• il y a 9 mois
Les élèves ont bloqué le lycée ce vendredi pour demander la démission du proviseur. Il avait rappelé à trois élèves d'enlever leur voile, une des élèves avait refusé. Sur les réseaux sociaux, des tweets affirment qu'une gifle a été donnée à l'élève par le proviseur. 

Category

🗞
News
Transcription
00:00 - Je me souviens que tous les lycées en parlaient.
00:02 Ensuite j'ai vu que sur Twitter, il y avait aussi des tweets qui parlaient de ça.
00:06 J'ai vu des stories, une photo, enfin pas vraiment de la scène mais vue de l'extérieur.
00:10 Ou alors juste des gens qui disaient qu'ils allaient faire un blocus en soutien à la fille qui s'est fait gifler par le proviseur.
00:15 Ce mercredi, le proviseur rappelle à trois élèves leur obligation de retirer leur voile dans l'enceinte de l'établissement.
00:22 L'une d'elles, majeure et scolarisée en BTS, aurait ignoré la consigne.
00:26 Selon le compte rendu de l'académie, il l'aurait alors pris par l'épaule et aurait attrapé son bras.
00:32 Mais sur les réseaux sociaux, des tweets affirment qu'une gifle a été donnée.
00:36 Le proviseur est alors menacé de mort.
00:39 - Il y a la première partie puis la deuxième partie, c'est ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
00:42 C'est-à-dire la transformation du propos.
00:44 On indique que le proviseur a frappé les élèves et en conséquence les choses s'enflamment.
00:51 C'est aussi un moyen de faire pression sur la société, de faire reculer ce que nous portons collectivement, qui est la laïcité.
01:00 Après Samuel Paty et Dominique Bernard, la situation fait l'objet d'une grande attention de la part de l'académie.
01:06 Le proviseur a notamment reçu le soutien de sa nouvelle ministre.
01:11 - J'adresse tout mon soutien au proviseur et à l'ensemble des équipes du lycée Maurice Ravel face à cette situation inacceptable.
01:18 Nous ne laisserons rien passer.
01:20 Des plaintes ont été déposées.
01:22 Une enquête a été ouverte à Paris pour cyberharcèlement à la suite de menaces de mort sur Internet.
01:27 Le pôle national de lutte contre la haine en ligne s'est saisi de cette partie de l'affaire.

Recommandations