• il y a 9 mois
Le jour où Laury Thilleman est tombée lors d'un de ses sketchs, les longues séances de maquillage pour ses chroniques dans 'On n'est pas couché', le stress qu'il ressentait ou encore les séquences où il figurait nu à l'antenne, Jonathan Lambert refait sa télé ce samedi 9 mars avec Eric Dussart et Jade !

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Transcription
00:00 Vous avez traumatisé une Miss Jonathan Lambert, Laurie Tillman, Miss France 2011.
00:05 Dans "On n'est pas couché", vous lui aviez fichu une trouille mais mémorable en débarquant sur le plateau en Damien Baizet, c'est ça cet obsédé sexuel ?
00:13 C'est ça, enfin obsédé, c'est comme ça qu'on le voit.
00:15 C'est ce qu'il aurait aimé en tout cas.
00:16 C'est quelqu'un d'incompris, c'est peut-être... Non mais c'est vrai, on ne sait pas encore qui il est vraiment.
00:23 Vous étiez tenu en laisse par des infirmiers, ce qui nous indique la main du puce sur ce personnage.
00:27 Vous aviez fait si peur à Laurie Tillman qu'elle en était tombée à la renverse.
00:31 J'ai eu très peur.
00:32 Vous êtes dit quoi à ce moment-là ?
00:33 Il y a eu quand même le moment où elle choua, où elle achut, où je me suis dit "merde, peut-être qu'elle se soit fait mal"
00:43 parce que c'était quand même très très spectaculaire sa chute.
00:46 Et d'ailleurs, je suis étonné qu'elle n'ait rien eu, mais je me suis dit "merde, là le truc ça devient de...
00:51 On a eu la chance qu'en fait elle se marque et qu'elle n'ait rien eu."
00:54 Pourtant vous continuez le sketch.
00:54 Oui, je pense au travail.
00:57 Comment elle l'a vécu Laurie Tillman ?
00:59 Je crois très bien.
01:00 Je sais que parfois on se croise, elle regarde un souvenir, c'est une scène qui est devenue un peu culte, un peu virale.
01:07 J'étais heureux parce que c'était un personnage que j'avais créé sur la grosse émission
01:12 et je ne pensais pas qu'un jour il puisse revenir sur une chaîne, RTL,
01:17 parce qu'il y avait quelque chose d'assez fou dans ce personnage.
01:20 Et le fait que ce soit avec Miss France et que fraîchement couronnée de son titre,
01:27 elle tombe comme ça du trône, il y avait toute une symbolique qui était assez marrante.
01:31 Vous n'avez pas fait la Miss France l'année d'après du coup ?
01:33 Non.
01:34 Ils ont évité.
01:36 On peut dire que dans la vraie vie vous êtes aux antipodes de vos personnages, Jonathan Lombard.
01:40 J'espère.
01:40 Vous êtes aussi normal qu'ils sont, le cintré.
01:42 C'est ça.
01:43 Vous êtes presque un peu timide, on peut dire ça ou pas ?
01:45 En tous les cas, je ne suis pas dans l'exubérance.
01:50 Oui, je suis assez réservé.
01:52 Donc c'est d'autant plus intéressant pour vous de visiter des gens qui sont au régime.
01:55 Voilà, c'est ça.
01:57 Parce que vous ne serez jamais un exutoire.
01:59 Oui, certainement.
02:00 Combien de temps il vous fallait pour vous métamorphoser physiquement
02:04 pour ces personnages dont on n'est pas couché, Jonathan Lombard ?
02:06 D'une manière générale, oui, ça pouvait être entre 2 et 3 heures.
02:11 Parce que dès lors qu'il y avait un faux crâne, un goitre,
02:14 on travaillait avec du latex.
02:16 C'est ça, on refaisait les visages, ce n'était pas seulement du maquillage.
02:19 Oui, je voulais que ce soit, même si c'était de la farce, si c'était burlesque,
02:22 je ne voulais pas que ce soit juste la perruque posée comme ça, vite fait,
02:25 comme on l'avait fait à Comédie et c'était génial.
02:27 Je voulais apporter une dimension un peu plus réelle,
02:30 bien que les personnages ne le soient pas vraiment,
02:32 mais essayer qu'il y ait une vraie transformation.
02:36 Et c'était génial parce que c'était un challenge aussi pour tout le monde.
