre.
51:59 Mais saviez-vous qu'ils sont aussi carboneutres?
52:01 Tiger Towel fait partie d'une organisation
52:03 qui plante des millions d'arbres chaque année
52:05 dans des forêts gérées de façon responsable.
52:07 Royal, qualité éprouvée, neutre en carbone.
52:10 - C'est une ouverture sur le monde.
52:12 Sur les beautés qui nous entourent.
52:15 Témoins de doux moments et d'autres plus salissants.
52:21 Caron & Gay fabrique ici chez nous
52:25 des portées-fenêtres de qualité supérieure
52:27 adaptées à notre climat.
52:29 Notre engagement, toujours offrir une expérience client exceptionnelle.
52:33 Caron & Gay, la référence en portées-fenêtres
52:36 de haute performance depuis plus de 65 ans.
52:39 - L'amour, c'est la seule chose qui nous fait vivre.
52:41 - L'amour, c'est la seule valeur universelle.
52:43 - En février, tomber en amour avec les meilleurs films.
52:47 - Celui-là, il est très concret, hein?
52:50 - Des chambres rouges.
52:52 - Ces théâtres de l'horreur ont longtemps été un mythe.
52:54 - Tu peux pas être complice de ça, c'est dégueulasse la façon dont t'es 13.
52:57 - Avec des documentaires captivants.
52:59 - Action!
53:01 - C'est dans le cadre de jeunes hors de la rue.
53:04 - Et des séries à succès.
53:06 - Je pense être le porte-parole de ma génération.
53:08 - Succombrivoy Crave.
53:11 - Il y en a qui disent que chez Napa Auto Pro,
53:13 les clients rappellent jamais pour ça.
53:15 (sonnerie)
53:16 - Oui?
53:17 - Oui?
53:18 - Qui a travaillé sur la voiture de M. Côté?
53:20 - C'est moi. Il est très content.
53:23 - Napa Auto Pro.
53:25 - C'est vrai.
53:26 - Cet ordinateur-là, je l'ai acheté il y a plusieurs années.
53:30 Je l'ai utilisé presque tous les jours.
53:32 Il a été rechargé des centaines de fois.
53:35 Il a évité un café de justesse et survécu à quelques accidents.
53:39 Il y a 2 ans, je l'ai changé.
53:41 Je l'ai donné à ma fille qu'il a utilisé pour ses devoirs.
53:44 Aujourd'hui, il ne fonctionne plus du tout.
53:46 C'est devenu un serre-pue à rien.
53:48 Mais il peut être encore très utile
53:50 parce qu'il contient plein de matières réutilisables.
53:53 Recycler ses serres-pue à rien, ça sert pas à rien.
53:56 - Je rêve à quelque chose de douillet,
53:58 comme un chaton enveloppé de cashmere.
54:00 - Moi, j'ai besoin d'un matelas ferme.
54:02 - Vous pouvez avoir les deux.
54:04 - Un matelas qui offre le parfait équilibre
54:06 entre confort et soutien.
54:07 - Et dormez-vous. On veille à votre sommeil.
54:09 L'événement Méli-Mélo est en cours.
54:11 ♪ ♪ ♪
54:14 - Vous sentez l'appel...
54:16 ♪ ♪ ♪
54:18 d'un endroit sans frontières.
54:20 ♪ ♪ ♪
54:22 Quand la route prend fin,
54:24 c'est là que l'aventure commence.
54:26 ♪ ♪ ♪
54:28 Le Chevrolet Silverado ZR2
54:30 est conçu pour vous conduire
54:32 à l'endroit où les sentiers se terminent
54:34 et vous amener là où l'aventure commence.
54:37 ♪ ♪ ♪
54:39 ♪ ♪ ♪
54:41 ♪ ♪ ♪
54:43 - Championnat du monde, c'est sûr que c'est le but ultime.
54:47 ♪ ♪ ♪
54:49 D'aller à l'extérieur, de me battre, de me faire huer,
54:51 c'est ce que je veux.
54:53 D'aller là avec un coach comme Stéphane,
54:55 qui l'a déjà vécu, c'est motivant.
54:57 - Va t'y mettre, toi, mon pote.
54:59 - Tu t'en vas à la guerre, tu t'en vas avec ton armée.
55:01 Stéphane, il a ça aussi. Il l'a vécu,
55:03 il est allé en territoire ennemi, puis il a gagné.
55:05 ♪ ♪ ♪
55:07 - Il commence à être classé mondialement,
55:09 donc il y a quelque chose qui risque d'arriver avec Mathieu.
55:12 Le téléphone peut sonner à tout moment, tu sais.
55:15 Là, on est dans l'étape où Mathieu,
55:17 il faut qu'il soit dans le gym tout le temps.
55:19 C'est des stratégies de promoteurs.
55:21 Ils ont intérêt à nous appeler à la dernière minute.
55:23 Ils ont intérêt à nous appeler à nous offrir
55:25 un bon montant d'argent la dernière minute.
55:27 On se rend pas bien prêts pour qu'ils nous disent oui.
