Débat dans l'Heure des Pros 2, après que Gabriel Attal a qualifié le RN de «troupes de Vladimir Poutine»
Débat dans l'Heure des Pros 2, après que Gabriel Attal a qualifié le RN de «troupes de Vladimir Poutine».
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00:00 - C'est une... - Moi je suis un peu ennuyé.
00:02 - C'est là. - Parce que...
00:03 Alors on écoute Marine Le Pen, le problème c'est que Marine Le Pen elle dit ça.
00:06 Bien sûr, elle dit il y a un niveau de réponse,
00:09 parce qu'on a le droit d'interroger.
00:11 En fait, la Macronie, sur tous les sujets,
00:14 quand tu les interroges, ils t'insultent.
00:15 - Et ils sont pas d'accord. - Quand ils sont pas d'accord.
00:17 - Alors je... - Ils t'insultent.
00:18 - Ils t'injurient en tout cas. - Surtout de la part de Gabriel Attal.
00:21 - Ça m'a étonné. - Juste qu'à aujourd'hui,
00:23 - je suis d'accord avec vous. - vous n'avez pas habitué une telle conciencé.
00:30 à simplement discuter avec des gens qui ne sont pas d'accord avec eux.
00:36 - Absolument. - Écoutons Marine Le Pen.
00:38 Je le dis très clairement, dans une démocratie mature,
00:44 le Premier ministre ne peut pas systématiquement répondre par un injure
00:48 à la première force d'opposition.
00:50 Je crois que ma question était légitime,
00:53 qu'elle était exprimée de manière extrêmement modérée, raisonnable.
00:59 Il y a une consigne, semble-t-il, qui a été donnée aujourd'hui à la Macronie,
01:04 dans son ensemble, d'insulter, de mentir, de diffuser des fake news.
01:11 Et ça ne grandit pas notre pays, notamment au regard de nos partenaires.
01:19 Je pense surtout que c'est contre-productif.
01:21 C'est ça qui m'inquiète, ou pas d'ailleurs,
01:25 mais c'est ça qui est inquiétant pour la Macronie.
01:27 On l'ajoute là, on s'aperçoit que la modérée, c'est Marine Le Pen.
01:30 Celle qui parle avec un ton mesuré, aimable, poli, normal,
01:34 si vous permettez ce mot, c'est elle.
01:36 Et du coup, elle, se faire insulter par la majorité...
01:42 Alors, insulter, le mot est un peu fort, je l'ai retiré, mais en tout cas...
01:45 Se faire un peu diffamer par la majorité, c'est quand même un peu de la diffamation,
01:49 ça lui profite.
01:51 - Gilles William, qui est de retour, mais qui ne parle plus dans l'émission.
01:53 Il a décidé, c'est une nouvelle, d'avoir un mot,
01:56 comme ça vous aurez tout le reste de l'émission.
01:58 - À la condition d'être rapide.
02:01 - Non, mais en même temps, il faut bien voir qu'ils ont compris
02:06 que l'enclume pro-russe reprochée au Rassemblement national
02:13 est celle qui convainc le plus à l'extérieur.
02:16 - Ah, vous croyez ça ?
02:17 Vous croyez que les gens veulent soutenir l'Ukraine en France
02:20 et qu'ils veulent envoyer des troupes ?
02:22 - Non, pas forcément, quand j'entends des gens,
02:25 le syndrome très pro-Poutine, qui est reproché au Rassemblement national,
02:32 est assez perçu, me semble-t-il, majoritairement.
02:36 ...
02:40 [SILENCE]