02:39 C'est-à-dire que, au costume, quand je lui disais qu'on allait avoir besoin,
02:45 je me souviens, on avait fait d'ailleurs la valise RTL,
02:47 puisque il faut en parler ici,
02:49 j'avais dit "tiens, on va faire venir la valise RTL,
02:52 donc il faut que je rentre dans une valise,
02:54 on fait un trou, ma tête va sortir et c'est la valise qui parle".
02:57 Il y avait un côté un peu Muppet Show, Sesame Street.
03:00 C'est très marrant parce qu'on a dû ensemble aller faire des magasins de bagages,
03:06 de valises, et rentrer dans le magasin,
03:08 expliquer "voilà, c'est pour moi, c'est parce que je vais rentrer dedans,
03:11 il faut un trou pour que ma tête sorte".
03:13 Ils n'ont pas appelé la police ?
03:15 Non, mais je vous jure, du coup j'ai essayé les valises,
03:18 mais en rentrant à l'intérieur.
03:19 Et on a eu beaucoup de mal à la trouver,
03:21 parce que, autant découper, ça rentre encore,
03:23 mais quand on est en tige, on n'y pense pas.
03:26 Là, j'ai eu très très mal, je peux vous dire,
03:28 c'était vraiment du contorsionnisme.
03:30 Votre sketch, c'était un moment très attendu dans "On n'est pas couché",
03:33 avec une certaine fébrilité, il faut le dire,
03:35 chez les invités qui ne savaient pas ce qui allait leur arriver.
03:37 Mais en réalité, celui qui avait le plus peur,
03:39 c'était vous Jonathan Lambert.
03:40 C'était l'angoisse en coulisses.
03:42 Ah oui, parce que, en fait, contrairement à une sorte de chronique
03:45 où on a installé un personnage,
03:47 où on fait un portrait, où on a ses gimmicks et tout,
03:50 là, on repartait à chaque fois d'une page blanche.
03:52 Donc, c'était d'abord, c'était effectivement créer un nouveau personnage,
03:56 et forcément écrire un nouveau texte,
03:58 donc il trouvait une nouvelle personnalité, des gimmicks.
04:01 Donc, rien n'était gagné.
04:03 Et c'est la raison pour laquelle, pour être honnête,
04:04 il y a eu des personnages qui n'ont pas du tout fonctionné.
04:07 Vous avez demandé vous parfois à ce que certains de vos sketchs ne passent pas ?
04:11 Une fois, ouais.
04:12 Alors, pour être très honnête, je ne me souviens même plus de l'invité,
04:15 mais j'avais trouvé ça très mauvais,
04:17 et j'avais demandé, et voilà, comme c'était la seule fois,
04:22 ils ont dit "bah ok, c'est dommage, t'es sûr, machin".
04:24 J'ai dit "oui, oui, vraiment, c'est pas drôle, donc on l'enlève".
04:29 Et après, non, il n'y a jamais un invité qui, en revanche,
04:32 a demandé à ce que ce soit...
04:34 Parce qu'il y avait quand même une sorte de bienveillance,
04:36 et puis c'était toujours un peu le même principe,
04:38 c'était un portrait de l'invité qui finalement,
04:41 c'était pas pour se foutre de sa gueule,
04:42 c'était des personnages qui se foutaient eux-mêmes de leur gueule.
04:46 Ça vous a fait quoi de montrer vos parties intimes à la télévision ?
04:49 Alors, si !
04:51 Ou alors...
04:52 On les a vues à plusieurs reprises, on a un inventaire très précis.
04:54 Non mais, oui, je sais que deux, trois fois certainement sur la chaîne Comédie,
04:58 on a vu mes fesses.
05:00 Pas que ça.
05:00 Donc, on n'est pas couché.
05:02 Une fois, on vous a aperçu dans un diaporama.
05:05 Vous aviez glissé des photos de vous tout nus.
05:07 C'est vrai ?
05:08 Une autre fois, vous étiez un alien qui avait un pénis à la place d'une nez.
05:11 Ah oui, c'était l'alien, c'était pas moi.
05:13 En revanche, on a une émission où vous étiez très exib.
05:17 Oui, ce soir-là, vous jouiez un écossais,
05:20 organisateur du mariage princier de Kate et William.
05:24 Vous étiez donc arrivé en kilt,
05:25 et comme le veut la tradition, vous ne portiez rien en lessure.
05:28 Ah oui, mais je ne l'ai pas montré à la télévision,
05:31 je l'ai montré aux invités.
05:32 Ça avait quand même un peu perturbé l'écrivaine Nathalie Reims.
