Une hôtesse de l'air détruit une boutique après avoir appris son licenciement !
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00:00 -Tiens, lors de son atterrissage à Rome, je voulais vous montrer cette image,
00:02 une hôtesse de l'air a détruit une boutique d'aéroports.
00:05 La raison, elle a appris qu'elle était licenciée.
00:07 On a des images, regardez. C'est énorme, c'est fou.
00:09 C'est fou, regardez.
00:10 ...
00:26 -Ragazze, je vous fais voir ce qui s'est passé au banco transit.
00:29 ...
00:33 -Quand même. Ah non, quand même.
00:35 -Elle était vénère.
00:36 -Heureusement qu'elle l'a pas appris en vol.
00:38 -Elle a causé 1 400...
00:40 ...
00:43 Les gars, je sais pas qui m'a fait mes fiches,
00:46 mais je pense que c'est le mec de Daniel.
00:48 Il m'a mis "Elle a causé 1 400 francs de dégâts".
00:51 -Non !
00:52 -La dépêche est écrite comme ça.
00:54 -C'est vrai que c'est écrit 1 400...
00:57 C'est en Suisse ?
00:58 -Au début, il y avait une erreur.
01:00 -Il a copié bêtement.
01:02 -Oui, c'est un copié bon héros.
01:04 -Il a copié bêtement.
01:05 J'aimerais bien voir le nom de la personne.
01:08 ...
01:10 Juste pour la connaître.
01:11 -C'est Max qui vient d'avoir un enfant.
01:13 -Un enfant.
01:14 -En plus, elle est licenciée par la compagnie aérienne,
01:17 ce qui n'a rien à voir avec les gens qui ont des outils.
01:20 -L'avant-deux a été agressé.
01:22 On peut peut-être ajouter son téléphone sur elle.
01:25 Gilles Verdes, oui ?
01:26 -Elle a pété les plombs.
01:28 Elle apprend à l'arrivée du vol qu'elle est licenciée.
01:31 -On va l'excuser.
01:32 -Excusons cette femme.
01:33 Il ne faut pas agresser ses collègues.
01:35 Elle apprend que son contrat est rompu.
01:38 -C'est tous les gens qui étaient licenciés.
01:40 -Il va pas tarder à casser tout, lui.
01:42 -Ca, j'aime bien.
01:44 On fout le bordel.
01:45 -Et qui nettoie derrière, après ?
01:47 C'est des pauvres gens qui n'ont rien demandé.
01:49 Ils vont se faire chier à nettoyer les conneries de la dame.
01:53 -Elle devra payer.
01:54 -Excusez cette pauvre dame qui vient de perdre son travail.
01:57 Vous la pourfendez.
01:58 C'est facile quand on a plein d'argent comme vous.
02:01 (Rires)
02:02 -C'est fou.
02:03 -C'est facile.
02:05 -On l'attendait, ça.
02:06 -Je pense vraiment qu'il est en...
02:08 -Il a un problème.
02:09 -Sans changement, il verra pas.
02:11 -A mon avis, il verra pas l'hiver prochain.
02:14 (Rires)
02:15 -Là, les gars, la...
02:17 -C'est n'importe quoi.
02:18 -On le stoppe au changement d'heure.
02:20 -Je te jure.
02:22 -Le monde de Gilles, c'est-à-dire que si vous voulez rentrer,
02:25 vous rentrez, vous êtes tranquilles pendant tout l'hiver,
02:29 si vous êtes virés, vous cassez tout.
02:31 -C'est le monde de Gilles.
02:33 -C'est pas des mamies.
02:34 -Elle a du mal à articuler ses projets.
02:37 -C'est en plus.
02:38 -C'est en déconne.
02:40 -C'est pas vrai, ça me fait peur.
02:42 -T'as une gomme, une Valda.
02:44 (Rires)
02:45 -Ah !
02:46 (Rires)
02:47 -C'est une gomme, c'est une Valda.
02:50 -C'est rien, c'est une Valda.
02:52 (Rires)
02:53 -Ah !
02:54 (Rires)
02:56 -C'est pas la 1re personne à licencier.
02:58 On est désolés pour elle, mais après, elle va chercher du travail.
03:03 Je pense pas qu'elle va faire du travail
03:05 quand son futur employeur verra comment elle se comporte.
03:09 -Elle a pété un plomb.
03:10 -D'accord.
03:12 -Bravo, Nathalie.
03:13 (Rires)
03:14 -Vous allez bosser là-dessus ?
03:16 -J'observe.
03:17 -Merci.
03:19 -Ce qui est navrant, c'est qu'on lui annonce
03:21 qu'il a viré le voyage.