55:29 Alors nous, ce qu'on fait, c'est qu'on reste dans le gym
55:31 le plus longtemps possible. Mathieu, il est un gars discipliné.
55:33 Puis quand le téléphone va sonner,
55:35 bien, on est tout le temps à un 60-10 % d'être prêts.
55:38 Et si on nous appelle avec 5 à 6 semaines d'avis,
55:41 à la limite, on peut dire oui.
55:43 (sonnerie)
55:45 - Le dommage de l'entrée de Stéphane
55:49 a fait le dernier combat.
55:51 - Le seul dommage qui a été mis, quand j'ai dit ça,
55:53 c'est mon orgueil, à part de ça, écoutez, c'est la vie,
55:55 c'est beaucoup autre chose que la boxe.
55:58 - Oui. - Comment?
56:00 - Regarde-moi donner les clés.
56:02 - Quand je bosse, je m'intéresse plus à ton orgueil.
56:04 J'adore l'autre. - Pas le micro!
56:06 - Puis... - Le combat Hilton-Ouellet,
56:08 c'était évidemment les années 80
56:11 contre les années 90.
56:13 Les Anglais contre les Français, on peut dire ça aujourd'hui.
56:18 On se rend vite compte qu'un combat contre des (bip)
56:23 de Hilton, c'est pas comme les autres combats, là.
56:26 On sent qu'il y a de l'intérêt.
56:28 - La première conférence de presse nous le confirme,
56:30 le premier face-à-face qui a autant envie de voir
56:33 les éclairs dans les yeux des deux athlètes.
56:36 Eric Lucas, c'est un gars qui fait pas de trash talk.
56:41 Stéphane prépare de quoi, là?
56:43 Essayer de mettre le feu sur sa tente, là,
56:45 mais moi, j'embarque pas là-dedans.
56:47 (rires)
56:49 - Lucian, bien, on se préparait beaucoup ensemble.
57:05 Lucian, tu vas aborder tel sujet, moi, je vais aller de même.
57:08 Mais avec Jean, il y a rien à faire.
57:10 Jean, tu dis, tu vas aller où? Check my body.
57:13 - S'il a des couilles, à venir me le dire dans mon visage
57:16 qui va me fermer la gueule.
57:18 Si Lucian Buté est un homme...
57:20 - C'est extrêmement content d'avoir un micro dans ses mains,
57:22 puis il est bon.
57:24 - C'est le cadeau de Adrien Zaccounaud.
57:26 C'est la dent de requin que j'ai rapportée directement
57:28 de la Floride, et vendredi soir, je vais tout enlever les autres.
57:31 - Il déstabilise facilement ses adversaires.
57:35 - Are you willing to take the test?
57:37 Are you willing to take the test?
57:39 Are you willing to take the test?
57:42 - C'est un problème de moi.
57:44 C'est un problème que j'ai de moi à gérer, dans le fond.
57:46 Tu laisses alléger, puis finalement, il fait son chemin,
57:52 puis il n'a pas besoin d'aide.
57:54 Il a tellement confiance en lui dans ses affaires-là.
57:56 Il est tellement heureux, puis il aime ça,
57:58 puis il est bien dans ça.
58:00 - Yeah, put the mic away now, because that's the truth.
58:02 - I'm not speaking Kibaleh, I'm not speaking Kibaleh.
58:04 So, so, wash your mouth, wash your mouth, wash your mouth.
58:08 (ding!)
58:10 ♪ ♪ ♪
58:14 Moi, je suis un enseignant.
58:16 J'enseigne la boxe, j'éduque les jeunes.
58:18 Je veux que techniquement, ils comprennent
58:20 qu'est-ce qu'ils font dans un ring, pourquoi ils le font.
58:23 Je ne suis pas un motivateur de lanceur de coups de poing.
58:28 Moi, je suis reconnu comme quelqu'un
58:30 qui aime les mouvements de base,
58:32 qui aime les boxeurs, qui sont cérébraux, qui comprennent.
58:35 Tu peux être très... très agressif
58:38 en ayant une bonne technique,
58:40 mais c'est pas juste de lancer des coups de poing,
58:42 c'est pas juste de motiver quelqu'un,
58:44 c'est pas juste de mettre en forme quelqu'un.
58:46 Tu l'éduques, tu expliques qu'est-ce qu'il fait dans un ring,
58:48 puis pourquoi il le fait.
58:50 C'est beau à regarder,
58:52 lorsque ces deux athlètes qui sont bien préparés,
58:54 qui ont une stratégie, qui ont une défensive,
58:58 eux, ils sont en sécurité, ces athlètes-là,
59:00 même s'il y en a un qui va se faire frapper plus que l'autre,
59:03 parce qu'il s'apprend un gagnant, en théorie.
59:05 Mais c'est tout à fait normal et naturel.
59:07 C'est le début de l'humanité,
59:09 puis je pense que ça va durer aussi longtemps
59:12 que le sport va être bien encadré.
59:14 - Ça, ça a été des armoires d'Éric Lucas,
59:21 de Lucian Bouté, de Diacono,
59:23 et maintenant des boxeurs d'eau.
59:25 [SILENCE]

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