05:36 Alors, quelles seront les festivités de l'enterrement ?
05:40 Elles sont catastrophées, les jeunes femmes qui sont en faveur.
05:42 Non, il n'a rien !
05:44 D'ailleurs, il n'a pas regardé aussi !
05:49 C'est ça l'écosse !
05:52 Nous, on ne voyait rien à la télé.
05:55 Les invités, elles, en revanche, elles ont vu.
05:58 Oui, mais c'est le principe.
05:59 Je trouve que c'est beau de laisser travailler l'imaginaire.
06:02 Donc, ça faisait partie du sketch.
06:04 Je me suis demandé, à un moment donné,
06:06 si vous n'aviez pas mis ce kilt sans vous rendre compte
06:08 qu'on allait tout voir une fois arrivé en plateau.
06:11 Non, je savais que c'était justifié.
06:14 À partir du moment où on incarne un écossais dans la tradition qui porte un kilt,
06:19 on se doit de le faire pleinement.
06:21 Mais attendez, quand vous faites un meurtrier,
06:22 vous n'avez pas du vrai sang sur votre couteau !
06:24 Eh si !
06:25 C'est là que vous inquiétez d'avoir un kilt !
06:27 En tout cas, vous n'avez rien vu grâce à un style jeu de montage,
06:31 de commutation de caméra.
06:32 En fait, c'est juste un moment où j'ai décroisé les jambes
06:34 et je savais qu'à ce moment-là, l'axe caméra n'était pas sur moi.
06:39 Et je trouvais que c'était marrant de jouer sur cette sorte d'ambiguïté.
06:44 Après, ce n'était pas outrancier.
06:47 Ça s'est juste fait de façon très rapide.
06:50 C'est un comédie que vous créez, un de vos premiers personnages,
06:52 notamment Rémi le Primeur,
06:54 qui était arrivé dans la grosse émission
06:56 avec un énorme poulpe dans sa culotte,
07:00 devant la baronne Brunstetter qui avait failli avoir une attaque.
07:02 Peut-être.
07:04 Quand on voit les images, elle est choquée.
07:06 Ça sert même à rien d'écouter en radio, il n'y a que des cris.
07:08 Écoutez, tout le monde n'aime pas le poulpe, visiblement.
07:14 Parlez-nous de cette sensation d'avoir un poulpe entre les jambes, Jonathan Lambert.
07:17 C'était un vrai poulpe, hein ?
07:19 Ce que je peux vous dire, c'est que je ne le referai pas.
07:22 Pourquoi ?
07:23 Ce n'est pas tant la viscosité ou l'onctuosité,
07:27 chacun emploiera le terme qui convient.
07:30 Ça, c'est vrai, ce n'est pas désagréable au toucher.
07:32 En revanche, le parfum que je me suis lavé,
07:37 ça tient.
07:39 Vous avez senti le poulpe pendant quoi ?
07:40 Pendant deux jours.
07:43 Le problème, c'est qu'on n'est pas loin des muqueuses,
07:47 donc on ne va pas mettre de l'eau de Javel ou du citron.
07:50 Comment explique-t-on ça à son épouse, l'odeur de poulpe ?
07:52 Heureusement qu'il y avait des images.
07:54 C'est pour des raisons professionnelles.
07:56 Exactement.
07:58 Mais ça reste un très bon souvenir.
08:00 Deux points seulement accumulés, c'est minable, triste.
08:02 Serez-vous, je ne mettrai pas mes jours sur le champ.
08:05 Je crois que toutes les parodies du Maillon Faible,
08:08 et Dieu sait qu'il y en a eu,
08:10 c'était la préférée de Laurence Boccolini.
08:12 Elle a été adorable, parce que c'était la grosse émission,
08:16 et on faisait une parodie de ce jeu qui, à l'époque, était un véritable phénomène.
08:21 Et je reçois un jour un mot avec un colis signé de Laurence Boccolini.
08:26 Au début, je pensais que c'était une blague.
08:28 L'imitation est géniale,
08:30 mais côté vestimentaire, ce n'est pas tout à fait ça.
08:33 Donc je vous envoie l'une de mes robes
08:35 pour un peu améliorer la robe.
08:38 La vraie tenue du Maillon Faible.
08:40 Elle m'a envoyé une de ses robes,
08:42 que j'ai portée forcément par la suite.
08:44 Vous la gardez, vous la permettez pour les soirées ?
08:48 Oui, évidemment !