03:23 Il lui envoie un courrier, on poursuit pas votre dossier.
03:27 -C'est l'ADRH qui parle.
03:28 -D'accord.
03:30 -Oui, monsieur le coiffeur.
03:32 -Vous allez faire une intervention dans l'émission.
03:35 -C'est vrai.
03:36 -Malgré tout, Gilles, t'es un peu irresponsable.
03:39 -Bien sûr.
03:41 -A partir de quand on a le droit d'être violent ?
03:44 Quand on est licencié, on a le droit d'être violent.
03:47 -On estime qu'on doit pas être arrêté par un fil.
03:50 C'est injuste.
03:52 Quels sont tes critères ?
03:53 Qu'est-ce qui est inacceptable ?
03:56 -Le désespoir fait que quand on a une vie brisée,
03:59 on peut casser un casier.
04:01 Il faut pas le faire, mais je la comprends.
04:04 J'essaie de me mettre à sa place.
04:06 -Tu connais pas sa vie.
04:08 -Elle brise quelques bouteilles.
04:10 -Le mieux, c'est de ne pas lui parler.
04:13 -Faites l'impasse.
04:15 -C'est un ami, on a envie de lui tendre la main.
04:18 -Quand on a un olibrius autour de la table,
04:21 on laisse passer.
04:22 Saviez-vous comment un Français sur deux
04:25 se prive de produits d'hygiène ?
04:27 -On va parler d'hygiène.
04:29 -Il est collot de ouf.
04:30 -Il est ardeur.
04:32 -C'est peut-être grâce à Gilles qu'on va sauver la planète.
04:36 Si Gilles prenait une douche tous les jours,
04:39 la planète serait comme ça.
04:41 C'est grâce à Gilles.
04:42 -Merci, Cyril.
04:44 -Merci à Gilles.
04:45 Je vous le dis, franchement, c'est vrai.
04:48 Ca n'a rien à voir avec l'écologie.
04:51 Malheureusement, c'est le manque d'argent.
04:54 Les produits sont tellement chers.
04:56 C'est un truc de fou.
04:58 Les produits hygiéniques...
05:00 C'est vrai qu'il y a de plus en plus de Français
05:03 qui ont du mal à acheter des produits.
05:06 Vous vous rendez compte ?
05:08 -C'est dingue.
05:09 C'est des jeunes travailleurs et des étudiants.
05:13 -Et on va donner des milliards de partout.
05:15 -Je suis d'accord avec vous.
05:18 -Je reparle à Benaïm.
05:19 -Il y a 3 millions...
05:21 -Benaïm, essaye d'écouter.
05:23 -L'autre guignol de l'émission.
05:25 -Il y a 3 millions d'étudiants en France.
05:28 Ces étudiants ne mangent plus à leur faim,
05:31 ne se lavent plus,
05:33 n'ont plus de produits d'hygiène, ne se soignent plus.
05:37 C'est vous la responsable.
05:39 -Exactement.
05:40 -Il faut le dire.
05:41 -Il est large.
05:42 -Je lui demande le lui, tous les milliards.
05:46 -Combien on a donné à l'Ukraine ? 3 milliards.
05:49 Plus 10 milliards à l'Europe.
05:51 Oui, Géraldine, vous n'êtes pas mieux.
05:54 -Exactement.
05:55 -Vous voyez les filles d'attente
05:57 devant les banques alimentaires des étudiants
06:00 qui ne peuvent plus manger, ne peuvent plus se laver.
06:03 J'ai une question simple.
06:05 Vous voulez la mort de nos 3 millions d'étudiants ?
06:09 Une question d'une démagogie et d'une débilité affligeante.
06:13 Pardonne-moi, Gilles.
06:14 Pardonne-moi.
06:15 -Combien de temps tu fais de la télé ?
06:18 -25 ans, maintenant.
06:20 -Quand le public applaudit, on t'entend pas.
06:23 -Oui, mais j'allais le redire.
06:25 -Tu te traînes comme ça,
06:27 et tu la gardes pour toi pour tes 25 années de télé.
06:30 -Je redis à Gilles que tu es sur ce sujet-là
06:33 d'une démagogie et d'une débilité affligeante.
06:37 -Les 3 milliards que l'on donne à l'Ukraine
06:39 ne sont pas sur la même enveloppe que les produits d'hygiène.
06:43 Elle n'a rien à voir.
06:45 -Attends, je vais te répondre.
06:47 Elle dit n'importe quoi.
06:49 Elle croit que le budget de l'Etat est extensif.
06:52 La France, on a des milliards de partout.
06:55 -Ce sont des produits de consommation.