08:50 J'ai trouvé que c'était d'abord une preuve d'auto-dérision absolument géniale.
08:55 J'ai refait son émission dernièrement,
08:57 et c'est quelqu'un d'adorable.
08:59 Je vous verrais bien présenter un vrai jeu télé, Jonathan.
09:01 Ah ouais ?
09:03 Un truc délirant, à la Verveur Guise.
09:05 Ça vous plairait ça ?
09:07 Il faudrait qu'il y ait un peu de dérapage.
09:09 En tous les cas, je trouve que la mécanique du jeu est absolument extraordinaire,
09:11 et qu'elle permet d'avoir finalement une sorte de structure,
09:15 et on en fait ce qu'on veut après.
09:17 Vous avez déjà fait de la télé, on ne vous en a jamais proposé ?
09:19 Non, jamais. Pour être honnête, jamais.
09:21 La télé, plus généralement, c'est fini ou pas, Jonathan Lambert ?
09:23 Est-ce qu'on vous reverra par exemple dans "Quotidien" ?
09:25 Non, en fait, moi je me suis toujours laissé guider par les opportunités, les propositions,
09:33 mais c'était souvent une idée que j'avais,
09:35 j'appelais les prods et je leur disais "Tiens, j'ai une idée, ça s'est fait comme ça avec Rukié".
09:39 Ah, on ne venait pas vous chercher, c'est vous qui produisiez les prods ?
09:41 Non, par exemple avec Rukié, c'est moi qui ai eu l'idée du copain avant,
09:43 j'ai appelé la prod, j'ai dit "Voilà, j'ai cette idée, on l'a testée, par chance ça a marché".
09:47 "Quotidien", c'était pareil, enfin voilà, ça s'est souvent fait,
09:49 je n'ai pas spécialement envie de faire soit de la télé, soit du cinéma, soit du théâtre,
09:55 c'est souvent l'occasion qui fait le rond.
09:58 Mais avec toujours l'idée que ça ne doit pas durer trop longtemps, vous ne vous installez pas en télé ?
10:01 Ouais, peut-être que je fais vite le tour,
10:05 mais il y a un moment donné où je me dis "Il ne faut pas se répéter",
10:07 donc mieux vaut faire en vite que pitié, j'arrête.
10:09 Évidemment, votre première expérience télé en 1994,
10:13 dans l'émission de cuisine de Jean-Pierre Coff,
10:15 vous jouiez le candide qui ne savait même pas faire une purée.
10:20 Tu n'as jamais fait de purée maison ?
10:21 Non.
10:22 Tu n'as jamais ? Tu as déjà épluché des pommes de terre quand même ?
10:24 Oui, oui.
10:25 Et alors quand tu veux manger de la purée, tu fais quoi ?
10:27 Tu ne me dis tout de même pas que tu prends ça ?
10:29 Ouh, messieurs, dames, ouh !
10:31 Oh, c'est l'horreur ! Mais enfin franchement, je vais te raconter.
10:34 Mais c'est quoi ça, je vous demande ?
10:35 Eh bien, je vais t'expliquer.
10:36 Donc, je ne vous inscris pas à Top Chef qui commence la semaine prochaine sur M6.
10:39 Non, je ne sais toujours pas cuisiner.
10:40 Vous ne faisiez pas exprès, vous êtes vraiment nul en cuisine.
10:42 Non, non, non.
10:43 Un truc que j'adore, c'est faire les courses.
10:44 Je choisis très bien les produits.
10:46 Je suis très locavore, saisonnalité, tout ça, je fais très très attention.
10:50 Mais vous ne savez pas quoi faire de tous ces produits une fois rentré à la maison ?
10:53 Si, il y a plein de choses qui se mangent très bien comme ça.
10:56 Ah, vous mangez les aliments ?
10:57 Je n'ai pas à choisir une poire, déjà je suis très heureuse.
11:00 Ah, vous n'êtes pas menacé à faire la suite consommation de produits transformés.
11:03 Ah oui, non, non, non, ça, pas du tout.
11:04 Je mange très peu de produits transformés.
11:06 Mais ce qu'il y avait de marrant, j'ai une anecdote là-dessus, c'est que j'ai fait
11:11 le casting pour cette émission, mais en vérité, j'y allais pour passer un casting, parce
11:16 que je n'avais jamais passé de casting de ma vie.
11:19 C'était de la curiosité ?
11:20 C'était de la curiosité, et donc on me garde toute la journée, on me fait faire plusieurs
11:23 essais.
11:24 Et à la fin de la journée, on me dit "Voilà, vous avez été choisi par Jean-Pierre, par
11:26 la chaîne, par la prod, c'est bon, ce sera vous.
11:28 Alors, vous allez partir."
11:29 Je dis "Non, mais attendez, moi, je ne suis pas venu pour..."
11:32 Pour gagner ?
11:33 Ça ne m'intéresse pas, cette histoire.
11:34 Je dis "Non, non, moi, je suis venu pour passer un casting, j'en avais jamais fait, donc
11:37 je voulais savoir, mais c'est très embêtant, machin, tout ça."
11:39 Mais vous ne vous doutiez pas qu'il y avait le risque que vous leur plaisiez ?
11:42 Ah non, c'est ce qu'on appelle la chance du débutant.
11:44 J'y suis allé, c'était les vacances, j'avais entre guillemets rien d'autre à foutre.
11:47 Mais là, vous faites quoi ? Ils ne veulent pas vous laisser partir ?
11:48 Ah ben non, là, ils me disent combien c'est payé, j'ai dit "Ok, il n'y a pas de problème,
11:51 je vais le faire."
11:52 C'était à qui de le payer ?
11:53 C'était la télé.
11:54 J'étais à l'époque, j'étais à la fac, quand on m'a dit que c'était payé par émission,
11:57 je ne sais plus combien, j'ai vu ce que ça faisait à la fin du mois, j'ai dit "Ok,
12:00 il n'y a pas de problème, j'arrête mes études."
12:02 Donc c'est l'oseille qui vous a donné le goût de la télé chez Jean-Pierre Coffre ?
12:05 On vient en produits nobles, les produits sains, l'oseille, la poire, les fruits et légumes.
12:11 Vous avez une passion absolue pour les chals, Jonathan Lambert.
12:15 Enfin, mon chal.
12:16 Votre chal.
12:17 À qui vous donnez à manger, à qui vous jouez de la guitare ?
12:21 C'est un ami.
12:22 Tout ça sur les réseaux sociaux.
12:24 Qu'en dit votre psy, Jonathan ?
12:25 Alors, je vais vous dire comment c'est né.
12:27 On m'a dit à l'époque, je ne sais pas, un jour, quelqu'un m'a dit "Tu sais, c'est important
12:31 les réseaux sociaux et puis il faut communiquer."
12:33 Parce que je ne mettais que des trucs un peu pros, c'est ce que je veux mettre, je ne veux
12:35 pas mettre de choses perso.
12:37 Et on me dit "Mais c'est bien de montrer..."
12:39 Alors je lui ai dit "Non, mais je ne vais pas montrer ma famille, je ne vais pas montrer
12:42 où je pars en vacances, c'est hors de question."
12:43 Il dit "Non, mais il y a un truc qui est bien, c'est de communiquer sur, par exemple,
12:46 les animaux de compagnie.
12:47 Est-ce que tu as un chat, par exemple ?" Et j'ai répondu du tac au tac "Non, je n'ai pas
12:51 de chat, mais j'ai un châle."
12:52 Et de là, l'idée est venue, je me suis dit "Mais oui, c'est vrai, pourquoi n'y ai-je
12:56 pas pensé avant ?" Puisque les gens mettent des photos de leurs chats en train de manger,
12:59 dans leurs bras ou sur le canapé tout mignon, ils leur font des...
13:03 J'ai dit "Je vais faire pareil avec mon châle."
13:05 Et du coup, il y a plein de petites vignettes et de petites stories que je pose de temps
13:09 en temps.
13:10 Oui, vous lui parlez, vous lui donnez du lait, comme si c'était un chat.
13:13 Bien sûr.
13:14 Vous n'avez pas parlé à un spécialiste de châle ?
13:15 Non, je n'ai pas parlé au châle perché.
13:17 Il y a eu des rencontres.
13:18 Chaloui Dance, à Paris.
13:19 Oui, Chaloui Dance, la comédie musicale.
13:21 Non, non, mais je suis très très heureux.
13:23 Et ça, ça me fait très plaisir.
13:25 Je croise parfois, effectivement, des gens dans la rue qui me disent "Comment va votre
13:27 châle ?" Et ça, ça me fait très plaisir.
13:29 Là, c'est gagné.
13:30 Là, c'est gagné.
13:31 Ça veut dire qu'en tous les cas, il y a un public.