06:58 Le gouvernement ne décide pas que ta crème Nivea
07:01 va te coûter 10 ou 3 balles.
07:03 -Fais pas un peu de bédaïm, là.
07:06 Tu dois beaucoup travailler, parce que ça ne percute pas.
07:10 Ce que je veux dire, Gilles,
07:12 et je vais prendre la défense de Gilles Verdez,
07:15 l'excellent Gilles Verdez.
07:17 -Didier résident.
07:19 -J'ai démarré l'émission.
07:21 -Didier résident.
07:22 -Didier excellent.
07:24 -Il a raison, c'est le didier excellent.
07:27 Bédaïm, c'est pas ça qu'il te dit.
07:30 -Il faut un plan étudiant.
07:32 -C'est que les étudiants n'ont pas d'argent.
07:35 Les gens qui travaillent n'ont pas d'argent.
07:38 Il y a plein de Français qui le quincent du mois
07:42 n'ont plus d'oseille.
07:43 -Est-ce que l'argent qu'on donne aux Ukrainiens
07:47 ou aux aides pour les autres pays,
07:50 on peut le transférer dans une boîte ?
07:52 -Bien sûr.
07:54 -C'est notre argent.
07:55 -C'est comme chez toi, t'as des boîtes.
07:58 -Elle fait la synthèse des autres.
08:01 "J'ai vu un peu l'émission, là."
08:04 -C'est de la vérité.
08:05 -On pourrait utiliser cet argent-là
08:08 pour aider les étudiants.
08:10 -On a une quête personne.
08:12 -Il n'y a pas que les étudiants.
08:15 Les ménages ne peuvent plus...
08:17 Je viens de la pharmacie,
08:20 j'ai acheté un dentifrice et 2 brosses à dents.
08:23 -Un dentifrice et 2 brosses à dents !
08:26 -J'ai cru qu'elle s'était trompée.
08:29 -Pourquoi ? Une pour les dents d'en haut, une pour les dents d'en bas ?
08:34 -Elle a une brosse à dents pour les dents d'en haut ?
08:37 -Pour ma maman, une pour moi.
08:39 -D'ailleurs, je suis con,
08:41 car Daniel et sa maman ne se brossent pas les dents comme ça.
08:45 -Ah non !
08:47 Rires
08:48 ...
08:50 -C'est pas pratique.
08:52 -Pourquoi vous les mettez pas dans le bac à couvert ?
08:56 -Franchement, quel gond !
08:58 -A chaque lavage !
09:00 -C'est notre argent !
09:02 -C'est notre document !
09:04 -Tu le poses par terre, tu vois aucun cher.
09:07 -Sinon, tu le mets à côté de la voiture, tu le poses, tu le vois aucun cher.
09:12 C'est bon, maman ! Les dents sont prêtes.
09:15 -On aurait prévu de prendre cet exemple.
09:18 -On va parler de l'excellentissime Gilles Berdez.
09:21 La fille fleur du journalisme.
09:24 Rires
09:25 Eh oui.
09:26 Regardez-moi ça.
09:28 "Un physique parfait au service d'une philosophie parfaite."
09:32 -Il dit n'importe quoi.
09:34 -Qui ?
09:35 -Gilles.
09:36 -Il dit n'importe quoi.
09:38 -La bêtise crasse.
09:40 -Gilles Berdez, s'il te plaît, Gilles, laisse-moi.
09:43 Je fais venir les chiptels, les jumelles de l'apéritif.
09:47 Rires
09:48 -Je vous laisse.
09:50 -Vous voulez aider Robin Desbois ?
09:52 -Tu me laisses Robin Desbois ?
09:54 Laisse-les préparer Halloween et pense à autre chose.
09:58 -Allez.
09:59 -Gilles, écoute.
10:00 On va partir en Inde. Tu es déjà parti en Inde ?
10:03 -Non.
10:04 -Tu vas y aller très longtemps.
10:07 Rires
10:08 -Tu vas voir.
10:09 -Qui est déjà parti en Inde ?
10:11 -Non.
10:12 -Toi, t'as tout fait.
10:14 -C'était mon métier.
10:16 -Tu te la racontes.
10:17 -Qu'est-ce que j'y aurais pu ?
10:19 -C'est pas de voyager.
10:21 -Quoi ?
10:22 -Votre métier, c'est pas de voyager.
10:25 -On a besoin de vous à Paris.
10:27 -T'as fait quoi en Inde ?
10:29 -J'ai fait un reportage à Bombay.
10:32 Il y avait un accord.
10:33 C'était il y a 30 ans.
10:35 -J'avais oublié que t'étais vieux.
10:37 Rires
10:39 [Musique]