13:33 Donc, il y a des gens qui ont pris ça au premier degré, qui sont peut-être châlophiles
13:35 ou quoi.
13:36 Peut-être.
13:37 Oui, j'ai fait un truc aussi dernièrement.
13:39 J'ai parodié la couverture de Valéry Lemercier avec son chat au pour-match.
13:45 Et moi, j'ai fait la même photo avec mon châle.
13:48 Et voilà.
13:49 D'ailleurs, je parlais aussi des scandales de plédophilie parce que, évidemment, je
13:52 parle de plaid.
13:53 Ah, de plédophilie.
13:54 Oui.
13:55 Tout y passe.
13:56 C'est très laineux comme sujet.
13:57 Au-delà du châle.
13:58 Est-ce que vous recevez parfois des messages de gens qui ne comprennent absolument pas votre
14:03 univers, votre humour absurde et qui vous demandent pourquoi vous faites tout ça ?
14:07 Pourquoi j'existe ?
14:08 Je ne pense pas être gênant à ce point.
14:11 Il y a des gens qui vous disent parfois « je ne comprends rien en fait ».
14:14 Ah, si, si, c'est arrivé.
14:15 Mais moi, je suis très surpris par l'idée finalement d'avoir une sorte d'acharnement
14:21 à chercher à comprendre.
14:22 Moi, si je n'aime pas quelqu'un, je lui fais pas rire.
14:24 Je passe autre chose.
14:25 Non, mais oui, oui.
14:26 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
14:27 Moi, je suis heureux avec mon châle.
14:28 Je veux partager ces moments de bonheur.
14:29 Après, si les gens n'y goûtent pas, tant pis pour eux.
14:31 Tout ça pour dire que vous avez parfois un humour assez pipi-caca quand même, Jean-Luc
14:35 Holland.
14:36 Ah, que je revendique.
14:37 Je vous l'ai dit, c'est un enfant, je suis très régressif.
14:39 Très assumé.
14:40 Très assumé.
14:41 Ils en pensent quoi, vos enfants, de tout ça ? Est-ce qu'ils ont vu vos sketchs, vos
14:45 enfants ?
14:46 Moi, je ne leur demande pas.
14:47 Je ne leur impose pas.
14:48 Je trouve ça assez…
14:49 Enfin, je leur regarde…
14:50 Je veux dire, ça peut être gênant pour eux de regarder un truc.
14:56 En plus, moi, au-dessus de leur épaule, alors, t'en penses quoi ? Non, non, jamais.
14:58 Non, alors, je me souviens juste qu'une fois, M.
15:01 Pringle, ils m'ont dit « ah, je suis tombé sur M.
15:04 Pringle, qu'est-ce que ça m'a fait marrer ? »
15:05 Ça m'a fait plaisir.
15:06 Mais vous ne savez pas s'ils ont regardé les autres ? Vous n'en parlez jamais avec
15:09 eux ?
15:10 Non, je n'en parle jamais.
15:11 Non.
15:12 Non, et puis après, je ne suis pas de leur génération, donc je n'ai pas à leur imposer.
15:15 Et puis, je trouve qu'il y a des trucs aujourd'hui, des gens qui ont 20 ans de moins que moi, qui
15:19 font des trucs formidables.
15:20 Donc, heureusement, tout se renouvelle.
15:22 11h30, 12h30, on refait la télé sur RTL.
15:27 Les improbables, les vacrues hiver.
15:29 Bonjour Eva Thuvin.
15:30 Bonjour tout le monde.
15:31 Enchantée de vous voir Jonathan.
15:32 Vous vous êtes donc penchée sur le cas Jonathan Lambert, pour trouver des infos improbables.
15:36 Avec lui, ça n'a pas dû être trop difficile, j'imagine ?
15:38 Ah non, des jours et des jours de travail, parce qu'il y avait tellement de choix.
15:41 C'est ça, le plus dur, c'était de choisir.
15:42 Mais oui.
15:43 Alors, Jade, on doit essayer de deviner si ce qu'Eva nous dit est vrai ou pas.
15:46 Allons-y.
15:47 Alors, Jonathan Lambert a vu Geneviève de Fontenay faire pipi dans un seau.
15:51 Vous me croyez ou pas ?
15:52 Tout est possible.
15:53 J'aime l'image.
15:54 Alors, j'ai envie d'y croire.
15:55 Moi aussi, j'ai envie d'y croire.
15:56 C'est peut-être pas allé jusque-là, mais il y a quand même un petit fond de vérité,
16:00 parce qu'on vous doit, Jonathan Lambert, la célèbre séquence télé dans laquelle
16:03 on voit Geneviève de Fontenay derrière des portants.
16:07 Je confirme.
16:08 De vêtements.
16:09 C'est ça.
16:10 Qui ressort avec un seau à champagne.
16:13 J'ai dit "mais qu'est-ce que vous venez de faire, Geneviève ?"
16:15 Elle me dit "c'était pour une émission qui s'appelait..."
16:17 Attendez, on a l'extrait.
16:18 C'était pour C.I.A.
16:19 C.I.A.
16:20 Voilà, exactement.
16:21 Et vous faites quoi avec ce seau à champagne ?
16:22 Je vais faire pipi.
16:23 Et pourquoi vous n'allez pas aux toilettes ?
16:24 Parce qu'il y a plein de gens, je ne vais pas aller là-bas, il y a trop de monde.
16:28 Vous faites du pipi où ?
16:29 Derrière les rambles.
16:30 Non, c'est vrai ? On peut regarder ?
16:32 Allez !
16:33 Ça c'est incroyable !
16:34 Madame de Fontenay fait pipi dans un seau à champagne !
16:37 Et où le seau ?
16:38 Derrière.
16:39 On peut le filmer ?
16:40 Oh non, quand même pas !
16:41 C'est quoi cette question ?
16:43 C'est quoi cette question ? On peut le filmer ?
16:45 A vous c'est la question qui vous choque, moi c'est plutôt ce qu'elle a fait.
16:48 C'était sur la liste.
16:49 J'étais reporter, je faisais mon métier jusqu'au bout.
16:51 Journaliste d'investigation.
16:53 Ouais, c'était dingue.
16:55 En parlant de Miss France, vous avez traumatisé une Miss Jonathan Lambert,
16:59 Laurie Tillman, Miss France 2011, dans On n'est pas couché,
17:03 vous lui aviez fichu une trouille mais mémorable en débarquant sur le plateau en Damien Baizet,
17:08 c'est ça cet obsédé sexuel ?
17:09 C'est ça, enfin obsédé, c'est comme ça qu'on le voit.
17:12 C'est ce qu'il aurait aimé en tout cas.
17:13 C'est quelqu'un d'incompris, c'est peut-être, non mais c'est vrai, on ne sait pas encore qui il est vraiment.
17:20 Vous étiez tenu en laisse par des infirmiers, ce qui nous en dit quand même plus sur ce personnage.
17:24 Vous aviez fait si peur à Laurie Tillman qu'elle en était tombée à la renverse.
17:28 J'ai eu très peur.
17:29 Vous êtes dit quoi à ce moment-là ?
17:31 Il y a eu quand même le moment où elle choua, où elle a chu,
17:36 où je me suis dit "merde, peut-être qu'elle se soit fait mal"
17:40 parce que c'était quand même très très spectaculaire sa chute.
17:43 Et d'ailleurs, je suis étonné qu'elle n'ait rien eu,
17:45 mais je me suis dit "merde, là le truc ça devient de mauvais goût".
17:49 On a eu la chance qu'en fait elle se marque.
17:51 Pour autant, vous continuez le sketch.
17:53 Oui, je pense au travail moi.
17:55 Comment elle l'a vécu Laurie Tillman ?
17:57 Je crois très bien.
17:59 Je sais que parfois on se croise, elle regarde un souvenir.
18:02 C'est une scène qui est devenue un peu culte, un peu virale.
18:05 Moi j'étais heureux parce que c'était un personnage que j'avais créé sur la grosse émission
18:10 et je ne pensais pas qu'un jour il puisse revenir sur une chaîne RTL,
18:15 parce qu'il y avait quelque chose d'assez fou dans ce personnage.
18:18 Et le fait que ce soit avec Miss France et que fraîchement couronnée de son titre,
18:24 elle tombe comme ça du trône, il y avait toute une symbolique qui était assez marrante.
18:29 Vous n'avez pas fait la Miss France l'année d'après du coup ?
18:31 Non, non.
18:32 Ils ont évité.
18:34 On peut dire que dans la vraie vie, vous êtes aux antipodes de vos personnages, Jonathan Lange.
18:37 J'espère.
18:38 Vous êtes aussi normal qu'ils sont, cintrés.
18:40 C'est ça.
18:41 Vous êtes presque un peu timide, on peut dire ça ou pas ?
18:43 En tous les cas, je ne suis pas dans quelque chose, je ne suis pas dans l'exubérance.
18:47 Oui, je suis assez réservé.
18:49 Donc c'est d'autant plus intéressant pour vous de visiter des gens qui sont sous régime.
18:53 Voilà, c'est ça.
18:54 Parce que vous ne serez jamais un exutoire.
18:57 Oui, certainement.
18:58 Eva, autre info improbable ou pas sur Jonathan Lambert ?
19:01 Si je vous dis que Jonathan Lambert est un vrai maniaque du ménage, vous me croyez ou pas ?
19:05 Ça oui, ça je me souviens.
19:06 Moi je dirais spontanément qu'il a plutôt le profil, mais apparemment, Jade est bien renseignée.
19:10 Elle est sûre d'elle.
19:11 Est-ce que vous nettoyez toujours autant chez vous ?
19:13 Oui.
19:14 J'ai une passion.
19:15 Arrête-toi de proposer un plaisir.
19:18 J'en ai parlé dans mon dernier spectacle, Rodolphe.
19:21 Je dis souvent que la plupart de mes confrères rêvent de mourir sur scène.
19:24 Moi mon rêve c'est de mourir dans les bras d'une serpillère.
19:26 C'est ça.
19:27 C'est une ultime quête.
19:28 Chacun son rêve.
19:29 Oui, j'aime passer l'aspirateur.
19:31 Oui, c'est ça, vous avez une passion pour l'aspirateur.
19:33 Oui.
19:34 Vous le passez combien de fois par jour ?
19:35 Pas plusieurs fois par jour, mais…
19:37 Plusieurs fois par an ?
19:38 Oui, voilà.
19:39 Il faut que ce soit clean.
19:40 Eva, une dernière info ?
19:42 Oui, un jour Jonathan Lambert est arrivé sans déguisement sur le plateau d'On n'est pas couché.
19:46 Il a fait son sketch habillé comme dans la vie de tous les jours.
19:49 Ça vous semble plausible ou pas ?
19:51 Ça me paraît compliqué parce que ça faisait vraiment partie preneur de la mise en scène qu'il soit déguisé.
19:56 Oui, ou alors il y avait une bonne raison.
19:58 Oui, c'est ça.
19:59 Vous avez tout compris, c'est vrai.
20:00 Il y avait une explication à ça, c'est que ce soir-là, il jouait une ex-petite amie de Gilbert Montagné.
20:05 C'est la première fois Jonathan que vous venez sur le plateau sans perruque ni déguisement.
20:08 Qu'est-ce qu'il se passe ?
20:09 Enfin Laurent, Gilbert ne le voit pas.
20:12 Non, il faut que j'explique.
20:14 En fait, j'ai été le voir dans les loges avant que l'émission ne commence.
20:17 Et je lui ai dit, Gilbert, voilà, est-ce que c'est vraiment utile que je mette ma perruque, mon costume, mon maquillage,
20:22 comme d'habitude, dans la mesure où tu ne le verras pas.
20:24 Il m'a dit, non, il n'y a pas de problème.
20:25 À partir du moment où tu fais la voix, ça va très bien.
20:27 Vous êtes resté combien de temps ensemble ?
20:28 On est resté très longtemps parce qu'il y a un truc qui plaisait beaucoup chez moi à Gilbert, c'était mon acné.
20:32 Parce que je faisais beaucoup d'acné, alors c'était devenu un petit jeu entre nous.
20:35 Parce que quand il me caressait, étonnamment, mon acné révélait des messages.
20:39 En drague ! En drague !
20:41 Attendez, ça n'avait pas été trop difficile de rentrer dans le personnage sans déguisement ?
20:45 Parce que ça fait partie quand même.
20:46 Alors c'était très troublant.
20:47 Je ne cache pas que prendre cette voix d'ailleurs n'est pas terrible.
20:49 J'étais très emprunté, j'arrivais pas à trouver de gestuel, tout ça, parce que finalement, ça ne servait à rien de le faire.
20:56 C'était que sur la voix et c'était assez troublant.
20:59 Ce qui permet de devenir un autre, ce déguisement.
21:01 Merci beaucoup Eva Cruvel.
21:02 À la semaine prochaine.
21:03 Merci Eva.
21:04 Jonathan Lambert, c'est l'heure de passer à table.
21:06 Voici la question.
21:07 Fromage ou dessert ?
21:09 Eric Dussard et Jade, on refait la télé sur RCL.
21:12 C'est à moi.

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